Archive pour le Tag 'd’amélioration'

Report de l’âge de la retraite : pas d’amélioration de l’emploi des seniors

Report de l’âge de la retraite : pas d’amélioration de l’emploi des seniors

Selon un sondage Elabe pour « Les Echos », Radio Classique et l’Institut Montaigne, la grande majorité des Français rejette l’un des arguments mis en avant par l’exécutif dans le cadre de la réforme à venir, à savoir les effets bénéfiques attendus du passage de 62 ans à 64 ans ou plus sur le pourcentage de seniors au travail.

Précisément, trois Français interrogés sur quatre estiment que repousser l’âge légal n’améliorera pas le taux d’emploi des seniors, dont 38 % pas du tout et 37 % pas vraiment. Les sympathisants d’Emmanuel Macron ne sont pas en reste : seuls 40 % de ceux qui ont voté pour lui au premier tour de la présidentielle y croient.

Pour rappel, le taux d’emploi des 55-64 ans était en moyenne de 56 % en 2021, contre 67,2 % pour la tranche des 15-64 ans, loin aussi derrière les meilleurs pays de l’OCDE (il est de près de 72 % en Allemagne par exemple). La situation s’est tout de même améliorée sous l’effet des différentes réformes, à commencer par celle d’Edouard Balladur de 1993, mais surtout du fait d’évolutions démographiques ou sociales favorables (générations nées après 1945, études supérieures, conditions de travail), comme le rappelle Hippolyte d’Albis, professeur à l’Ecole d’économie de Paris.

Sondage France report de l’âge de la retraite : pas d’amélioration de l’emploi des seniors

Sondage France report de l’âge de la retraite : pas d’amélioration de l’emploi des seniors

Selon un sondage Elabe pour « Les Echos », Radio Classique et l’Institut Montaigne, la grande majorité des Français rejette l’un des arguments mis en avant par l’exécutif dans le cadre de la réforme à venir, à savoir les effets bénéfiques attendus du passage de 62 ans à 64 ans ou plus sur le pourcentage de seniors au travail.

Précisément, trois Français interrogés sur quatre estiment que repousser l’âge légal n’améliorera pas le taux d’emploi des seniors, dont 38 % pas du tout et 37 % pas vraiment. Les sympathisants d’Emmanuel Macron ne sont pas en reste : seuls 40 % de ceux qui ont voté pour lui au premier tour de la présidentielle y croient.

Pour rappel, le taux d’emploi des 55-64 ans était en moyenne de 56 % en 2021, contre 67,2 % pour la tranche des 15-64 ans, loin aussi derrière les meilleurs pays de l’OCDE (il est de près de 72 % en Allemagne par exemple). La situation s’est tout de même améliorée sous l’effet des différentes réformes, à commencer par celle d’Edouard Balladur de 1993, mais surtout du fait d’évolutions démographiques ou sociales favorables (générations nées après 1945, études supérieures, conditions de travail), comme le rappelle Hippolyte d’Albis, professeur à l’Ecole d’économie de Paris.

Inflation : « pas d’amélioration avant début 2023 » (Lemaire) ou la prospective dans le rétroviseur !

Inflation : « pas d’amélioration avant début 2023 » (Lemaire)ou la prospective dans le rétroviseur !

 

Le ministre des finances Bruno Lemaire fait en quelque sorte de la prospective dans le rétroviseur en affirmant que l’inflation restera très forte en 2022 et elle ne pourra pas diminuer avant 2023. Exactement, le contraire de ce qu’il affirmait il y a quelques mois. Il considérait alors que l’inflation était uniquement conjoncturelle et qu’elle avait atteint son pic. Le problème c’est que les pics se multiplient pour désormais atteindre plus de 6 % sur un an.

Et Lemaire d’affirmer qu’il s’agit d’un pic définitif. Le pire c’est que le ministre des finances se lave les mains de la situation sidérant que seul Poutine est responsable alors qu’évidemment la hausse des prix avait commencé bien avant la guerre en Ukraine. Sommes-nous vraiment au « pic de l’inflation » comme Bruno Le Maire l’assurait dimanche dernier ? Ce mercredi, le ministre de l’économie semble s’être montré moins optimiste, expliquant qu’« il ne faut pas attendre d’amélioration sur le front de l’inflation avant début 2023 ».

Pour autant, « nous n’avons pas aujourd’hui de scénario sur la table qui prévoit une inflation à deux chiffres en France », a ajouté le ministre de l’Economie qui n’en saitt strictement rien. L’objectif est évidemment de rassurer l’opinion et d’éviter la panique et la montée des revendications pourrait réajustement des revenus.

 Concernant le risque de récession dans la zone euro (les 19 pays ayant adopté la monnaie unique), il a estimé que « tout va dépendre des décisions de Vladimir Poutine sur le gaz. Si jamais il décide de couper le gaz pour l’UE et la zone euro, nous évaluons l’impact sur la croissance, pour la seule France, à un demi-point de PIB, et sans doute davantage pour d’autres économies plus dépendantes du gaz russe que nous ». L’inquiétude plane sur l’Europe après l’annonce de Gazprom d’une suspension complète de l’approvisionnement en gaz russe via Nord Stream 1 pour une période de trois jours. Car les Européens craignent que le gazoduc reste inopérant à l’issue de travaux de maintenance. « C’est sur la question du gaz russe que se jouera une partie de la croissance en Europe dans les mois qui viennent », selon le ministre.Une belle manière de se laver les mains de la situation.

La croissance dans la zone euro s’est élevée à 0,6% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent, et à 0,5% en France. Mais l’activité du secteur privé s’est contractée en août dans la zone euro, et également en France bien que moins fortement, selon les indices PMI publiés mardi par S&P Global.

Pas d’amélioration de l’emploi en 2018 (Banque de France)

Pas d’amélioration de l’emploi en 2018 (Banque de France)

 

Si effectivement la croissance devrait encore un tout petit peu s’améliorer en 2018 par contre il ne faut guère envisager de progrès pour  le chômage qui selon la Banque de France devrait toujours être proche de 10 % (exactement 9,6 %). La Banque de France reprend les hypothèses économiques qui semblent faire consensus avec une perspective de croissance pour 2018 qui pourraient tutoyer les 2 % (1,8 %). Ceci étant,  cette croissance ne sera pas suffisante pour absorber un nombre significatif de chômeurs et réduire le taux d’inactivité. Certes le petit regain de croissance permettra sans doute de créer encore de l’ordre de 150 à 200 000 emplois nets par an mais parallèlement il y aura une nette diminution des emplois aidés et la démographie fera gonfler le nombre de demandeurs d’emploi. Sans parler des dispositions de la loi travail qui dans un premier temps vont favoriser la  suppression d’emploi. Ce n’est sans doute qu’à partir de 2019 et 2020 que la loi pourra générer des effets bénéfiques. Dans un premier temps, on  va adapter un peu mieux les effectifs ce qui permettra d’obtenir une meilleure compétitivité et d’augmenter chiffre d’affaires et profits. Ensuite seulement les capacités de production et l’emploi suivront. Pour la banque de France « Après trois années de croissance modérée », l’activité devrait « accélérer » fortement cette année pour atteindre 1,8%, soit son plus haut niveau depuis 2011 (La Banque de France tablait jusqu’à présent sur une hausse du produit intérieur brut de 1,6% pour 2017, 2018 et 2019), s les bons résultats en matière d’investissement des entreprises, ajoutés au « dynamisme de la demande mondiale et à la baisse des taux d’intérêts justifient faire preuve d’un peu  plus d’optimisme tant pour les entreprises que pour l’emploi. « Après plusieurs années exceptionnellement négatives », l’activité ne devrait plus être « freinée par le commerce extérieur », estime ainsi l’institution monétaire, qui anticipe un « rattrapage des performances décevantes observées jusqu’au début 2017 ». Selon ce scénario, les exportations devraient repartir de l’avant, en particulier en 2018 (+5,9%). Les parts de marchés de la France devraient ainsi se redresser, et le commerce extérieur cesser de pénaliser l’économie tricolore. Les mesures fiscales annoncées par le gouvernement, comme la baisse de la taxe d’habitation, et surtout les perspectives plus favorables sur le front de l’emploi privé, devraient par ailleurs soutenir le revenu des ménages, permettant à la consommation de rester « robuste ». Selon la Banque de France, le taux de chômage ne devrait pas diminuer en 2018 (9,6% de la population active), en raison de la baisse des emplois aidés. Mais il devrait bel et bien reculer en 2019 et 2020, de l’ordre de 0,4 point par an.




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