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Crise agricole: La crainte d’une extension du conflit

Crise agricole: La crainte d’une extension du conflit


En France mais aussi en Europe se multiplient les manifestations des agriculteurs qui protestent contre la trop faible rémunération de la. En France, on craint l’extension non seulement au monde agricole mais aussi plus largement aux populations rurales. Le gouvernement a mobilisé plusieurs ministres sur le terrain et promet des contrôles pour empêcher les ventes à perte ( des contrôles forcément très partiels t qui de toute façon ne répondent pas à la problématique générale).

Hausse des charges, retards de paiements des subventions agricoles, sentiment d’être écrasés par des normes nationales ou européennes, au nom de la transition écologique, les motifs de colère sont multiples. Ils s’ajoutent à celui des revenus comme l’ont montré jeudi les manifestations pour obtenir des meilleurs prix de Lactalis.

« Il faut que vous puissiez vivre de votre travail », a déclaré Gabriel Attal lors d’un déplacement à Saint-Laurent-d’Agny (Rhône) où il a été interpelé par des agriculteurs, en ajoutant qu’il y aura « davantage de contrôles » pour s’assurer que les négociations commerciales annuelles entre les enseignes de supermarchés et leurs fournisseurs de l’agro-industrie ne se fassent pas au détriment du prix payé aux agriculteurs qui produisent la matière première des aliments.

« Dès la semaine prochaine, la direction générale de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) multipliera les contrôles sur les négociations commerciales en cours pour s’assurer de la préservation du revenu des producteurs agricoles. Nous serons intraitables avec les distributeurs qui ne respecteront pas les dispositions de la loi Egalim », a déclaré de son côté le ministre de l’économie ajoutant qu’il ne voulait pas que ces négociations « se traduisent par un affaiblissement du revenu des producteurs ».

« Les mots ne suffisent plus. (…) Agir, vite, à Bruxelles et Paris pour redonner dignité, revenu et avenir à ceux qui nourrissent », a pressé de son côté le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, lequel avait partagé sur X vendredi que « le ras-le-bol des agriculteurs exprimé depuis des mois se transforme en colère partout en France ». Ce dernier doit rencontrer Gabriel Attal lundi soir. Son gouvernement doit porter prochainement un projet de loi pour favoriser la relève en agriculture. Le texte, au menu du Conseil des ministres du 24 janvier, prévoit de créer un nouveau diplôme de niveau bac+3 et un guichet unique pour accueillir les candidats à l’installation. La profession, elle, attendait une loi d’orientation plus ambitieuse.

Ministère de l’économie- Bruno Le Maire, le charisme d’une limande et le dynamisme d’une moule

Ministère de l’économie- Bruno Le Maire, le charisme d’une limande et le dynamisme d’une moule

Après avoir longtemps dit le contraire concernant l’évolution des prix, le ministre de l’économie convient ( comme Macron sur la 5 dans l’émission c’est à vous) que la France ne retrouvera pas « les prix d’avant » . mais il souhaite timidement que »les prix puissent décélérer et aller à la baisse ». Bruno Le Maire, le ministre de l’économie qui accumule les échecs dans nombre de domaines vient encore de démontrer son immobilisme.

Il y a bien entendu la catastrophe financière caractérisée par un déficit budgétaire chronique et une dette abyssale qui ont entraîné d’ailleurs la dégradation de la France par les agences spécialisées. À cet égard, rien ne change pour le projet de budget de 2024 ou la croissances est encore surestimée donc les recettes alors que les dépenses sont sous-évaluées.

La croissance, elle, ne se porte pas très bien non plus puisqu’elle devrait stagner pratiquement au cours du second semestre. Conclusion, il sera difficile d’atteindre même les 1 % de croissance prévue tant en 2023 qu’en 2024.

L’inflation témoigne en particulier de l’impuissance du ministre de l’économie. Ce dernier a été incapable d’abord de réunir rapidement les acteurs pour rediscuter des prix en particulier dans l’alimentaire qui a augmenté de 20 % sur deux ans. Évidemment le ministre n’a pris aucune mesure coercitive mais n’a même pas imposé la négociation.

Parallèlement, il a tout fait pour s’opposer à la « spirale salaire prix ». En clair, il s’oppose aussi à la revalorisation du pouvoir d’achat dont la problématique est renvoyée à une hypothétique conférence. En attendant les ménages courent après une perte de pouvoir d’achat de l’ordre de 10 %. Et les salaires auraient augmenté seulement de 4,5 %.

Sur la question de l’énergie et en particulier l’électricité ou le gaz, les hausses succèdent aux hausses. . Tout le monde doit faire un effort affirme le ministre de l’économie mais l’État n’en fait pas puisque au contraire plus le carburant est cher et plus les recettes fiscales sur le carburant progresse. Certaines assises vont d’ailleurs encore augmenter en 2024

Même chose et même hypocrisie vis-à-vis des finances des collectivités locales incitées en fait à augmenter la taxe foncière.

L’inefficacité sera la marque de Bruno le maire dont on disait déjà qu’il avait le charisme d’une limande mais qui y ajoute aujourd’hui, depuis qu’il est ministre de l’économie, le dynamisme d’une moule. Bref un éventuel candidat au remplacement de Macron, type mollusque.

Ukraine dans l’UE: la nécessité d’une sérieuse lutte contre la corruption

Ukraine dans l’UE: la nécessité d’une sérieuse lutte contre la corruption

L’Union européenne vient d’approuver l’ouverture de négociations avec l’Ukraine pour lancer un processus d’adhésion. L’un des critères est la lutte contre la corruption qui a durant des années gangréné le pays. Les mesures prises récemment par le président Zelensky pour lutter contre ce fléau vont dans le bon sens pour améliorer le climat des affaires nécessaire pour attirer les investisseurs pour la reconstruction du pays. Mais certaines zones d’ombre demeurent. Par Eugène Berg, essayiste et diplomate français dans « la Tribune »

La lutte contre la corruption est le premier des critères d’intégration à l’Union européenne (UE), avec laquelle l’Ukraine est officiellement entrée en négociations jeudi 14 décembre, en vue d’une possible adhésion. En plus de satisfaire aux exigences des chancelleries occidentales, les efforts récemment entrepris en ce sens par le président Zelensky visent à rassurer les alliés de l’Ukraine, puisqu’ils sont de nature à offrir au pays un climat des affaires satisfaisant pour, demain, attirer les investissements étrangers indispensables à sa reconstruction. Pour autant, si le volontarisme de l’administration Zelensky, prenant parfois des formes spectaculaires, n’est plus à démontrer, des doutes se font jour quant aux motivations réelles de certaines salves de sanctions, et au manque de transparence présidant au ciblage de telle ou telle société.

Une politique de lutte de plus en plus affirmée contre la corruption
La récente manifestation contre la corruption dans les rues de Kiev le démontre : l’opinion publique ukrainienne est consciente du problème. La corruption figure ainsi en deuxième place des principales préoccupations des Ukrainiens, derrière l’invasion russe, et y est directement liée, puisque les manifestants brandissent régulièrement des pancartes sur lesquelles on peut lire : « Money to the AFU » (« De l’argent pour les forces armées ukrainiennes »). Problème : la confiance des Ukrainiens dans leur président pour mener à bien cette croisade est pour le moins relative. Ainsi, même si Volodymyr Zelensky n’a jamais été directement impliqué dans aucun scandale, 77 % des Ukrainiens pensent qu’il est responsable de la corruption persistante au sein du gouvernement et des administrations militaires locales, selon un sondage réalisé par la Ilko Kucheriv Democratic Initiatives Foundation (DIF).

Pour montrer sa détermination à s’emparer du problème et rassurer son opinion publique au même titre que l’opinion internationale, Zelensky n’hésite pas à lancer de grandes manœuvres, quitte à montrer les muscles. Ainsi, en septembre dernier, plusieurs hauts dirigeants étaient-ils destitués, parmi lesquels le ministre de la Défense Oleksy Reznikov – remaniement qui s’est poursuivi avec le limogeage de six vice-ministres. Cette série de têtes coupées n’est pas la première. En août dernier déjà, Zelensky annonçait le limogeage de l’ensemble des responsables des centres d’enrôlement militaire régionaux : en tout, environ 50. 000 personnes auraient payé des pots-de-vin pour échapper à la conscription. Une purge qui s’est soldée par l’ouverture de procédures judiciaires à l’encontre de 33 officiers de recrutement. Citons également l’enquête diligentée à grand renfort de publicité contre Ihor Kolomoïsky, l’un des oligarques les plus puissants du pays, pour des faits de fraude et de blanchiment d’argent. Mi-novembre enfin, Volodymyr Zelenskiy sanctionnait 37 groupes russes et 108 personnes, dont un ancien Premier ministre et un ancien ministre de l’Éducation. Objectif affiché : lutter contre les enlèvements d’enfants ukrainiens, emmenés en Russie et en Biélorusse, contre l’avis de leurs parents.

Spectaculaires et médiatiques, ces coups de boutoir sont salutaires, puisqu’ils envoient le message qu’aucune sphère n’est épargnée, quel que soit son degré de pouvoir et d’influence au sein des institutions. Pour autant, ils ne suffisent pas à rassurer complètement les observateurs les plus avisés. La corruption a, durant des décennies, sévi au plus haut niveau de la classe politique, et quelques camouflets, même au sommet de l’État, ne suffiront pas à éradiquer un mal systémique, profondément enraciné.

Pour preuve, certaines agences peu transparentes – comme le surpuissant SBU, le Service de sécurité de l’Ukraine – qui jouent un rôle central dans la définition de la liste des sanctions en sont elles-mêmes gangrénées. Dans un entretien pour The Times, Oleksiy Danilov, chef du Conseil national de sécurité, formule lui-même cet aveu d’échec : « Nous avons commis une grave erreur en 1991 en ne fermant pas le KGB, mais en changeant son nom en SBU, et les métastases du KGB sont restées [...] Malheureusement, il faut reconnaitre que nous n’avons pas été en mesure de « nettoyer » tous les systèmes de sécurité. »

Une réalité aggravée par la récente décision de Zelensky d’assimiler la corruption en temps de guerre à la trahison, renforçant le pouvoir du SBU, qui va enquêter sur les mêmes affaires que le NABU (le Bureau national anticorruption d’Ukraine). La crainte de certaines entreprises de se voir sanctionnées pour appuyer des intérêts privés n’est, ainsi, pas de nature à améliorer le climat des affaires. De fait, le risque que la lutte contre la corruption soit dévoyée et profite à quelques-uns au détriment de l’intérêt de tous, autrement dit, qu’elle ne serve à certains dignitaires à régler leurs comptes ou écarter un concurrent, n’est pas à exclure. Ou comment entacher de corruption la lutte contre la corruption elle-même…

Dans un article publié par Politico en mai 2023, la dirigeante de Smart Holding, l’un des plus gros conglomérats d’investissement du pays, affirmait ainsi se battre depuis des mois pour tenter de sauver son groupe d’un raid impliquant certains hauts responsables du gouvernement ukrainien. Une action qui viserait à lui faire vendre sa société à bas prix, et qui serait symptomatique, selon elle, de la façon dont la guerre est utilisée par des acteurs puissants pour s’enrichir en extorquant, pillant et affaiblissant leurs rivaux commerciaux, au mépris de l’État de droit et à grand renfort d’accusations douteuses. Quand ces sociétés ne sont pas tout bonnement ajoutées à la liste des entreprises sanctionnées par le Service de sécurité ukrainien (SBU) pour des raisons très vagues de sécurité nationale.

Le tableau n’est cependant pas si sombre. Globalement, les réformes systémiques entreprises vont dans le bon sens et doivent être poursuivies : citons par exemple la création d’un Bureau national anticorruption (NABU) et d’une Agence nationale pour la prévention de la corruption (NACP). Autre signal positif : dans la foulée du remaniement au ministère de la Défense, la Rada, le Parlement ukrainien, a adopté par 341 voix sur 450 députés une loi rendant publiques les déclarations d’intérêts et de patrimoines de responsables de l’État.

L’Ukraine a obtenu 33 points sur 100 dans l’indice de perception de la corruption (IPC) pour 2022, remontant légèrement dans le classement par rapport à l’année précédente, mais restant à des niveaux très bas. Pour parachever ses efforts, il y a urgence pour le pays à mettre en place des mécanismes plus transparents de sanctions et à systématiser ses efforts, afin qu’une génération de dirigeants corrompus n’en remplace pas une autre. Une nécessité d’autant plus forte dans un pays à la gouvernance en partie défaillante, où la guerre agit comme un catalyseur de détournements au vu de l’augmentation massive de la commande publique et des stratégies d’évitement d’une partie de la population à l’enrôlement. Si l’Ukraine a obtenu un premier signal positif via l’ouverture des négociations devant aboutir à son adhésion à l’UE, ce signal devra encore être confirmé à l’unanimité des pays membres, quand Kiev aura rempli une série de conditions, dont la principale concerne sa lutte efficace contre la corruption. Les prochains mois seront décisifs.

Crimes à CRÉPOL: Symbole d’une société plus violente pour 88 % des Français

Crimes à CRÉPOL: Symbole d’une société plus violente pour 88 % des Français

Une très large majorité de Français, 88%, Vive la mort du jeune à Crépol comme un des symboles d’une société devenue plus violente, selon un nouveau sondage « L’Opinion en direct », piloté par l’institut Elabe pour BFMTV et publié ce 22 novembre 2023.

En général, 63% des Français déclarent se sentir inquiets pour leur propre sécurité: 16% souvent et 47% de temps en temps. 81% des parents sont inquiets pour leurs enfants. Et ce, pour toutes les catégories de population, peu importe l’âge, la classe sociale ou le genre. Même si, en moyenne, cette peur est plus intense auprès des femmes (67%).

Si le rôle des médias est parfois questionné quant à leur influence sur le sentiment d’insécurité, 81% pensent qu’ils vivent une réelle augmentation de l’insécurité. 19% jugent que les médias en parlent davantage sans que ce soit une réalité.

Lors de ce sondage, les 1.001 répondants, représentatifs de la population française âgés de 18 ans et plus, ont également été interrogés sur les principaux leviers d’actions pour réduire cette violence. En première place: l’éducation des enfants qui apparaît comme la solution la plus largement soutenue. 92% disent qu’éduquer les enfants est « indispensable » pour agir contre la montée de la violence. L’autorité et la sévérité de la justice ont aussi été mentionnées dans respectivement 84% et 82% des cas.

Jeune tué à CRÉPOL: Symbole d’une société plus violente 88 % des Français

Jeune tué à CRÉPOL: Symbole d’une société plus violente 88 % des Français

Une très large majorité de Français, 88%, Vive la mort du jeune à Crépol comme un des symboles d’une société devenue plus violente, selon un nouveau sondage « L’Opinion en direct », piloté par l’institut Elabe pour BFMTV et publié ce 22 novembre 2023.

En général, 63% des Français déclarent se sentir inquiets pour leur propre sécurité: 16% souvent et 47% de temps en temps. 81% des parents sont inquiets pour leurs enfants. Et ce, pour toutes les catégories de population, peu importe l’âge, la classe sociale ou le genre. Même si, en moyenne, cette peur est plus intense auprès des femmes (67%).

Si le rôle des médias est parfois questionné quant à leur influence sur le sentiment d’insécurité, 81% pensent qu’ils vivent une réelle augmentation de l’insécurité. 19% jugent que les médias en parlent davantage sans que ce soit une réalité.

Lors de ce sondage, les 1.001 répondants, représentatifs de la population française âgés de 18 ans et plus, ont également été interrogés sur les principaux leviers d’actions pour réduire cette violence. En première place: l’éducation des enfants qui apparaît comme la solution la plus largement soutenue. 92% disent qu’éduquer les enfants est « indispensable » pour agir contre la montée de la violence. L’autorité et la sévérité de la justice ont aussi été mentionnées dans respectivement 84% et 82% des cas.

Justice et Dupont Moretti : La dérive d’une certaine magistrature

Justice et Dupont Moretti : La dérive d’une certaine magistrature


Éric Dupond-Moretti a été traduit devant la Cour de Justice de la République cette semaine. Charles Consigny – Avocat , expose son point de vue dans la Tribune en considérant qu’il s’agit d’une dérive d’une certaine magistrature

Quelques magistrats radicalisés n’ont jamais accepté d’avoir Éric Dupond-Moretti pour ministre. Parce que c’était lui : trop remuant, trop clivant, trop dur avec eux quand il était avocat. Il était un des rares qui savaient renverser la vapeur judiciaire. Il disait : « Défendre, c’est risquer, oser, fracasser au besoin. » Certains magistrats n’aiment pas le fracas. Ils voudraient que les individus mis en cause par la justice pénale se laissent gentiment broyer. Que personne n’élève la voix. Que les peines de trente ans de prison soient prononcées dans l’urbanité, et que surtout les avocats ne plaident pas trop longtemps en fin de journée. « EDM » n’était pas de ceux-là. Parce que celui qui est assis sur le banc des accusés risque sa peau, pas de gants. Risquer, oser, fracasser. Peut-on reprocher à un avocat de trop défendre ?

Aux termes de l’arrêt de renvoi devant la Cour de justice de la République (CJR), il était reproché au garde des Sceaux un délit de prise illégale d’intérêts pour avoir ordonné comme ministre deux enquêtes administratives contre des juges avec lesquels il aurait été en conflit comme avocat. Lui réplique qu’il n’a fait que suivre ce qui avait été enclenché par sa prédécesseur et ce que lui recommandaient ses services. La cour dira ce qu’il en est. Mais à l’issue de ce retentissant procès, dont on se demande s’il n’était pas un peu démesuré, il est difficile de ne pas s’interroger, comme l’ont fait Jacqueline Laffont et Rémi Lorrain en défense, sur les mobiles de ceux qui ont lancé et conduit cette procédure. A minima, il s’agissait d’une réaction épidermique et d’un moyen de défense contre la mise en cause de procureurs du parquet national financier (PNF) ; mais aussi d’engager un rapport de force avec le ministre, voire de saper sa légitimité et son action, voire encore de le faire « tomber ».

Comment ne pas voir malice dans cet agenda judiciaire calqué sur le politique ?

Le calendrier parle de lui-même : les attaques du procureur Molins, qui conduira l’accusation pendant l’instruction, et des syndicats de magistrats sont venues jalonner tous les moments politiques importants du ministre Dupond-Moretti. Chaque fois qu’il présentait un budget, un projet, participait à une rentrée solennelle ou traversait les affres du remaniement, Molins et les syndicats dégainaient tribunes et communiqués pour annoncer contre leur ministre dépôt de plainte, ouverture d’instruction, réquisitoire. Comment ne pas voir malice dans cet agenda judiciaire calqué sur le politique ?

Dupond-Moretti est loin de n’avoir que des qualités. Au nom de la solidarité gouvernementale, il s’est montré peu critique d’un pouvoir volontiers liberticide. Il a rayé la cour d’assises d’un trait de plume, n’a pas hésité à graver dans la loi l’autorisation pour les pouvoirs publics d’activer à distance les téléphones portables pour en faire des mouchards dignes des pires heures de la RDA – mesure qui vient d’être censurée par le Conseil constitutionnel. Mais ça n’est pas ce que lui reprochent les juges qui ont tout fait pour avoir sa tête. Cette affaire révèle un problème institutionnel : une partie de la magistrature en « guerre », selon ses propres termes, avec le pouvoir politique.

Le risque d’une crise de la dette en Europe ( BCE)

Le risque d’une crise de la dette en Europe ( BCE)

Un cri d’alerte de la BCE sur la dérive des déficits budgétaires et le gonflement de la dette. Un avertissement en particulier à la France et en Italie au sein de l’union européenne. La France dont l’endettement représente autour de 113 % du PIB et une charge financière de l’ordre de 57 milliards par an. Une situation qui va perdurer avec le maintien pendant encore longtemps de taux d’intérêt encore élevés par la BCE

Luis de Guindos, vice-président de la BCE, a mis en garde ce lundi les Etats membres sur la viabilité de leur dette. « Des coûts de financement plus élevés et des politiques budgétaires moins prudentes pourraient raviver les inquiétudes quant à la viabilité de la dette souveraine, en particulier dans les pays où les niveaux d’endettement sont déjà élevés », a-t-il averti, dans un discours prononcé à Francfort.

Et pour cause, suivant les taux directeurs, le taux d’intérêt à 10 ans de l’obligation du Trésor français a atteint 3,26% en novembre, quand il s’affichait en dessous de 0 avant janvier 2022. Une véritable épine dans le pied pour l’Hexagone dont la dette représente 111,8% du Produit intérieur brut. Fin septembre, le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici avait notamment pointé du doigt la lourdeur de la charge de la dette. « L’État principalement, et les administrations publiques en général, s’apprêtent à verser 57 milliards d’intérêts en 2024 et ce montant atteindrait 84 milliards en 2027 », avait-il précisé.

Mais la crainte de la BCE est surtout de voir arriver une divergence de dynamique entre les taux directeurs des différents Etats. La gardienne de l’euro est donc particulièrement attentive aux « spreads », qui représentent les écarts de rendement entre l’emprunt allemand, qui fait référence, et ceux d’autres pays en zone euro. En effet, alors que leurs taux à 10 ans étaient tous les deux en dessous de 1% en 2021, le taux italien a atteint 4,52% en novembre, quand celui de l’Allemagne ne s’est établi qu’à 2,69%.

Luis de Guindos a en effet réaffirmé que la BCE maintiendra ses taux élevés « pendant suffisamment longtemps de façon à contribuer substantiellement » à atteindre un objectif de 2% environ d’inflation. Dès lors, les Etats devraient être amenés à renouveler leurs lignes de dettes à des taux très élevés.

Luis de Guindo a également assuré que, dans le même temps, la politique budgétaire en zone euro devrait viser à rendre l’économie « plus productive et à réduire progressivement la dette publique élevée », a-t-il martelé.

Enfin, en cas de tensions sur le marché de la dette, la BCE dispose dans son arsenal d’un « Instrument de protection de la transmission » (TPI). Celui-ci lui permet d’acheter des obligations d’Etat dont les rendements augmenteraient trop vite par rapport à ceux de l’Allemagne.

Grande distribution et industriels : appel dans le désert d’une ministre inutile

Grande distribution st industriels : appel dans le désert d’une ministre inutile

Une fois de plus la ministre chargée de la consommation prouve son inutilité totale. Elle n’a pas plus d’influence qu’une simple association en souhaitant simplement que distributeurs et industriels s’entendent enfin sur la renégociation. Elle affirme avec la même naïveté que les prix vont diminuer au motif que les matières premières seraient en baisse.

Première observation, la baisse de l’inflation ne signifie nullement la baisse des prix. L’inflation se cumule avec l’inflation. Le ralentissement de l’inflation ne signifie nullement une baisse des prix. Les prix vont se maintenir à un très haut niveau pour des motifs conjoncturels mais aussi structurels. En moyenne dans l’alimentaire depuis deux ans les prix ont augmenté de plus de 20 %. Parfois certains produits subissent une augmentation de 50 %. Il faut vraiment ne jamais faire ses courses dans les grandes surfaces pour ne pas s’apercevoir de l’incroyable hausse des prix.

De toute manière distributeurs et industriels ont déjà convenu qu’il n’y aurait pas de baisse générale de prix. Les uns et les autres se gavent aussi grâce à l’inflation. Les prévisions de la ministre sont aussi fiables en matière de prix que celle de Madame Soleil.

Question à la ministre: Distributeurs et industriels s’accordent à dire qu’il n’y aura pas de baisse générale des prix. Qu’en pensez-vous ?

Il y aura des baisses de prix, même si tous les prix ne baisseront pas. Les raisons qui ont poussé, l’an passé, industriels comme distributeurs à renégocier, c’était l’augmentation du cours de certaines matières premières agricoles. Or les prix de ces mêmes matières, qui entrent dans la composition de nombreux produits alimentaires, sont en baisse.

Gaza : le piège d’une opération terrestre

Gaza : le piège d’une opération terrestre


Plusieurs options tactiques s’offrent au gouvernement et aux responsables militaires israéliens, contraints d’agir de manière décisive pour calmer l’opinion publique, estime, dans une tribune au « Monde », un spécialiste des études stratégiques.

Il aurait pu s’agir du teaser d’une nouvelle saison de la série-culte israélienne Fauda [centrée sur les forces spéciales de l’armée], mais les images choquantes qui circulent depuis samedi 7 octobre et le déclenchement de la guerre entre le Hamas et Israël reflètent le drame bien réel qui se noue autour de Gaza. L’appareil sécuritaire et de renseignement israélien a été pris par surprise, expliquant le succès initial de l’offensive du Hamas et les pertes terribles subies par les civils israéliens. Nul doute qu’une commission ad hoc viendra enquêter sur les raisons de cet échec, comme la commission Agranat l’avait fait après la guerre d’octobre 1973. Le plus probable n’est pas que les experts israéliens n’aient rien vu venir, mais que leurs chefs et les décideurs politiques n’aient pas tenu compte de leurs avertissements.

Pour l’instant, la population israélienne, toutes tendances confondues, se tient unie derrière son armée. Le Hamas, retranché dans Gaza, dispose d’une centaine d’otages très certainement éparpillés et bien gardés, qui constituent autant de moyens de pression et de négociation face à Israël. La mobilisation générale a été décrétée et les chefs de Tsahal [l’armée israélienne], tout comme le gouvernement, doivent déterminer la riposte la plus appropriée pour affaiblir durablement le Hamas et libérer les otages. Ils font face à plusieurs dilemmes : tactique, pour limiter les pertes israéliennes ; opérationnel, pour choisir le mode d’action le plus efficace ; et stratégique, pour atteindre leurs buts de guerre en empêchant le Hamas d’obtenir les siens. Trois options semblent s’offrir à eux.

Tout d’abord, l’établissement d’un siège hermétique de la bande de Gaza qui étouffe le Hamas et ses alliés du Jihad islamique. C’est la solution privilégiée pour l’instant par Benyamin Nétanyahou. L’avantage consiste à éviter les pertes du côté israélien, à affaiblir le Hamas et à donner le temps à Tsahal de peaufiner ses plans ; l’inconvénient est qu’un siège ne permet pas de récupérer les otages, qu’il risque d’isoler Israël sur la scène internationale et qu’il pourrait mettre en grande difficulté le gouvernement israélien si le Hamas mettait en scène l’exécution d’otages.

Pétrole et Proche-Orient : les risques d’une nouvelle crise

Pétrole et Proche-Orient : les risques d’une nouvelle crise


La sauvagerie du Hamas inspirée par l’Iran a aussi pour objet de provoquer la réaction de la rue dans les pays arabes afin de déstabiliser les régimes en place. L’extension géographique du conflit pourrait alors aussi se traduire par une nouvelle crise du pétrole et de l’énergie en général.

L’extension géographique du conflit jusqu’en Iran aurait aussi des conséquences graves car l’Iran est le troisième producteur mondial.

Cependant, les revenus générés permettent à Téhéran de poursuivre le financement des opérations terroristes et leur lourd coût humain. L’Occident -et les États-Unis en particulier( redoute cet extension qui provoquerait une nouvelle crise économique. Dans le même temps, le camp occidental réfléchit aux moyens de réduire les ressources financières du régime islamique de Téhéran.

Dans le camp occidental, des pressions seront donc effectuées sur Israël pour tenter de contenir le conflit avec Hamas dans son champ géographique actuel. Mais on affirme qu’on se montrera cependant totalement solidaire d’Israël. Une position qui pourrait être difficile à tenir notamment si l’opinion publique internationale évolue avec les conséquences forcément meurtrières de la guerre à Gaza.

Economie et Proche-Orient : les risques d’une nouvelle crise du pétrole

Economie et Proche-Orient : les risques d’une nouvelle crise du pétrole


La sauvagerie du Hamas inspirée par l’Iran a aussi pour objet de provoquer la réaction de la rue dans les pays arabes afin de déstabiliser les régimes en place. L’extension géographique du conflit pourrait alors aussi se traduire par une nouvelle crise du pétrole et de l’énergie en général.

L’extension géographique du conflit jusqu’en Iran aurait aussi des conséquences graves car l’Iran est le troisième producteur mondial.

Cependant, les revenus générés permettent à Téhéran de poursuivre le financement des opérations terroristes et leur lourd coût humain. L’Occident -et les États-Unis en particulier( redoute cet extension qui provoquerait une nouvelle crise économique. Dans le même temps, le camp occidental réfléchit aux moyens de réduire les ressources financières du régime islamique de Téhéran.

Dans le camp occidental, des pressions seront donc effectuées sur Israël pour tenter de contenir le conflit avec Hamas dans son champ géographique actuel. Mais on affirme qu’on se montrera cependant totalement solidaire d’Israël. Une position qui pourrait être difficile à tenir notamment si l’opinion publique internationale évolue avec les conséquences forcément meurtrières de la guerre à Gaza.

Hamas Gaza : le piège d’une opération terrestre

Hamas Gaza : le piège d’une opération terrestre


Plusieurs options tactiques s’offrent au gouvernement et aux responsables militaires israéliens, contraints d’agir de manière décisive pour calmer l’opinion publique, estime, dans une tribune au « Monde », un spécialiste des études stratégiques.

Il aurait pu s’agir du teaser d’une nouvelle saison de la série-culte israélienne Fauda [centrée sur les forces spéciales de l’armée], mais les images choquantes qui circulent depuis samedi 7 octobre et le déclenchement de la guerre entre le Hamas et Israël reflètent le drame bien réel qui se noue autour de Gaza. L’appareil sécuritaire et de renseignement israélien a été pris par surprise, expliquant le succès initial de l’offensive du Hamas et les pertes terribles subies par les civils israéliens. Nul doute qu’une commission ad hoc viendra enquêter sur les raisons de cet échec, comme la commission Agranat l’avait fait après la guerre d’octobre 1973. Le plus probable n’est pas que les experts israéliens n’aient rien vu venir, mais que leurs chefs et les décideurs politiques n’aient pas tenu compte de leurs avertissements.

Pour l’instant, la population israélienne, toutes tendances confondues, se tient unie derrière son armée. Le Hamas, retranché dans Gaza, dispose d’une centaine d’otages très certainement éparpillés et bien gardés, qui constituent autant de moyens de pression et de négociation face à Israël. La mobilisation générale a été décrétée et les chefs de Tsahal [l’armée israélienne], tout comme le gouvernement, doivent déterminer la riposte la plus appropriée pour affaiblir durablement le Hamas et libérer les otages. Ils font face à plusieurs dilemmes : tactique, pour limiter les pertes israéliennes ; opérationnel, pour choisir le mode d’action le plus efficace ; et stratégique, pour atteindre leurs buts de guerre en empêchant le Hamas d’obtenir les siens. Trois options semblent s’offrir à eux.

Tout d’abord, l’établissement d’un siège hermétique de la bande de Gaza qui étouffe le Hamas et ses alliés du Jihad islamique. C’est la solution privilégiée pour l’instant par Benyamin Nétanyahou. L’avantage consiste à éviter les pertes du côté israélien, à affaiblir le Hamas et à donner le temps à Tsahal de peaufiner ses plans ; l’inconvénient est qu’un siège ne permet pas de récupérer les otages, qu’il risque d’isoler Israël sur la scène internationale et qu’il pourrait mettre en grande difficulté le gouvernement israélien si le Hamas mettait en scène l’exécution d’otages.

Gaza : le piège d’une opération terrestre

Gaza : le piège d’une opération terrestre


Plusieurs options tactiques s’offrent au gouvernement et aux responsables militaires israéliens, contraints d’agir de manière décisive pour calmer l’opinion publique, estime, dans une tribune au « Monde », le spécialiste des études stratégiques.

Il aurait pu s’agir du teaser d’une nouvelle saison de la série-culte israélienne Fauda [centrée sur les forces spéciales de l’armée], mais les images choquantes qui circulent depuis samedi 7 octobre et le déclenchement de la guerre entre le Hamas et Israël reflètent le drame bien réel qui se noue autour de Gaza. L’appareil sécuritaire et de renseignement israélien a été pris par surprise, expliquant le succès initial de l’offensive du Hamas et les pertes terribles subies par les civils israéliens. Nul doute qu’une commission ad hoc viendra enquêter sur les raisons de cet échec, comme la commission Agranat l’avait fait après la guerre d’octobre 1973. Le plus probable n’est pas que les experts israéliens n’aient rien vu venir, mais que leurs chefs et les décideurs politiques n’aient pas tenu compte de leurs avertissements.

Pour l’instant, la population israélienne, toutes tendances confondues, se tient unie derrière son armée. Le Hamas, retranché dans Gaza, dispose d’une centaine d’otages très certainement éparpillés et bien gardés, qui constituent autant de moyens de pression et de négociation face à Israël. La mobilisation générale a été décrétée et les chefs de Tsahal [l’armée israélienne], tout comme le gouvernement, doivent déterminer la riposte la plus appropriée pour affaiblir durablement le Hamas et libérer les otages. Ils font face à plusieurs dilemmes : tactique, pour limiter les pertes israéliennes ; opérationnel, pour choisir le mode d’action le plus efficace ; et stratégique, pour atteindre leurs buts de guerre en empêchant le Hamas d’obtenir les siens. Trois options semblent s’offrir à eux.

Tout d’abord, l’établissement d’un siège hermétique de la bande de Gaza qui étouffe le Hamas et ses alliés du Jihad islamique. C’est la solution privilégiée pour l’instant par Benyamin Nétanyahou. L’avantage consiste à éviter les pertes du côté israélien, à affaiblir le Hamas et à donner le temps à Tsahal de peaufiner ses plans ; l’inconvénient est qu’un siège ne permet pas de récupérer les otages, qu’il risque d’isoler Israël sur la scène internationale et qu’il pourrait mettre en grande difficulté le gouvernement israélien si le Hamas mettait en scène l’exécution d’otages.

Proche-Orient : les risques d’une nouvelle crise du pétrole

Proche-Orient : les risques d’une nouvelle crise du pétrole


La sauvagerie du Hamas inspirée par l’Iran a aussi pour objet de provoquer la réaction de la rue dans les pays arabes afin de déstabiliser les régimes en place. L’extension géographique du conflit pourrait alors aussi se traduire par une nouvelle crise du pétrole et de l’énergie en général.

L’extension géographique du conflit jusqu’en Iran aurait aussi des conséquences graves car l’Iran est le troisième producteur mondial.

Cependant, les revenus générés permettent à Téhéran de poursuivre le financement des opérations terroristes et leur lourd coût humain. L’Occident -et les États-Unis en particulier( redoute cet extension qui provoquerait une nouvelle crise économique. Dans le même temps, le camp occidental réfléchit aux moyens de réduire les ressources financières du régime islamique de Téhéran.

Dans le camp occidental, des pressions seront donc effectuées sur Israël pour tenter de contenir le conflit avec Hamas dans son champ géographique actuel. Mais on affirme qu’on se montrera cependant totalement solidaire d’Israël. Une position qui pourrait être difficile à tenir notamment si l’opinion publique internationale évolue avec les conséquences forcément meurtrières de la guerre à Gaza.

Politique- Bruno Le Maire, le charisme d’une limande et le dynamisme d’une moule

Politique- Bruno Le Maire, le charisme d’une limande et le dynamisme d’une moule

Inflation : la France ne retrouvera pas « les prix d’avant » a déclaré hier l’interview du mollasson ministre de l’économie.
qui souhaite timidement que »les prix puissent décélérer et aller à la baisse ». Bruno Le Maire, le ministre de l’économie qui accumule les échecs dans nombre de domaines vient encore de démontrer son immobilisme.

Il y a bien entendu la catastrophe financière caractérisée par un déficit budgétaire chronique et une dette abyssale qui ont entraîné d’ailleurs la dégradation de la France par les agences spécialisées. À cet égard, rien ne change pour le projet de budget de 2024 ou la croissances est encore surestimée donc les recettes alors que les dépenses sont sous-évaluées.

La croissance, elle, ne se porte pas très bien non plus puisqu’elle devrait stagner pratiquement au cours du second semestre. Conclusion, il sera difficile d’atteindre même les 1 % de croissance prévue tant en 2023 qu’en 2024.

L’inflation témoigne en particulier de l’impuissance du ministre de l’économie. Ce dernier a été incapable d’abord de réunir rapidement les acteurs pour rediscuter des prix en particulier dans l’alimentaire qui a augmenté de 20 % sur deux ans. Évidemment le ministre n’a pris aucune mesure coercitive mais n’a même pas imposé la négociation.

Parallèlement, il a tout fait pour s’opposer à la « spirale salaire prix ». En clair, il s’oppose aussi à la revalorisation du pouvoir d’achat dont la problématique est renvoyée à une hypothétique conférence. En attendant les ménages courent après une perte de pouvoir d’achat de l’ordre de 10 %. Et les salaires auraient augmenté seulement de 4,5 %.

Sur la question de l’énergie et en particulier du pétrole, les hausses succèdent aux hausses. Là aussi, le ministre de l’économie a botté en touche en renvoyant la responsabilité aux distributeurs de carburant. Tout le monde doit faire un effort affirme le ministre de l’économie mais l’État n’en fait pas puisque au contraire plus le carburant est cher et plus les recettes fiscales sur le carburant progresse.

Même chose et même hypocrisie vis-à-vis des finances des collectivités locales incitées en fait à augmenter la taxe foncière.

L’inefficacité sera la marque de Bruno le maire dont on disait déjà qu’il avait le charisme d’une limande mais qui y ajoute aujourd’hui, depuis qu’il est ministre de l’économie, le dynamisme d’une moule. Bref un éventuel candidat au remplacement de Macron, type mollusque.

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