Archive pour le Tag 'd’amour ?'

SONDAGE Municipales : les écolos en tête pour la cote d’amour mais pas pour les intentions de vote

SONDAGE Municipales : les écolos en tête pour la cote d’amour mais pas pour les intentions de vote

La moitié des Français pense que les écolos vont progresser aux municipales. Le problème c’est que seulement 19 % y croient pour l’instant. Propreté (68%) et sécurité (61%) : telles sont les deux priorités des Français pour les municipales, selon un sondage IFOP. Arrivent juste après la lutte contre la pollution (57%) et celle contre le dérèglement climatique (52%). « Ce résultat tord un peu le cou à la théorie du tout environnemental », décrypte Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Ces priorités sont bien différentes selon la proximité partisane : les sympathisants de la droite et de La République en marche se positionnent fortement sur les deux premiers enjeux ; ceux de la gauche et des écologistes, fort logiquement, sur les deux suivants.

L’image des écologistes, certes, évolue : 65% des Français les jugent « capables d’améliorer la situation de leur commune en matière d’environnement » ; et 57% les considèrent « proches de leurs préoccupations ». Voilà pour le positif. À l’inverse, 61% pensent qu’ils « proposent des solutions peu réalistes » et 51% les trouvent « sectaires ». « Les Verts sont à un moment crucial, analyse Dabi. Ils ont fait une partie du chemin sur leur capacité à gérer, alors qu’ils étaient vus comme bouillonnants et peu crédibles. » Il leur reste cependant des efforts à faire : si 48% des sondés souhaitent la victoire d’une liste EELV aux municipales dans leur commune, ils ne sont que 19% à y croire.

Sondage agriculteurs: une forte cote d’amour mais moins pour leur production.

Sondage  agriculteurs: une forte cote d’amour mais moins pour leur  production.

indiscutablement les agriculteurs font parti des professions les plus appréciés par les Français en raison sans doute notamment de la valeur travail qu’ils  représentent et de leur proximité avec la nature.  Par contre sont de plus en plus discutée la nature des produits et les conditions de production.. Selon le sondage Odoxa, Dentsu-Consulting, France Info et Le Figaro, réalisé à l’occasion du Salon de l’agriculture, près de neuf Français sur dix (88%) ont une bonne opinion des agriculteurs.

Une cote d’amour stable depuis quatre ans que cette question est posée. Les Français apprécient les agriculteurs et considèrent leur rôle comme essentiel dans la société. Huit Français sur dix estiment qu’Emmanuel Macron ne soutient pas suffisamment les agriculteurs. Les Français attendent aussi une nette évolution des produits agricoles.

Pour l’avenir, les Français privilégient unanimement, à 88% contre 11%, une agriculture fondée sur de petites exploitations plutôt que sur des grandes. Aimer les agriculteurs ne signifie pas que les Français ne veulent pas qu’ils changent. «Si notre agriculture a déjà beaucoup évolué en allant davantage vers le «bio» et les faibles rendements, cette tendance n’empêche pas qu’aujourd’hui notre agriculture demeure essentiellement une industrie de rendement, indique Gaël Sliman, cofondateur et président d’Odoxa. Or, pour l’avenir, nos concitoyens pensent que l’agriculture française devrait «parier» sur «de petites exploitations qui privilégient la qualité des produits plutôt que sur des grandes exploitations qui privilégient la quantité pour rester compétitives».

Selon une étude Opinion Way/ French Food Capital, les Franaçis sont ainsi 86 % à faire attention à leur alimentation dont 21 % très attention .  Pour 48 %, il s’agit avant tout de la qualité des produits, notamment le bio et la naturel. Suivi à 34 % par l’origine des produits et à 22 % le local.

Alors que le secteur évolue dans un contexte de défiance du consommateur, l’étude révèle la perception des Français sur l’évolution de leur alimentation. pour eux, ce qui s’est le plus amélioré, c’est à 46 % la diversité et le choix des produits alimentaires, à 45 % la traçabilité et à 34 % la facilité à se procurer les produits alimentaires. A l’inverse, ils estiment, à une très grande majorité (74 %) que les prix se sont dégradés, tout comme la juste rémunération des producteurs, la qualité gustative des produits, les conditions de production et les effets des produits alimentaires sur la santé.

Sans surprise, les petits producteurs ont la cote, tout comme les labels de qualité, les produits d’origine France, les ingrédients d’origine naturelle et enfin mais finalement à seulement 51 % les produits bio. Ce qui faire la différence, c’est selon eux, la qualité gustative des produits. Le sentiment de qualité gustative des aliments varie aussi selon les types de commerce. Les marchés ressortent comme le lieu privilégié pour cela à 74 % puis juste derrière les ventes directes aux producteurs et enfin à seulement 51 % la grande distribution.

Dans ce contexte, le désir d’informations se fait toujours plus fort. 86 % souhaitent obtenir plus d’informations dont 28 % toutes informations possibles. A ce jour, 65 % jugent les informations actuelles des marques comme « peu complètes », 62 % « peu claires », 58 % « peu compréhensibles et 57 % « peu fiables ». Ce qui les intéressent le plus, dans l’ordre, le prix, la provenance et l’origine géographique et la composition des produits (liste d’ingrédients).

En conclusion, l’étude a demandé aux Français quelles sont selon eux les solutions pour améliorer la qualité gustative des produits alimentaires. Ainsi, ils sont 60 % à souhaiter une agriculture plus raisonnée et plus vertueuse, 45 % pour des contrôles sanitaires plus systématiques et rigoureux, 41 % pour une vérification plus organisée et précise des produits auxquels on attribue des labels, 37 % pour un étiquetage plus compréhensible sur les produits alimentaires et 20 % des audits plus réguliers et approfondis des lieux de distribution.    Il y a un lien évident entre production agricole et alimentation. la contradiction jusque-là a été de favoriser une industrialisation de l’agriculture dans les produits de masse face  à une concurrence faussée sur les marchés internationaux. La course à la grandeur des exploitations conduit au suicide économique et alimentaire. L’avenir passe sans doute par une réorientation vers une plus grande diversification et  une plus grande qualité pour ne pas dépendre de marcher internationaux à la fois faussés et spéculatifs. Évidemment la transition ne peut pas être brutale mais on doit l’encourager.

Automobiles- PSA et Fiat Chrysler : un mariage de cocus ou d’amour ?

Automobiles- PSA et Fiat Chrysler : un mariage de cocus  ou  d’amour ?

 

Le rapprochement de PSA avec un autre grand de l’automobile était sans doute nécessaire. PSA avait besoin d’un effet de taille à l’international . FCA avait besoin de se rapprocher avec un constructeur qui maîtrise un peu mieux les perspectives de développement du véhicule électrique et la régulation des émissions polluantes. L’alliance entre PSA et Fiat Chrysler en fait sur le papier un des premiers constructeurs automobiles. Le problème est de savoir si cette alliance est équilibrée. Ce n’est pas certain car dans la nouvelle structure de commandement , les deux parties détiendront le même nombre d’administrateurs. L’arbitrage repose uniquement  sur la personnalité de Carlos Tavares . Or  des accidents peuvent intervenir à de grands chefs d’entreprise et leur remplacement peut alors être l’occasion de changer les rapports de force des conseils d’administration. Ce qui paraît curieux, c’est que FCA était valorisé 18 milliards d’euros, contre 22 milliards pour PSA. De la même manière la marge rationnelle est au profit de PSA. Avec une marge de 7,6% – de 8,5% si on enlève Opel -, PSA est très loin devant FCA en matière de rentabilité opérationnelle (6%). En outre, il va falloir restructurer l’appareil industriel de FCA où des usines sont largement sous-utilisées, et investir des milliards pour relancer les marques, notamment italiennes

 

Le noyau dur qui contrôle PSA (famille Peugeot, BPI France et DongFeng) ne sera donc pas reconduit au capital de la nouvelle entité, et la part des autres actionnaires restants sera diluée. Pour la famille Peugeot, il y a un risque de prise de contrôle de fait du nouveau groupe par la famille Elkann. La semaine dernière, et de concert avec Bpifrance, elle a demandé des précisions sur les modalités de gouvernance du nouveau groupe, dans le cas d’une succession de Carlos Tavares. « La famille Peugeot et BPI, notamment, craignent que PSA ne perde son déséquilibre favorable si quelque chose arrive à Carlos Tavares », a indiqué à l’agence Reuters une source bien informée.

 

L’ambiguïté contractuelle réside sur la ventilation du conseil d’administration. Composé de 11 membres, la famille Elkann en nommera 5, tandis que les actionnaires de PSA en nommeront 5. Le onzième membre est Carlos Tavares. Sauf que pour l’heure, rien ne stipule si ce siège est attribué au camp français ou au camp italien en cas de disparition de celui-ci.

 

En effet le risque c’est que la France puisse perdre le contrôle de son ancien groupe PSA et surtout qu’on assiste à des délocalisations dans la mesure où nombre d’entreprises du groupe FCA sans notoirement sous-utilisées.  John Elkann accomplit donc un coup de maitre puisqu’il se retrouve à la tête du 4ème constructeur automobile mondial sans coup férir à l’image de l’acquisition pour trois bouchées de pain du groupe Chrysler en 2008 alors que celui-ci était au bord de la faillite. Le sens des affaires de John Elkann  combiné à  la rigueur opérationnelle de Carlos Tavares est porteur de promesses pour le  nouveau groupe qui n’est pas certain par ailleurs de maintenir son niveau actuel de production en France.

 

PSA et Fiat Chrysler : un mariage de cocus ou d’amour ?

PSA et Fiat Chrysler : un mariage de cocus  ou  d’amour ?

 

Le rapprochement de PSA avec un autre grand de l’automobile était sans doute nécessaire. PSA avait besoin d’un effet de taille à l’international . FCA avait besoin de se rapprocher avec un constructeur qui maîtrise un peu mieux les perspectives de développement du véhicule électrique et la régulation des émissions polluantes. L’alliance entre PSA et Fiat Chrysler en fait sur le papier un des premiers constructeurs automobiles. Le problème est de savoir si cette alliance est équilibrée. Ce n’est pas certain car dans la nouvelle structure de commandement , les deux parties détiendront le même nombre d’administrateurs. L’arbitrage repose uniquement  sur la personnalité de Carlos Tavares . Or  des accidents peuvent intervenir à de grands chefs d’entreprise et leur emplacement peut alors être l’occasion de changer les rapports de force des conseils d’administration. Ce qui paraît curieux c’est que FCA était valorisé 18 milliards d’euros, contre 22 milliards pour PSA. De la même manière la marge rationnelle est au profit de SA. Avec une marge de 7,6% – de 8,5% si on enlève Opel -, PSA est très loin devant FCA en matière de rentabilité opérationnelle (6%). En outre, il va falloir restructurer l’appareil industriel de FCA où des usines sont largement sous-utilisées, et investir des milliards pour relancer les marques, notamment italiennes

 

Le noyau dur qui contrôle PSA (famille Peugeot, BPI France et DongFeng) ne sera donc pas reconduit au capital de la nouvelle entité, et la part des autres actionnaires restants sera diluée. Pour la famille Peugeot, il y a un risque de prise de contrôle de fait du nouveau groupe par la famille Elkann. La semaine dernière, et de concert avec Bpifrance, elle a demandé des précisions sur les modalités de gouvernance du nouveau groupe, dans le cas d’une succession de Carlos Tavares. « La famille Peugeot et BPI, notamment, craignent que PSA ne perde son déséquilibre favorable si quelque chose arrive à Carlos Tavares », a indiqué à l’agence Reuters une source bien informée.

 

L’ambiguïté contractuelle réside sur la ventilation du conseil d’administration. Composé de 11 membres, la famille Elkann en nommera 5, tandis que les actionnaires de PSA en nommeront 5. Le onzième membre est Carlos Tavares. Sauf que pour l’heure, rien ne stipule si ce siège est attribué au camp français ou au camp italien en cas de disparition de celui-ci.

En effet le risque c’est que la France puisse perdre le contrôle de son ancien groupe PSA et surtout qu’on assiste à des délocalisations dans la mesure où nombre d’entreprises du groupe FCA sans notoirement sous-utilisées.  John Elkann accomplit donc un coup de maitre puisqu’il se retrouve à la tête du 4ème constructeur automobile mondial sans coup férir à l’image de l’acquisition pour trois bouchées de pain du groupe Chrysler en 2008 alors que celui-ci était au bord de la faillite. Le sens des affaires de John Elkann combiné la rigueur opérationnelle de Carlos Tavares promet un avenir radieux au nouveau groupe qui n’est pas certain de maintenir son niveau actuel de production en France.

 




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