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Hollande : création d’un nouveau délit de racisme

Hollande : création d’un nouveau délit de racisme

 

Hollande vient de décider de modifier le code pénal en introduisant un nouveau délit de racisme. Une nécessité juridique sans doute car les retombées internationales concernant la diatribe Morano à laisser des traces et d’une certaine manière portée une atteinte grave à l’image du pays, à ses principes et à ses valeurs la France « ne connaît pas de races, ni de couleurs de peau », a donc dit jeudi François Hollande, au lendemain de la décision des Républicains de retirer à Nadine Morano son investiture pour les régionales de décembre pour ses propos sur la « race blanche ». « La République ne connaît pas de races, ni de couleurs de peau, elle ne reconnaît pas de communautés, elle ne connaît que des citoyens libres et égaux en droit », a dit le chef de l’Etat lors d’un déplacement dans les Bouches-du-Rhône.  »Et ce principe n’est pas négociable et ne le sera jamais. » Dans un discours prononcé au camp des Milles, près d’Aix-en-Provence, d’où 2.000 juifs furent déportés vers Auschwitz, François Hollande a annoncé un texte avant la fin de l’année qui doit faire de « toute inspiration raciste ou antisémite » une « circonstance aggravante » aux infractions. « J’ai demandé à la garde des Sceaux Christiane Taubira de préparer d’ici la fin de l’année un texte réformant le code pénal pour faire de toute inspiration raciste ou antisémite une circonstance aggravante pour une infraction, quelle qu’elle soit et quel qu’en soit l’auteur », a-t-il dit. Dans un lieu d’histoire, où de nombreux intellectuels allemands et autrichiens furent les premiers internés du camp, François Hollande a pris soin de rappeler que « la première digue qui fut abattue fut celle des mots » dans les années 1930, une période durant laquelle on est passé « de l’exception à l’exclusion » pour aboutir à la fin de la République. « Nous avons donc le devoir de refuser certains mots et de dénoncer les effets de ces mots: les divisions, les amalgames, les ressentiments, les exclusions, les discriminations », a-t-il poursuivi.   »Il y a des peurs en France et il ne sert à rien de les nier, ce serait même les aggraver. Ces peurs, je les comprends », a-t-il ajouté. « Nous sortons à peine d’une longue crise économique, avec un chômage élevé, avec beaucoup d’exclusion, d’inégalité, avec une sorte d’abandon pour certains de nos compatriotes. » Le président de la République, qui est venu pour la création d’une chaire Unesco consacrée à la mémoire de l’Holocauste, la quatrième créée au niveau mondial, a rappelé que la « mémoire citoyenne » n’était pas une « histoire exclusive qui écarterait les autres ». « Toute l’Histoire doit être transmise avec exactitude face aux faussaires et aux négationnistes », a-t-il dit.

Corée du Nord : déjà en retard d’un siècle, retarde son heure de 30 minutes

Corée du Nord : déjà en retard d’un siècle, retarde son heure de 30 minutes

Le dictateur fou de Corée du nord n’en finit pas d’innover, cette fois c’est encore le grand changement : celui de l’heure  qu’il retarde de 30 minutes. La Corée du nord  pourtant en retard d’un siècle dans tous les domaines notamment sur le plan économique puisqu’elle ne peut vivre sans l’aide alimentaire internationale. Cette décision du dictateur fou et évidemment pathétique mais cependant moins grave que ses déclarations de guerre réitérées contre tout le monde y compris les Etats Unis. Il serait temps que la Corée du nord  se débarrasse de ce dictateur fou et se mette à l’heure du monde moderne du point de vue économique sociale et démocratique. La Corée du Nord a donc annoncé vendredi 7 août l’adoption d’une nouvelle « heure de Pyongyang »: la mesure du temps imposée il y a plus d’un siècle par des « impérialistes japonais cruels » sera jetée aux orties et toutes les horloges du pays retardées de 30 minutes. À compter du 15 août, il sera GMT + huit heures et demie en Corée du Nord, soit 30 minutes plus tard qu’en Corée du Sud qui, à l’instar du Japon, est à GMT + 9. Ce changement d’heure, qui a obtenu le feu vert mercredi du Parlement nord-coréen, marquera le 70e anniversaire de la libération de la péninsule coréenne du règne colonial japonais (1910-1945).  « Les cruels impérialistes japonais ont commis tant de crimes impardonnables, allant jusqu’à priver la Corée de son heure standard tout en piétinant ses terres, sans aucune merci », a rapporté l’agence officielle KCNA. À l’ère précoloniale, il était GMT + 08h30 en Corée mais le Japon avait imposé son heure standard en 1912. Le décret parlementaire traduit la « foi inébranlable et la volonté du peuple et de l’armée à l’occasion du 70e anniversaire de la libération de la Corée », ajoute KCNA.

 

Création d’un parti pour libérer le FN « de M. Philippot et de ses mignons »( Jean Marie Le Pen)

Création d’un parti  pour libérer le FN « de M. Philippot et de ses mignons »( Jean Marie Le Pen)

 

Comme d’habitude Jean Marie le Pen ne fait pas dans la dentelle et accuse sa file d’être sous la tutelle de Philoppot et de ses « mignons » . En fait il va créer un parti mais qui ne sera pas concurrent du FN mais destiné à remettre le FN sur les rails. Une orientation évidemment très ambigüe et contradictoire qui vise surtout à nuire à sa fille. Bien entendu Jean Marie Le Pen sait bien que son audience est de plus réduite y compris au sein du FN mais il suffira de quelques % de nuisances politiques pour rendre impossible la qualification de Marine Lepen au second tour de 2017. A cet égard Jean Marie Le Pen ne peut sans doute pas inverser le rapport de forces au sein du FN mais il peut développer une capacité de nuisance mortelle pour l’avenir de sa fille et au delà du FN.  Le fondateur du FN, sous le coup d’une suspension de son statut d’adhérent, a donc annoncé son intention de créer une formation politique, « pas concurrente » au parti présidé par sa fille. Il veut dit-il la libérer « de M. Philippot et de ses mignons ».  Jean-Marie Le Pen a répondu lundi à une interrogation sur sa volonté de rester ou non de rester sur l’échiquier politique. C’est oui et avec « une formation collatérale pour remettre le FN sur les rails » a-t-il déclaré sur France Info. Auparavant sur Radio Courtoisie, le fondateur du FN avait annoncé souhaiter mettre sur pied une formation « non concurrente » au parti que préside sa fille. Pour justifier la création de sa formation, Jean-Marie Le Pen a déclaré sur France Info ne pas vouloir d’un Front national aux mains de Florian Philippot, devenu « le patron ». « Nous voudrions que Marine Le Pen soit présidente et qu’elle ne soit pas prisonnière de ses collaborateurs, de Mr Philippot et de ses mignons » a-t-il ajouté. « Il me semble que c’est Mr Philippot qui est devenu le patron du Front national et nous voudrions que ce soit Marine Le Pen » : Jean-Marie Le Pen sur France Info Le fondateur du FN a ajouté qu’il ne contestait pas « la légitimité de sa fille, mais la réalité du pouvoir qui s’exerce« .  Le fondateur du FN, suspendu le 4 mai de son statut d’adhérent, souhaite créer une formation, « un parachute contre le désastre« .  « Je ne vais pas créer un autre parti. Je vais créer une formation qui ne sera pas concurrente du FN. »Sur Radio Courtoisie, Jean-Marie Le Pen a précisé qu’il s’agira « de recueillir tous ceux qui sont actuellement indignés de la ligne politique suivie » par le parti qu’il a cofondé en 1972 et que sa fille Marine, désormais en rupture totale avec son père, dirige depuis 2011. L’objectif, a poursuivi le fondateur du parti, qui aura 87 ans le 20 juin, est de « peser pour rétablir la ligne politique qui a été suivie depuis des décennies« . L’un des proches de Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnish, député européen frontiste, a indiqué sur France Info qu’il avait entendu parler de la création possible « d’une fondation« . Il estime que cette initiative peut être « l’occasion d’une clarification« . Selon Bruno Gollnish, le projet de Jean-Marie Le Pen ne vise pas la création d’un parti politique.

Crash d’un A320: un député UMP ironise sur Hollande

Crash d’un A320: un député UMP ironise sur Hollande

 

 

Après le crash d’un Airbus de Germanwings qui a fait 150 victimes ce mardi, le député UMP Lionnel Luca a ironisé sur François Hollande depuis son compte Twitter.

« On vient de le retrouver comme commentateur du crash de l’A320 ! Reconversion », a écrit sur sa page Twitter ce parlementaire des Alpes-Maritimes. Le député n’a pas complètement tort car ce lundi on a eu droit à une  overdose de non information de la part des politiques. Sans doute un effet de la grève de Radio France, Hollande te les autres  se sont effectivement transformés en journaliste. Un phénomène qui n’est pas nouveau. De plus en plus condamnés à l’inaction les politiques deviennent des commentateurs  de l’actualité. C’est vrai pour l’économie sitôt que sort un chiffre, c’est vrai pour le chômage «  c’est pas fameux mais ça pourraiat être pire et ça va s’améliorer » ! dixit le ministre du travail.  Il est normal d’exprimer sa compassion mais quoi dire de plus. On ne sait rien encore sur ce crash. Les journalistes nonp lus qui n’ont cessé  de dire des banalités tout au long de la journée avec des experts , des envoyés spéciaux sur place, des témoignages  pour répéter des dizaines et des dizaines de fois « l’avions volait trop bas». On se serait douté puisqu’il a percuté uen montagne. A cet égard la non information devient une  information en soi. Ou le néant pour remplacer le vide.

Coût d’un sénateur coûte plus d’un demi-million, plus le reste !

Coût d’un sénateur coûte plus d’un demi-million, plus le reste !

 

500 000 millions environ pour chacun  348 sénateurs français (quand les Etats-Unis n’en compte que 100 !)° ; C’est le cout direct déjà exorbitant compte tenu du peu   d’intérêt du sénat, vieille institution inutile pour recaser les politiques fatigués ou menacés. Il agit du coût direct mais il faudrait prendre en compte les coûts indirects liés à la bureaucratie que le parlement génère et qui tue l’initiative de acteurs et plombe la compétitivité. Là il s’agit de milliards ; On voit mal comment les politiques pourraient réaliser des réformes structurelles quand déjà eux-mêmes se gavent.  Bénéficiant de nettement moins de pouvoir de décision que l’Assemblée Nationale, les résidents du Palais du Luxembourg sont souvent critiqués pour le coût bien réel qu’ils représentent pour le contribuable. Le budget du Sénat est d’ailleurs gelé depuis 2008.  Mais sans même compter les frais d’entretien des bâtiments ou de la chaîne LCP, les 348 sénateurs français, dont la moitié va être renouvelé, ce dimanche 28 septembre, coûtent chacun 523.846 euros par an à l’Etat français.  La dépense la plus évidente reste le salaire. Au 1er avril, l’indemnité parlementaire s’élève à 7.100,15 euros brut en comptant les indemnités de base et de fonction, soit 5.388 euros nets. A noter: le très convoité poste de président du Sénat est doté d’une prime de 7.057,55 euros. Selon la loi de prévision des finances 2014, ce poste de dépense représente 31 millions d’euros cette année, plus 11 millions d’euros pour la Sécurité sociale et les pensions.  Les sénateurs reçoivent chaque mois 6.037 euros nets pour leurs frais de fonction. A cette somme vient s’ajouter une carte permettant l’accès à l’intégralité du réseau SNCF, un remboursement de leurs frais de communications et de leurs déplacements en taxi à Paris, ainsi que de leurs frais d’hôtels dans la capitale. En 2014, le Sénat prévoit 107 millions d’euros d’indemnité de fonction, soit plus de 25.000 euros par mois et par sénateur.  Bercy a publié le détail de cette réserve, qui permet aux sénateurs de financer des projets dans leur circonscription, ce samedi 18 septembre. Chaque sénateur a le droit à un maximum de cinq collaborateurs. Pour les rémunérer, les élus reçoivent une enveloppe de 7.548,10 euros par mois. Dans les comptes du Sénat, cette dépense n’est pas distinguée des rémunérations de tout le personnel qui n’est pas sénateur. Ces trois dépenses représentent donc plus de 180 millions d’euros, soit un peu moins de trois euros par an et par Français. En prenant en compte les autres salaires des employés du Sénat et les frais d’administration, ainsi que les frais du jardin du Luxembourg et les revenus du musée, l’Etat a versé 323 millions d’euros en 2014.

 

Chine : chute des exports ; prémices d’un ralentissement mondial ?

Chine : chute des exports ; prémices d’un ralentissement mondial ?

La chute des exports en Chine pourrait bien annoncer un ralentissement mondial. Les exportations chinoises ont connu une chute inattendue en février, ce qui a fait basculer la balance commerciale en déficit et alimente les craintes d’un ralentissement de la deuxième économie mondiale. Les exportations en février ont baissé de 18,1% par rapport à l’année précédente, après une hausse de 10,6% en janvier, ont annoncé samedi les douanes chinoises. Les importations ont progressé de 10,1% et le déficit commercial s’est établi à 23 milliards de dollars (16,57 milliards d’euros) contre un excédent de 32 milliards de dollars (23 milliards d’euros) en janvier. Selon un sondage Reuters, les marchés s’attendaient à une hausse de 6,8% des exportations et de 8% des importations et à un excédent commercial de 14,5 milliards de dollars (10,45 milliards d’euros).

La Grèce ne veut pas d’un troisième plan d’aide

La Grèce ne veut pas d’un troisième plan d’aide

 

. La Grèce a été le premier pays européen aidé en 2010 par la Troïka UE-BCE-FMI. Deux programmes de prêts d’un montant total de 240 milliards d’euros lui ont été accordés pour éviter la faillite, en échange de mesures drastiques qui pèsent lourdement sur le quotidien de la population. Face à un électorat majoritairement très remonté, le gouvernement grec répète ne pas avoir besoin d’une nouvelle aide. Athènes rejette ainsi tout nouveau « memorandum » sur un soutien financier mais demande l’allègement du poids de sa dette, en vertu d’engagements pris par ses partenaires européens en 2012. C’est ce qu’a rappelé Antonis Samaras dans l’interview à Bild. « Il y a un accord avec l’UE qui prévoit que si nous atteignons nos objectifs parmi lesquels un excédent budgétaire primaire, nous pouvons compter sur un allègement de notre dette, par exemple sous la forme de maturités plus longues et de taux plus bas », a-t-il indiqué. Athènes table sur un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) pour 2013, qui sera « significatif », a insisté le premier ministre grec. « Avec nos progrès, nous dépassons dès maintenant toutes les attentes », a-t-il estimé. « Il n’y a pas encore de chiffres fiables sur le déficit et le niveau de la dette pour 2013″, a toutefois souligné ce week-end dans la presse allemande le directeur général d’Eurostat, Walter Radermacher. En attendant que l’office européen des statistiques livre ces données fin mars, « tous les autres chiffres qui sont annoncés ne sont que pure spéculation », a-t-il mis en garde. La question de l’allongement de la maturité des emprunts grecs et d’une éventuelle baisse de leur taux « devra être abordée dans le détail en milieu d’année », a déclaré le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble dans une interview diffusée dimanche soir sur la chaîne de la télévision publique allemande ARD. Le ministre a salué les « gros progrès » faits par la Grèce, tout en estimant qu’elle n’était pas tirée d’affaires. Avant de poursuivre: « Concernant les réformes structurelles, la Grèce n’a pas encore fait tout ce que le Troïka estime nécessaire ».

Diffusion d’un fichier : un blogueur est condamné à 3000 euros d’amende

Diffusion d’un fichier : un blogueur est condamné à 3000 euros d’amende

La justice, c’est un peu comme la politique, des pratiques obsolètes, un rituel désuet , une ignorance des réalités sociétales et des nouvelles technologies. Du coup on a condamné un blogueur pour avoir diffusé un fichier pourtant accessible sur le net. Les magistrats sont come les politiques, ils sont nt restés à l’ère de la plume d’oie, du minitel ou du mulot de Chirac ce. Un blogueur et patron d’un site d’information a été condamné à 3.000 euros d’amende pour avoir téléchargé des documents de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Sans être confidentiels, ces documents n’auraient jamais dus être accessibles. S’ils se sont retrouvés proposés à l’écran via une simple recherche effectuée par Google, c’est à cause d’une erreur de paramétrage d’un serveur hébergeant une partie des publications de l’Anses. Alors qu’il effectuait des recherches par le moteur de recherche Google, le co-fondateur du site d’information reflets.info était tombé sur des documents de l’Anses. Son téléchargement avait servi à nourrir un article de l’un de ses rédacteurs sur les nano-matériaux. Alertée, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail avait porté plainte, sans pour autant se porter partie civile.  Lors d’un premier procès à Créteil, le tribunal correctionnel avait relaxé le responsable du site. La cour d’appel de Paris a rejugé l’affaire, à la demande du parquet. Et la sanction est tombée mercredi. Le responsable du site a été reconnu coupable de vol, mais toutefois relaxé du chef d’ « accès frauduleux dans un système de traitement automatisé de données« . Le  » trouveur de fichiers » est condamné à 3.000 euros d’amende. Les motivations de la Cour d’appel seront intéressantes à étudier pour éviter le piège du document à lire mais à ne pas télécharger. Dans l’attente de leur disponibilité, la réflexion de l’avocat du blogueur condamné risquent d’effrayer de nombreux internautes. Me Olivier Iteanu se dit consterné :   »On peut être un hacker en faisant une recherche sur Google et en tombant sur des documents qui n’avaient pas à être là » Les internautes devraient donc vérifier qu’ils ne sont pas en présence de fichiers faussement accessibles. Un casse-tête qui a toutes les chances de se retrouver devant la Cour de cassation.

 

Moins d’un sympathisant PS sur deux ne fait plus confianceà Hollande

Moins d’un sympathisant PS sur deux ne fait plus confiance àHollande

, la perte de confiance est particulièrement nette chez les sympathisants socialistes, qui sont désormais moins de la moitié (49%) à lui faire confiance, en recul de sept points. « Il s’agit du niveau le plus bas enregistré par le président depuis son élection », écrit l’institut. « Dans l’histoire de notre baromètre, seul Jacques Chirac a atteint des niveaux plus bas » avec 16% en juillet 2006, après 11 années au pouvoir, précise-t-il. Et comme Jean-Marc Ayrault n’a que 20% de cote de confiance, l’institut estime que « ces faibles niveaux continuent (…) de témoigner de la difficulté du couple exécutif à convaincre les Français – et même les sympathisants de gauche -, de l’efficacité de leur action, à quelques mois d’échéances municipales qui pourraient s’avérer délicates pour le Parti socialiste ». L’observatoire politique CSA pour Les Echos et Radio classique, publié jeudi, ne va pas réconforter le chef de l’Etat. Dans cette étude, François Hollande enregistre en effet un nouveau record d’impopularité avec 23% des Français qui lui font confiance. Selon CSA, « le chef de l’Etat dévisse parmi les CSP+ (cadres, professions libérales et intermédiaires) », qui ne lui font plus confiance qu’à 19% (-13 points en un mois).

Hollande : création d’un conseil stratégique de la dépense, un nouveau machin

Hollande : création d’un conseil stratégique de la dépense, un nouveau machin

Curieux cette annonce d’un nouveau machin : le conseil stratégique de la dépense ; Bercy serait donc limité aux rentrées fiscales  et l’Elysée occupé des sorties financières. D’abord c’est encore une nouvelle instance alors que nous souffrons déjà d’un empilement des structures administratives et politiques (Elysées, Premier ministre, ministère, administration etc.).   François Hollande a donc annoncé mardi la création d’un « Conseil stratégique de la dépense publique » qui se réunira « chaque mois » pour évaluer les politiques publiques.  Il s’agit, selon le président de la République, d’une « nouvelle méthode »: « Plutôt que de faire des coupes budgétaires aveugles, comme ça a pu être le cas par le passé, et indifférenciées et donc injustes, je propose de mener des réformes structurelles et de redéfinir les principales missions de l’État et de revoir nos mécanismes de redistribution pour les rendre plus justes, plus écologiques et plus efficaces », a-t-il dit lors de sa conférence de presse semestrielle. « Je constituerai donc autour de moi un Conseil stratégique de la dépense publique qui se réunira chaque mois pour évaluer les politiques publiques », a déclaré M. Hollande dans son propos liminaire, rappelant qu’en 2014 le pays allait réaliser « 15 milliards d’économies » mais qu’il en restait, « entre 2015 et 2017 au moins 50 milliards de plus » à faire.   »C’est beaucoup, ça n’a jamais été fait », a souligné le président, « c’est l’équivalent de 4% de l’ensemble des dépenses collectives, 4% seulement ».

 

Quenelle –Anelka : le geste d’un abruti

Quenelle –Anelka : le geste d’un abruti

 

Anelka est sans conteste un grand footballeur mais fantasque et bien davantage irresponsable. Un footballeur est qu’il le veuille ou non un homme public et ses dérapages sont forcément médiatisés. Sa « quenelle » en solidarité avec Dieudonné relève autant de la provocation que de la stupidité. Pas étonnant quand on connait le niveau culturel pathétique des ces footballeurs certes talentueux mais trop payés et qui se prennent parfois pour des leaders d’opinion; cette Quenelle va lui coûter cher en terme de suspension.  Nicolas Anelka a ajouté samedi un nouvel épisode à la longue liste de ses provocations en célébrant un de ses deux buts du jour par une « quenelle » dédiée à Dieudonné. Retour sur les autres dérapages de l’international français.  Absent de la Coupe du Monde 1998, attaquant muet à l’Euro 2000, non appelé en 2002, le début de carrière de Nicolas Anelka en Equipe de France est loin de suivre une trajectoire linéaire. Appelé en 2003 pour une rencontre internationale par le sélectionneur Jacques Santini après un forfait de Sidney Govou, le joueur de Manchester City refuse avec fracas la sélection nationale. Nicolas Anelka assure ne pas vouloir jouer les « bouche-trous » et ajoute à l’intention de Santini : « Qu’il s’agenouille devant moi, s’excuse d’abord, et après le réfléchirai (à un retour en bleu). » Rappelé par le nouveau sélectionneur Raymond Domenech en 2005, Nicolas Anelka participe à quelques rencontres des Bleus mais n’est pas appelé à la Coupe du monde 2006. En 2010, son moment semble enfin venu. Domenech en a fait l’homme de base de son attaque pour le mondial sud-africain. Cela n’empêchera pas l’ingratitude de l’ancien joueur du PSG. A la mi-temps du match (déjà) décisif entre la France et le Mexique, Anelka insulte son entraîneur (   « va te faire enc… ») . Ses propos feront la une du journal L’Equipe et entraîneront son exclusion du groupe France.

 

 

Tireur fou à Paris : les conséquences d’un climat délétère

 

Tireur fou à Paris : les conséquences d’un climat délétère

 

Rien ne saurait justifier les actes du tireur fou de Paris, ni même d’autres violences aux personnes et aux biens. Force cependant es de constater que le climat en France est particulièrement délétère. D’une certaine manière, la violence appelle la violence ; Or le gouvernement installe ce climat de violence en créant une ambiance de désespérance dans le pays avec la montée du chômage et de la misère. Comme la montré le rapport des préfets au gouvernement, le pays est au bord de la révolte. Il suffirait d’une étincelle pour qu’elle éclate. Une  violence, encore une fois condamnable, mais dont le pouvoir est aussi responsable ; un pouvoir qui étrangle, qui appauvrit et pousse au désespoir quand les salariés perdent leur emploi, quand des propriétaires de maison ne peuvent plus rembourser leurs emprunts , quand commerçants, agriculteurs et petits patrons sont poussé à la faillite les, quand tout simplement il devient impossible de boucler les fin de mois en dépit des sacrifices consentis. Une violence qui s’alimente de l’inacceptable autosatisfaction du gouvernement qui juge avec sa suffisance technocratique que  « la France est sortie de crise, que la croissance repart, que l’inversion du chômage est proche, que le cap est bon !  ». Aveuglement, incompétence, mépris ? Sans doute les trois à la fois. Un  gouvernement incapable de discerner la ralbol général qui crée les conditions de tous les débordements y compris les plus fous, les plus inadmissibles. L’affaire du tireur fou à Paris est sans doute un acte isolé qui relève peut-être de la psychiatrie mais dans un climat aussi délétère le désespoir peut parfois conduire au pire.

Ecologistes : Canfin menace d’un départ des ministres verts

Ecologistes : Canfin menace d’un départ des ministres verts

Le ministre délégué au Développement, Pascal Canfin (EELV), a menacé mercredi d’un départ des ministres verts du gouvernement, au lendemain du limogeage de Delphine Batho, si des « actes » n’étaient pas rapidement posés pour faire « la transition écologique ». « Nous considérons qu’il faut maintenant davantage d’actes posés par ce gouvernement pour faire que la transition écologique soit réellement une priorité de la France et du gouvernement. Il y a devant nous des rendez-vous qui sont déterminants et si ces rendez-vous étaient ratés, à ce moment là (…) bien évidemment nous en tirerons toutes les conséquences », a expliqué le ministre écologiste sur France Info.

Reconversion réussie d’un ancien ministre de Sarkozy et sans état d’âme !

 

Reconversion réussie d’un ancien ministre de Sarkozy et sans état d’âme !

Edouard Courtial, actuel député UMP et ancien ministre de Nicolas Sarkozy chargé des expatriés, a un nouvel employeur depuis le début du mois de mars : un courtier en assurances, précisément spécialisé dans les expatriés, ont expliqué au Lab, ce lundi 22 avril, le député concerné ainsi que son nouvel employeur, confirmant une information de la La Correspondance Economique. Il y a encore un an, Edouard Courtial était le secrétaire d’Etat aux Français de l’étranger de Nicolas Sarkozy, un poste qu’il a occupé pendant six mois dans le dernier gouvernement de François Fillon. Son job: voyager à travers le monde, traîner les missions économiques et les consultats, pour prendre soin des expats français. Depuis le 1er mars 2013, le même Edouard Courtial, redevenu député UMP, a un nouvel employeur à mi-temps : il est responsable du développement de la société MSH international, un courtier en assurances spécialisé dans la protection sociale des expatriés. MSH international, qui dispose déjà de plusieurs bureaux à l’étranger – Pékin, Bangkok, … – et, indique se trouver dans un contexte de forte croissance, explique: Depuis le 1er mars 2013, Monsieur Courtial a été embauché à temps partiel. Sollicité par le Lab, Edouard Courtial se prévaut clairement de l’expertise – et du carnet d’adresses – que lui a permis d’acquérir son court séjour au Quai d’Orsay : Mon passage au secrétariat d’Etat aux Français de l’étranger m’a permis de beaucoup voyager et de bien connaître le monde des expatriés. En revanche, il assure qu’il n’y a  évidemment aucun conflit d’intérêt avec son mandat parlementaire, et précise avoir sollicité « la délégation chargée de l’application du statut du député« à l’Assemblée nationale, présidée par la député UMP Catherine Vautrin: J’ai fait vérifier qu’il n’y avait aucune incompatibilité. J’ai voulu jouer cartes sur table. Et le député de faire les questions et les réponses : La seule question qui se pose est : y a-t-il conflit d’intérêt entre mon mandat et le travail que j’exerce ? La réponse est non.  Le développement international n’est pas concerné par les lois françaises.

Intérim :création d’un CDI ?

Intérim :création d’un CDI ?

 

Les partenaires sociaux discuteront ce vendredi de la création d’un contrat à durée indéterminée (CDI) dans l’intérim. Ce système existe déjà en Italie, en Allemagne, aux Pays-Bas ou encore en Suède. Une bonne idée ?  Nil, 36 ans, maçon à Lyon, est partagé. Il a longtemps travaillé en CDI avant d’opter pour l’intérim. «Ce qui me plaît, c’est la liberté. Pouvoir partir en vacances quand je le souhaite. Mais le CDI est toujours fondamental pour acheter ou louer un bien immobilier…». La question divise également les internautes de 20 Minutes. «Cela ressemble à une technique pour éviter que les intérimaires ne partent bosser dans la boîte d’intérim concurrente», estime Geko87. C’est aussi l’avis de Stéphane Lardy, du syndicat FO. Il s’interroge par ailleurs sur la rémunération de ces salariés, lorsqu’ils n’auront pas de mission. «Puisqu’ils seront en CDI, ils n’auront plus accès à l’assurance-chômage…», s’inquiète-t-il. «En matière de rémunération, tout est ouvert», répond François Roux, délégué général du Prisme, le patronat du secteur intérimaire. Et il assure : «Le principe étant que nous maintenions une rémunération pendant les périodes non travaillées.» Mais pas pour tous : ce CDI serait proposé aux «intérimaires dont les compétences sont les plus demandées par le marché». Autrement dit, ceux qui travaillent très fréquemment. Une bonne idée pour l’internaute Shurashnor : «Cela forcerait les agences à s’occuper ou à former ces salariés durant les intercontrats.» Gilles Desbordes, de la CFDT, est également confiant : «La majorité de ceux qui exercent en intérim le font dans l’attente d’un contrat durable et là, nous avons l’opportunité de créer des milliers d’emplois en CDI. Il faut arrêter avec cette tentation de voir le danger partout.» Les partenaires sociaux ont jusqu’à la fin juin pour s’entendre. S’ils n’y parviennent pas, les contrats d’intérim pourraient à leur tour être taxés, comme le seront les CDD.

 

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