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Sylvain Maillard (LREM), le bulldozer, veut reconnaître l’antisionisme comme une forme d’antisémitisme

Sylvain Maillard (LREM), le bulldozer,  veut reconnaître l’antisionisme comme une forme d’antisémitisme

 

 

 

 

Il est clair que toute forme d’antisémitisme mérite d’être dénoncée et surtout sanctionnée. De ce point de vue, des propos tenus à l’égard du philosophe Finkielkraut, en marge de la manifestation parisienne des «gilets jaunes» sont intolérables. Pour autant se saisir de cet événement pour une nouvelle fois réglée cette question paraît sans doute précipité. L’initiateur de cette loi et le bulldozer Sylvie Sylvain Maillard, ancien entrepreneur qui n’a pas l’habitude de faire dans la dentelle par exemple quand il considère qu’être SDF et vivre dans la rue est un choix des intéressés. L’idéologie condescendante et méprisante de quelqu’un qui sans doute a réussi sur le plan économique mais qui paraît un peu court au niveau idéologique et philosophique, aussi au niveau politique (même si l’intéressé de 44 ans a déjà slalomé entre quatre ou cinq partis). Un peu de connaissances juridiques et philosophiques ne serait pas inutile pour traiter cette question complexe. D’abord il faudrait perdre l’habitude de régler par une loi chaque fois qu’un problème émerge avec force dans les médias. Deuxièmement il conviendrait de prendre du recul sur la définition exacte du sionisme. Autant la reconnaissance d’Israël en tant que pays ne peut être contestée, autant le sionisme assimilé à une extension sans limite des territoires et plus que discutable. Ce qui évidemment ne dédouane pas les responsabilités des autorités palestiniennes. Un autre bulldozer à savoir Manuel Valls avait été l’un des premiers à considérer que les deux notions d’antisionisme et d’anti sémitique étaient synonymes,  cela alors que l’intéressé était à Matignon et qu’il intervenait en 2016 devant le dîner du Crif. Avant de se prononcer éventuellement l’Assemblée nationale ferait bien d’engager une réflexion dans un groupe composé notamment de juristes et de philosophes. Notons que les dispositions actuelles de la loi permettent de poursuivre et de sanctionner ceux qui manifestent  publiquement des sentiments d’anti sémitisme. Il y a la sémantique, mais aussi l’intention, la posture et le profil des coupables

Le ridicule des dividendes d’EDF à l’Etat

 Le ridicule des dividendes d’EDF à l’Etat

 

Les dividendes d’EDF destiné à l’Etat sont aussi ridicules que ceux de la SNCF et pour à peu près les mêmes raisons. Certes EDF est une société par actions à la différence de la SNCF mais ils ont en commun une situation financière particulièrement catastrophique notamment avec des dettes géantes. Quand on apprend qu’EDF va verser environ 400 millions de dividendes à l’État, c’est un peu surréaliste. D’ailleurs l’État ne prendra pas ce cash mais le transformera en actions alors qu’il détient déjà 83,66 % des parts de l’entreprise. Cette augmentation de la participation de l’État n’a aucun sens économique. Il serait plus utile (comme pour la SNCF) d’affecter ces dividendes à un fonds d’amortissement de la dette. Par ailleurs l’entreprise aura à moyen terme à affronter le financement d’énormes investissements : autour de 200 milliards. Cela pour réaliser le grand (mesure de sécurité suite à la catastrophe de Fukushima), pour financer la filière EPR (plus de 10 milliards par centrale, on envisage d’en construire deux ou trois ans en  plus de Flamanville), pour le financement du traitement des déchets et pour le financement du démantèlement des vieilles centrales. Lévy, dont le mandat a été renouvelé la semaine dernière. « L’Etat nous soutient à nouveau en prenant son dividende sous forme d’actions nouvelles jusqu’en 2020. C’est une immense marque de confiance, concomitante avec la décision sur mon deuxième mandat », indique-t-il dans un entretien publié sur le site du quotidien économique.« En prenant le solde de son dividende en titres pour l’exercice 2018, l’Etat renonce à 400 millions d’euros de cash. Personne ne connaît aujourd’hui le montant des dividendes 2019 et 2020, mais cela représente au final des montants importants », poursuit M. Lévy. Selon lui, « en soutenant ainsi l’entreprise, l’Etat montre aussi qu’il confie à EDF le rôle de leader de la transition énergétique ». L’Etat s’était déjà abstenu de prélever un dividende en numéraire pour les exercices 2015, 2016 et 2017, mais devait reprendre par la suite ses prélèvements en « cash ». Dans son entretien, Jean-Bernard Lévy souligne également que « le prix auquel nous sommes tenus de vendre notre électricité à nos concurrents n’a pas évolué depuis huit ans », et plaide pour (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique). Ce mécanisme oblige EDF à revendre à ses concurrents une partie de son électricité nucléaire produite en France, à un prix fixé à 42 euros le mégawatheure, actuellement bien inférieur aux prix du marché (autour de 52 cmes). (Notons qu’EDF rachète aussi l’électricité des éoliennes à 82 cmes !)

 

Mettre fin à l’hypocrisie de l’Allemagne en matière de vente d’armes (Airbus)

  • Mettre fin à l’hypocrisie de l’Allemagne en matière de vente d’armes (Airbus)
  • L’Allemagne mène une politique commerciale particulièrement hypocrite en matière de vente d’armes. D’un côté elle veut apparaître très rigoureuse vis-à-vis de certains pays à risque comme par exemple l’Arabie Saoudite mais de l’autre ne se gêne pas pour écouler ses produits via des sociétés fantômes à l’étranger. En réalité ,l’Allemagne conduit désormais une politique très agressive dans ce domaine afin notamment de concurrencer la France. Mais les freins mis par l’Allemagne en matière de vente d’armes handicapent lourdement l’union économique. Ce que dénonce y compris le patron d’Airbus. – Tom Enders, président exécutif d’Airbus, reproche à l’Allemagne de bloquer certaines ventes d’armes au détriment de la France, du Royaume-Uni et de l’Espagne en raison d’une législation trop stricte.

“Cela nous rend fous, depuis des années à Airbus, que la partie allemande se donne le droit de bloquer la vente, disons, d’un hélicoptère français alors que seule une pièce allemande minuscule est entrée dans sa fabrication.”

L’Allemagne a décidé unilatéralement en octobre dernier, à la suite de l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul, de suspendre ses ventes d’armes à l’Arabie saoudite, son deuxième marché après l’Algérie.

Cette décision a bloqué l’émission d’une licence d’exportation pour la vente du missile air-air de longue portée Meteor, qui est censé équiper l’Eurofighter Typhoon de l’armée de l’air saoudienne.

Le Meteor est assemblé par MBDA, filiale d’Airbus, BAE Systems et Leonardo, mais son système de propulsion et ses ogives sont fabriqués en Allemagne. Le futur avion de combat lancé cette semaine par Paris et Berlin (voir) et un projet de char d’assaut franco-allemand pourraient être remis en cause si Berlin n’adapte pas sa politique, prévient-on de sources militaires et diplomatiques françaises. La ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, a plaidé jeudi pour une politique européenne commune en matière d’exportations d’armes. “Nous Allemands ne devrions pas prétendre être plus moraux que la France”, a-t-elle dit lors de la conférence annuelle de Munich sur la sécurité. Français et Allemands ont échangé des courriers à ce sujet. “Sur les fondamentaux, nous avons exprimé notre désir de résoudre ce problème. Il nous reste du travail”, a souligné un responsable français. “C’est un test décisif pour mesurer le sérieux des Allemands vis-à-vis de la défense commune et d’une coopération étroite avec la France”, a estimé Tom Enders.

« La démocratie ne peut exister que grâce à une saine dose d’anonymat » !!!!!!! ( le Monde)

« La démocratie ne peut exister que grâce à une saine dose d’anonymat » !!!!!!! ( le Monde)

Une curieuse prise de scission d’un journaliste du monde Damien Leloup, qui dans une tribune considère que la démocratie ne peut exister que grâce à une saine dose d’anonymat. Cela évidemment en référence au débat actuel concernant la déontologie sur le net et sur les réseaux sociaux en particulier. Cette position est défendue notamment par nombre de réseaux sociaux qui entendent conserver l’anonymat. Pourtant les prises de position et réactions de d’internautes relèvent pourtant d’une production du niveau de la poubelle ou du caniveau. L’argumentation du journaliste du monde est particulièrement spécieuse et il se réfère à des recherches ou études dont il ne mentionne pas les auteurs et les institutions. On voit mal pourquoi l’utilisation du support du net justifierait l’anonymat et pourrait une améliorer  la démocratie. Pour s’en convaincre,  il suffit de lire les réactions et les commentaires de nombre d’internautes d’une nullité affligeante, d’une agressivité surprenante voire d’une haine condamnable. L’anonymat est grandement responsable de l’hystérisation du débat sur Internet, un masque qui permet d’exprimer toutes les pulsions, les rancœurs et les bassesses de l’âme humaine. . La proposition du pouvoir, qui vise plus particulièrement les réseaux sociaux et la radicalisation de certains « gilets jaunes », a été saluée par des  personnalités, comme le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sur RMC, qui a dit en « avoir assez des gens qui sont derrière les pseudos, et qui insultent à longueur de temps, qui mettent de l’huile sur le feu à longueur de temps ».

Gilets jaunes – Européennes: Ingrid Levavasseur laisse tomber la liste « Ralliement d’initiative citoyenne »

Gilets jaunes – Européennes: Ingrid Levavasseur laisse tomber la liste « Ralliement d’initiative citoyenne »

Ça branle dans le manche sérieusement chez les gilets jaunes du fait des contradictions et de l’instrumentalisation du mouvement d’une part par des factions politiques mais aussi par l’arrivisme de quelques leaders autoproclamés. Ces leaders n’échappent pas aux dérives qu’ils dénoncent dans les partis politiques et plus généralement dans le système. Comme les autres, ils utilisent l’éclairage médiatique à leur profit personnel. Le pire c’est qu’Ingrid Levasseur ne renonce pas pour autant à se présenter mais sur une autre liste, c’est dire si le parfum du pouvoir peut enivrer. En effet il, est clair que la plupart des leaders des gilets jaunes ne  maîtrisent  absolument pas la problématique socio économique. Qu’ils n’ont pas d’expérience sociale et politique sans parler pour la plupart de leurs limites culturelles. Pour parler clair, quand les gilets jaunes s’expriment publiquement on a parfois l’impression d’assister à une discussion de bistrot quand encore ils sont capables de faire une phrase à peu près correcte. Ces contradictions et ses dérives personnelles vont tuer le mouvement des gilets jaunes d’autant que l’instrumentalisation du mouvement s’ajoute aussi la provocation permanente des casseurs. Aussi à celle de Castaner pas mécontent que les violences discréditent les gilets jaunes.  Plusieurs membres de la liste, qui faisaient partie de l’aventure initiale, avaient d’ores et déjà décidé de quitter le navire à quelques mois de l’échéance électorale. C’est le cas du directeur de campagne Hayk Shahinyan, de l’ancien Marcheur Marc Doyer ou de la conseillère municipale de Seine-et-Marne Brigitte Lapeyronnie. Des dissensions s’étaient creusées ces dernières années entre les membres de la liste et le reste des gilets jaunes des ronds-points, depuis l’annonce du soutien de l’homme d’affaire Bernard Tapie.

« Non au retour des jihadistes » (Père d’une victime de Merah)

« Non au   retour des jihadistes » (Père d’une victime de Merah)

 

On ne peut être indifférent à la lettre d’un père dont le fils a été tué par Merah. Pourtant pour le gouvernement veut rapatrier de Syrie les terroristes.  On se demande à partir de quel marchandage et de quelle considération. En effet les terroristes détenus en Syrie relèvent juridiquement de la responsabilité du pays même si les pratiques du gouvernement syrien sont contestées par la France. C’est ce qui se passe pour les terroristes détenus en Irak, un régime qui n’est guère plus honorable que celui de Syrie concernant l’exercice de la démocratie. Les 11 et 15 mars 2012, Mohamed Merah avait tué par balles trois militaires à Toulouse et Montauban, dont le fils d’Albert Chennouf-Meyer, Abel, 25 ans. Puis il avait tué, le 19 mars, trois enfants et un enseignant dans un collège juif de Toulouse.  »Vous n’êtes pas sans savoir que parmi les islamistes de retour, il y a des individus qui ont contribué à aider le terroriste musulman Mohamed Merah », rappelle Albert Chennouf-Meyer, qui cite « plus particulièrement » le cas de Quentin Le Brun.    Ce jeune Tarnais, parti en 2014 en Syrie, est considéré comme un propagandiste de Daesh, selon les enquêteurs. Pour la justice française, il était proche de la nébuleuse jihadiste toulousaine dans laquelle ont gravité Mohamed Merah et les frères Clain, les « voix » de la revendication des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, fomentés par l’organisation Daesh. Récemment, un envoyé spécial de Paris Match avait pu le rencontrer, retenu dans un camp des Forces démocratiques syriennes(FDS), une alliance arabo-kurde soutenue par Washington. L’épineux dossier du retour des Français retenus par les forces kurdes en Syrie a resurgi avec l’annonce du retrait américain de la zone. Malgré sa réticence initiale, Paris semble désormais résolu à envisager ces retours, plutôt que de les voir s’évanouir dans la nature. Plusieurs sources évoquent le cas de 130 personnes, dont une cinquantaine d’hommes et femmes et des dizaines d’enfants.

Non à la privatisation d’ADP (sénat)

Non à la privatisation d’ADP (sénat)

 

Pour des raisons politiques mais aussi stratégiques les sénateurs ont donc manifesté leur opposition au projet de privatisation’ d’ADP qui gère les aéroports de la région parisienne. La proposition de privatisation émane du ministre de l’économie qui cherche par tous les moyens à boucher les trous du budget. Le problème,  c’est que le pays se défait des bijoux de famille qui rapporte et surtout qu’il perd la maîtrise d’équipements tout à fait stratégiques y compris du point de vue de la défense.  À cet égard,  cette prise de privatisation est encore moins justifiée que celle très critiquée des autoroutes. Des autoroutes particulièrement juteuses pour les actionnaires et qui en plus continuent d’augmenter leur tarification.  S’il y avait une véritable logique budgétaire, on se débarrasserait des actifs qui coûtent à l’État et inversement on conserverait les actifs qui rapportent. Bref la politique de gribouille de l’État continue. Le Plan d’action pour la « croissance et la transformation des entreprises » prévoit en effet de permettre le transfert au secteur privé d’une majorité du capital d’ADP, dont l’Etat détient 50,6%, un projet qui a reçu le feu vert des députés début octobre. Plusieurs amendements visant à supprimer l’article 44 dédié à ADP ont été adoptés mardi soir au Sénat à une très large majorité avec 246 voix pour et 78 contre. “Je maintiens que cette cession d’actifs est essentielle pour notre pays”, a réagi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire qui défend le texte au Sénat. La loi Pacte prévoit également des dispositions ouvrant la voie à des privatisations d’Engie et de La Française des Jeux (FDJ), moyennant des renforcements de la régulation. Un autre véritable cadeau aux intérêts privés y compris à la mafia qui ne manque jamais d’investir dans les sociétés de jeux d’une part pour des opérations de blanchiment, d’autre part d’influence sur les résultats. Le produit des cessions doit contribuer à alimenter le fonds pour l’innovation doté de dix milliards d’euros créé en début d’année mais aussi au désendettement de l’Etat.

Grand débat: les Télés d’info continue servent la soupe à Macron

  • Grand débat: les Télés d’info continue servent la soupe à Macron
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  • Par paresse mais sans doute surtout par complaisance les quatre chaînes principales d’info continue branchent leurs caméras durant  des heures pendant que Macron ou Édouard Philippe pérore dans ce qu’ils appellent un grand débat. En fait, Macron et  les autres ne débattent pas, ils font un exercice de stand-up. L’animateur accorde seulement 30 secondes voire une minute aux participants qui posent une question. Ce qui permet à Macron ou Édouard Philippe de répondre pendant 10 minutes et de s’étaler, y compris sur les sujets qui sont sans lien avec la question posée. Ces retransmissions interminables sont inadmissibles et témoignent de la complicité de ces chaînes de télé d’info continue avec le pouvoir. Depuis quelques semaines, le pouvoir et ceux qui le soutiennent sont engagés dans une vaste opération de réhabilitation de l’image de Macron et du gouvernement. Cela à coup de sondages bidons, d’analyses socio économiques tordues (la hausse du pouvoir d’achat par exemple) et surtout par la diffusion en direct des numéros de cirque de Macron. Un vrai spectacle puisque les participants savamment choisis  (avec cependant éventuellement quelques gilets jaunes) applaudissent même après chaque sketch de Macron. Les journalistes de ces chaînes d’information se plaignent d’être mal aimés. On peut et on doit évidemment condamner certaines violences à leur égard mais on ne peut que constater leur lamentable parti pris pour le pouvoir. Un parti pris sans doute aussi existentiel car la majorité de ces journalistes ont l’impression d’appartenir à une élite qui a été menacée par les gilets jaunes. Pour preuve le mot insurrection utilisé pour qualifier ce qui n’est qu’un mouvement social. Et qui témoigne de la grande trouille de ces élites.
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Stop à l ’impérialisme linguistique anglais (collectifs d’écrivains)

Stop à l ’impérialisme linguistique anglais (collectifs d’écrivains)

 

Encore plus aujourd’hui qu’hier, il est de bon ton pour paraître moderne de truffer presque chaque phrase d’un mot ou d’une expression anglaise. Certes la langue française est vivante, elle se nourrit de nouveaux mots y compris d’origine étrangère mais tout est dans la mesure. Sans faire outrage à la langue française, il est possible de temps en temps d’utiliser un mot d’origine étrangère mais l’usage excessif touche au pédantisme et au ridicule. En effet, aujourd’hui on atteint souvent le ridicule quand la langue française est beaucoup plus riche qu’un mot anglais pour s’exprimer. À noter que les politiques, les financiers et les économistes notamment ont une fâcheuse tendance à abuser d’expression anglaise sans doute pour conférer un caractère scientifique à des propos qui ne le sont pas. Notons que le président de la république ne fait pas exception. Malheureusement cet usage du « Globish » ressemble fort au latin des médecins de Molière.  Dans une tribune collective au « Monde », une centaine d’écrivains, d’essayistes, de journalistes et d’artistes s’indignent de voir le « globish », un sous-anglais, supplanter notre langue dans les médias, à l’université et jusqu’au prochain salon « Livre Paris ».

 « Pour la deuxième année consécutive, la littérature Young Adult est mise à l’honneur au salon Livre Paris », lit-on sur le site Internet de cette manifestation qu’on appela longtemps le Salon du livre, et qui se tiendra du 15 au 18 mars. A côté de la littérature jeunesse, qui dispose de sa propre « scène » au salon, il y en aurait donc une autre, cette fois « jeune adulte ». Passons sur le bien-fondé de cette catégorie qui remonte au succès commercial d’Harry Potter– et se distinguerait peut-être d’une littérature « adulte mûr » et d’une troisième, « vieil adulte ». Mais pourquoi doit-elle être dite en anglais ? Poursuivons notre lecture du site Internet [qui a été, depuis l’écriture de cette tribune, actualisé] : la « scène YA » accueillera « Le Live » (performances et lectures musicales), une « Bookroom » (un espace de rencontres), un « Brainsto » (discussion entre créateurs), un « Photobooth » (pour laisser une trace sur ses réseaux sociaux). Il était aussi prévu un « Bookquizz », très malheureusement annulé.

Dans les rues, sur la Toile, dans les médias, dans les écoles privées après le bac et dans les universités, partout, en fait, l’anglais tend à remplacer peu à peu le français – à la vitesse d’un mot par jour. Chacun le sait, et beaucoup d’entre nous l’acceptent comme si c’était le cours naturel de l’évolution, confondant la mondialisation avec l’hégémonisme linguistique. Mais même dans un salon du livre en France ? A Paris, dans un salon consacré au livre et accessoirement à la littérature, n’est-il plus possible de parler français ?

Pour nous, intellectuels, écrivains, enseignants, journalistes et amoureux de cette langue venus de tous les horizons, « Young Adult » représente la goutte d’eau qui fait déborder le vase de notre indulgence, de notre fatalisme parfois. Ce « Young Adult », parce qu’il parle ici de littérature francophone, parce qu’il s’adresse délibérément à la jeunesse francophone en quête de lectures, est de trop. Il devient soudain une agression, une insulte, un acte insupportable de délinquance culturelle.

Il s’agit au fond de commerce et de mercatique, d’impérialisme linguistique pour mieux vendre partout les mêmes produits.

Paris : Anne Hidalgo se résout à la création d’une police municipale

Paris : Anne Hidalgo se résout à la création d’une police municipale

Comme de nombreux socialistes, la maire de Paris, Anne Hidalgo a longtemps, refusé l’idée d’une police municipale considérant qu’il s’agissait d’une tâche régalienne de l’État mais aussi qu’elle ne pouvait mettre en place des outils à caractère répressif. Pour ne pas montrer son changement d’attitude sur ce point, la maire  de Paris insiste fortement sur le que ces policiers seront seulement équipés d’une matraque. Reste qu’il s’agit quand même d’une police municipale sans doute justifiée compte tenu de la montée de la délinquance

Hausse des cambriolages, agressions, vols, présence de toxicomanes dans certains quartiers ou trafic de drogues : face à ces nombreux problèmes, la maire de Paris avait demandé en juillet un audit sur la sécurité dans la capitale, jusqu’alors assurée par les policiers de la Préfecture de police et les militaires de l’opération Sentinelle. Je fais le même choix que les maires de Bordeaux ou de Londres, qui n’ont pas de police municipale armée. Les agents auront des matraques et des bombes lacrymogènes, qui permettent de garantir un certain nombre d’interventions pour lesquelles cette police est mobilisée. Mais pas d’arme à feu. Anne Hidalgo au Parisien, l’annonce a provoqué une levée du bouclier des élus communistes parisiens, qui font partie de la majorité municipale. Nicolas Bonnet, président des élus communistes au Conseil de Paris, a dénoncé « un coup de canif dans le contrat de confiance de la majorité ».

Programmation énergétique : recul sur la réduction du nucléaire et des économies d’énergie

Programmation énergétique : recul sur la réduction du nucléaire et des économies d’énergie

 

 

Comme il fallait s’y attendre le document d’orientation mise en ligne par le gouvernement dans la perspective de définition de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PP) recule sur de nombreux points d’abord concernant le nucléaire.  pendant le mandat de Macon seule la centrale de Fessenheim pourrait être fermée. Cette fermeture sera largement compensée par l’EPR de Flamanville. Les autres suppressions sont reportées en 2028 (deux réacteurs) et éventuellement d’un autre en 2026 en fonction du contexte ! En fait pour réduire réellement la part du nucléaire le pouvoir renvoie la responsabilité après 2022. Notons aussi que Macron a annoncé de possibles décisions pour deux nouveaux réacteurs de la filière EPR en 2021. Officiellement on décale l’objectif de réduction de la part de du nucléaire à 50 % non pas en 20 25 mai en 2035. Mais compte tenu de ce qui a déjà été évoqué cette date de 2035 paraît déjà illusoire. L’autre recul concerne la réduction de la consommation d’énergie. . Alors que la loi de 2015 visait un recul de 20% d’ici 2030, le gouvernement ne table plus que sur une baisse de 17%. En résumé, la part du nucléaire devrait reculer beaucoup moins que prévu, de même que les économies d’énergie. Enfin on mettra la pédale douce sur les synergies alternatives pour privilégier seulement les moins coûteuses (le conseil d’analyse économique, institution qui éclaire le premier ministre, avait ces jours derniers mis en cause le coût des éoliennes). Peut-être pour rééquilibrer ces reculs qui ne seront pas très appréciés par les écolos, on prévoit cependant de supprimer quatre centrales au charbon. Le texte vise les centrales fonctionnant « exclusivement au charbon », laissant la porte ouverte à des projets de reconversion intégrant de la biomasse. Ce dernier point inquiète les ONG de défense de l’environnement, par ailleurs très critiques sur plusieurs aspects du texte. « Les reculs ne concernent pas seulement l’objectif de 50% de nucléaire mais aussi celui sur la baisse de la consommation d’énergie », regrette Morgane Creach, directrice du Réseau Action Climat.

 

 

 

Les limites d’une politique monétaire (Mathieu Mucherie, économiste de marché)

Les limites d’une politique monétaire (Mathieu Mucherie, économiste de marché)

 

Extrait d’une interview dans Atlantico à propos du rôle de la politique monétaire dans la redistribution des richesses.

Comment résoudre une telle situation et obtenir un résultat plus satisfaisant dans la distribution des revenus et du patrimoine, pour ce qui relève de la politique monétaire ?

« …..nous vivons dans un pays où les décideurs n’ont pas la moindre idée de ce qui se passera après juin prochain, qui ne savent même pas s’ils doivent être rawlsiens ou nozickiens ou autre chose quand ils prétendent agir au nom de la « justice sociale », qui n’ont pas la moindre méthode pour savoir où se situent dans les inégalités nées de la révolution numérique les inégalités justes et/ou incitatives et où se situent les inégalités génératrices de rentes injustes (voilà qu’ils taxent les GAFA au pifomètre et… sur leur chiffre d’affaires !!), qui veulent le « plein emploi » dans le cadre d’un régime monétaire qui singe l’étalon-or (le système monétaire le plus adapté à la maximisation des écarts de richesse, puisqu’il entrave l’apurement des créances et favorise la rente, et le statu quo), et le tout avec des mécanismes d’intervention qui mixent joyeusement la redistribution au moment du prélèvement des impôts et la redistribution (parfois aux mêmes) au moment de la dépense publique (bravo la transparence), avec bien entendu cinq strates administratives pour rajouter un peu de fumée et quelques doublons, et saint Piketty en lecture pour tous. Un travail d’amateur dans une boite noire en double aveugle, en toute bonne conscience !! Avec le risque de voir tous ces « efforts » de redistribution annihilés par trois réunions de la BCE, par un nouveau dégazage bancaire ou une nouvelle provoc’ déflationniste de l’axe franco-allemand du mal.

La politique monétaire ne peut pas trop différencier si une dispersion des revenus est juste ou injuste, elle n’est pas l’instrument DE 1er rang pour lutter contre, le cas échéant, c’est simplement l’instrument AU premier rang, chronologiquement, pour éviter que la déflation ne s’installe avec son cortège de malheurs, de dettes qui s’accumulent et de chômeurs conjoncturels qui deviennent structurels. Le QE peut faire office de pare-feux et de facilitateur, ce n’est pas un outil de redistribution dans un sens ou dans un autre, à moins de prouver qu’il ne transite que par les effets richesse (en zone euro, bon courage) ou qu’à l’inverse il pourrait chambouler l‘ordre social bourgeois par une inflation à 10% (re-bon courage).

La politique monétaire en zone euro ne peut hélas rentrer dans les détails : elle est homogène, au mieux elle peut être un peu mieux orientée vers les maillons les plus faibles du Sud, et mieux orientée en direction de la prévention des crises de la demande agrégée, mais elle ne peut pas (et ne doit pas) rentrer dans les secteurs, les firmes, les ménages. La plus jolie fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a : même un néo-monétariste comme moi, très attaché à la notion de surpuissance de la politique monétaire, doit reconnaitre que le banquier central ne peut directement s’occuper ni de l’éducation, ni de l’aménagement du territoire, ni de l’immigration, ni de la libération du foncier, ni des statuts, ni de la fiscalité, c’est-à-dire des sources parmi les plus essentielles des inégalités concrètes. L’entrée de mexicains dans les Etats du Sud des USA dans les années 70, 80 et 90 n’est pas pour rien dans l’élargissement du spectre des salaires : oui, mais que pouvait y faire Alan Greenspan ?

En zone euro, la BCE a déjà un job à temps plein : son rôle est crucial pour les taux de changes, les taux d’intérêt, la survie supervision de 128 grandes banques, et une partie des marchés via les règles de collatéral notamment : ça fait déjà beaucoup pour un acteur non-élu, et pas toujours compétent, qui passe déjà trop de temps sur des missions annexes ou illégales (régulation des bonus des traders, symposiums sur les réformes structurelles pour tout le monde sauf pour lui, chantages vis-à-vis de certains gouvernements en pleine crise, et pendant les vacances : organisation de bank run et de corralito en Grèce ou à Chypre). Et maintenant les inégalités ? et demain le trafic aérien, et après demain la relance de la natalité en Europe ? Attention au surmenage, au syndrome « Gosbank », et aux conflits d’intérêts… »

 

Grand débat- Macron utilise les méthodes de Castro, Chavez, G. Marchais et d’ Anouna

Grand débat- Macron utilise les méthodes de  Castro, Chavez, G.  Marchais et d’ Anouna

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Les gilets jaunes ne sont pas complètement naïfs. Ils ont bien compris que Macron détourne  le grand débat à son seul profit électoral. Avec la bienveillance de grands médias et des maires, Macron fatt en quelque sorte son show pendant des heures. Finalement à la manière de Castro, de Chavez, de Georges Marcahis ou même de Cyril Hanouna. Un numéro de cirque interminable et qui dure des heures. La méthode classique en dictature pour étouffer complètement l’auditoire. La dimension démocratique serait remplie par le questionnement des maires. Des maires souvent bien incompétents pour parler de la problématique générale concernant la justice fiscale et sociale, souvent très légitimistes et tellement contents de rencontrer une fois dans leur vie le président de la république. La sanction du débat, ce n’est pas une synthèse où chaque partie a évolué vers une analyse partagée mais la parole divine et jupitérienne de Macron. Bref une vraie caricature de débat sous l’œil complice des caméras des télés d’info continue bien contente par ailleurs de combler l’insignifiance de leur grille. Cela d’autant plus qu’il est bien difficile les week-ends d’organiser des plateaux télé avec des experts un peu compétent et un peu objectifs. Comme d’habitude on va rechercher des pépés en mal existentiel et des experts sortis de nulle part. Un seul exemple de ce théâtre politique : l’argumentation de Macron relative à l’impôt sur la fortune. Certes ce n’est sans doute pas le problème majeur par rapport à la justice sociale et fiscale mais cela constitue quand même un symbole incontournable. Macron manipule les maires en leur expliquant que la suppression de l’impôt sur la fortune de toute manière n’aurait pas amélioré la situation sociale des gilets jaunes, comme si c’était le sujet. Une manière de réduire jusqu’à la caricature une problématique.

La baisse des charges : pas d’efficacité prouvée (conseil d’analyse économique)

La baisse des charges : pas d’efficacité prouvée  (conseil d’analyse économique)

 

Une voix discordante dans l’euphorie de la diminution de la fiscalité salaires, celle du conseil d’analyse économique dans le rôle est d’éclairer le gouvernement. On sait que le gouvernement a décidé de transformer le crédit impôt sur la compétitivité emploi (c’est CE en diminution pérenne de la fiscalité. Pour l’année 2018 le coup serait de leur de 40 milliards l’année 2019 environ 60 milliards. Ces réductions de fiscalité vit surtout les bas salaires puisque on aura supprimé toute cotisation sur le salaire au niveau du SMIC à la fin de 2019. Le problème c’est que c’est bas salaire ne se trouve pas nécessairement en tout cas majoritairement dans les secteurs soumis à concurrence internationale. Elle bénéficie surtout à des entreprises qui finalement ne sont pas concurrencées par des entreprises étrangères. Le conseil d’analyse économique mais en question la pertinence de ces aides fiscales par rapport à l’influence qu’ils peuvent avoir sur la compétitivité de l’économie française Dans l’industrie, le coût horaire moyen en France est désormais inférieur à celui de l’Allemagne (38,8 contre 40,20 euros en 2017) rappelle le CAE.L’organisation plaide pour des réductions de cotisations plus ciblées. Dans leurs travaux, les auteurs expliquent que « les baisses du coût du travail, lorsqu’elles ne se font pas sous la forme d’un crédit d’impôt et lorsqu’elles sont concentrées sur les bas salaires, ont bien un impact positif sur l’emploi », selon la note du groupe de réflexion, publiée mardi et intitulée « Baisses de charges : stop ou encore? ». En revanche, les chercheurs indiquent que  »les baisses de cotisations sociales sur les salaires plus élevés (au delà de 1,6 Smic) n’ont pas encore fait la preuve de leur efficacité : nous ne trouvons pas d’impact positif sur les exportations alors qu’elles étaient en grande partie motivées par un objectif de compétitivité…..les analyses convergent pour indiquer une faible efficacité en termes d’emplois créés, avec des élasticités d’un niveau faible voire nul. » Ils ajoutent que cette enveloppe aurait ainsi été redistribuée « en partie sous forme de hausses des salaires, au bénéfice surtout des cadres, des professions intellectuelles supérieures et des professions intermédiaires, » passant ainsi à côté des promesses d’embauches exprimées par l’ex-président socialiste, créateur de ce fameux CICE. Le conseil d’analyse économique rappelle que la compétitivité n’est pas qu’une affaire de prix mais aussi de qualité. La compétitivité hors-prix (qualité des produits à l’export, par exemple) des entreprises exportatrices demeurent toujours un point faible régulièrement souligné par les spécialistes. Sur ce sujet, « les économistes n’ont pas beaucoup de solutions à apporter », a signalé Philippe Martin lors de la conférence de presse, rappelant « qu’il existait peu d’études sur ce thème ». Pourtant, les mauvais chiffres du commerce extérieur français rappellent régulièrement que cet enjeu demeure un point noir de l’économie tricolore.

 

 

La baisse des charges critiquée par le conseil d’analyse économique

La baisse des charges critiquée par le conseil d’analyse économique

 

Une voix discordante dans l’euphorie de la diminution de la fiscalité salaires, celle du conseil d’analyse économique dans le rôle est d’éclairer le gouvernement. On sait que le gouvernement a décidé de transformer le crédit impôt sur la compétitivité emploi (c’est CE en diminution pérenne de la fiscalité. Pour l’année 2018 le coup serait de leur de 40 milliards l’année 2019 environ 60 milliards. Ces réductions de fiscalité vit surtout les bas salaires puisque on aura supprimé toute cotisation sur le salaire au niveau du SMIC à la fin de 2019. Le problème c’est que c’est bas salaire ne se trouve pas nécessairement en tout cas majoritairement dans les secteurs soumis à concurrence internationale. Elle bénéficie surtout à des entreprises qui finalement ne sont pas concurrencées par des entreprises étrangères. Le conseil d’analyse économique mais en question la pertinence de ces aides fiscales par rapport à l’influence qu’ils peuvent avoir sur la compétitivité de l’économie française Dans l’industrie, le coût horaire moyen en France est désormais inférieur à celui de l’Allemagne (38,8 contre 40,20 euros en 2017) rappelle le CAE.

L’organisation plaide pour des réductions de cotisations plus ciblées. Dans leurs travaux, les auteurs expliquent que « les baisses du coût du travail, lorsqu’elles ne se font pas sous la forme d’un crédit d’impôt et lorsqu’elles sont concentrées sur les bas salaires, ont bien un impact positif sur l’emploi », selon la note du groupe de réflexion, publiée mardi et intitulée « Baisses de charges : stop ou encore? ». En revanche, les chercheurs indiquent que  »les baisses de cotisations sociales sur les salaires plus élevés (au delà de 1,6 Smic) n’ont pas encore fait la preuve de leur efficacité : nous ne trouvons pas d’impact positif sur les exportations alors qu’elles étaient en grande partie motivées par un objectif de compétitivité…..les analyses

 convergent pour indiquer une faible efficacité en termes d’emplois créés, avec des élasticités d’un niveau faible voire nul. » Ils ajoutent que cette enveloppe aurait ainsi été redistribuée « en partie sous forme de hausses des salaires, au bénéfice surtout des cadres, des professions intellectuelles supérieures et des professions intermédiaires, » passant ainsi à côté des promesses d’embauches exprimées par l’ex-président socialiste, créateur de ce fameux CICE. Le conseil d’analyse économique rappelle que la compétitivité n’est pas qu’une affaire de prix mais aussi de qualité. la compétitivité hors-prix (qualité des produits à l’export, par exemple) des entreprises exportatrices demeurent toujours un point faible régulièrement souligné par les spécialistes. Sur ce sujet, « les économistes n’ont pas beaucoup de solutions à apporter », a signalé Philippe Martin lors de la conférence de presse, rappelant « qu’il existait peu d’études sur ce thème ». Pourtant, les mauvais chiffres du commerce extérieur français rappellent régulièrement que cet enjeu demeure un point noir de l’économie tricolore.

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