Archive pour le Tag 'd’ »une'

Page 4 sur 18

Les Républicains : en mal existentiel lancement d’une boîte à idées !

Les Républicains : en mal existentiel lancement d’une boîte à idées !


En grande difficulté voir menacé de disparition faute de ligne claire, le parti Républicain lance un nouveau média pour recueillir des idées susceptibles de redonner une colonne vertébrale au parti. Pourtant les ambiguïtés des républicains par rapport à Marcon pourraient bien lui valoir le le sort du parti socialiste, c’est-à-dire la quasi-disparition prochaine.

Les Républicains ont donc lané leur boîte à idées via leur nouveau média 100% digital, mardi matin. Intitulé «Une certaine idée», le titre – qui rappelle une ancienne revue de la droite lancée par Philippe Séguin et animée par Jean de Boishue – est présenté comme un espace de réflexion ouvert à toutes les idées.

«Nous avons puisé dans notre histoire le moyen de faire quelque chose de nouveau en prolongeant la même exigence de qualité. Le support est digital et si nous ne nous interdisons rien pour l’avenir, nous avons pensé ce site pour mettre en valeur trois formats: vidéo, podcast et entretiens à lire. Nous voulons donner la parole aux idées», explique Bartolomé Lenoir, responsable du support numérique, épaulé par une petite équipe, et installé au 4e étage du siège LR. Pour concevoir l’outil, les artisans affirment s’être inspirés des «meilleures pratiques» actuellement à l’œuvre dans le monde des entreprises et des mouvements politiques.

Il s’agit aussi d’accompagner la reconstruction d’un parti menacé de disparition.

D’une contestation à la révolte , pourquoi ?

D’une contestation à la révolte , pourquoi ?

Par auteur
Alessio Motta
Enseignant chercheur en sciences sociales, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Les grandes manifestations auxquelles on assiste en ce moment, mais aussi les blocages, les regroupements spontanés et les initiatives originales, ramènent à une grande question des sciences sociales : qu’est-ce qui conduit au déclenchement d’une action contestataire ?

Cette question a suscité de nombreux fantasmes chez les journalistes, chercheurs et autres commentateurs de mouvements médiatisés. Beaucoup se sont demandé pourquoi il y avait des révoltes, se sont intéressés aux événements situés en amont de ces dernières et ont considéré que les frustrations des gens expliquaient naturellement le passage à l’acte, voyant par exemple dans tel événement déclencheur la « goutte d’eau de trop ».

Mais les gens qui se révoltent ne sont pas des vases remplis d’eau, ce sont des individus qui pensent et calculent. La métaphore n’explique pas la réalité du déclenchement de la mobilisation.
Pour comprendre ce qui crée la révolte, il faut changer la question posée. Dans toute société, un grand nombre de gens vivent des brimades et frustrations et sont conscients de subir des injustices et de ne pas être les seuls à en subir.

Dès lors, la bonne question n’est pas pourquoi y a-t-il des révoltes mais, comme l’a souligné il y a plus de 40 ans le sociologue Barrington Moore : pourquoi n’y en a-t-il pas plus souvent ? Il est nettement plus simple de répondre à cette question : s’il n’y en a pas plus souvent, c’est parce qu’organiser une révolte est une entreprise incertaine et coûteuse. Si les choses se passent mal, si l’on se retrouve seul à agir, on craint, selon le contexte politique, d’être ridicule, d’être arrêté, d’être violenté ou d’être tué par la police.

Le moyen le plus évident de réduire ces risques est de s’assurer qu’on ne sera pas seul à agir. De fait, c’est ça qui préoccupe le plus les individus qui tentent de soulever le début d’un mouvement collectif et qui s’apprêtent à se montrer au rendez-vous, à commencer à agir, à s’engager publiquement.

Parvenir à s’assurer que du monde va venir est une chose difficile. On peut le faire si l’on a un réseau fiable de contacts, une position d’autorité, ou que l’on appartient à un groupe qui a l’habitude de contester collectivement. Ces éléments sont autant de « facteurs de probabilité » de l’action qui permettent de rassurer les acteurs sur le fait qu’ils ne seront pas seuls au moment de se jeter à l’eau.

S’assurer de ne pas se retrouver seul à agir n’est pas une préoccupation que l’on trouve seulement dans les actions de révoltes « ordinaires » comme les grèves, manifestations ou blocages. Cette préoccupation est présente pour d’autres types de mobilisations qui sont au cœur de la construction des crises, telles qu’une fronde parlementaire ou un processus de dénonciation publique.

Les dénonciations publiques de viols, par exemple, même si elles font souvent apparaître une femme seule, n’ont lieu qu’après un travail collectif visant à garantir à cette femme qu’elle bénéficiera de certains soutiens.

[Près de 80 000 lecteurs font confiance à la newsletter de The Conversation pour mieux comprendre les grands enjeux du monde. Abonnez-vous aujourd’hui]

C’est aussi au cœur des inquiétudes, de façon bien plus nette encore, de ceux qui organisent des actions collectives aussi engageantes que le sont certains attentats ou les coups d’État, où la défection est particulièrement coûteuse, à la fois pour celui qui « plante » les autres et pour les autres.

Cela conduit généralement les organisateurs et participants de ces coups à écrire précisément leur scénario à l’avance (répartition des rôles, timing de l’action…), mais sans échanger longuement à l’avance les garanties qu’ils vont agir, en tâtant longuement le terrain et en repoussant les coups irréversibles au dernier moment.

Les « facteurs de probabilité » qui permettent de s’assurer que d’autres entreront en action peuvent être des engagements explicites, ou des indices tacites. Mais en pratique, un engagement explicite seul est sans effet.

Si vous croisez dans la rue un passant que vous ne connaissez ni d’Ève ni d’Adam et qui vous dit de le rejoindre car il prépare un coup d’État pour le lendemain à 14 heures, vous n’en croirez pas un mot. Par contre, si un groupe d’amis s’engage à venir bloquer l’entrée de la fac avec vous le lendemain, que votre histoire passée avec eux et le contexte dans lequel ils s’y engagent vous persuadent de la fiabilité de leur parole, l’engagement a de bonne chance de vous donner la certitude de ne pas être seul à agir.

Un appel à la mobilisation aura d’autant plus de chances d’être suivi qu’il s’appuie sur des personnes ou groupes perçus comme fiables.
On croit aux engagements d’une personne ou d’un groupe de gens parce que des éléments tacites donnent de la crédibilité à leur parole. Ce sont alors des engagements à la fois explicites et tacites : ils sont mixtes. Un appel à la mobilisation aura d’autant plus de chances d’être suivi qu’il s’appuie sur des personnes ou groupes perçus comme fiables et/ou a lieu dans une situation qui paraît mobilisatrice, par exemple après l’annonce d’un projet de réforme largement défini comme portant une atteinte lourde à certains principes… Une réforme repoussant l’âge de la retraite, par exemple.

Mais certains facteurs de probabilité sont entièrement tacites, c’est-à-dire qu’ils permettent une coordination d’acteurs sans qu’il ne soit forcément nécessaire d’appeler explicitement à l’action. C’est le cas quand le groupe social dans lequel on s’inscrit est réputé très facile à mobiliser, ou quand surviennent certains événements, des « déclencheurs types », qui rendent la mobilisation hautement probable et agissent comme une prophétie autoréalisatrice, facilitant, voire mâchant le travail aux organisateurs.

Le décès d’un jeune de certains quartiers populaires suite à une bavure policière est par exemple un célèbre déclencheur type qui a spécialement fait effet dans les années 1990 et 2000. C’est un événement qui, parce qu’il est chargé d’une mémoire collective très particulière, suffit à assurer aux gens que des mouvements de révolte auront lieu.

C’est ce qui se passe dans la banlieue Est Lyonnaise à partir de 1990 : la population locale est tellement persuadée que chaque bavure est suivie d’émeute que, effectivement, l’occasion est saisie à chaque fois par quelques dizaines de personnes. Dans la décennie qui suit, toutes les bavures policières meurtrières sont suivies d’émeutes le soir-même.

Dans le cas des manifestations spontanées qui se sont répandues le soir dans les grandes villes françaises en particulier à partir du 20 mars 2023, jour de l’échec des motions de censure contre le gouvernement Borne, c’est le même type de logique autoréalisatrice qui est à l’œuvre.

Les médias d’info en continu et réseaux sociaux ont vite permis de comprendre aux personnes ou petits groupes souhaitant participer à des actions qu’en se rendant sur certaines places ou avenues identifiées, il était hautement probable qu’ils retrouvent des congénères. D’autant plus probable qu’au fil des soirs, la pratique s’est reproduite et institutionnalisée : l’essentiel des gens savaient d’avance, avant même de le vérifier sur leurs médias, qu’ils ne seraient pas seuls en descendant dans la rue.

L’auteur de cet article vient de publier
Antimanuel de socio. Les ressorts de l’action et de l’ordre social, Bréal.

Sociologie des déclenchements d’actions protestataires, Le croquant.

Les crises politiques, Atlande.

Presse nationale: le risque d’une crise politique qui va durer

Presse nationale: le risque d’une crise politique qui va durer

La presse française est à peu près unanime pour considérer que le vote de justesse (neuf voix seulement de la motion de censure) ne change pas grand-chose et risque au contraire de plonger la France dans une crise politique qui risque de durer.

Ainsi par exemple le JDD reprend les propos du député « républicain » du Pas de calais : « Il y avait d’autres choses à faire que de braquer le pays. Il faut que le Président retire son projet de loi, rappelle les organisations syndicales autour de la table », liste l’élu du Pas-de-Calais, qui ajoute : « Une France ingouvernable pendant quatre ans, on n’a pas besoin de ça. » À quelques mètres de là, dans la salle des pas perdus du Palais-Bourbon, Éric Woerth (Renaissance) est l’un des rares députés de la majorité présents : « Cette réforme arrive à son aboutissement. (…) Quelle déception ? La motion a été rejetée ! », insiste-t-il.

Le journal « Le Figaro » indique qu’après ce vote dont les résultats sont particulièrement étroits la majorité a encore moins le moral que précédemment. Le journal se pose la question de savoir si ce gouvernement n’est pas déjà mort reprenant les propos de la chef de file des insoumis Mathilde Panot «d’ores et déjà mort aux yeux des Français» et une chef de gouvernement qui n’a «plus de pouvoir pour continuer son action», devant «démissionner en emportant sa réforme avec elle.» Avant de tonner : «Rien n’a été réglé, et tout continue dans le pays pour continuer à faire en sorte que cette réforme soit retirée.»
Toujours au sein des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon a, quant à lui, appelé à la «censure populaire (…) puisque le processus de censure parlementaire n’a pas fonctionné.» L’ancien candidat des Insoumis à la présidentielle «souhaite que cette censure populaire s’exprime en tout lieu, en toutes circonstances et qu’elle nous permette d’obtenir le retrait du texte.» «Neuf voix de différence ne suffisent pas à nous faire changer d’avis», a-t-il ajouté. Pour le premier secrétaire du PS Olivier Faure, «Emmanuel Macron a ouvert une crise sociale et politique», et «s’est isolé.» Prédisant que «le gouvernement Borne vit ses dernières heures», le député socialiste de Seine-et-Marne considère qu’«il n’y a désormais plus que trois solutions : le retrait immédiat, le référendum ou la dissolution.»

Le journal la tribune pour savoir si Macon peut encore reprendre la main. car
dans la rue, mais aussi l’opinion, la contestation contre ce texte n’en reste pas moins très forte encore. Les raffineries sont bloquées, des grèves dans les services publics sont annoncées. Dans ce contexte tendu, que peut désormais faire Emmanuel Macron pour reprendre la main et redonner du souffle à son quinquennat sans être empêché ?

Le journal reprend les propos de Laurent Berger, le leader de la CFDT, devenu chef de file de la mobilisation sociale, ne voit qu’une solution pour sortir de l’impasse. Et il le demande solennellement au locataire de l’Elysée : « pour retrouver l’apaisement dans le pays, ne promulguez pas la loi ». Sa requête a toutefois toutes les chances de rester lettre morte : « On n’a pas traversé tout ça, pris des coups, pour retirer notre projet », répond, agacé, un ministre de premier plan.
Le journal évoque une suite assez hypothétique. Après un conflit si dur, pas sûr que les centrales acceptent de venir siéger autour de la table pour évoquer les conditions de travail, etc. Laurent Berger, pourtant sensible à cette question, a d’ores et déjà prévenu : « On ne va pas faire comme si de rien était, de faire ‘reset’ comme sur un ordinateur » Bref, il faudra sûrement un sas de décompression de quelques semaines avant de renouer le dialogue.

Sur BFM ,s’interroge pour savoir si le gouvernement n’est pas déjà mort.
La motion de censure transpartisane a manqué de neuf voix pour être adoptée, la motion du Rassemblement national en a manqué de 193. Le gouvernement n’a donc pas été renversé par un vote des députés à l’Assemblée nationale, ce lundi. Les oppositions de gauche et RN ont immédiatement appelé à la démission d’Élisabeth Borne. La Nupes a appelé Emmanuel Macron à ne pas signer le texte, la dernière étape pour ratifier le texte.

Dans le journal « l’opinion » on évoque maintenant la perspective du recours au référendum d’initiative partagée (RIP) via le dépôt d’une proposition de loi dédiée a été officialisé le jour même où le gouvernement a franchi le dernier obstacle à l’adoption du projet de loi à l’Assemblée via le recours à l’article 49.3 de la Constitution.
A peine les motions de censure sur le texte étaient-elles rejetées que des députés de gauche brandissaient des pancartes RIP. Cette démarche pourrait contribuer à alimenter la contestation – déjà puissante – contre le report de l’âge légal de 62 à 64 ans et compliquer la mise en oeuvre de la réforme prévue dès septembre.La réforme « accentue les inégalités sociales et porte particulièrement préjudice aux populations les plus vulnérables », argue la proposition de loi publiée ce lundi et déjà transférée au Conseil constitutionnel. « Il revient donc au peuple français, par voie de référendum, de pouvoir se prononcer pour ou contre la limitation de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans. »

Réforme des retraites: Critique d’une étude du Crédit Agricole

Réforme des retraites: Critique d’une étude du Crédit Agricole

Le Crédit Agricole vient de publier une synthèse publié dans les « Echos »qui met en exergue les conséquences de cette réforme et évoque les pistes alternatives.

Dans le dernier numéro de Perspectives, revue d’analyse économique et sectorielle du Groupe Crédit Agricole, Pierre Benadjaoud, économiste, souligne certains points qui permettent de recentrer le débat sur des réalités, pas toujours agréables à entendre. Zoom sur 4 points essentiels.

1. Les pensions vont diminuer

Si l’économie n’est pas une science exacte, la démographie en revanche permet de réaliser des prévisions fiables. Les évolutions démographiques et le départ à la retraite des papy-boomers dégradent le rapport entre le nombre de cotisants et de retraités.

Dès lors, constate l’étude du Crédit Agricole, « le niveau des pensions est voué à diminuer relativement aux revenus d’activité » qui souligne également : « Quelles que soient les hypothèses de prévision, le système de retraite serait déficitaire d’ici à 2030, sans qu’il soit néanmoins question de dérive. »

2. Les femmes sont défavorisées
Selon Perspectives, « le cumul de l’allongement de la durée de cotisation et du décalage de l’âge de départ pénalise en particulier les femmes . » Rappelons que les femmes bénéficient de 8 trimestres supplémentaires par enfant : 4 trimestres au titre de la maternité et 4 au titre de l’éducation. Ainsi, nombre d’entre elles peuvent partir à taux plein à 62 ans. Elles devront désormais travailler davantage.

Un ​constat partagé par l’étude d’impact, souligne l’auteur. « L’âge effectif de départ devrait augmenter de 6 mois en moyenne pour atteindre 64,4 ans pour la génération 1972. Le report de l’âge effectif de départ sera alors plus important pour les femmes (près de 9 mois) que pour les hommes (environ 5 mois). En contrepartie, les pensions des femmes augmenteront plus que celle des hommes (2,2 % de gain à terme, contre 0,9 % pour les hommes). »

Réforme des retraites : avez-vous intérêt à racheter des trimestres manquants ?

Mais surtout, « le report de l’âge légal à 64 ans décale également la surcote dont auraient pu bénéficier les personnes ayant atteint la durée de cotisation requise à 62 ans en continuant à travailler entre 62 et 64 ans dans le système avant réforme. Dans ce cas, la réforme conduit à une baisse du montant des pensions. »

3. Tout le monde ne bénéficiera pas d’une retraite minimale de 1.200 euros
Les salariés n’ayant pas effectué de carrière complète ne seront pas concernés par ce montant. Quid dans ce cas ? « Les 1.200 € seront alors proratisés selon le nombre de trimestres cotisés par rapport à la durée requise (avec en plus une éventuelle décote de 5 % par an en cas de départ en retraite entre 64 et 67 ans, si la durée de cotisation requise n’est pas atteinte) », explique Perspectives qui précise en outre que même à carrière complète, les personnes ayant travaillé à temps partiel ne bénéficieront pas non plus de ce montant et estime que « la formulation de retraite minimale à 1.200 € est en majorité trompeuse. »

4. La hausse des cotisations est une alternative peu efficiente
Si de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer une hausse des cotisations plutôt qu’un recul de l’âge de la retraite, cette solution n’est pas satisfaisante sur le plan économique. Selon l’étude du Crédit Agricole, qu’elle pèse sur les cotisations salariales ou sur les cotisations patronales, une augmentation des cotisations aurait un impact négatif sur le salaire et donc le pouvoir d’achat des actifs. Dans le premier cas, elle provoquerait une baisse du revenu des ménages et dans le second une hausse des coûts, négative pour les marges et l’investissement ce qui provoquerait à terme une modération de la croissance des salaires.

« Selon les analyses de la DG Trésor qui a étudié les alternatives à un report de l’âge de départ en retraite, une hausse de cotisations qui aurait le même effet sur le solde financier du système de retraite réduirait le PIB de 0,5 point au bout de dix ans (contre un gain de PIB 0,3 point avec un report de l’âge de départ) ».

En outre, le montant de nos cotisations est déjà supérieur à celui de la plupart des autres pays de l’OCDE.

Risque d’une guerre avec la Chine en 2025

Risque d’une guerre avec la Chine en 2025

Le général Michael Minihan met en garde contre le risque élevé d’une guerre avec la Chine en 2025 dans une info du Figaro.

Une information intéressante de la part d’un haut responsable militaire américain. Cependant,le risque d’une guerre à dimension internationale voire mondiale paraît encore plus vraisemblable avec la Russie prête à tout sacrifier non pas pour des motifs géopolitiques mais pour sauver le régime des criminels mafieux de Poutine. NDLR

«J’espère me tromper. Mon instinct me dit que nous combattrons en 2025», écrit Michael Minihan, général de l’armée de l’air, dans une note interne, dont l’authenticité a été confirmée vendredi 27 janvier par le Pentagone à l’AFP.

Le président Xi Jinping «dispose à la fois d’une équipe, d’un motif et d’une opportunité pour 2025», estime le militaire, assurant que les élections taïwanaises de 2024 donneront au dirigeant chinois une «raison» pour agir. La course pour la Maison Blanche, prévue la même année, offrira une «Amérique distraite» à la Chine, juge-t-il encore. Cette note appelle ses troupes à s’entraîner au combat en se rendant entre autres sur des stands pour tirer sur des cibles. Le général invite à «viser les têtes».

En août, la Chine avait procédé à de très importants exercices militaires autour de Taïwan, une démonstration de force sans précédent, en représailles à une visite sur l’île Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre américaine des représentants. La Chine estime que l’île, peuplée de 24 millions d’habitants, est l’une de ses provinces qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Elle voit avec mécontentement le rapprochement à l’œuvre ces dernières années entre les autorités taïwanaises et les États-Unis, qui fournissent à l’île un soutien militaire face à Pékin depuis plusieurs décennies.

Manif contre la construction d’une cathédrale

Manif contre la construction d’une cathédrale !

Quelque 270 personnes se sont rassemblées ce samedi 14 janvier à Privas, en Ardèche, pour protester contre la construction controversée d’une basilique à Saint-Pierre-de-Colombier, selon les chiffres de la préfecture du département. Les manifestants, arborant des drapeaux d’organisations écolos et  syndicales ( dont la CGT!) d’une fanfare se sont réunis en début d’après-midi dans une atmosphère calme devant le bâtiment de la préfecture, avec plusieurs prises de paroles de responsables.

L’objectif de la manifestation, selon les organisateurs, est de dénoncer la reprise dans «l’opacité» du chantier «démesuré» de l’église de Notre Dame des Neiges, lancé en 2018 puis suspendu en octobre 2020 suite à un arrêté préfectoral dans l’attente d’une étude environnementale. Cet arrêté a été à son tour abrogé en novembre 2022, ouvrant la voie à la reprise des travaux.

Le projet, né à l’initiative d’une communauté catholique créée dans le village après la Seconde Guerre mondiale, la Famille missionnaire de Notre-Dame, prévoit la construction dans ce village de 400 habitants d’une basilique pouvant accueillir 3500 personnes, ainsi que différents aménagements et annexes permettant l’accueil de pèlerins.

Il se heurte depuis 2020 à l’opposition du Parc naturel régional (PNR) des Monts d’Ardèche, dans lequel il est situé. Le Parc naturel a réaffirmé le 5 janvier, à l’issue d’une rencontre avec le préfet de l’Ardèche Thierry Devimeux, qu’il demeurait «défavorable à ce projet au regard du non-respect de (sa) charte». Il réclame en outre que lui soit transmise l’étude environnementale s du projet . La congrégation fait de son côté valoir dans un communiqué publié mercredi qu’il s’agit d’un «projet privé» sur lequel le PNR n’a «pas légalement, ni réglementairement à donner son avis». Elle estime en outre que «les inquiétudes liées aux problématiques écologiques sont désormais levées» après la conduite de l’étude environnementale.

Réforme des Retraites : d’une réforme universelle à une réformette injuste

Réforme des Retraites : d’une réforme universelle à une réformette injuste

Consciente du rejet par l’opinion de ce projet, la Première ministre tente bien de bricoler le projet en indiquant notamment qu’il n’y a pas de totem concernant le report de l’âge. Pourtant c’est le drapeau que Macron veut brandir pour montrer sa volonté disruptive.

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant. En effet avec la réforme -dite Touraine- en vigueur, il faut aujourd’hui 43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pir, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

Le projet initial du gouvernement était de repousser l’âge légal de départ en retraite, de 62 ans à 65 ans, à un rythme progressif de quatre mois par an. Ainsi, il atteindrait 63 ans en 2025, 64 ans en 2028 et 65 ans en 2031. Si cette piste reste privilégiée par l’exécutif, ce n’est «pas un totem», a martelé Élisabeth Borne sur Franceinfo ce mardi 3 janvier. Une autre piste, évoquée par Emmanuel Macron lui-même, serait un report à 64 ans, assorti d’un allongement de la durée de cotisation.

Par ailleurs, la première génération concernée par le recul de l’âge de départ sera la génération née au deuxième semestre 1961. En revanche, l’âge d’annulation de la décote restera fixé à 67 ans.

Retraites : d’une réforme universelle à une réformette injuste et idiote

Retraites : d’une réforme universelle à une réformette injuste et idiote

Le projet de retraite souffre de deux maux , il est à la fois idiot et injuste. Injuste parce qu’il va surtout concerner très rapidement les plus défavorisés aux carrières longues qui pourtant ont les durée de vie les plus courtes. Il est idiot parce qu’il ne permet pas une réelle réforme universelle et va générer des économies relatives (avec le transfert de charges sur la sécurité sociale et l’ASSEDIC puisque seulement un tiers des seniors sont encore sur le marché du travail après 60 ans

Consciente du rejet par l’opinion de ce projet, la Première ministre tente bien de bricoler le projet en indiquant notamment qu’il n’y a pas de totem concernant le report de l’âge. Pourtant c’est le drapeau que Macron veut brandir pour montrer sa volonté disruptive.

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant. En effet avec la réforme -dite Touraine- en vigueur, il faut aujourd’hui 43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pir, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

Le projet initial du gouvernement était de repousser l’âge légal de départ en retraite, de 62 ans à 65 ans, à un rythme progressif de quatre mois par an. Ainsi, il atteindrait 63 ans en 2025, 64 ans en 2028 et 65 ans en 2031. Si cette piste reste privilégiée par l’exécutif, ce n’est «pas un totem», a martelé Élisabeth Borne sur Franceinfo ce mardi 3 janvier. Une autre piste, évoquée par Emmanuel Macron lui-même, serait un report à 64 ans, assorti d’un allongement de la durée de cotisation.

Par ailleurs, la première génération concernée par le recul de l’âge de départ sera la génération née au deuxième semestre 1961. En revanche, l’âge d’annulation de la décote restera fixé à 67 ans.

Retraites : d’une réforme universelle à une réformette injuste

Retraites : d’une réforme universelle à une réformette injuste

Consciente du rejet par l’opinion de ce projet, la Première ministre tente bien de bricoler le projet en indiquant notamment qu’il n’y a pas de totem concernant le report de l’âge. Pourtant c’est le drapeau que Macron veut brandir pour montrer sa volonté disruptive.

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant. En effet avec la réforme -dite Touraine- en vigueur, il faut aujourd’hui 43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pir, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

Le projet initial du gouvernement était de repousser l’âge légal de départ en retraite, de 62 ans à 65 ans, à un rythme progressif de quatre mois par an. Ainsi, il atteindrait 63 ans en 2025, 64 ans en 2028 et 65 ans en 2031. Si cette piste reste privilégiée par l’exécutif, ce n’est «pas un totem», a martelé Élisabeth Borne sur Franceinfo ce mardi 3 janvier. Une autre piste, évoquée par Emmanuel Macron lui-même, serait un report à 64 ans, assorti d’un allongement de la durée de cotisation.

Par ailleurs, la première génération concernée par le recul de l’âge de départ sera la génération née au deuxième semestre 1961. En revanche, l’âge d’annulation de la décote restera fixé à 67 ans.

2023: L’année de la retraite…..de Macron ?

2023: L’année de la retraite…..de Macron ?


Le président de la République a confirmé que l’année 2023 serait bien celle de la réforme des retraites. Une réforme d’ailleurs de plus en plus allégée puisqu’elle pourrait être très étalée dans le temps et ne concerner en fait une partie des salariés. Les fonctionnaires et les régimes spéciaux pourraient être épargnés avec la fameuse clause du grand-père qui permet de n’appliquer la réforme qu’aux nouveaux entrants.

Cette année (2023) sera en effet celle d’une réforme des retraites», dont la présentation est fixée au 10 janvier prochain. «Il nous faut travailler davantage», a insisté Macron , disant vouloir «assurer l’équilibre de notre système pour les années à venir. Bref une sorte de réformes allégée,différée et sans doute injuste. Pour résumer, le privé et les nouveaux vont payer pour le public et les plus anciens.

Pour autant, la bataille est loin d’être gagnée. En effet, la réforme des retraites pourrait bien être bousculée par un autre champ de préoccupation concernant l’évolution du pouvoir d’achat. D’autres motifs d’insatisfaction vont aussi s’ajouter comme l’injuste règle de la modification de l’indemnisation du chômage qui évidemment avec son caractère technocratique ne tient pas compte des situations concrètes. S’y ajouteront les insatisfactions de nombre de catégories et pas forcément uniquement de salariés. Voir à cet égard le mouvement des médecins libéraux.

L’année 2023 pourrait bien être celle de la retraite mais peut-être celle de la retraite de Macron stoppé la dans sa velléité de transformation disruptive pour le principe afin de laisser son nom dans l’histoire.

La fin de son règne pourrait bien coïncider avec l’enterrement de la réforme de la retraite car s’il échoue comme c’est possible, on pourra alors considérer que son quinquennat est déjà terminé.

Sans trancher le débat encore en cours sur l’âge légal de départ, le président a indiqué que «l’allongement de nos carrières (…) sera progressif», et qu’il «se fera par étapes, sur près de dix ans». De même, il a aussi vanté un texte «juste», en ce qu’il permettra «d’améliorer la retraite minimale» à 1200 euros, et tiendra «compte des carrières longues, des carrières hachées, des difficultés de certains métiers».

Pour autant la bataille est loin d’être gagné.

L’hypothèse d’une crise économique grave en Chine

L’hypothèse d’une crise économique grave en Chine

La politique zéro covid du parti communiste chinois se révèle être un véritable drame sanitaire mais aussi économique. Actuellement les contaminations au virus doubleraient tous les jours, La Chine pourrait enregistrer des centaines et des centaines de milliers de contaminés. Quant à la croissance elle devrait être divisée par deux en 2022 et 2023.

.
La Banque mondiale a revu fortement à la baisse mardi ses prévisions de croissance pour la Chine cette année et en 2023, dans un contexte de ralentissement lié au Covid-19 et de crise de l’immobilier. La deuxième économie mondiale devrait voir son PIB progresser cette année de 2,7% puis de 4,3% l’an prochain, selon la Banque mondiale. Ses précédentes prévisions en juin tablaient sur respectivement 4,3 et 8,1%.

«Les perspectives de croissance de la Chine sont soumises à des risques importants», souligne la Banque mondiale, évoquant notamment «la trajectoire incertaine de la pandémie» et «le comportement des ménages et des entreprises». Par peur d’attraper le Covid, de nombreux Chinois restent à la maison, ce qui pénalise lourdement la consommation tandis que de nombreux commerces sont fermés.
Parallèlement, le pays traverse une crise sans précédent dans l’immobilier, historiquement un moteur de la croissance en Chine. Ce secteur, qui représente avec la construction plus du quart du PIB du pays, est en souffrance depuis des mesures adoptées par Pékin en 2020 pour réduire l’endettement des entreprises. Après des années de hausses vertigineuses, les ventes immobilières s’affichent désormais en repli dans de nombreuses villes. Et nombre de promoteurs luttent pour leur survie, ce qui fragilise tout le secteur de la construction et ses milliers d’entreprises. «Les tensions persistantes dans le secteur de l’immobilier pourraient avoir des répercussions macroéconomiques et financières plus larges», avertit la Banque mondiale.

Délestages d’électricité : le risque d’une grande pagaille « organisée »

Délestages d’électricité : le risque d’une grande pagaille « organisée »

L’idée même d’un délestage même partiel révèle une incompétence générale pouvoir vis-à-vis du rôle que joue l’électricité aujourd’hui dans nos sociétés . En effet, tout ou presque risque d’être impacté, il ne s’agira pas seulement d’une coupure temporaire mais d’une interruption susceptible aussi de dérégler tous les systèmes électriques qui commandent aujourd’hui aussi bien les besoins domestiques que les besoins collectifs à l’extérieur du domicile.Autant dire que le pouvoir est en train d’organiser la plus grande pagaille jamais enregistrée dans le pays. L’ensemble des systèmes électriques que nous utilisons au quotidien seraient rendus inopérants par un délestage d’après un papier d’Europe 1.

Si cette solution venait à être retenue, le fonctionnement des foyers s’en trouveraient considérablement impacté. L’éclairage, internet, la téléphone ou autres machines à laver et réfrigérateurs seraient alors inopérants.

Mais ces délestages vont également impacter tous les systèmes automatisés et électriques qui envahissent les rues ou nos lieux de travail. En cas de coupure de courant, les ascenseurs et les escalators ne fonctionneraient plus, tout comme les métros, le tramway, et l’ensemble des transports ferroviaires.
Cartes bleues, distributeurs, magasins… Tout pourra être impacté

De leur côtés, les automobilistes ne pourront plus se rendre dans les stations-service car les pompes ne pourront plus délivrer de carburant. Les feux de signalisation et l’éclairage public resteront éteints dans certaines zones, bien qu’ils soient considérés comme des infrastructures prioritaires. C’est en tout cas une hypothèse que retient le ministère de la Transition écologique.

Il faudra également se passer de carte bleue car il sera impossible de payer avec. « Ce qui peut être impacté, ce sont les systèmes pour les achats », précise Yann Dolbeau, co-fondateur d’Enoptea filiale d’Epsa, un cabinet de conseil en optimisation de performance. « Aller acheter quelque-chose chez son commerçant pourrait être compliqué car tous les TPE et les modules de paiement sont alimentés électriquement donc il peut être prudent de retirer de l’argent en liquide. » Néanmoins, pour se procurer des espèces, il ne sera pas possible de recourir aux traditionnels distributeurs de billets.

Certains magasins devront également fermer leurs portes puisque les sas d’entrée sont bien souvent électriques, tout comme ceux de nombreux immeubles. Une nouvelle preuve – s’il en fallait – de l’omniprésence des systèmes électriques sur notre quotidien

Menaces :Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Menaces :Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Pour tenter de dissimuler ses contradictions en matière de politique énergétique, le pouvoir tente de préparer les esprits à d’éventuels coupures de courant au cours de l’hiver.S’il y a bien un terrain où la France multiplie toutes les incohérences , c’est bien celui de l’énergie.

La France a voulu s’aligner sur l’Allemagne qui a développé des énergies renouvelables pour faire plaisir aux écolos mais qui dans le même temps a surtout compté sur le gaz russe à bon marché et le charbon pour assurer sa production d’électricité.Pour les mêmes raisons es les socialistes d’abord, Macron ensuite ont sacrifier la filière nucléaire pour l’illusoire filière des énergies alternatives. Hier exportatrice d’électricité, la France aujourd’hui importe en provenance d’Allemagne ! Une électricité surtout produite par des centrales à charbon et non par les ridicules énergies alternatives. Rémy Prud’homme, célébre économiste, dénonce le fruit d’une politique absurde».

Il y a à peine un an que Macron s’est réveillé à propos d’une stratégie énergétique qui s’inscrit nécessairement dans la durée.
«La situation est d’autant plus absurde qu’en réalité, nous ne produisons pas trop peu, mais au contraire bien trop, d’électricité éolienne et solaire», estime Rémy Prud’homme. Extrait de la tribune dans le Figaro

En application de règles européennes que la France avait approuvées, notre pays risque de se voir infliger une amende de plusieurs centaines de millions d’euros pour n’avoir pas atteint des objectifs irréalistes en matière d’éoliennes, estime le professeur émérite d’économie à l’université de Paris-XII. Ce n’est pas cette amende qui est une folie, mais la politique de l’énergie européenne elle-même, juge-t-il.

La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint son objectif national de développement des énergies durables. Cela va nous coûter 500 millions d’euros cette année, je pense que c’est une raison supplémentaire d’agir», a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, auditionnée le 19 octobre par les commissions des affaires économiques et de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat au sujet du projet de loi relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables. Il est en effet probable que la Commission européenne demande à la France un chèque, sinon de 500 millions d’euros, en tout cas de plusieurs centaines de millions, au motif que nous ne produisons pas assez d’électricité éolienne et photovoltaïque. Comme dit Boileau, «le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.

Coupure d’électricité : le risque d’une grande pagaille organisée

Coupure d’électricité : le risque d’une grande pagaille organisée

L’idée même d’un délestage même partiel révèle une incompétence générale pouvoir vis-à-vis du rôle que joue l’électricité aujourd’hui dans nos sociétés . En effet, tout ou presque risque d’être impacté, il ne s’agira pas seulement d’une coupure temporaire mais d’une interruption susceptible aussi de dérégler tous les systèmes électriques qui commandent aujourd’hui aussi bien les besoins domestiques que les besoins collectifs à l’extérieur du domicile.Autant dire que le pouvoir est en train d’organiser la plus grande pagaille jamais enregistrée dans le pays. L’ensemble des systèmes électriques que nous utilisons au quotidien seraient rendus inopérants par un délestage d’après un papier d’Europe 1.

Si cette solution venait à être retenue, le fonctionnement des foyers s’en trouveraient considérablement impacté. L’éclairage, internet, la téléphone ou autres machines à laver et réfrigérateurs seraient alors inopérants.

Mais ces délestages vont également impacter tous les systèmes automatisés et électriques qui envahissent les rues ou nos lieux de travail. En cas de coupure de courant, les ascenseurs et les escalators ne fonctionneraient plus, tout comme les métros, le tramway, et l’ensemble des transports ferroviaires.
Cartes bleues, distributeurs, magasins… Tout pourra être impacté

De leur côtés, les automobilistes ne pourront plus se rendre dans les stations-service car les pompes ne pourront plus délivrer de carburant. Les feux de signalisation et l’éclairage public resteront éteints dans certaines zones, bien qu’ils soient considérés comme des infrastructures prioritaires. C’est en tout cas une hypothèse que retient le ministère de la Transition écologique.

Il faudra également se passer de carte bleue car il sera impossible de payer avec. « Ce qui peut être impacté, ce sont les systèmes pour les achats », précise Yann Dolbeau, co-fondateur d’Enoptea filiale d’Epsa, un cabinet de conseil en optimisation de performance. « Aller acheter quelque-chose chez son commerçant pourrait être compliqué car tous les TPE et les modules de paiement sont alimentés électriquement donc il peut être prudent de retirer de l’argent en liquide. » Néanmoins, pour se procurer des espèces, il ne sera pas possible de recourir aux traditionnels distributeurs de billets.

Certains magasins devront également fermer leurs portes puisque les sas d’entrée sont bien souvent électriques, tout comme ceux de nombreux immeubles. Une nouvelle preuve – s’il en fallait – de l’omniprésence des systèmes électriques sur notre quotidien

Énergie- Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Énergie- Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Pour tenter de dissimuler ses contradictions en matière de politique énergétique, le pouvoir tente de préparer les esprits à d’éventuels coupures de courant au cours de l’hiver.S’il y a bien un terrain où la France multiplie toutes les incohérences , c’est bien celui de l’énergie.

La France a voulu s’aligner sur l’Allemagne qui a développé des énergies renouvelables pour faire plaisir aux écolos mais qui dans le même temps a surtout compté sur le gaz russe à bon marché et le charbon pour assurer sa production d’électricité. Hier exportatrice d’électricité, la France aujourd’hui importe en provenance d’Allemagne ! Une électricité surtout produite par des centrales à charbon et non par les ridicules énergies alternatives. Rémy Prud’homme, célébre économiste, dénonce le fruit d’une politique absurde»

«La situation est d’autant plus absurde qu’en réalité, nous ne produisons pas trop peu, mais au contraire bien trop, d’électricité éolienne et solaire», estime Rémy Prud’homme. Extrait de la tribune dans le Figaro

En application de règles européennes que la France avait approuvées, notre pays risque de se voir infliger une amende de plusieurs centaines de millions d’euros pour n’avoir pas atteint des objectifs irréalistes en matière d’éoliennes, estime le professeur émérite d’économie à l’université de Paris-XII. Ce n’est pas cette amende qui est une folie, mais la politique de l’énergie européenne elle-même, juge-t-il.

La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint son objectif national de développement des énergies durables. Cela va nous coûter 500 millions d’euros cette année, je pense que c’est une raison supplémentaire d’agir», a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, auditionnée le 19 octobre par les commissions des affaires économiques et de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat au sujet du projet de loi relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables. Il est en effet probable que la Commission européenne demande à la France un chèque, sinon de 500 millions d’euros, en tout cas de plusieurs centaines de millions, au motif que nous ne produisons pas assez d’électricité éolienne et photovoltaïque. Comme dit Boileau, «le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.

123456...18



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol