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RN, symptôme d’une crise démocratique

 RN, symptôme d’une crise démocratique

Les enquêtes d’opinion montrent que, s’il y existe une défiance croissante à l’égard des élites politiques et partisanes en France, c’est au sein des électeurs RN qu’elle est la plus marquée. Selon le Baromètre racisme de la CNCDH de Mars 2022, 93 % des sympathisants du parti lepéniste n’ont pas confiance dans les dirigeants politiques, et parmi eux 55 % « pas du tout confiance », des niveaux records qu’on ne retrouve dans aucun autre électorat, supérieurs de respectivement 14 et 16 points à la moyenne. 

 

 

par 

Directrice de recherche au CNRS/Centre d’études européennes, Sciences Po dans The Conversation 

 

De la même manière, les proches du RN sont les plus nombreux à penser que « les hommes et les femmes politiques disent rarement la vérité », 90 % se disant d’accord, dont 59 % « tout à fait d’accord », contre 77,5 % et 39 % en moyenne sur l’ensemble des personnes interrogées . Ils sont également les plus mécontents du fonctionnement de la démocratie en France : fin novembre 2023, seulement 22,5 % des sympathisants du RN estimaient qu’elle fonctionnait bien, soit un taux inférieur de 10 points à la moyenne de l’échantillon.

Le RN prospère donc sur le rejet des élites et au-delà, sur un sentiment général d’insatisfaction.

À la veille des législatives de 2024, les intentions de vote en sa faveur atteignent 61 % chez les personnes « pas du tout » satisfaites de leur vie (61 %), 50 % chez celles qui ont le sentiment de ne pas recevoir le respect qu’elles méritent, 47 % chez celles « tout à fait d’accord » pour juger que leurs conditions de vie sont devenues moins bonnes (Enquête électorale de juin 2024.

Cette insatisfaction, le Rassemblement national contribue également à la nourrir. En effet, le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella polarise le débat sur un enjeu, l’immigration, qui reste relativement périphérique pour l’ensemble de l’électorat.

Le Baromètre de la CNCDH  explore chaque année les principales craintes pour la société française. Or, on constate que, fin 2023, le niveau de vie et les inégalités sociales arrivaient en tête, loin devant l’immigration reléguée à la 8e place, sauf chez les proches du RN où elle arrivait première.

Lors des législatives de 2024, interrogés sur « le problème dont vous tiendrez le plus compte au moment de voter », les électeurs et les électrices du Rassemblement national sont les seuls pour qui l’immigration surclasse toutes les autres préoccupations. Cette préoccupation est primordiale pour 77 % des électeurs RN contre 38 % dans l’ensemble de l’électorat et 4 % dans l’électorat du Nouveau Front populaire.

Par ailleurs, selon le Baromètre Racisme de la CNDH, loin d’augmenter, le sentiment qu’il y aurait « trop d’immigrés en France », leitmotiv du RN, a baissé de 20 points par rapport au pic du milieu des années 2012-2013 où il concernait trois sondés sur quatre . Seuls les sympathisants du RN restent arcboutés sur cette position, entre 94 et 100 % d’entre eux persistant à juger qu’il y a trop d’immigrés en France.

Il n’en demeure pas moins que les idées du RN gagnent du terrain au sein de la classe politique, aggravant le décalage entre représentants et représentés comme l’a souligné Vincent Tiberj dans son dernier livre, La droitisation française, mythe et réalités.

Ainsi, une loi pour « contrôler l’immigration, améliorer l’intégration », portée par Gérald Darmanin, et votée le 26 janvier 2024, flirte avec des mesures préconisées par le RN. Une nouvelle loi plus dure est en préparation à l’initiative de son successeur à l’intérieur, Bruno Retailleau. Grâce à l’alliance électorale passée par Eric Ciotti avec le RN, 62 députés LR ont été investis aux législatives de 2024.

Au final, avec ses 126 députés – 143 avec ses alliés Ciottistes – le RN représente une force de blocage avec laquelle le gouvernement de Michel Barnier doit compter, soumis au chantage constant de Marine Le Pen le menaçant de voter une motion de censure avec la gauche si le gouvernement ne renonce pas à la hausse des taxes sur l’électricité, ne baisse pas l’Aide médicale d’État, n’introduit pas la proportionnelle pour le scrutin législatif, ou annule la désindexation partielle des retraites sur l’inflation.

Il ne faudrait pas pourtant surestimer l’audience électorale du RN. Certes, il a mobilisé plus de 9 millions d’électeurs et d’électrices au premier tour des législatives et plus de huit millions au second, soit 31 % et 29 % des suffrages exprimés. Mais un gros tiers de l’électorat n’est pas allé voter.

Rapportées au total des électeurs inscrits, les voix qui se sont portées sur le RN ne représentent, pour lors, qu’une minorité de Français. Le décalage entre citoyens et votants est encore plus marqué si on tient compte des étrangers non européens, privés de tout droit de vote, et des Français qui pourraient voter mais n’ont pas fait la démarche préalable d’inscription sur les listes électorales.

Ces inégalités d’accès devant le vote reflètent des inégalités sociales, elles touchent en priorité les catégories populaires, elles qui en majorité hier votaient pour la gauche, comme l’a magistralement démontré Camille Peugny. Combinant des données tirées des enquêtes « Participation électorale » de l’Insee et de son « Enquête Emploi », son indice d’exclusion électorale fait la somme des personnes qui n’ont pas la nationalité française, des non-inscrits sur les listes électorales et des abstentionnistes constants, par catégorie socio-professionnelle. Cet indice est de 18 % dans la population salariée dans son ensemble. Mais il passe de 10 % chez les cadres à 28 % chez les ouvriers en général, et il atteint 30 % chez les ouvriers qualifiés de type artisanal et 39,5 % chez les ouvriers non qualifiés de type artisanal.

La qualité d’une démocratie se mesure à sa capacité d’inclusion. Donner le droit de vote aux étrangers après un certain nombre d’années de résidence, faciliter l’inscription sur les listes électorales, redonner voix aux catégories socialement défavorisées serait la réponse la plus efficace pour stopper la progression du Rassemblement national.

Afrique-France, les raisons d’une débâcle

Afrique-France, les raisons d’une débâcle 

Après un probable départ des troupes françaises du Sénégal et du Tchad, Paris va voir sa présence militaire sur le continent être réduite à peau de chagrin. par  Antoine Malo dans « la Tribune ».

Une douche glaciale. À Paris, c’est l’effet qu’a eu l’annonce surprise de N’Djamena, jeudi, de vouloir rompre la coopération militaire avec la France. Depuis des décennies, le Tchad, où 1 000 soldats sont encore positionnés, constitue la pierre angulaire du dispositif sécuritaire français au Sahel. Il est devenu encore plus stratégique après les départs forcés du Mali, du Burkina Faso et du Niger.

L’annonce tchadienne est d’autant plus mal vécue que le président sénégalais a demandé au même moment le départ des dernières troupes françaises sur son sol. Surtout, elle survient quelques jours après la remise par Jean-Marie Bockel, envoyé personnel d’Emmanuel Macron sur le continent, d’un rapport sur la reconfiguration du dispositif militaire en Afrique.

Certes, le document, qui n’a pas été rendu public, prévoit de réduire à 300 hommes la présence française au Tchad. Mais dans l’esprit de l’ancien secrétaire d’État à la ­Coopération de Nicolas Sarkozy, N’Djamena restait une place forte. « Il faut rester, et bien sûr nous resterons », avait-il martelé en mars. Ce projet avait semble-t‑il l’assentiment du président tchadien, Mahamat Idriss Déby.

Comment expliquer la volte-face de ce dernier ? Au ministère des Armées, on se perd en conjectures : « C’est quoi ? un coup politique ?» s’y agaçait-on vendredi. Pour Gérard Gérold, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique, ce choix serait motivé par divers facteurs. « D’abord, le président Déby s’est tourné vers une coopération élargie à d’autres pays. Il s’est rendu à Moscou l’année dernière, et surtout il bénéficie d’un soutien financier des Émirats arabes unis. » Le mois dernier, Abou Dhabi a encore octroyé un prêt de 500 millions de dollars à N’Djamena.

Les dirigeants français n’ont toujours pas compris ce qui se passait en Afrique. Le prochain dossier, ce sera la disparition du Franc CFA .

Ensuite, le chef de l’État tchadien a sans doute peu goûté que la justice française ouvre une enquête pour « détournement de fonds publics » à son encontre pour l’achat de 900 000 euros d’articles de luxe à Paris. Surtout, les autorités tchadiennes peuvent douter du soutien militaire de leur partenaire historique. Ainsi, leurs soldats n’ont reçu aucune aide des troupes françaises lors de l’opération menée le mois dernier contre les islamistes de Boko Haram. Surtout, avec seulement 300 hommes répartis sur trois emprises, le plan Bockel ne permettait plus, comme ce fut le cas pendant des décennies, de protéger le régime d’éventuelles offensives rebelles.

Le résultat est donc ce nouveau camouflet pour la France en Afrique où, si le plan Bockel est suivi, la présence militaire se réduira comme peau de chagrin avec seulement, outre Djibouti, une centaine d’hommes au Gabon et un nombre identique en Côte d’Ivoire. Dans l’entourage de Sébastien Lecornu, on essaie pourtant de positiver la chose : « On est presque soulagés des décisions tchadienne et sénégalaise. Ça va nous permettre d’économiser 2 milliards d’euros qui pourront être mis ailleurs. »

Il n’en reste pas moins que l’influence de Paris sur le continent n’en finit plus de décroître. « On est de moins en moins respectés, de moins en moins crédibles », fusille un fin connaisseur de la région. Même constat chez Gérard Gerold : « Les dirigeants français n’ont toujours pas compris ce qui se passait en Afrique. » Et de prédire de nouvelles déconvenues. « Le prochain dossier, ce sera la disparition du Franc CFA », annonce-t-il.

 

Économie Chine : une petite croissance en dépit d’une politique monétaire accommodante

Économie Chine : une petite croissance en dépit d’une politique monétaire accommodante
L’activité manufacturière du pays aurait  retrouvé des couleurs au mois d’octobre Une enquête du cabinet S&P Global et du média économique chinois Caixin souligne que l’activité manufacturière du pays enregistrerait une très légère hausse. Selon elle, l’indice d’activité des directeurs d’achat (PMI) s’est établi à 50,3 points le mois dernier – contre 49,3 points en septembre. Or, un chiffre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité. En deçà, il traduit une contraction.

La Chine est confrontée à des problèmes conjoncturels mais aussi structurels liés à la redistribution de la production mondiale en Asie et à la baisse de la demande intérieure. Elle doit affronter aussi une crise générale de l’endettement en particulier dans le bâtiment et dans les collectivités locales. Il y a aussi le  fait de la mainmise encore renforcée du parti communiste sur l’économie qui freine l’initiative et le développement ( Et la fuite des capitaux).

La production des usines a progressé en octobre à son rythme le plus soutenu depuis quatre mois en raison d’une augmentation des nouvelles commandes et les prix à la production ont légèrement augmenté, précisent Caixin et S&P Global.

L’indice PMI officiel pour octobre (50,1) avait ainsi fait état d’une progression de l’activité manufacturière – la première depuis avril. L’enquête Caixin-S&P Global sonde principalement des petites et moyennes entreprises, tandis que le baromètre officiel se concentre sur les grands groupes industriels étatiques.

Pétrole: Crainte d’une attaque d’Israël

Pétrole: Crainte d’une attaque d’Israël

Les cours du pétrole ont fini en nette hausse mardi, stimulés par un indicateur de demande favorable en Chine ainsi que par la perspective d’une possible attaque imminente d’Israël sur l’Iran. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a pris 2,35%, pour clôturer à 76,04 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en novembre, dont c’était le dernier jour de cotation, s’est lui apprécié de 2,17%, à 72,09 dollars.

 De manière générale, selon Daniel Ghali, de TD Securities, les opérateurs se montrent plus optimistes, ces deniers jours, sur la santé de la demande globale, une dynamique qui se traduit aussi sur les cours des métaux comme le cuivre ou l’argent.

 

Social- Déjà la perspective d’une mobilisation fourre-tout pour la CGT

Social- Déjà la perspective d’une mobilisation fourre-tout pour la CGT

De manière presque rituelle la CGT propose encore cette année une mobilisation en septembre octobre assez confuse qui reprend autant de revendications syndicales que politiques comme à propos du budget. La situation n’est pas nouvelle d’ailleurs la CGT avait appelé à des rassemblements devant l’Assemblée nationale. Par avance, la CGT se persuade du refus de certaines organisations à participer à ces mobilisations trop globales et trop politisées. Avec sans doute en point d’orgue un jour de grève et de protestation surtout suivie par des fonctionnaires ou équivalents qui a  plutôt tendance à éteindre la mobilisation qu’à l’alimenter de façon cohérente.

 

La CGT prévoit de construire une «mobilisation» sociale pour «fin septembre, début octobre», a déclaré sa secrétaire générale, Sophie Binet, dimanche, évoquant notamment l’abrogation de la réforme des retraites et le budget de l’État pour 2025. «La CGT construira une mobilisation à la rentrée avec toutes celles et ceux qui le souhaitent fin septembre début octobre. Je ne suis pas sûre que tous les syndicats y soient, mais ce n’est pas un drame», a affirmé la numéro un de la CGT dans un entretien accordé à La Vie Ouvrière, le magazine des militants de la centrale syndicale.

La preuve aussi sans doute que le gauchisme des insoumis pénètre de plus en plus la CGT. Peu d’autres syndicats seront sans doute prêt à sacrifier leur crédibilité sur l’autel de la politisation gauchiste.

Déjà la perspective d’une mobilisation fourre-tout pour la CGT

Déjà la perspective d’une mobilisation fourre-tout pour la CGT

De manière presque rituelle la CGT propose encore cette année une mobilisation en septembre octobre assez confuse qui reprend autant de revendications syndicales que politiques comme à propos du budget. La situation n’est pas nouvelle d’ailleurs la CGT avait appelé à des rassemblements devant l’Assemblée nationale. Par avance, la CGT se persuade du refus de certaines organisations à participer à ces mobilisations trop globales et trop politisées. Avec sans doute en point d’orgue un jour de grève et de protestation surtout suivie par des fonctionnaires ou équivalents qui a  plutôt tendance à éteindre la mobilisation qu’à l’alimenter de façon cohérente.

 

La CGT prévoit de construire une «mobilisation» sociale pour «fin septembre, début octobre», a déclaré sa secrétaire générale, Sophie Binet, dimanche, évoquant notamment l’abrogation de la réforme des retraites et le budget de l’État pour 2025. «La CGT construira une mobilisation à la rentrée avec toutes celles et ceux qui le souhaitent fin septembre début octobre. Je ne suis pas sûre que tous les syndicats y soient, mais ce n’est pas un drame», a affirmé la numéro un de la CGT dans un entretien accordé à La Vie Ouvrière, le magazine des militants de la centrale syndicale.

La preuve aussi sans doute que le gauchisme des insoumis pénètre de plus en plus la CGT. Peu d’autres syndicats seront sans doute prêt à sacrifier leur crédibilité sur l’autel de la politisation gauchiste.

Législatives– perspective d’une déroute du camp Macron

Législatives– perspective d’une déroute du camp Macron
Le directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean Jaurès décrypte, dans un entretien au « Monde », l’érosion du bloc macroniste, qui retrouvera difficilement des voix à gauche face à un Nouveau Front populaire qu’il juge cohérent idéologiquement sur les sujets nationaux.

Antoine Bristielle est directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean Jaurès. Professeur agrégé de sciences sociales, docteur en science politique, il est notamment l’auteur de La Démocratie bousculée (L’Aube, 2023) et directeur de l’ouvrage Que veulent les Français ? (L’Aube, 2022).

Alors que aux élections européennes de 2019, la liste macroniste, menée par Nathalie Loiseau, réalisait un score de 22,5 %, elle est aujourd’hui tombée à 14,6 % avec Valérie Hayer. Que s’est-il passé ?

A la présidentielle de 2022, l’érosion du camp Macron restait limitée. Le président sortant arrivait en tête au premier tour, avec 28 % des voix. Aux européennes du 9 juin, le bloc macroniste s’est effondré. Et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, il y a eu une démobilisation : une partie de son électorat s’est abstenue [36 %]. Certes, l’intérêt global pour les élections européennes est faible, chez les votants de tous les partis. Mais pour l’électorat macroniste, c’est plus surprenant : ce sont des catégories sociales plus aisées, plutôt âgées, moins abstentionnistes que le reste de la population.

Autre grande évolution : on constate un rétrécissement de l’électorat macroniste. Si le centre droit est assez fidèle, les switchers viennent surtout du centre gauche. Environ 30 % des électeurs de Raphaël Glucksmann avaient voté Emmanuel Macron au premier tour en 2022.

Qu’est-ce qui motive les électeurs infidèles ?

Il y a une vraie lassitude au sein de l’électorat. A cela s’ajoute l’idée que le macronisme ne survivra pas à Emmanuel Macron. Et puis, pour l’électorat de centre gauche, la droitisation du gouvernement depuis le début du deuxième quinquennat fait figure de repoussoir. En 2022, une partie de la gauche continuait à voter pour le camp

Législatives–Camp présidentiel : la perspective d’une déroute

 

Législatives–Camp présidentiel : la perspective d’une déroute
Le directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean Jaurès décrypte, dans un entretien au « Monde », l’érosion du bloc macroniste, qui retrouvera difficilement des voix à gauche face à un Nouveau Front populaire qu’il juge cohérent idéologiquement sur les sujets nationaux.

Antoine Bristielle est directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean Jaurès. Professeur agrégé de sciences sociales, docteur en science politique, il est notamment l’auteur de La Démocratie bousculée (L’Aube, 2023) et directeur de l’ouvrage Que veulent les Français ? (L’Aube, 2022).

Alors que aux élections européennes de 2019, la liste macroniste, menée par Nathalie Loiseau, réalisait un score de 22,5 %, elle est aujourd’hui tombée à 14,6 % avec Valérie Hayer. Que s’est-il passé ?

A la présidentielle de 2022, l’érosion du camp Macron restait limitée. Le président sortant arrivait en tête au premier tour, avec 28 % des voix. Aux européennes du 9 juin, le bloc macroniste s’est effondré. Et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, il y a eu une démobilisation : une partie de son électorat s’est abstenue [36 %]. Certes, l’intérêt global pour les élections européennes est faible, chez les votants de tous les partis. Mais pour l’électorat macroniste, c’est plus surprenant : ce sont des catégories sociales plus aisées, plutôt âgées, moins abstentionnistes que le reste de la population.

Autre grande évolution : on constate un rétrécissement de l’électorat macroniste. Si le centre droit est assez fidèle, les switchers viennent surtout du centre gauche. Environ 30 % des électeurs de Raphaël Glucksmann avaient voté Emmanuel Macron au premier tour en 2022.

Qu’est-ce qui motive les électeurs infidèles ?

Il y a une vraie lassitude au sein de l’électorat. A cela s’ajoute l’idée que le macronisme ne survivra pas à Emmanuel Macron. Et puis, pour l’électorat de centre gauche, la droitisation du gouvernement depuis le début du deuxième quinquennat fait figure de repoussoir. En 2022, une partie de la gauche continuait à voter pour le camp

Nouvelle-Calédonie : « on ne peut parler d’une colonie »

Nouvelle-Calédonie : « on ne peut parler d’une colonie »  (Sarkozy)

Sarkozy conteste le terme de colonie à propos de la Nouvelle Calédonie (propos dans le Figaro)

Nicolas SARKOZY. - La violence en Nouvelle-Calédonie n’est pas nouvelle. Je suis impressionné par le nombre d’approximations assenées à propos de ce territoire auquel je suis très attaché ! Certains ont même parlé d’une «colonie». Mais je connais peu de colonies où ceux qui sont censés être «colonisés» dirigent le gouvernement local, le Congrès et deux Provinces sur trois… Et ont géré les richesses minières du nord. Ce, alors même qu’ils sont minoritaires, comme l’ont montré les résultats des trois consultations référendaires. Fait d’autant plus notable qu’avait été mise en œuvre une chose inédite dans l’histoire de la République : le gel du corps électoral, conçu pour donner un avantage clair aux indépendantistes. Malgré cela, par trois fois, les Calédoniens ont confirmé leur volonté de rester Français, alors que si un seul de ces référendums avait donné la victoire aux indépendantistes.

Croissance économique: confirmation d’une petite hausse dans l’union européenne

Croissance économique: confirmation d’une petite hausse dans l’union européenne

Une toute petite croissance de 0,8 % en 2024 pour la zone euro mais qui pourrait être bousculée par l’environnement géopolitique. Ce mercredi, la Commission européenne a confirmé sa prévision d’une croissance de 0,8% en 2024 en zone euro, assortie d’une inflation plus faible que prévu à 2,5% (contre 2,7% anticipés jusqu’ici).

 

Selon l’estimation provisoire d’Eurostat publiée en fin de matinée, au premier trimestre de 2024, le PIB a ainsi augmenté de 0,3 % dans l’UE, le chiffre étant le même dans la zone euro. « Cette croissance, qui s’appuie sur une large base dans l’ensemble des États membres, marque la fin d’une période prolongée de stagnation économique qui avait commencé au dernier trimestre de 2022 », analyse la Commission.

Selon l’exécutif européen, cette dynamique lui permet de tabler, en 2024, sur une croissance du PIB de 1,0 % dans l’UE, et 0,8 % en zone euro. Encore plus loin dans le temps, en 2025, la Commission table sur un PIB qui devrait augmenter à 1,6 % dans l’UE et à 1,4 % dans la zone euro. Pour mémoire, l’année dernière, la zone euro s’est enlisée dans la stagnation, la progression de PIB plafonnant à 0,4%.

Par ailleurs, la Commission s’attend à un rebond des échanges qui devrait soutenir les exportations alors que l’économie mondiale fait preuve de résilience. « Cependant, étant donné la reprise de la demande intérieure dans l’UE, une augmentation des importations compensera largement la contribution positive des exportations à la croissance », précise la Commission européenne.

La commission souligne le ralentissement plus net que prévu des prix à la consommation, avec la perspective de se rapprocher de la cible de 2% fixée par la BCE. D’après Eurostat, en zone euro, l’inflation devrait atteindre 2,4 % en avril cette année, son point le plus bas depuis deux ans.

De sorte qu’en 2024, elle devrait atteindre 2,5 % au niveau annuel (contre 5,4 % en 2023), puis 2,1 % en 2025. En élargissant cette statistique à l’UE, la Commission table sur une inflation à 2,7 % en 2024 (contre 6,4 % en 2023), puis à 2,2 % en 2025. Pour rappel, en zone euro, le dernier pic inflationniste a été enregistré en octobre 2022, à +10,6 %.

 

Malgré ces nouvelles économiques relativement positives, la Commission européenne reste cependant sur ses gardes en raison de l’incertitude géopolitique qui règne actuellement à différents endroits du globe.

Quant à la France, Eurostat table en 2024 sur une croissance de 0,7% en 2024, et 1,3% en 2025.

Activité économique: confirmation d’une petite hausse dans l’union européenne

Activité économique: confirmation d’une petite hausse dans l’union européenne

Une toute petite croissance de 0,8 % en 2024 pour la zone euro mais qui pourrait être bousculée par l’environnement géopolitique. Ce mercredi, la Commission européenne a confirmé sa prévision d’une croissance de 0,8% en 2024 en zone euro, assortie d’une inflation plus faible que prévu à 2,5% (contre 2,7% anticipés jusqu’ici).

 

Selon l’estimation provisoire d’Eurostat publiée en fin de matinée, au premier trimestre de 2024, le PIB a ainsi augmenté de 0,3 % dans l’UE, le chiffre étant le même dans la zone euro. « Cette croissance, qui s’appuie sur une large base dans l’ensemble des États membres, marque la fin d’une période prolongée de stagnation économique qui avait commencé au dernier trimestre de 2022 », analyse la Commission.

Selon l’exécutif européen, cette dynamique lui permet de tabler, en 2024, sur une croissance du PIB de 1,0 % dans l’UE, et 0,8 % en zone euro. Encore plus loin dans le temps, en 2025, la Commission table sur un PIB qui devrait augmenter à 1,6 % dans l’UE et à 1,4 % dans la zone euro. Pour mémoire, l’année dernière, la zone euro s’est enlisée dans la stagnation, la progression de PIB plafonnant à 0,4%.

Par ailleurs, la Commission s’attend à un rebond des échanges qui devrait soutenir les exportations alors que l’économie mondiale fait preuve de résilience. « Cependant, étant donné la reprise de la demande intérieure dans l’UE, une augmentation des importations compensera largement la contribution positive des exportations à la croissance », précise la Commission européenne.

La commission souligne le ralentissement plus net que prévu des prix à la consommation, avec la perspective de se rapprocher de la cible de 2% fixée par la BCE. D’après Eurostat, en zone euro, l’inflation devrait atteindre 2,4 % en avril cette année, son point le plus bas depuis deux ans.

De sorte qu’en 2024, elle devrait atteindre 2,5 % au niveau annuel (contre 5,4 % en 2023), puis 2,1 % en 2025. En élargissant cette statistique à l’UE, la Commission table sur une inflation à 2,7 % en 2024 (contre 6,4 % en 2023), puis à 2,2 % en 2025. Pour rappel, en zone euro, le dernier pic inflationniste a été enregistré en octobre 2022, à +10,6 %.

 

Malgré ces nouvelles économiques relativement positives, la Commission européenne reste cependant sur ses gardes en raison de l’incertitude géopolitique qui règne actuellement à différents endroits du globe.

Quant à la France, Eurostat table en 2024 sur une croissance de 0,7% en 2024, et 1,3% en 2025.

L’Occident a peur aussi bien d’une défaite russe (Zelensky)

L‘Occident a peur aussi bien d’une défaite russe (Zelensky)

Le président ukrainien adresse de reproches fondamentaux aux occidentaux à savoir la fourniture toujours en retard d’équipement militaire et en particulier de munitions mais aussi la peur des alliés en cas de défaite Russe qui déstabiliserait et le pays est peut-être la région. D’où les interdictions et les limites déterminées par les alliés quant à l’utilisation des armes visant le sol russe.

Volodymyr Zelensky a estimé vendredi que l’Occident avait «peur» aussi bien d’une défaite russe que d’une défaite ukrainienne, une situation qu’il qualifie d’«absurde». «Nous nous trouvons dans une situation absurde où l’Occident a peur que la Russie perde la guerre. Et (en même temps) il ne veut pas que l’Ukraine la perde. Parce que la victoire finale de l’Ukraine mènera à la défaite de la Russie. Et la victoire finale de la Russie mènera à la défaite de l’Ukraine», a-t-il dit.

L’Ukraine n’a qu’un quart des systèmes de défense antiaérienne dont elle a besoin et a besoin de  120 à 130 avions de combat F-16 pour pouvoir prétendre mettre fin à la domination de la Russie dans les airs, a estimé vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. «Aujourd’hui, nous avons 25% de ce dont on a besoin pour défendre l’Ukraine, je parle de systèmes de défense aérienne» en particulier les puissants systèmes américains Patriots, a estimé Zelensky, ajoutant que son pays avait besoin de «120 à 130» avions de combat F-16 ou autres appareils modernes, «pour que la Russie n’ait pas la supériorité dans les airs». «Peut-on avoir trois milliards pour acquérir deux (Patriots) pour la région de Kharkiv (cible d’assauts continus), comme ça les bombes ne tomberont plus sur nos soldats?», a-t-il interrogé.

Le président ukrainien a reconnu que son pays manquait d’hommes et que cela affectait le moral des troupes, alors qu’une nouvelle loi sur la mobilisation entre en vigueur samedi pour regarnir les rangs de l’armée. «On doit remplir les réserves (…) Il y a un nombre important de brigades qui sont vides. On doit le faire pour que les gars (qui sont sur le front) puissent avoir des rotations normales. C’est comme ça que le moral s’améliorera», a-t-il dit.

Pour lui, la Russie veut attaquer la ville de Kharkiv, deuxième ville du pays, à seulement quelques dizaines de kilomètres du front. Moscou avait déjà échoué à la prendre en 2022 et Vladimir Poutine a affirmé vendredi ne pas avoir l’intention de l’attaquer «pour l’instant». Le président ukrainien a assuré que la bataille pour la cité, s’il y avait, serait rude pour l’armée russe. «Ils le veulent, ils veulent attaquer», a-t-il dit, mais «ils comprennent que c’est une bataille difficile. C’est une grande ville et ils comprennent qu’on a des forces et qu’elles combattront longtemps».

Il s’agit désormais pour l’Ukraine et ses alliés occidentaux de ne pas montrer de faiblesse, réclamant donc deux systèmes antiaériens Patriot pour défendre le ciel de la région et les soldats qui la défendent, a estimé le président. «Ils sont comme une bête (….) S’ils sentent une faiblesse dans cette direction, ils pousseront», a mis en garde Zelensky, mais si les troupes ukrainiennes arrivent à arrêter celles de la Russie, elle renoncera. «Ils ne vont pas mourir par millions, selon moi, pour avoir Kharkiv.»

La Russie n’a pas les moyens de lancer un nouvel assaut d’ampleur contre Kiev, a jugé vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, alors que Moscou est à l’offensive dans l’Est et le nord-est de l’Ukraine. «Ils n’ont pas les forces pour une offensive d’ampleur sur la capitale comme ils l’avaient fait au début de l’invasion», a estimé Zelensky, qui pense que le Donbass (est), et Kharkiv (nord-est) sont les cibles principales du Kremlin.

Activité économique: confirmation d’une petite hausse dans l’Union européenne

Activité économique: confirmation d’une petite hausse dans l’union européenne

Une toute petite croissance de 0,8 % en 2024 pour la zone euro mais qui pourrait être bousculée par l’environnement géopolitique. Ce mercredi, la Commission européenne a confirmé sa prévision d’une croissance de 0,8% en 2024 en zone euro, assortie d’une inflation plus faible que prévu à 2,5% (contre 2,7% anticipés jusqu’ici).

 

Selon l’estimation provisoire d’Eurostat publiée en fin de matinée, au premier trimestre de 2024, le PIB a ainsi augmenté de 0,3 % dans l’UE, le chiffre étant le même dans la zone euro. « Cette croissance, qui s’appuie sur une large base dans l’ensemble des États membres, marque la fin d’une période prolongée de stagnation économique qui avait commencé au dernier trimestre de 2022 », analyse la Commission.

Selon l’exécutif européen, cette dynamique lui permet de tabler, en 2024, sur une croissance du PIB de 1,0 % dans l’UE, et 0,8 % en zone euro. Encore plus loin dans le temps, en 2025, la Commission table sur un PIB qui devrait augmenter à 1,6 % dans l’UE et à 1,4 % dans la zone euro. Pour mémoire, l’année dernière, la zone euro s’est enlisée dans la stagnation, la progression de PIB plafonnant à 0,4%.

Par ailleurs, la Commission s’attend à un rebond des échanges qui devrait soutenir les exportations alors que l’économie mondiale fait preuve de résilience. « Cependant, étant donné la reprise de la demande intérieure dans l’UE, une augmentation des importations compensera largement la contribution positive des exportations à la croissance », précise la Commission européenne.

La commission souligne le ralentissement plus net que prévu des prix à la consommation, avec la perspective de se rapprocher de la cible de 2% fixée par la BCE. D’après Eurostat, en zone euro, l’inflation devrait atteindre 2,4 % en avril cette année, son point le plus bas depuis deux ans.

De sorte qu’en 2024, elle devrait atteindre 2,5 % au niveau annuel (contre 5,4 % en 2023), puis 2,1 % en 2025. En élargissant cette statistique à l’UE, la Commission table sur une inflation à 2,7 % en 2024 (contre 6,4 % en 2023), puis à 2,2 % en 2025. Pour rappel, en zone euro, le dernier pic inflationniste a été enregistré en octobre 2022, à +10,6 %.

 

Malgré ces nouvelles économiques relativement positives, la Commission européenne reste cependant sur ses gardes en raison de l’incertitude géopolitique qui règne actuellement à différents endroits du globe.

Quant à la France, Eurostat table en 2024 sur une croissance de 0,7% en 2024, et 1,3% en 2025.

Croissance : confirmation d’une petite hausse dans l’Union européenne

Croissance : confirmation d’une petite hausse dans l’union européenne

Une toute petite croissance de 0,8 % en 2024 pour la zone euro mais qui pourrait être bousculée par l’environnement géopolitique.

Ce mercredi, la Commission européenne a confirmé sa prévision d’une croissance de 0,8% en 2024 en zone euro, assortie d’une inflation plus faible que prévu à 2,5% (contre 2,7% anticipés jusqu’ici).

 

Selon l’estimation provisoire d’Eurostat publiée en fin de matinée, au premier trimestre de 2024, le PIB a ainsi augmenté de 0,3 % dans l’UE, le chiffre étant le même dans la zone euro. « Cette croissance, qui s’appuie sur une large base dans l’ensemble des États membres, marque la fin d’une période prolongée de stagnation économique qui avait commencé au dernier trimestre de 2022 », analyse la Commission.

Selon l’exécutif européen, cette dynamique lui permet de tabler, en 2024, sur une croissance du PIB de 1,0 % dans l’UE, et 0,8 % en zone euro. Encore plus loin dans le temps, en 2025, la Commission table sur un PIB qui devrait augmenter à 1,6 % dans l’UE et à 1,4 % dans la zone euro. Pour mémoire, l’année dernière, la zone euro s’est enlisée dans la stagnation, la progression de PIB plafonnant à 0,4%.

Par ailleurs, la Commission s’attend à un rebond des échanges qui devrait soutenir les exportations alors que l’économie mondiale fait preuve de résilience. « Cependant, étant donné la reprise de la demande intérieure dans l’UE, une augmentation des importations compensera largement la contribution positive des exportations à la croissance », précise la Commission européenne.

La commission souligne le ralentissement plus net que prévu des prix à la consommation, avec la perspective de se rapprocher de la cible de 2% fixée par la BCE. D’après Eurostat, en zone euro, l’inflation devrait atteindre 2,4 % en avril cette année, son point le plus bas depuis deux ans.

De sorte qu’en 2024, elle devrait atteindre 2,5 % au niveau annuel (contre 5,4 % en 2023), puis 2,1 % en 2025. En élargissant cette statistique à l’UE, la Commission table sur une inflation à 2,7 % en 2024 (contre 6,4 % en 2023), puis à 2,2 % en 2025. Pour rappel, en zone euro, le dernier pic inflationniste a été enregistré en octobre 2022, à +10,6 %.

 

Malgré ces nouvelles économiques relativement positives, la Commission européenne reste cependant sur ses gardes en raison de l’incertitude géopolitique qui règne actuellement à différents endroits du globe.

Quant à la France, Eurostat table en 2024 sur une croissance de 0,7% en 2024, et 1,3% en 2025.

Budget : Menace d’une motion de censure

Budget : Menace d’une motion de censure 

 

 

L’idée d’une motion de censure progresse dans l’opposition et en particulier chez les républicains. Cette menace pourrait se réaliser s’il se confirme que le pouvoir enregistre une véritable débâcle aux élections européennes à savoir autour de 18 % des voix. La preuve supplémentaire qu’il serait totalement minoritaire à l’Assemblée nationale, au Sénat mais aussi dans l’opinion. Une motion de censure pourrait être déposée après les européennes et à la veille d’un plan de rigueur pour tenter de rectifier les déséquilibres du budget.

En cas de projet de loi de finances rectificative (PLFR) déposé ce printemps, le président de LR a également estimé «possible» le vote d’un texte de rejet. Un acte d’autant plus imposant que la soixantaine de voix dont est composé le groupe LR au Palais Bourbon, et qui viendrait s’ajouter à celles de toutes les oppositions, pourrait mécaniquement faire tomber le gouvernement. Qui n’a qu’une majorité relative à l’Assemblée nationale. «Je crois qu’aujourd’hui on ne peut pas continuer dans cette situation, dans cette dérive qui met en péril l’avenir de notre nation», a également déploré le parlementaire. Le tout, en ne balayant pas le scénario d‘une censure avant les Jeux Olympiques. «Les JO, ce n’est pas une échéance législative, pas une échéance politique, ça l’est pour Monsieur Macron, pas pour nous», a-t-il insisté.

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