Archive pour le Tag 'dangereuse'

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Agroalimentaire : une guerre des prix dangereuse ? (Valls)

Agroalimentaire : une guerre des prix dangereuse ?  (Valls)

 

Certes la guerre des prix est dangereuse pour les producteurs en particulier mais pour autant elle participe de la réforme structurelle de nos réseaux de distribution. En outre avec la politique d’austérité et le blocage des salaires, le peu d’inflation redonne du pouvoir de consommation aux ménages. Par ailleurs une baisse des prix redonne un peu de compétitivité par rapport aux producteurs étrangers. Les choses ne sont donc pas aussi simple que ce que pense Valls qui hurle avec les loups au salon de l’industrie alimentaire. « Il y a actuellement un risque de spirale perdant-perdant-perdant », a dit le Premier ministre, selon qui les industriels, les consommateurs et les grandes surfaces sortiraient perdants d’une guerre des prix et d’une déchirure du « tissu économique. »   »Ce risque (…) menace l’activité économique, il menace aussi l’emploi », a dit le chef du gouvernement. Le rythme annuel de l’inflation en France est tombé en septembre à 0,3%, soit son plus bas niveau depuis cinq ans, une évolution particulièrement sensible dans l’agroalimentaire. « La guerre des prix, c’est l’enfer, ce n’est plus possible, il faut que l’on sorte par le haut de tout cela », a estimé de son côté le président du Sial, Jean-Philippe Girard. Face à des consommateurs inquiets des perspectives d’emploi, les grandes surfaces tentent de contenir le plus possible les prix afin de protéger leurs parts de marchés.  Des industriels et des agriculteurs les accusent d’exiger des rabais pour répercuter à leur profit les baisses de charges accordées par le gouvernement via le pacte de responsabilité.

BCE : l’inflation dans la zone dangereuse

BCE : l’inflation dans la zone dangereuse  

Une faible inflation, une croissance atone pourrait contraindre la BCE à bouger enfin pour éviter le danger de la déflation. D’autant que l’inflation a fléchi contre toute attente ce mois-ci en Allemagne, une incitation de plus pour la Banque centrale européenne (BCE) à couper court à toute dérive déflationniste dans la zone euro. L’inflation IPCH, soit harmonisée aux normes européennes, a été de 0,3% sur le mois et de 0,9% annuellement au lieu d’un consensus donnant respectivement +0,4% et +1,0%.  En Espagne, l’inflation – également publiée vendredi – a fléchi en mars à un rythme sans précédent depuis près de quatre ans et demi. Les deux statistiques laissent penser que l’inflation de l’ensemble de la zone euro, attendue lundi, risque de tomber en deçà du consensus Reuters qui la donne seulement à 0,6%, alors que l’objectif de la BCE en la matière est d’un petit peu moins de 2,0%. L’inflation annuelle de la zone euro est depuis cinq mois dans la « zone dangereuse » – selon les propres termes du président de la BCE Mario Draghi – située en deçà de 1%. La BCE s’attend toutefois à la voir remonter dans les années à venir. « Même si on a une inflation annuelle de la zone euro de 0,6% annoncée lundi il ne faut pas en déduire que ce sera le déclencheur d’une baisse des taux dès la semaine prochaine », commente Frederik Ducrozet, économiste de Crédit Agricole CIB. Pour l’instant, le risque de déflation est limité, estime la BCE, qui surveille toutefois plus attentivement le taux de change de l’euro et ses répercussions sur l’évolution des prix. Si l’euro se renforce encore contre le dollar, cela réduit l’inflation importée, ce qui par contrecoup risque d’affaiblir encore l’inflation locale

 

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