Archive pour le Tag 'd’aide'

Catastrophes et crises humanitaires : pour un fonds d’aide mondial

Catastrophes et crises humanitaires : pour un fonds d’aide mondial 

 

Il faut d’urgence refonder le modèle économique de l’aide humanitaire, appellent, dans une tribune au « Monde », l’économiste, le politiste et le président d’Action contre la faim.

 

 

 

 

Tribune.  

 

La perspective de l’élection présidentielle en France va offrir l’occasion aux différents candidats d’expliciter leur projet de mandat, dont celui concernant la politique étrangère qu’ils entendent mener.

L’une des déclinaisons en la matière concerne l’aide humanitaire internationale dans laquelle les ONG françaises – aux côtés du mouvement de la Croix-Rouge et des agences spécialisées des Nations unies – jouent un rôle important depuis le milieu du XXe siècle.

Le modèle économique actuel de l’aide humanitaire ne permet pas de répondre aux besoins identifiés, en ne réunissant pas les sommes nécessaires, en créant les conditions d’une politisation de l’aide et en contribuant à la réduction de l’espace humanitaire. Il est grand temps de le refonder.

Ce modèle repose, pour un quart, sur la générosité de donateurs privés (essentiellement sous la forme de dons individuels) et, pour les trois autres quarts, sur la contribution volontaire d’un nombre restreint d’Etats. Or, ces dix dernières années, et de façon stable, les appels coordonnés des Nations unies ont fait apparaître un déficit de financements gouvernementaux d’environ 40 % des sommes espérées. Le déficit s’est dégradé avec l’épidémie de Covid-19 : il aura manqué, en 2020, 50 % de l’enveloppe sur les 38,8 milliards de dollars (34 milliards d’euros) estimés nécessaires par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) – au profit d’une population de 240 millions de personnes en besoin d’aide. La communauté des Etats n’arrive pas à réunir chaque année une somme qui correspond à 10 % de la dépense courante de santé de la seule nation française !

Cette insuffisance des financements gouvernementaux expose les ONG humanitaires à des risques de paralysie opérationnelle. Pour combler le déficit, les ONG internationales sont, de fait, poussées vers la recherche sans cesse croissante de donateurs individuels, empruntant les chemins parfois hasardeux d’un marketing compassionnel.

L’épidémie de Covid-19 et ses conséquences sur les économies des Etats donateurs mettent particulièrement en lumière les limites du modèle tel qu’il existe aujourd’hui. Les pays de l’OCDE, centrés sur le renforcement de leurs économies, sont tentés de réduire leur contribution à l’aide humanitaire internationale. Si cette réduction des fonds publics devait s’accompagner d’un « décrochage » des fonds privés réunis par les ONG, c’est la structure financière globale qui se trouverait alors dramatiquement affectée.

 

Crises humanitaires : pour un fonds d’aide mondial

Crises humanitaires : pour un fonds d’aide mondial 

 

Il faut d’urgence refonder le modèle économique de l’aide humanitaire, appellent, dans une tribune au « Monde », l’économiste, le politiste et le président d’Action contre la faim.

 

 

Tribune. 

 

La perspective de l’élection présidentielle en France va offrir l’occasion aux différents candidats d’expliciter leur projet de mandat, dont celui concernant la politique étrangère qu’ils entendent mener.

L’une des déclinaisons en la matière concerne l’aide humanitaire internationale dans laquelle les ONG françaises – aux côtés du mouvement de la Croix-Rouge et des agences spécialisées des Nations unies – jouent un rôle important depuis le milieu du XXe siècle.

Le modèle économique actuel de l’aide humanitaire ne permet pas de répondre aux besoins identifiés, en ne réunissant pas les sommes nécessaires, en créant les conditions d’une politisation de l’aide et en contribuant à la réduction de l’espace humanitaire. Il est grand temps de le refonder.

Ce modèle repose, pour un quart, sur la générosité de donateurs privés (essentiellement sous la forme de dons individuels) et, pour les trois autres quarts, sur la contribution volontaire d’un nombre restreint d’Etats. Or, ces dix dernières années, et de façon stable, les appels coordonnés des Nations unies ont fait apparaître un déficit de financements gouvernementaux d’environ 40 % des sommes espérées. Le déficit s’est dégradé avec l’épidémie de Covid-19 : il aura manqué, en 2020, 50 % de l’enveloppe sur les 38,8 milliards de dollars (34 milliards d’euros) estimés nécessaires par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) – au profit d’une population de 240 millions de personnes en besoin d’aide. La communauté des Etats n’arrive pas à réunir chaque année une somme qui correspond à 10 % de la dépense courante de santé de la seule nation française !

Cette insuffisance des financements gouvernementaux expose les ONG humanitaires à des risques de paralysie opérationnelle. Pour combler le déficit, les ONG internationales sont, de fait, poussées vers la recherche sans cesse croissante de donateurs individuels, empruntant les chemins parfois hasardeux d’un marketing compassionnel.

L’épidémie de Covid-19 et ses conséquences sur les économies des Etats donateurs mettent particulièrement en lumière les limites du modèle tel qu’il existe aujourd’hui. Les pays de l’OCDE, centrés sur le renforcement de leurs économies, sont tentés de réduire leur contribution à l’aide humanitaire internationale. Si cette réduction des fonds publics devait s’accompagner d’un « décrochage » des fonds privés réunis par les ONG, c’est la structure financière globale qui se trouverait alors dramatiquement affectée.

 

Un nouveau plan d’aide pour l’Afrique (Macron)

Un nouveau plan d’aide pour l’Afrique (Macron)

 

Dans la perspective d’un sommet financier concernant l’Afrique, le président de la république appelle à un nouveau plan d’aide pour l’Afrique qui évidemment a aussi subi sanitairement  et économiquement le choc Covid. Le chef de l’État français appelle notamment à une restructuration de la dette.

Selon le FMI, les pays d’Afrique sub-saharienne pourraient se trouver face à un déficit de financement de 290 milliards de dollars d’ici 2023. Dès avril 2020, un moratoire sur le service de la dette a été mis en place par le Club de Paris et le G20, qui a permis de différer le paiement de 5,7 milliards de dollars d’intérêts.

Redonner du souffle à la politique d’aide au développement ( Le Drian)

Redonner du souffle à la politique d’aide au développement ( Le Drian)

Le ministre des affaires étrangères annonce, dans une tribune au « Monde », que la France va concentrer son aide au développement sur 19 pays prioritaires, en particulier au Sahel, dans les domaines du climat, de la biodiversité, de la santé, de l’éducation et de l’égalité.

Tribune. Quelques semaines ont suffi à la pandémie de Covid-19 pour faire éclater les contradictions d’un monde tissé d’interdépendances, mais hanté par la tentation du chacun pour soi. Soudainement, les désordres de ce « monde d’avant » nous ont tous rattrapés. Partout, jusqu’en France.

Un an plus tard, force est pourtant de constater que le « monde d’après » qui devait lui succéder est loin d’avoir tenu ses promesses. Non seulement la compétition des puissances n’a rien perdu de sa brutalité, mais elle a gagné des terrains nouveaux. Y compris ceux-là mêmes où la coopération internationale est plus nécessaire que jamais.

Aujourd’hui, nous vivons dans un entre-deux. Il est temps de choisir le monde que nous voulons vraiment, et de commencer à le construire avec nos partenaires de bonne volonté. C’est pourquoi nous avons fait le choix d’une relance diplomatique solidaire, mais sans naïveté. Car la sortie de la crise pandémique se jouera là où elle a commencé, sur la scène internationale.

Le prétendu « nationalisme vaccinal », qui fausse aujourd’hui le débat public, manque donc deux fois sa cible. D’abord parce que notre souveraineté n’est jamais aussi ferme que lorsqu’elle est française et européenne. Si nous n’avions pas fait bloc entre Européens, qui peut penser que nous aurions été mieux armés pour défendre nos intérêts dans un marché mondial en tension ?

Ensuite pour une raison d’ordre sanitaire : face au Covid-19, l’immunité sera globale ou ne sera pas. Tant que la pandémie n’aura pas été maîtrisée partout, les efforts accomplis ici resteront à la merci de nouveaux variants. Pour réussir, la vaccination doit être conduite à l’échelle du monde entier.

Biens publics mondiaux

La leçon de ces mois d’adversité est claire : ce qui protège les Français, c’est la solidarité. La solidarité européenne et la solidarité internationale, que nous devons refonder à la lumière des défis d’aujourd’hui, comme nous avons commencé à le faire l’été dernier, avec la Commission européenne, en créant un pont humanitaire aérien vers le Burkina Faso et la RDC [République démocratique du Congo], où la menace d’Ebola plane toujours, de même qu’en Guinée.

En même temps qu’un impératif de justice et d’humanité, c’est une question d’efficacité. Dès mai 2020, la France, l’Union européenne et l’OMS ont lancé l’initiative ACT-A, qui a permis de jeter les bases d’une riposte globale et coordonnée.

Dans le cadre de sa facilité financière Covax, plus de deux milliards de doses ont déjà été sécurisées, à destination des pays à revenu faible et intermédiaire, qui méritent mieux que la douteuse « géopolitique du vaccin » dans laquelle certains voudraient les enfermer. Ne fût-ce surtout, à bien y regarder, que par des effets d’annonce.

Biden, Schumer et Pelosi préparent l’environnement politique pour un nouveau plan d’aide aide économique

Biden, Schumer et Pelosi préparent l’environnement politique pour un nouveau plan d’aide aide économique

.

On se souvient que Trump et la majorité républicaine se sont opposées à la mise en œuvre d’un nouveau plan d’aide économique et sociale. Du coup, Biden prépare les conditions politiques pour relancer le débat afin que des mesures plus significatives soient décidées au service du soutien de la croissance et de l’emploi. Biden a donc réuni le chef des démocrates au Sénat et la responsable de ce parti de la chambre des représentants. Objectif; préparer dès maintenant un plan de soutien à l’économie. Un plan par ailleurs très attendu par les acteurs économiques et financiers.

“Ce projet devrait intégrer des moyens de lutter contre la pandémie de COVID-19, une aide aux familles et aux petites entreprises, un soutien aux gouvernements des États qui tentent de maintenir les travailleurs de première ligne sur le marché du travail, une assurance chômage élargie et des soins de santé abordables pour des millions de familles”, indique la déclaration commune publiée par le bureau de Joe Biden.

Joe Biden, qui doit prendre ses fonctions le 20 janvier, appelle à une action rapide sur un projet de loi de lutte contre le coronavirus.

Chuck Schumer, a annoncé jeudi que son homologue républicain, Mitch McConnell, avait accepté de reprendre les discussions sur un nouveau plan de soutien budgétaire à l’économie.

Mitch McConnell, Chuck Schumer, Nancy Pelosi et le chef républicain de la Chambre, Kevin McCarthy, se sont rencontrés jeudi, selon un responsable démocrate.

Nouveau plan d’aide US: Discussion reportée après les élections

Nouveau plan d’aide US: Discussion reportée après les élections

 

 

Le plan d’aide destinée à soutenir les petits entreprises et à lutter contre la pauvreté a été purement et simplement supprimé par Donal Trump en attendant les élections présidentielles. Le président fait ainsi plaisir à une partie de son électorat non favorable à l’aide publique pour les plus fragiles et les plus défavorisés. En fait,  la même démarche que celle qui concerne la couverture médicale.

Donald Trump «fait passer son intérêt avant celui du pays», a accusé la cheffe des démocrates au Congrès Nancy Pelosi. «Une fois encore, le président Trump a montré ses vraies couleurs: faire passer son intérêt avant celui du pays, avec la pleine complicité des membres républicains du Congrès», a-t-elle ainsi fustigé dans un communiqué. Et d’ajouter : «Manifestement, la Maison Blanche est en plein désarroi».

Pourtant ce nouveau plan de relance était souhaité par nombre d’économistes et par la banque centrale américaine elle-même. Le président de la banque centrale américaine (FED) a d’ailleurs lancé un cri d’alerte sur les risques de tendances déflationnistes en raison en particulier du tassement de l’emploi..

L’annonce du président américain intervient alors que le président de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell a, quelques heures plus tôt, alerté sur les conséquences désastreuses qui menaçaient l’économie américaine sans aide supplémentaire pour les ménages et les entreprises. «Cela pourrait déclencher une dynamique typique de récession, car la faiblesse se nourrit de la faiblesse», a-t-il déclaré. «Une longue période de progrès inutilement lents pourrait continuer à exacerber les disparités existantes de notre économie. Ce serait tragique», a-t-il encore prévenu. La Maison Blanche et le Congrès avaient déjà adopté fin mars un gigantesque plan de relance de 2.200 milliards de dollars. Mais les mesures mises en place expirent progressivement, notamment les aides supplémentaires pour les chômeurs et les prêts aux petites et moyennes entreprises.

Énergie–Remise en cause des dispositifs d’aide au photovoltaïque

Énergie–Remise en cause des dispositifs d’aide au photovoltaïque

 

Certaines énergies nouvelles n’ont pas encore vraiment démontré leur pertinence technologique et surtout économique. C’est vrai pour les très coûteuses éoliennes dans le financement est porté à bout de bras par les pouvoirs publics. A un  moindre degré c’est aussi vrai pour le photovoltaïque largement aidé puis progressivement un peu lâché. Le gouvernement français veut prendre encore du recul avec les aides financières du voltaïque en réduisant encore le soutien financier considéré comme beaucoup trop coûteux. En fait pour le voltaïque comme pour les éoliennes c’est EDF qui paye des tarifs exorbitants mais au final c’est le consommateur qui règle la facture.

Un mécanisme d’obligation d’achat par EDF au bénéfice de personnes installant des panneaux photovoltaïques a été instauré en 2000, via des contrats pouvant aller jusqu’à 20 ans, précise le journal économique. Or ces contrats ont été assortis de tarifs très élevés et certains, ceux passés avant l’imposition d’un moratoire fin 2010, sont toujours en vigueur aujourd’hui.

La mesure de renégociation, si elle était menée, pourrait permettre d’économiser jusqu’à 600 millions d’euros en régime de croisière étant entendus que les particuliers ne seraient pas concernés par cette mesure.

Remise en cause des dispositifs d’aide au photovoltaïque

Remise en cause des dispositifs d’aide au photovoltaïque

 

Certaines énergies nouvelles n’ont pas encore vraiment démontré leur pertinence technologique et surtout économique. C’est vrai pour les très coûteuses éoliennes dans le financement est porté à bout de bras par les pouvoirs publics. A un  moindre degré c’est aussi vrai pour le photovoltaïque largement aidé puis progressivement un peu lâché. Le gouvernement français veut prendre encore du recul avec les aides financières du voltaïque en réduisant encore le soutien financier considéré comme beaucoup trop coûteux. En fait pour le voltaïque comme pour les éoliennes c’est EDF qui paye des tarifs exorbitants mais au final c’est le consommateur qui règle la facture.

Un mécanisme d’obligation d’achat par EDF au bénéfice de personnes installant des panneaux photovoltaïques a été instauré en 2000, via des contrats pouvant aller jusqu’à 20 ans, précise le journal économique. Or ces contrats ont été assortis de tarifs très élevés et certains, ceux passés avant l’imposition d’un moratoire fin 2010, sont toujours en vigueur aujourd’hui.

La mesure de renégociation, si elle était menée, pourrait permettre d’économiser jusqu’à 600 millions d’euros en régime de croisière étant entendus que les particuliers ne seraient pas concernés par cette mesure.

Chômage Italie : le dispositif d’aide prolongé

Chômage Italie : le dispositif d’aide prolongé

 

“Nous avons mis de côté 12 milliards d’euros pour soutenir l’emploi”, a déclaré le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, à l’issue d’une réunion gouvernementale de trois heures.

Une partie de ces fonds sera utilisée pour prolonger le dispositif de chômage partiel, pour une durée pouvant aller jusqu’à 18 semaines, avec pour condition que les entreprises ne licencient pas pour bénéficier de l’aide de l’Etat.

Avec quelque 12,6 millions de travailleurs italiens concernés par ce dispositif, prolonger les aides publiques était considéré comme essentiel pour éviter un impact encore plus important pour les ménages et la consommation.

Le Sénat a autorisé il y a dix jours le gouvernement à augmenter le déficit public du pays cette année afin de pouvoir adopter un nouveau plan de soutien. La dette publique de l’Italie devrait atteindre près de 12% de son produit intérieur brut (PIB) cette année.

Allemagne: jusqu’à 9000 € d’aide pour l’achat d’un véhicule

Allemagne: jusqu’à 9000 € d’aide pour l’achat d’un véhicule

 

Encore plus qu’ailleurs la relance de l’activité de l’industrie automobile est vitale en Allemagne compte tenu du poids  de ce secteur dans l’économie et notamment vis-à-vis des exportations. En ajoutant la prime constructeur de 3.000 euros, le total des incitations à l’achat pour l’automobiliste s’élève à 9.000 euros.

Le plafond de 40.000 euros à l’achat d’un véhicule électrique va cependant rendre inéligibles de nombreux modèles de constructeurs automobiles haut de gamme comme BMW, Daimler ou Tesla.

La Model 3 du fabricant américain est commercialisée à partir de 43.990 euros en Allemagne, tandis que la Mercedes EQC démarre au tarif de 71.590 euros et l’Audi E-Tron (filiale de Volkswagen) à 69.900 euros.

Le plan de relance devrait ainsi bénéficier principalement aux modèles bon marché comme l’e-Niro du sud-coréen Kia vendu à partir de 34.290 euros ou la nouvelle ID3 de VW commercialisée à 29.990 euros. L’e-208 GT de PSA, proposée à 36.600 euros, devrait également en profiter.

Les voitures électriques en Allemagne ont représenté 1,8% des nouvelles immatriculations l’an dernier, tandis que les modèles diesel et essence ont compté pour respectivement 32% et 59,2%. Les versions hybrides ont représenté 6,6%.

A partir de janvier 2021, les véhicules émettant plus de 95 grammes de CO2 par kilomètre seront taxés graduellement, ce qui devrait pénaliser particulièrement les SUV. Un véhicule émet actuellement en Allemagne en moyenne 150,9 grammes de CO2 par km.

En France, Emmanuel Macron a présenté fin mai un plan de soutien de quelque huit milliards d’euros à la filière automobile française, comprenant notamment une hausse des primes à l’achat de véhicules électriques, la mise en place d’un bonus pour les voitures hybrides et un élargissement de la prime à la conversion.

 

Filière automobile: un plan d’aide finalement classique

Filière automobile: un plan d’aide finalement classique

 

Ce n’est pas la première fois et sans doute la dernière fois qu’un gouvernement français procède au soutien de la filière automobile pour relancer la demande. Certes des financements seront réservés au développement de la voiture électrique mais pour l’essentiel les aides de l’État iront au renouvellement de voiture classique ( francises comme étrangères !). Sans doute d’ailleurs davantage en direction des petits véhicules moins gourmands mais pour l’essentiel s à l’étranger !

 

Macron s’est réservé le meilleur c’est-à-dire la description d’un plan d’aide assez générale à l’automobile et il laissera au ministre de l’économie notamment le soin d’expliquer les licenciements qui risquent d’affecter de l’ordre  de 10 % des effectifs comme dans le monde entier dans un premier temps. L’injonction du président est claire ce n’est pas demain qu’il faut acheter des voiture, c’est maintenant tout de suite pour relancer une demande qui s’est complètement écroulée. Elle se redressera forcément mais au total on prévoit au plan mondial une baisse des immatriculations  de l’ordre de 20 % en 2020 et la France ne fera pas exception surtout avec les interrogations sur l’évolution du volume et des modes de la mobilité.

 

“L’Etat au total apportera un peu plus de 8 milliards d’euros d’aides au secteur”, a déclaré le chef de l’Etat français à l’issue d’une visite de l’usine de l’équipementier Valeo à Etaples (Pas-de-Calais), évoquant un “plan historique face à une situation historique”.

Ce montant global comprend notamment le prêt garanti par l’Etat (PGE) de 5 milliards d’euros promis par le gouvernement à Renault, et qu’Emmanuel Macron a conditionné aux résultats d’une table ronde entre le constructeur et les syndicats et les élus concernés par l’avenir des sites du groupe au losange, a précisé l’Elysée. Il intègre également 295 millions d’euros de PGE accordés à ce jour aux entreprises du secteur.

“Les constructeurs ont pris en contrepartie une série d’engagements forts qui consistent à relocaliser la production à valeur ajoutée en France et à consolider et maintenir la production industrielle sur nos sites”, a-t-il ajouté.

En raison des mesures de confinement instaurées à travers le monde pour tenter de ralentir la propagation du coronavirus, les ventes d’automobiles se sont retrouvées au point mort dans de nombreux pays où elles avaient déjà ralenti.

Certains acteurs du secteur ont commencé à rouvrir leurs usines mais la demande reste faible et la crise économique a accentué les difficultés financières des constructeurs ainsi que de leurs sous-traitants.

En France, comme ailleurs, les véhicules invendus s’accumulent suscitant des inquiétudes sur les perspectives d’un secteur qui représente dans l’Hexagone 400.000 emplois directs et indirects.

“Il faut que nos concitoyens achètent d’avantage de véhicules et en particulier de véhicules propres, pas dans deux, cinq ou dix ans. Maintenant”, a insisté Emmanuel Macron, annonçant un renforcement des mesures de soutien à l’achat de voitures.

La prime à la conversion, dispositif d’aide au remplacement d’un véhicule ancien par un véhicule moins polluant (diesel et essence dernière génération, hybride et électrique), sera désormais accessible à l’ensemble des ménages dont le revenu est inférieur à 18.000 euros par an, soit “trois quarts des Français”.

Cette prime “exceptionnelle”, qui restera cumulable avec le bonus écologique, est de 3.000 euros pour un véhicule thermique et 5.000 euros pour un véhicule électrique, et sera disponible “à partir du 1er juin pour les 200.000 achats à venir.”

Concernant le bonus écologique accordé pour l’achat d’un véhicule électrique, son montant sera porté de 6.000 à 7.000 euros pour les particuliers et de 3.000 a 5.000 euros pour les entreprises. Un bonus de 2.000 euros va lui être créé pour les véhicules hybrides rechargeables (VHR).

Au total, les bonus écologiques coûteront 535 millions d’euros à l’Etat et la prime à la conversion pèsera 800 millions d’euros en 2020, a indiqué l’Elysée.

L’objectif des 100.000 bornes électriques sur tout le territoire est pour sa part avancé de 2022 à 2021.

Au-delà de ces mesures d’aide, l’objectif est de faire de la France “la première nation productrice de véhicules propres en Europe, en portant à plus d’un million par an sous cinq ans la production de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hybrides”. “C’est tout le sens du plan de soutien et de relance”, a souligné Emmanuel Macron.

Ferroviaire: Jusqu’ à 8 milliards d’aide pour la DB

Jusqu’ à 8 milliards d’aide  pour la DB

 

Lors  de sa dernière réforme la DB, l’entreprise  ferroviaire allemande avait bénéficié d’une reprise totale de son déficit par l’État, ce qui lui avait permis de retrouver rapidement une situation plus saine financièrement. Elle avait même pu dégager des bénéfices. Évidemment, le Coronavirus porte un coup sévère à la paralysie de l’activité ferroviaire. Une fois de plus gouvernement allemand décide de mettre le paquet et d’attribuer un soutien financier jusqu’à 8 milliards d’euros à la compagnie.

Les fonds pourraient être débloqués rapidement, avec une première enveloppe de 4,5 milliards d’euros, « dès les prochaines semaines ».

Berlin planche également sur une augmentation du montant maximum de dettes autorisé pour le groupe, aujourd’hui plafonnée à 25,4 milliards d’euros.

Coronavirus : 45 milliards pour le plan d’aide aux entreprises

Coronavirus : 45 milliards pour le plan d’aide aux entreprises

 

 

 

Le plan d’aide aux entreprises sitôt annoncé est déjà obsolète. En effet le plan ce situe dans la perspective d’un environnement économique dégradé de seulement 1 % du PIB. Le ministre de l’économie, Bruno Lemaire, a en effet abandonné la perspective de croissance à 1 % et compte tenu de la crise a indiqué qu’il fallait s’attendre à une régression du PIB  de 1 %. Des chiffres évidemment complètement illusoires. La plupart des experts commencent  à parler d’une baisse de 3 % du PIB , une baisse qui sera sans doute plus proche de 5 % avec ,comme l’affirment les autorités sanitaires allemandes  une hausse exponentielle du chômage partiel et une crise sanitaire qui pourrait durer 2 ans d’ après les autorités sanitaires allemandes.  Du coup,  les mesures annoncées par le gouvernement paraissent évidemment insuffisantes et leur coût financier tout à fait illusoire. La facture sera notoirement supérieure.  Il faudra compenser les dépenses supplémentaires alors  que l’activité générale aura diminué de l’ordre  de plus de 100 milliards.

Le total des mesures atteint pour l’heure 45 milliards d’euros, une «somme initiale» à laquelle s’ajoute la garantie d’État à hauteur de 300 milliards d’euros pour les «nouveaux prêts apportés par les banques et le réseau bancaire» contractés par n’importe quelle entreprise, quelle que soit sa taille. «Ces nouveaux prêts sont garantis par l’État, il n’y a donc aucune raison que les banques les refusent», s’est félicité le ministre.

Dans le détail, les 45 milliards d’euros se divisent en plusieurs mesures principales qui étaient déjà connues. Le renforcement du chômage partiel fera du dispositif français «l’un des plus généreux [...] et protecteurs en Europe», a-t-il considéré. Le déplafonnement du chômage partiel aura, à lui seul, un coût total «de plus de huit milliards d’euros sur les deux mois à venir». En parallèle, le report des charges sociales et fiscales pour les impôts directs des PME représentera un effort de trésorerie d’environ «35 milliards d’euros». «Si des annulations de charges sont nécessaires», elles pourront être réalisées après la crise, au cas par cas, a ajouté Bruno Le Maire.

Enfin, le fonds de solidarité pour les petites entreprises ayant un chiffre d’affaires inférieur à un million d’euros devrait coûter «un milliard d’euros» sur le mois, dont un quart apporté par les régions. Par parenthèse on se demande bien avec quel ressources ! Ce fonds se divisera en deux parties : d’abord, une indemnisation forfaitaire et automatique de 1500 euros pour toutes les entreprises qui ont fermé leurs portes durant le confinement, comme les bars et restaurants, et qui ne peuvent plus fonctionner, ainsi que pour celles, toujours ouvertes, qui auront vu leur chiffre d’affaires fondre d’au moins 70% entre mars 2019 et mars 2020. En parallèle, la seconde partie consistera en des aides pouvant représenter plusieurs milliers d’euros pour les entreprises menacées de faillite, avec moins d’un million d’euros de chiffre d’affaires. Elles seront décidées au cas par cas, et ce deuxième dispositif sera copilote par l’État et les régions.

S’ajoutent à ces différentes mesures l’étalement des factures de gaz, d’électricité ainsi que des loyers pour les petites entreprises et petits commerces. «Nous avons commencé à travailler avec les opérateurs» pour les loyers, a précisé Bruno Le Maire.

Bercy s’attend donc à une croissance française en recul cette année, de l’ordre de -1%..  Cette estimation reste toutefois provisoire, vu le contexte «instable», , a précisé Bruno Le Maire qui évidemment minimise à outrance non seulement les conséquences déjà actuelles mais surtout prévisibles.

La Grèce ne veut pas d’un troisième plan d’aide

La Grèce ne veut pas d’un troisième plan d’aide

 

. La Grèce a été le premier pays européen aidé en 2010 par la Troïka UE-BCE-FMI. Deux programmes de prêts d’un montant total de 240 milliards d’euros lui ont été accordés pour éviter la faillite, en échange de mesures drastiques qui pèsent lourdement sur le quotidien de la population. Face à un électorat majoritairement très remonté, le gouvernement grec répète ne pas avoir besoin d’une nouvelle aide. Athènes rejette ainsi tout nouveau « memorandum » sur un soutien financier mais demande l’allègement du poids de sa dette, en vertu d’engagements pris par ses partenaires européens en 2012. C’est ce qu’a rappelé Antonis Samaras dans l’interview à Bild. « Il y a un accord avec l’UE qui prévoit que si nous atteignons nos objectifs parmi lesquels un excédent budgétaire primaire, nous pouvons compter sur un allègement de notre dette, par exemple sous la forme de maturités plus longues et de taux plus bas », a-t-il indiqué. Athènes table sur un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) pour 2013, qui sera « significatif », a insisté le premier ministre grec. « Avec nos progrès, nous dépassons dès maintenant toutes les attentes », a-t-il estimé. « Il n’y a pas encore de chiffres fiables sur le déficit et le niveau de la dette pour 2013″, a toutefois souligné ce week-end dans la presse allemande le directeur général d’Eurostat, Walter Radermacher. En attendant que l’office européen des statistiques livre ces données fin mars, « tous les autres chiffres qui sont annoncés ne sont que pure spéculation », a-t-il mis en garde. La question de l’allongement de la maturité des emprunts grecs et d’une éventuelle baisse de leur taux « devra être abordée dans le détail en milieu d’année », a déclaré le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble dans une interview diffusée dimanche soir sur la chaîne de la télévision publique allemande ARD. Le ministre a salué les « gros progrès » faits par la Grèce, tout en estimant qu’elle n’était pas tirée d’affaires. Avant de poursuivre: « Concernant les réformes structurelles, la Grèce n’a pas encore fait tout ce que le Troïka estime nécessaire ».




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol