Archive pour le Tag 'd’actualité ?'

Sondage- Institutions :La réforme n’est pas d’actualité pour les Français

Sondag- Institutions :La réforme n’est pas d’actualité pour les Français

Certes d’après 61% des français le système politique du pays n’est pas le plus efficace d’Europe pour autant une grande partie estime qu’une réforme actuellement n’est pas pertinente et qu’il y a des sujets plus importants.

Pourtant, le président de la république aurait bien voulu apporter lui aussi son empreinte notamment sur la constitution qui en France contrairement à d’autres pays ne cesse de changer en permanence. Notons aussi que les Français con sidèrent que les parlementaires sont beaucoup trop nombreux. Rien d’étonnant à cela il y a 577 députés et 348 sénateurs là où 200 suffiraient !
78% des Français approuvent la réduction d’un tiers du nombre de parlementaires.

Réformer les institutions est néanmoins une «bonne idée» pour 74% des Français, selon un sondage réalisé par Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro.
Petit à petit, le projet fait son nid. Emmanuel Macron a relancé à bas bruit sa vaste réforme des institutions, consultant à tour de rôle François Hollande, Nicolas Sarkozy ou encore Gérard Larcher. Manière pour le chef de l’État de préparer l’après-retraites. Mais pour les Français, il n’y a pas d’urgence à réformer les institutions.

C’est ce que révèle un sondage Odoxa Backbone Consulting, réalisé pour Le Figaro. Bien qu’une large majorité (74%) y voit «une bonne idée», 45% des sondés jugent que le moment n’est pas opportun. «Ces sujets leur semblent loin de leur quotidien et des réponses à leurs difficultés, en particulier celles liées au pouvoir d’achat et à l’insécurité», décrypte Véronique Reille-Soult, dirigeante de Backbone Consulting. Lors de son premier quinquennat, Emmanuel Macron avait déjà échoué, à deux reprises, à mener à bien son ambition institutionnelle. Seule une minorité (29%) plaide, à l’inverse, pour une «réforme rapide».
Les Français se montrent pourtant critiques à l’égard du système français : 61% d’entre eux trouvent le régime «moins efficace» que ceux – plus parlementaires – de nos voisins européens.

Bien que critiqué, le quinquennat reste approuvé par 56% des personnes interrogées. Ils ne souhaitent pas non plus de retour en arrière sur l’interdiction du cumul des mandats, puisque 73% s’y opposent. Huit ans après la réforme territoriale de François Hollande, Emmanuel Macron pourrait perdre quelques plumes s’il souhaitait s’attaquer aux échelons locaux. Pas question pour les Français de supprimer la région (68%), le département (76%) et encore moins la commune (79%), auxquels ils restent attachés.

Ukraine : La guerre toujours d’actualité en Europe

 Ukraine : La guerre toujours d’actualité en Europe

 

L’invasion russe de l’Ukraine rappelle que la guerre en Europe ne se conjugue pas seulement au passé. Un choc pour les générations nées après la chute du Mur, note l’écrivain, dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune.

 

Il y a des symboles que l’on ne peut ignorer. Trois jours avant l’invasion de l’Ukraine par l’armée poutinienne s’éteignait mon grand-père, à 99 ans. Matricule 39986 du camp de Flossenbürg, il répéta toute sa vie qu’il avait été déporté comme résistant, non « seulement » comme juif. Il avait choisi de se battre pour un idéal ; contre une idéologie infernale.

Dans mon premier roman, La Synthèse du camphre (Gallimard, 2010), écrit à l’âge de sa déportation, il m’avait semblé évident de raconter sa guerre, et surtout comment il avait retrouvé par miracle, au début des années 2000, le GI qui l’avait pris dans ses bras un matin d’avril 1945. Dans le dernier chapitre, je citais le discours de Claude Simon recevant son Nobel : « Je suis maintenant un vieil homme, et, comme beaucoup d’habitants de notre vieille Europe, la première partie de ma vie a été assez mouvementée. J’ai été témoin d’une révolution, j’ai fait la guerre dans des conditions particulièrement meurtrières (…), j’ai été fait prisonnier, j’ai connu la faim, le travail physique jusqu’à l’épuisement, je me suis évadé, j’ai été gravement malade, plusieurs fois au bord de la mort, (…) et cependant, je n’ai jamais encore, à 72 ans, découvert aucun sens à tout cela, si ce n’est, comme l’a dit, je crois, [Roland] Barthes après Shakespeare, que “si le monde signifie quelque chose, c’est qu’il ne signifie rien” – sauf qu’il est. »

Il n’empêche : le monde ne signifiait peut-être rien, mais en écrivant le dernier mot de mon livre, j’étais convaincu que ma génération – européenne – serait la première à ne plus envisager la guerre comme un péril authentique.

Parce que la seconde guerre mondiale n’avait été que l’occurrence ultime d’une série de conflits fatalement répétitifs. Jusque-là, il ne s’était pas passé six mois sans que deux pays de notre continent entendent s’envahir ou s’exterminer. Au-delà du conflit franco-allemand de 1870 ou de la boucherie de la Grande Guerre, pensons à la guerre de Trente Ans, démarrée en 1618, qui lamina l’Europe, à la guerre anglo-espagnole de 1727, aux trois guerres de Silésie, à la guerre de Sept Ans (qui opposa dès 1756 la France et l’Autriche à la Grande-Bretagne et à la Prusse), à la guerre suédo-norvégienne de 1814, à la guerre austro-prussienne de 1866, à la guerre polono-lituanienne de 1920… Sans parler des guerres dites « de Coalitions », dont Napoléon fit son miel puis les frais, qui installèrent l’idée d’une conscription massive, et de conflits plus technologiques où l’artillerie deviendrait reine.

La lutte des classes d’actualité ?

La lutte des classes  d’actualité ?

Un résultat qui pourrait paraître curieux voir un peu daté pourtant   sept Français sur dix considèrent que « la lutte des classes est une réalité en France » aujourd’hui, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien, France Info et MCI, publié vendredi. Il faut sans doute voir là  le renforcement des inégalités avec une partie de la population réellement appauvrie depuis la crise est en état de survie économique. Mais il faut sans doute y ajouter une très grande partie des couches moyennes qui ont eu à subir de nombreuses conséquences notamment en matière de fiscalité. Dans le même temps,  les riches n’ont jamais été aussi riches en France comme ailleurs. Faut-il rappeler qu’un pour cent des plus riches possède 50 % de la richesse mondiale et que les inégalités n’ont jamais été aussi grandes. À cet égard les écarts de conduite de certaines grandes fortunes en matière de fiscalité, les salaires excessifs de certains très grands patrons, la collusion entre systèmes financiers et systèmes politiques nourrissent  certainement le sentiment d’une sociologie éclatée et conflictuelle. Sept Français sur dix considèrent que «la lutte des classes est une réalité en France» aujourd’hui, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien, France Info et MCI, publié vendredi. A deux jours du 1er mai, 69% des personnes interrogées estiment que «la lutte des classes est une réalité en France à l’heure actuelle», un avis partagé dans les mêmes proportions quelle que soit leur sympathie politique. Invités à dire si eux-mêmes se sentent «concernés par la lutte des classes», 59% des Français répondent oui (69% chez les sympathisants de gauche, 68% chez les sympathisants du FN et 42% chez les sympathisants de droite). Mais les intérêts des salariés leur semblent mal défendus. 72% des personnes interrogées jugent que l’action des syndicats n’est «pas efficace». Les entreprises leur paraissent mieux loties, puisque 50% estiment «efficace» l’action des organisations patronales pour les défendre. Enfin pour 63% des sondés, ni Nuit debout, ni les syndicats, ni les partis ne sont «en phase avec les salariés».

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol