Crise Covid : Les déclarations contradictoires d’ Agnès Buzyn (et du gouvernement !)
Le 24 janvier 2020, l’ancienne ministre de la santé a déclaré « les risques de propagation du coronavirus dans la population sont très faibles« , comme le rapporte France Bleu, avant de préciser que cette analyse pourrait « évoluer ».
Le 26 janvier 2020 : elle affirme que les masques chirurgicaux sont « totalement inutiles » pour les personnes non contaminées. « Ce sont des masques qu’il faut mettre quand on est malade pour éviter d’envoyer des microbes à son entourage », assure-t-elle le 26 janvier. « Après, il y a des masques de protection pour des personnes en contact étroit avec des personnes malades. Ce sont des masques qui sont essentiellement réservés au personnel soignant, présents dans les hôpitaux. »
Selon elle, il n’y a alors « aucune indication à acheter des masques ;pour la population française. » Par ailleurs, elle précise que « des dizaines de millions de masques » sont en stock en cas d’épidémie. « Si un jour nous devions proposer de porter des masques à telle ou telle population, les autorités sanitaires les distribueraient. »
Après sa défaite électorale à la mairie de Paris, elle déclare le 17 mars 2020 : « Je savais que la vague du tsunami était devant nous » « Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. » Elle assure avoir alerté l’Elysée et Matignon dès janvier sur le « danger » potentiel du coronavirus. Au sujet des élections municipales, elle ajoute : »Depuis le début, je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. »
Le 30 juin 2020, elle affirme : « Je n’ai à aucun moment sous-estimé le risque »« Vous ne pouvez pas dire qu’on n’a pas été réactifs », martèle quelques mois plus tard l’ex-ministre de la Santé. En juin, elle est entendue par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale chargée d’évaluer la gestion de l’épidémie en France. Agnès Buzyn y affirme avoir alerté l’Elysée et Matignon »autour du 11 janvier ».
Notons que l’actuel ministre de la santé et les autres membres du gouvernement se sont autant contredits ensuite.