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Gouverner d’abord le gouvernement… Pour Michel Barnier

Gouverner d’abord le gouvernement… Pour Michel Barnier

 

« Les choix de Michel Barnier affichent une intention de gouverner le gouvernement à défaut de gouverner la France »

En plaçant sous son autorité les ministres du budget et de l’Europe et en créant un ministère de la coordination gouvernementale, le premier ministre innove pour mieux exercer son pouvoir face au Parlement et à l’Elysée, analyse le politiste Michel Mangenot dans une tribune au « Monde ».

 

Sans entrer dans le débat politique portant sur les conditions de la nomination, le 5 septembre, de Michel Barnier comme premier ministre ou de sa survie, c’est-à-dire sa « non-censurabilité », nous souhaitons déplacer le regard sur la singularité de cette figure et, plus précisément, sur les choix annoncés, le 21 septembre au soir, d’attribution des portefeuilles, c’est-à-dire de technique gouvernementale.

Ce nouveau gouvernement présente en effet des innovations qui sont loin d’être des éléments accessoires ou des fantaisies personnelles. Trois nouveautés dessinent une nette intention de gouverner le gouvernement à défaut de pouvoir gouverner la France.

Michel Barnier est le deuxième premier ministre de l’histoire politique et institutionnelle française à avoir exercé le pouvoir au sein de la Commission européenne. Avant lui, seul Raymond Barre (1924-2007), commissaire européen de 1967 à 1973, avait accédé à Matignon, en 1976. Ce n’est pas le seul point commun entre les deux hommes.
Michel Barnier a été deux fois membre de la Commission (1999-2004, puis 2010 à 2014), avant la fonction de négociateur en chef du Brexit, occupée jusqu’à fin 2020. Il connaît ainsi parfaitement les arcanes ce que l’on appelle à Bruxelles la « gouvernance » européenne et ses profondes différences avec le mode centralisé et hiérarchique du gouvernement de la Ve République.
M. Barnier est à la tête du quatrième gouvernement sans majorité absolue de la Ve République, après celui de Michel Rocard (1930-2016) en 1988, d’Elisabeth Borne en 2022 et de Gabriel Attal en 2024. Devant ces circonstances politiques exceptionnelles de gouvernement le plus minoritaire, son ambition est d’abord de pouvoir véritablement gouverner son gouvernement.

Crise en France: La crise d’abord du centralisme

Crise en France: La crise d’abord du centralisme
Depuis des années, la France se caractérise surtout par une gestion très pyramidale proche du centralisme démocratique chère aux marxistes mais aussi aux technocrates. La plupart des grands sujets sont bloqués au niveau central précisément parce qu’ils n’ont pas fait l’objet d’un débat décentralisé par les acteurs socio-économiques. Cette quasi absence de débat démocratique en profondeur est sans doute au cœur de notre crise politique.

Le phénomène n’est pas nouveau mais Macron s’est fait une religion de torpiller les organes intermédiaires qui permettaient d’une part de procéder à des analyses partagées et à des compromis équilibrés entre les différents intérêts. C’est ainsi par exemple que on parle aujourd’hui essentiellement de la question des salaires, de la retraite, du chômage et des conditions de travail du service public essentiellement au plan national entre responsables politiques.

Faute de discussions préalables voir même de compréhension du réel, les positions sur nombre de sujets socio-économiques se figent et souvent s’affrontent pour conduire à la paralysie. Le Conseil économique et social par exemple a souvent dénoncé l’espace de plus en plus réduit du débat social et économique en France. Du coup tout est politisé, déformé voire ridiculisé.

La France souffre de son insuffisance chronique à associer les partenaires sociaux intermédiaires pourtant indispensables pour permettre la compréhension de problématiques souvent complexes et qu’on ne peut résoudre de façon simpliste, irresponsable et démagogique.

Le problème, c’est que cette culture de centralisme démocratique domine les partis politiques de droite comme de gauche. À droite on se sert de la raison technocratique pour imposer des solutions bâclées et rapidement obsolètes. ( Ne parlons pas de l’extrême droite qui conteste le concept de syndicalisme). À gauche, en tout cas dans la gauche de coloration marxiste du NFP, c’est l’idéologie marxiste qui commande l’adhésion au centralisme démocratique.

Un seul exemple la question des salaires qui ne peut se résumer qu’au seul relèvement du SMIC qui va encore écraser les grilles de salaires. Ce débat relativement technique doit évidemment être d’abord pris en compte par les acteurs sociaux et les organisations représentatives en tenant compte bien sûr des réalités de chaque branche. Il en est de même concernant le chômage qui doit intégrer les situations particulières des branches et des régions. Toute mesure d’autorité prise sans concertation d’abord n’est pas comprise voire est rejetée et se révèle rapidement inopérante. En outre la question- réelle – du pouvoir d’achat ne peut se réduire au seul problème de l’augmentation des salaires.

France: La crise d’abord du centralisme

France: La crise d’abord du centralisme

 
Peu d’experts auront sans doute observé que depuis des années la France se caractérise surtout par une gestion très pyramidale proche du centralisme démocratique chère aux marxistes mais aussi aux technocrates. La plupart des grands sujets sont bloqués au niveau central précisément parce qu’ils n’ont pas fait l’objet d’un débat décentralisé par les acteurs socio-économiques. Cette quasi absence de débat démocratique en profondeur est sans doute au cœur de notre crise politique.

Le phénomène n’est pas nouveau mais Macron s’est fait une religion de torpiller les organes intermédiaires qui permettaient d’une part de procéder à des analyses partagées et à des compromis équilibrés entre les différents intérêts. C’est ainsi par exemple que on parle aujourd’hui essentiellement de la question des salaires, de la retraite, du chômage et des conditions de travail du service public essentiellement au plan national entre responsables politiques.

Faute de discussions préalables voir même de compréhension du réel, les positions sur nombre de sujets socio-économiques se figent et souvent s’affrontent pour conduire à la paralysie. Le Conseil économique et social par exemple a souvent dénoncé l’espace de plus en plus réduit du débat social et économique en France. Du coup tout est politisé, déformé voire ridiculisé.

La France souffre de son insuffisance chronique à associer les partenaires sociaux intermédiaires pourtant indispensables pour permettre la compréhension de problématiques souvent complexes et qu’on ne peut résoudre de façon simpliste, irresponsable et démagogique.

Le problème, c’est que cette culture de centralisme démocratique domine les partis politiques de droite comme de gauche. À droite on se sert de la raison technocratique pour imposer des solutions bâclées et rapidement obsolètes. ( Ne parlons pas de l’extrême droite qui conteste le concept de syndicalisme). À gauche, en tout cas dans la gauche de coloration marxiste du NFP, c’est l’idéologie marxiste qui commande l’adhésion au centralisme démocratique.

Un seul exemple la question des salaires qui ne peut se résumer qu’au seul relèvement du SMIC qui va encore écraser les grilles de salaires. Ce débat relativement technique doit évidemment être d’abord pris en compte par les acteurs sociaux et les organisations représentatives en tenant compte bien sûr des réalités de chaque branche. Il en est de même concernant le chômage qui doit intégrer les situations particulières des branches et des régions. Toute mesure d’autorité prise sans concertation d’abord n’est pas comprise voire est rejetée et se révèle rapidement inopérante. En outre la question- réelle – du pouvoir d’achat ne peut se réduire au seul problème de l’augmentation des salaires.

Législatives: D’abord un vote de sanction et de demande d’autorité

 

 

Pour à peu près la moitié de la population, les législatives sont considérées comme un vote de sanction d’abord contre Macron et sa politique. D’une façon plus générale,  il y a une demande d’autorité et de cohérence dans tous les champs  d’intérêt général y compris dans le domaine social. Ce qui ne signifie pas un effacement des nombreuses contradictions dans la population et pour tout dire aussi de certains corporatismes.

Le problème c’est que ce vote sanction risque d’aboutir à une situation de blocage rendant les réformes plus difficiles encore.

Dans le vote sanction on vote davantage contre le pouvoir en place que pour ceux qui se présentent comme des alternatives. Enfin il y a l’argument en faveur du RN  » qu’on n’a jamais essayés ».

Tout cela ne crée pas nécessairement une grande cohérence et il est  même vraisemblable que le pays risque de connaître la chienlit et le chaos entre deux blocs qui vont s’affronter sous différentes formes et pas nécessairement de façon toujours démocratique.

Ce vote exprime surtout le ras-le-bol vis-à-vis des formations à profil gouvernemental depuis des dizaines d’années. Une sorte de mélange de professionnels de la politique et de technocrates coupés du terrain. Du coup, les Français tentent l’expérience avec des nouveaux. Justement ce qui a déjà été fait avec Macron dont on a attendu beaucoup et qui a tellement déçu. Un résultat lié aussi au manque d’expérience et à la jeunesse du personnage qui a confondu monarchie et démocratie.

Le problème de la France et qu’elle est déjà en crise grave d’un point de vue économique avec une situation financière assez dramatique. Il lui faudra donc encore emprunter et qui serait évidemment irresponsable d’accroître et d’accroître encore le déficit pour satisfaire des demandes parfois légitimes mais coûteuses qui vont affaiblir la compétitivité, la croissance et au total favoriser l’inflation et la perte de pouvoir d’achat.

On pourra constater assez rapidement ce processus tellement les contradictions sont grandes. Ce vote en lui-même est d’une grande confusion car il s’agit officiellement d’un vote pour les législatives. En réalité il s’agit surtout d’une sorte de référendum vote sanction tout autant qu’un vote présidentiel masqué. Une contradiction politique et juridique qui ne sera pas sans conséquences pour preuve avant même le vote le président en renvoyé un rôle honorifique.

 

Sondages priorité des Français : D’abord le pouvoir d’achat

Sondages priorité des Français : D’abord le pouvoir d’achat

D’après le baromètre IPSOS de juin , les difficultés liées au pouvoir d’achat restent la source d’inquiétude majeure des Français, qui sont désormais plus d’1 sur 2 à citer ce sujet.

 

Une préoccupation qui enregistre une hausse de 7 points. Par ailleurs, le niveau de l’immigration revient ce mois-ci dans le top 3 des principales préoccupations des Français en progressant de 3 points (33%). On note également une forte hausse de l’inquiétude liée au niveau de la dette et des déficits, qui remonte de 3 places et devient le 6ème sujet le plus cité par les Français (+8 points).

 

Si le pouvoir d’achat domine les préoccupations des Français avec 55 %, suivent les inquiétudes sur la santé et le système des retraites avec 37 %, puis la question de l’immigration avec 33% et la montées de l’insécurité avec 31 %. Bien qu’en hausse la crainte des déficits n’est partagée que par 28 %.

 

 

Les préoccupations des Français: D’abord le pouvoir d’achat

Les préoccupations des Français: D’abord le pouvoir d’achat

D’après  le  baromètre IPSOS de juin  , les difficultés liées au pouvoir d’achat restent la source d’inquiétude majeure des Français, qui sont désormais plus d’1 sur 2 à citer ce sujet.

 

Une préoccupation qui enregistre une hausse de 7 points. Par ailleurs, le niveau de l’immigration revient ce mois-ci dans le top 3 des principales préoccupations des Français en progressant de 3 points (33%). On note également une forte hausse de l’inquiétude liée au niveau de la dette et des déficits, qui remonte de 3 places et devient le 6ème sujet le plus cité par les Français (+8 points).

 

Si le pouvoir d’achat domine les préoccupations des Français avec 55 %, suivent les inquiétudes sur la santé et le système des retraites avec 37 %, puis la question de l’immigration avec 33% et la montées de l’insécurité avec 31 %. Bien qu’en hausse la crainte des déficits n’est partagée que par 28 %.

 

 

Les inégalités: d’abord culturelles

Les inégalités, d’abord culturelles

Selon une note de France Stratégie, les inégalités se cumulent tout au long de la scolarité des élèves, dès la petite enfance. L’origine sociale joue un rôle déterminant.( papier des Echos)

A l’heure où le ministre de l’Education nationale, Gabriel Attal, parle de « choc des savoirs » et de « mettre le paquet » sur les savoirs fondamentaux « à tous les niveaux » scolaires, une étude de France Stratégie, un organisme rattaché à Matignon, montre que les inégalités scolaires se construisent tout au long du parcours des élèves, et pas seulement au primaire.

Dans la fabrique des inégalités, plusieurs facteurs interviennent – le genre, l’ascendance migratoire et l’origine sociale. Mais c’est ce dernier élément qui pèse le plus.

France Stratégie rappelle les résultats de l’étude Pisa : selon les tests réalisés sur des élèves de 15 ans, 107 points séparent un élève d’origine favorisée et un autre d’origine défavorisée dans l’Hexagone. En moyenne dans les pays de l’OCDE, l’écart n’est que de 88 points.

Les inégalités débutent avant l’école. « La petite enfance pose les fondations de ces inégalités de parcours, explique Peggy Furic, l’une des auteures de la note. Les bénéfices des crèches, en termes de développement, sont très positifs et ils sont d’autant plus forts que les enfants sont issus d’une famille défavorisée. Pourtant, ce sont ces derniers qui y ont le moins accès. »

A l’école élémentaire aussi, de nouveaux écarts vont se creuser : la moitié des écarts observés en CM2 étaient déjà observables au CP, selon la note, qui souligne ainsi que « l’autre moitié des écarts résulte donc de disparités apparues entre le CP et le CM2 ».

L’étude ne dit rien, toutefois, des effets des dédoublements des petites classes ni de la scolarisation à trois ans en maternelle. Les élèves arrivent au collège « diversement armés », poursuivent leurs auteures et « le collège unique l’est moins qu’il y paraît », puisque les élèves d’origine défavorisée sont surreprésentés dans les classes relais, dans les Segpa – qui accueillent les enfants en grande difficulté – ou en CAP.

« Un mécanisme cumulatif »

Ces inégalités se creusent au lycée avec le choix des spécialités qui débouchent sur « des poursuites d’études aux rendements différenciés sur le marché du travail », selon France Stratégie. L’enseignement supérieur « prolonge et cristallise les inégalités de parcours construites par un mécanisme d’accumulation ». A niveau scolaire équivalent, des élèves issus de milieux défavorisés vont moins s’orienter vers l’enseignement supérieur, relève l’étude.

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« Les inégalités se construisent donc tout au long du parcours et elles se cumulent à chaque étape et aux moments de l’orientation qui sont vraiment des points de bifurcation », insiste Gilles de Margerie, commissaire générale de France Stratégie. « Il se passe des choses à chaque étape. » « Il y a un mécanisme cumulatif important qui commence très tôt et conduit à mettre le paquet sur le primaire ou à prioriser les étapes précoces de la scolarité, explique Johanna Barasz, l’une des coauteures. Mais il est important de ne pas reporter systématiquement à l’étape précédente la cause des inégalités, il y a une vraie réflexion à mener sur l’articulation entre la priorité au primaire – qu’il faut continuer à alimenter – et les autres étapes de la scolarité, pour résorber les inégalités. »

Cette résorption « dépasse l’enseignement des seuls établissements en éducation prioritaire », conclut-elle. Une donnée non négligeable, alors que la réforme de la carte de l’éducation prioritaire n’a cessé d’être reportée ces dernières années.

Coup d’État en Afrique : d’abord une affaire d’Africains

Coup d’État en Afrique : d’abord une affaire d’Africains


« Quand sera-t-il possible de considérer que les coups d’Etat africains sont avant tout l’affaire des Africains, et donc leur échec ? »

par
Nathalie Loiseau,Députée européenne (Renew Europe), ancienne ministre des affaires européennes (2017-2019)

Nathalie Loiseau, eurodéputée (Horizons), réfute, dans une tribune au « Monde », les critiques faites contre la politique française en Afrique, car la « Françafrique » est bien morte. Elle regrette que les pays de l’Union européenne y mènent une action en ordre dispersé.

Par une succession de coups d’Etat militaires, entamée au Mali et qui vient de frapper en quelques semaines le Niger et le Gabon, l’Afrique francophone revient tristement sur le devant de l’actualité. Au moins aussi triste est le débat qui s’est ouvert dans plusieurs de ces pays, mais aussi dans le nôtre, sur la responsabilité de la France. Que des putschistes en mal de légitimité fassent de notre pays un bouc émissaire facile, que des puissances animées par un esprit de conquête alimentent un sentiment antifrançais auprès de populations mécontentes de leur sort, tout cela était prévisible. Mais qu’une partie des commentateurs, ici même, hurlent avec les loups interroge.

Plus de six décennies se sont écoulées depuis les indépendances. La « Françafrique » est morte. Comment peut-on encore incriminer de bonne foi l’ancienne puissance coloniale pour les errements politiques de pays souverains ? Par quel néocolonialisme intellectuel plus ou moins inconscient nous croit-on comptables des soubresauts politiques de l’Afrique francophone ? En quoi le renversement du président Mohamed Bazoum, aussi désolant soit-il, signerait-il un échec français, alors que des contingents internationaux stationnaient aussi au Niger ? Aurions-nous dû nous interposer entre ce chef d’Etat démocratiquement élu et hautement respectable et les militaires assoiffés de pouvoir qui ont provoqué sa chute, au risque de pratiquer une ingérence que l’on nous a longtemps reprochée et à laquelle nous avons heureusement renoncé ?

Il n’est pas moins sidérant d’entendre justifier des coups de force militaires au nom de prétendues aspirations populaires. Sommes-nous à ce point déboussolés que nous en viendrions à croire le langage stéréotypé d’officiers sans scrupule qui s’emparent du pouvoir pour les avantages qu’il procure, sans souci pour ce qu’endurent leurs compatriotes ? En quoi la junte malienne assure-t-elle la sécurité de ses concitoyens, elle qui a chassé la France et même les Nations unies pour s’acoquiner avec une milice russe dont nul ne peut plus ignorer la barbarie ? Que nous dit le coup de force en cours à Niamey, si ce n’est qu’aux yeux de ceux qui l’ont perpétré, la menace djihadiste n’est pas une priorité, pas davantage que la lutte contre les trafics ? Comment les militaires de Libreville, au Gabon, entendent-ils incarner un renouveau, eux qui ont servi le régime depuis des décennies ?

Politique: Niger et Afrique : l’échec d’abord de la politique française de développement

Politique: Niger et Afrique : l’échec d’abord de la politique française de développement


Le rejet de la France en tant que porte-drapeau du néo colonialisme est patent dans les pays les plus pauvres de l’Afrique. Le sentiment antifrançais est plus généralement anti occidental se nourrit surtout de la pauvreté et plus généralement de l’échec total de la politique de développement. Du coup, on fait porter le chapeau du rejet aux militaires français pourtant là pour préserver l’indépendance des pays visés vis-à-vis du terrorisme islamique. L’histoire démontrera assez rapidement que les velléités d’indépendance et de souveraineté de ces pays pour sont illusoires face à la pieuvre islamique. D’autant que les déstabilisations sont favorisées par la Russie . Une sorte de revanche par rapport au soutien de l’Ouest à l’Ukraine.

Les forces militaires ont fait ce qu’elles ont pu pour limiter la progression du terrorisme mais il est évident que l’armée échantillonnaire de la France ne disposait pas des moyens suffisants pour permettre à l’opération Barkhane de réussir. Mais la grande insuffisance n’est pas seulement liée aux questions de défense mais sans doute et prioritairement à la problématique du développement.

Le Niger en particulier, l’un des pays les plus pauvres du monde dont le revenu moyen est de l’ordre de 30 à 50 € par mois est particulièrement perméable aux théories prétendant lutter contre le néo colonialisme mais des théories qui en fait en fait ont surtout pour objectif de conforter encore un peu plus la corruption généralisée grâce à l’oppression des dictatures.

Reste que la responsabilité de l’échec du développement est aussi largement à imputer aux occidentaux et surtout à la France. La France qui a pensé suffisant d’apporter une contribution militaire pour essayer de sauver des Etats qui n’ont qu’une réalité virtuelle ( Au u Niger et au Mali par exemple l’État n’existe réellement que dans les capitales).

Concernant le développement économique, on a comme d’habitude opéré des transferts financiers via les institutions et les gouvernements; des apports qui se sont perdus dans les sables et les poches des responsables.

Or ce qui ronge ces pays structurellement pauvres en ressources, c’est d’abord la corruption et le manque de compétence en organisation et en gestion. Certes il y a des investissements lourds à opérer en particulier concernant le transport mais l’essentiel des efforts devrait être orienté sur des aspects plus soft, beaucoup moins coûteux mais plus efficaces pour servir la richesse nationale et sa redistribution. C’est toute la politique de développement qui a revoir : la composition et le rôle de la représentation française notamment diplomatique largement coupée des réalités sociaux économiques. C’est sans doute d’abord aux chercheurs en socio-économique de faire le bilan des échecs cumulés de la présence française dans les pays les plus pauvres et les plus fragiles de l’Afrique

Niger et Afrique : l’échec d’abord de la politique française de développement

Niger et Afrique : l’échec d’abord de la politique française de développement


Le rejet de la France en tant que porte-drapeau du néo colonialisme est patent dans les pays les plus pauvres de l’Afrique. Le sentiment antifrançais est plus généralement anti occidental se nourrit surtout de la pauvreté et plus généralement de l’échec total de la politique de développement. Du coup, on fait porter le chapeau du rejet aux militaires français pourtant là pour préserver l’indépendance des pays visés vis-à-vis du terrorisme islamique. L’histoire démontrera assez rapidement que les velléités d’indépendance et de souveraineté de ces pays pour sont illusoires face à la pieuvre islamique. D’autant que les déstabilisations sont favorisées par la Russie . Une sorte de revanche par rapport au soutien de l’Ouest à l’Ukraine.

Les forces militaires ont fait ce qu’elles ont pu pour limiter la progression du terrorisme mais il est évident que l’armée échantillonnaire de la France ne disposait pas des moyens suffisants pour permettre à l’opération Barkhane de réussir. Mais la grande insuffisance n’est pas seulement liée aux questions de défense mais sans doute et prioritairement à la problématique du développement.

Le Niger en particulier, l’un des pays les plus pauvres du monde dont le revenu moyen est de l’ordre de 30 à 50 € par mois est particulièrement perméable aux théories prétendant lutter contre le néo colonialisme mais des théories qui en fait en fait ont surtout pour objectif de conforter encore un peu plus la corruption généralisée grâce à l’oppression des dictatures.

Reste que la responsabilité de l’échec du développement est aussi largement à imputer aux occidentaux et surtout à la France. La France qui a pensé suffisant d’apporter une contribution militaire pour essayer de sauver des Etats qui n’ont qu’une réalité virtuelle ( Au u Niger et au Mali par exemple l’État n’existe réellement que dans les capitales).

Concernant le développement économique, on a comme d’habitude opéré des transferts financiers via les institutions et les gouvernements; des apports qui se sont perdus dans les sables et les poches des responsables.

Or ce qui ronge ces pays structurellement pauvres en ressources, c’est d’abord la corruption et le manque de compétence en organisation et en gestion. Certes il y a des investissements lourds à opérer en particulier concernant le transport mais l’essentiel des efforts devrait être orienté sur des aspects plus soft, beaucoup moins coûteux mais plus efficaces pour servir la richesse nationale et sa redistribution. C’est toute la politique de développement qui a revoir : la composition et le rôle de la représentation française notamment diplomatique largement coupée des réalités sociaux économiques. C’est sans doute d’abord aux chercheurs en socio-économique de faire le bilan des échecs cumulés de la présence française dans les pays les plus pauvres et les plus fragiles de l’Afrique

Afrique et Niger l’échec d’abord de la politique française de développement

Afrique et Niger l’échec d’abord de la politique française de développement


Le rejet de la France en tant que porte-drapeau du néo colonialisme est patent dans les pays les plus pauvres de l’Afrique. Le sentiment antifrançais et anti occidental se nourrit surtout de la pauvreté et plus généralement de l’échec total de la politique de développement. Du coup, on fait porter le chapeau du rejet aux militaires français pourtant là pour préserver l’indépendance des pays visés vis-à-vis du terrorisme islamique. L’histoire démontrera assez rapidement que les velléités d’indépendance et de souveraineté de ces pays pour sont illusoires face à la pieuvre islamique. D’autant que les déstabilisations sont favorisées par la Russie . Une sorte de revanche par rapport au soutien de l’Ouest à l’Ukraine.

Les forces militaires ont fait ce qu’elles ont pu pour limiter la progression du terrorisme mais il est évident que l’armée échantillonnaire de la France ne disposait pas des moyens suffisants pour permettre à l’opération Barkhane de réussir. Mais la grande insuffisance n’est pas seulement liée aux questions de défense mais sans doute et prioritairement à la problématique du développement.

Le Niger en particulier, l’un des pays les plus pauvres du monde dont le revenu moyen est de l’ordre de 30 à 50 € par mois est particulièrement perméable aux théories prétendant lutter contre le néo colonialisme mais des théories qui en fait en fait ont surtout pour objectif de conforter encore un peu plus la corruption généralisée grâce à l’oppression des dictatures.

Reste que la responsabilité de l’échec du développement est aussi largement à imputer aux occidentaux et surtout à la France. La France qui a pensé suffisant d’apporter une contribution militaire pour essayer de sauver des Etats qui n’ont qu’une réalité virtuelle ( Au Niger et au Mali par exemple l’État n’existe réellement que dans les capitales).

Concernant le développement économique, on a comme d’habitude opéré des transferts financiers via les institutions et les gouvernements; des apports qui se sont perdus dans les sables et les poches des responsables.

Or ce qui ronge ces pays structurellement pauvres en ressources, c’est d’abord la corruption et le manque de compétence en organisation et en gestion. Certes il y a des investissements lourds à opérer en particulier concernant le transport mais l’essentiel des efforts devrait être orientés sur des aspects plus soft, beaucoup moins coûteux mais plus efficaces pour servir la richesse nationale et sa redistribution.
C’est toute la politique de développement qui a revoir : la composition et le rôle de la représentation française notamment diplomatique largement coupée des réalités sociaux économiques. C’est sans doute d’abord aux chercheurs en socio-économique de faire le bilan des échecs cumulés de la présence française dans les pays les plus pauvres et les plus fragiles de l’Afrique

Emeutes -Reciviliser: d’abord à l’école

Emeutes -Reciviliser: d’abord à l’école

Les facteurs explicatifs sont évidemment nombreux pour tenter de comprendre les les émeutes. Les responsabilités sont multiples, elles incombent sans doute d’abord aux parents mais aussi aux institutions comme l’école dont l’état de délabrement est constatée chaque année avec l’écroulement dans les classements internationaux. Un seul chiffre à peine 50 % des élèves sortant de CM2 sont à peu près capable de faire un exercice de lecture correct.

Ne parlons pas évidemment de la maîtrise orale de la langue et encore moins de la maîtrise de l’écrit. On observera sans doute il s’agit là du contenu technique de l’enseignement qui vise à apprendre à lire, à écrire et à compter. Il y a évidemment l’autre aspect l’appropriation des valeurs républicaines et sociétales. Dans ce domaine, l’effondrement est encore pire. Isolés, mal payés, mal considérés, nombre d’enseignants ont renoncé au double exercices de transmission des connaissances et des principes sociétaux.

Il faudra sans doute qu’on se persuade un jours que la question des banlieues n’est pas seulement un problème d’urbanisme, de salles de sport ou de loisirs mais aussi un enjeu d’insertion scolaire, professionnelle et républicain.

La problématique n’est pas simple, il faudra une politique d’envergure du type de celle qui était proposée par Borloo, il faudra aussi inscrire l’action dans le temps bien au-delà de l’échéance d’un seul mandat électoral. Surtout dans des zone ou l’autorité parentale se confronte à des conditions économiques et sociales difficiles.

Société-Reciviliser: d’abord à l’école

Société-Reciviliser: d’abord à l’école

Les facteurs explicatifs sont évidemment nombreux pour tenter de comprendre les les émeutes. Les responsabilités sont multiples, elles incombent sans doute d’abord aux parents mais aussi aux institutions comme l’école dont l’état de délabrement est constatée chaque année avec l’écroulement dans les classements internationaux. Un seul chiffre à peine 50 % des élèves sortant de CM2 sont à peu près capable de faire un exercice de lecture correct.

Ne parlons pas évidemment de la maîtrise orale de la langue et encore moins de la maîtrise de l’écrit. On observera sans doute il s’agit là du contenu technique de l’enseignement qui vise à apprendre à lire, à écrire et à compter. Il y a évidemment l’autre aspect l’appropriation des valeurs républicaines et sociétales. Dans ce domaine, l’effondrement est encore pire. Isolés, mal payés, mal considérés, nombre d’enseignants ont renoncé au double exercices de transmission des connaissances et des principes sociétaux.

Il faudra sans doute qu’on se persuade un jours que la question des banlieues n’est pas seulement un problème d’urbanisme, de salles de sport ou de loisirs mais aussi un enjeu d’insertion scolaire, professionnelle et républicain.

La problématique n’est pas simple, il faudra une politique d’envergure du type de celle qui était proposée par Borloo, il faudra aussi inscrire l’action dans le temps bien au-delà de l’échéance d’un seul mandat électoral. Surtout dans des zone ou l’autorité parentale se confronte à des conditions économiques et sociales difficiles.

Reciviliser: d’abord à l’école

Reciviliser: d’abord à l’école

Les facteurs explicatifs sont évidemment nombreux pour tenter de comprendre les les émeutes. Les responsabilités sont multiples, elles incombent sans doute d’abord aux parents mais aussi aux institutions comme l’école dont l’état de délabrement est constatée chaque année avec l’écroulement dans les classements internationaux. Un seul chiffre à peine 50 % des élèves sortant de CM2 sont à peu près capable de faire un exercice de lecture correct.

Ne parlons pas évidemment de la maîtrise orale de la langue et encore moins de la maîtrise de l’écrit. On observera sans doute il s’agit là du contenu technique de l’enseignement qui vise à apprendre à lire, à écrire et à compter. Il y a évidemment l’autre aspect l’appropriation des valeurs républicaines et sociétales. Dans ce domaine, l’effondrement est encore pire. Isolés, mal payés, mal considérés, nombre d’enseignants ont renoncé au double exercices de transmission des connaissances et des principes sociétaux.

Il faudra sans doute qu’on se persuade un jours que la question des banlieues n’est pas seulement un problème d’urbanisme, de salles de sport ou de loisirs mais aussi un enjeu d’insertion scolaire, professionnelle et républicain.

La problématique n’est pas simple, il faudra une politique d’envergure du type de celle qui était proposée par Borloo, il faudra aussi inscrire l’action dans le temps bien au-delà de l’échéance d’un seul mandat électoral. Surtout dans des zone ou l’autorité parentale se confronte à des conditions économiques et sociales difficiles.

Dérèglement climatique: une question d’abord un problème politique

Dérèglement climatique: une question d’abord un problème politique 

TRIBUNE
par Dominique Bourg

Philosophe

et Cyril Dion

Cinéaste et écrivain dans le Monde

Le 11 avril, à l’Assemblée nationale, Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, s’écriait : « Le dérèglement [climatique] est une réalité qui n’est pas politique, mais qui est naturelle. Cessez d’en faire des objets de polémique. (…) Arrêtez l’idéologie, entrez dans le pragmatisme et les solutions. C’est à ce prix-là qu’on réunira nos concitoyens avec l’écologie. En n’en faisant pas un champ de bataille stérile. »

Quelques jours plus tard, le 14 avril, le journaliste Hugo Clément réagissait à une violente polémique sur les réseaux sociaux. Alors qu’il était accusé d’avoir contribué à banaliser le Rassemblement national et permis une vaste opération de « greenwashing » du parti en allant débattre avec Jordan Bardella dans un événement organisé par le magazine réactionnaire et xénophobe Valeurs actuelles, où il avait reçu de longs applaudissements et l’onction du leader du parti d’extrême droite (qui a notamment déclaré : « Je partage beaucoup de ce qui a été dit. Et je pense que si l’écologie politique veut mener son combat à bien pour alerter l’opinion, il faudrait peut-être moins de Sandrine Rousseau et un peu plus d’Hugo Clément »), le journaliste répliquait : « Il faut débattre avec TOUT le monde (…). La vraie victoire de l’écologie sera le jour où TOUS les partis politiques proposeront des mesures à la hauteur des enjeux. »

Ces deux épisodes nous plongent au cœur du problème : l’écologie est-elle politique ? De gauche ou de droite ? Doit-elle au contraire échapper à toute polémique, dans une logique transpartisane ? Dans ce cas, faut-il tenter de convaincre des partis réactionnaires, ouvertement xénophobes, peu démocrates, répressifs à l’égard des minorités et des communautés LGBTQIA+, de s’engager pour le devenir de la planète au nom d’un intérêt supérieur – au motif que si la planète devient inhabitable, tout le reste serait accessoire ?

. Contrairement à ce qu’affirme Christophe Béchu, le dérèglement climatique n’est pas une réalité « naturelle », mais un phénomène tant social que géophysique, causé par des décennies d’activités humaines, qui résultent de décisions et d’orientations politiques.

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