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Politique Macron : une campagne électorale pas très professionnelle et d ’une grande insouciance

Politique Macron : une campagne électorale pas très professionnelle et d ’une grande insouciance

 

 

 

Percuté par la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron entend s’appuyer sur son bilan global notamment économique pour briguer un second mandat, malgré un programme qui semble peiner à convaincre, souligne Audrey Tonnelier, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

Tellement certain d’être réélu face à Marine Le Pen, le président monarque n’a guère pris de temps et de soins pour préparer la campagne électorale. Il a sans doute considérer que sa personnalité et sa supériorité seront suffisantes pour lui assurer la victoire. Le problème c’est que d’une part le bilan n’est pas évident notamment sur le plan économique et que les promesses paraissent particulièrement brouillonnes et manquent sérieusement de hauteur et de perspectives .Bref le président s’aperçoit peut-être tardivement qu’il serait temps de prendre la campagne électorale un peu au sérieux car les sondages désormais menacent

 

 

Chronique.

 

C’est peu dire qu’il était attendu. Après des semaines de spéculations en tous sens sur le fond et la forme, Emmanuel Macron a finalement choisi de présenter son programme lors d’une conférence de presse devant plusieurs dizaines de journalistes, le 17 mars. Exit, l’effervescence interrogative qui accompagnait le même exercice cinq ans plus tôt, en mars 2017. A l’époque, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée et ministre de l’économie, qui avait démissionné quelques mois plus tôt pour se lancer en solo, faisait figure d’outsider, promettant de rebattre les cartes du jeu politique. Entouré d’économistes de renom (Jean Pisani-Ferry, Philippe Martin, Philippe Aghion…), il avait aussi à cœur d’asseoir sa crédibilité, notamment en matière de politique économique.

Cinq ans plus tard, c’est un président éprouvé par trois crises majeures – sociale, avec les « gilets jaunes », sanitaire, avec le Covid-19, géopolitique, avec la guerre en Ukraine – qui se présente pour un second mandat. Et c’est davantage comme un professeur devant ses élèves, avec une présentation en plusieurs parties et sous-parties égrenée durant plus de quatre heures, qu’est apparu le chef de l’Etat.

Mesures amendées dans les jours suivants par son entourage ou le gouvernement, comme le RSA conditionné à quinze ou vingt heures d’activité ou de formation, chiffrage approximatif ne disant rien de la réelle manière de faire les économies nécessaires pour financer les dépenses engagées… Le président candidat n’est pas parvenu à dissiper l’impression d’éparpillement et d’impréparation, les jours suivants.

Macron compte sur son bilan

Pourtant, jurent ses soutiens, en amont, le travail a été fait : réunions de commissions, envoi de notes… Alors, manque de temps ? D’intérêt ? Depuis un mois, l’invasion russe bouleverse le calendrier du président, qui a longtemps espéré bénéficier d’une « fenêtre » plus apaisée pour se présenter après les deux années de pandémie. Elle modifie aussi les priorités des Français, toujours plus soucieux de leur pouvoir d’achat.

« Soit Macron et Kohler [le secrétaire général de l’Elysée] n’ont pas eu le temps de se pencher sur les détails du projet, et d’arbitrer précisément – or, s’ils ne tranchent pas, personne ne le fait –, soit ils ont voulu se laisser de la marge de manœuvre », lâche, déconcerté, un soutien de la première heure.

idat compte sur un élément majeur pour continuer à le porter : son bilan. Bilan économique avec le redressement de l’économie et la baisse du chômage, qui a atteint 7,4 % fin 2021, et capacité à traverser lesdites crises. Le 17 mars, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), Emmanuel Macron a insisté sur sa « crédibilité liée aux cinq dernières années » : « Je tâche de faire ce que je dis et j’essaie de dire à chaque fois ce que je fais. »

Risque d’ une troisième guerre mondiale ( Bayrou)

Risque d’ une troisième guerre mondiale ( Bayrou)

 

 

Pour Bayrou,  , une troisième guerre mondiale est désormais «une vraie menace», car «ce que Poutine a fait dénote un déséquilibre personnel, une dérive profonde d’un homme qui décide qu’après tout, il va abandonner tous les accords». La «guerre nucléaire» est elle aussi une possibilité réelle, alimentée par les «arsenaux nucléaires de première importance» que possèdent la Russie et les États-Unis.

Il ne s’agit pas pour autant de «tomber dans le piège» tendu par le Kremlin. «Le piège, c’est de dire, ou bien vous appuyez sur le bouton pour déclencher la bombe atomique, ou bien vous abandonnez l’Ukraine. La solution alternative, c’est le rapport de force avec d’autres armes que la bombe nucléaire. Et c’est ce qu’on est en train de faire avec les sanctions financières, avec des livraisons d’armes», a ainsi développé le Haut-commissaire au plan. Lequel a également salué le «bel exemple d’honneur» donné par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui va «peut-être y perdre la vie» mais «a choisi» le sacrifice pour être «au service de son pays et de son peuple».

Bayrou a aussi dénoncé des «complices actifs» et «propagateurs de la propagande du dictateur russe».

Dans son viseur : Jean-Luc MélenchonÉric Zemmour et Marine Le Pen. Mais aussi l’ancien premier ministre et candidat en 2017, François Fillon, qui vient tout juste de démissionner de ses fonctions auprès d’un groupe privé russe. «Il y a cinq ans, François Fillon aurait pu être élu président de la République. Dans quelle serions-nous aujourd’hui ?», a fait mine de s’interroger François Bayrou.

 




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