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63 000 euros de travaux pour de Rugy : le prix d’un pavillon dans la France abandonnée

63 000 euros de travaux pour de Rugy : le prix d’un pavillon dans la France abandonnée

D’après certains journalistes (qui sont invités de temps en temps à l’assemblée), 63 000 € de travaux pour l’appartement de fonction du président de l’assemblée nationale : ce n’est pas grand-chose. Cela en raison notamment du caractère historique de l’hôtel de Lassay. Sans doute mais c’est pourtant aussi le prix aujourd’hui d’un pavillon avec jardin dans la France abandonnée (c’est-à-dire environ la moitié du pays). Des pavillons qui il y a une dizaine d’années valaient 100 000 € st davantage mais dont les prix sont écroulés avec l’accélération de la désertification des territoires. À l’inverse évidemment les prix se sont envolés dans la douzaine de métropoles. Au point  de créer les conditions d’un possible krach immobilier puisqu’il faut compter entre 200 000 et 400 1000 € (‘voire 1 million comme à Paris) pour un logement de 100 m². Il est clair qu’il n’y a pas de prix pour la réfection d’immeubles relevant du patrimoine historique de la France, c’est le cas pour l’hôtel de Lassay. Il sera donc toujours facile de démontrer que les 63 000 € étaient é justifiés. La question n’est pas là il s’agit de savoir si dans une période de fortes tensions sociales caractérisées par une accentuation des inégalités et de la rigueur, il était opportun d’engager cette dépense. Il faut se souvenir aussi que c’est de Rugy  qui a imposé une plus grande rigueur aux députés dès sa  nomination comme président  de l’assemblée. Visiblement,  une morale qu’il ne s’est pas appliqué à lui-même ni pour la réfection de son appartement de fonction, ni pour la réception fastueux qui visiblement ne se justifiaient pas compte tenu de personnalités des invités (en fait  certains étaient  de ses amis voire de sa famille) Le cabinet du Premier ministre a fait savoir ce vendredi que l’inspection de l’appartement de fonction du ministre de la Transition Écologique François de Rugy avait  »commencé aujourd’hui ». Jeudi, à l’issue d’une rencontre à Matignon, le Premier ministre Édouard Philippe avait réclamé au secrétariat général du gouvernement de diligenter « une inspection » afin de vérifier que les travaux entrepris dans le logement de fonction ministériel de François de Rugy se conformaient au « respect des règles » et « au principe d’exemplarité ».  Le secrétaire général du gouvernement a donc missionné ce vendredi la contrôleure générale des armées (!)  afin d’effectuer cette mission, qui consiste à auditionner des personnalités en lien avec les travaux effectués dans les appartements privés de l’Hôtel de Roquelaure et inspecter l’appartement.

 

 

Climat accord de Paris : un G19 qui approuve à la place d’un G20

Climat accord de Paris : un G19 qui approuve à la place d’un G20

 

 

En difficulté dans son propre pays quant au mesures prises pour améliorer la qualité du climat Macron a trouvé la combine pour obtenir un soutien de principe à l’accord de Paris. Ce sera un j’ai 20 – 1 qui renouvellera son appui à la lutte contre le réchauffement climatique. En clair on contourne l’obstacle des États-Unis ne veut pas entendre parler de cet accord qui a été signé en 2015 à Paris. Un accord qui concrètement ne change encore pas grand-chose y compris en France qui ne tient pas ses promesses de réduction des démissions mais qui au moins sur le plan psychologique permet de faire prendre conscience des menaces qui pèsent sur l’avenir de la planète. Certains pays se sont d’ailleurs engagés beaucoup plus que la France pour prendre des mesures opérationnelles y compris la Chine même si le niveau de pollution demeure forcément inquiétant. Mais il faut voir d’où la Chine partait en tant que zone qui concentre l’essentiel des usines du monde. La Chine a par exemple pris une avance en matière de développement des véhicules électriques. Bien d’autres mesures sont prises ailleurs. La tâche est ici les complexes cars il s’agit d’articuler une évolution des modes de production et des modes de consommation en prenant aussi en compte l’acceptabilité sociale des mesures de transition. Justement une problématique que la France a un peu de mal à intégrer concrètement .

Hong Kong : le risque d’un nouveau TIEN AN MEN

 Hong Kong : le risque d’un nouveau TIEN AN MEN

 

 

 

 

Le risque  Hong Kong est évident, c’est celui de ce plier à la dictature stalinienne de la Chine et cela y compris par la force comme  les massacres de type Tienanmen. On comprend que les Chinois de Kong qui connaissent des conditions de vie économique, sociale, politique et démocratique particulièrement développées n’aient  guère envie de retourner au Moyen Âge de la dictature communiste. Certes la Chine a vu au cours de ces 20 dernières années son développement économique progresser de manière très significative. Sur le plan social, les couches moyennes ont pu se multiplier. Reste cependant de nombreux Chinois dans des conditions sociales particulièrement archaïques. En outre et surtout la Chine se trouve placé sous le joug d’un pseudo parti communiste qui cache mal la dictature du chef de l’État et de l’appareil qui l’entoure. Il s’agit bien d’une dictature quand on sait que l’actuel chef de l’État a même réussi à faire admettre au parti unique  et aux institutions la prolongation de son mandat tant qu’il voudra l’exercer. Du stalinisme qui ne dit pas son nom. Notons par ailleurs que les extraditions vers la Chine, donc vers le régime de dictature, constitue une entorse à l’accord qui avait été conclu entre la Grande-Bretagne et la Chine. Mais la Chine est un rouleau compresseur qui fait peu de cas des accords surtout relatifs aux droits de l’homme et à la justice  Pour l’instant Face à la pression de la rue, le gouvernement local deux Hong Kong a fait machine arrière. “Après une série de délibérations internes au cours des deux derniers jours, j’annonce que le gouvernement a décidé de suspendre l’amendement législatif, de relancer notre communication avec tous les secteurs de la société, de faire un plus grand travail d’explication et d’écouter les différents points de vue de la société”, a déclaré la dirigeante Carrie Lam. Une dirigeante qui évidemment s’apprêtait à sacrifier l’intérêt général à sa carrière en donnant des gaz gouvernement central de la Chine “Carrie Lam a perdu toute crédibilité parmi la population de Hong Kong. Elle doit démissionner”, a affirmé Claudia Mo, élue locale et membre du camp réclamant la démocratie.

Gilets jaunes : le suicide d’un mouvement

Gilets jaunes : le suicide d’un mouvement

 

Encore autour de 10 000 manifestants en France comme le week-end précédent. Bref un mouvement qui ne cesse de s’étioler. De toucher au  ridicule. On est loin de la mobilisation initiale qui avait concerné plus de 300 000 d’un soutien très majoritaire de la part de la population. Aujourd’hui le mouvement ne rassemble plus que des marginaux gauchistes, anarchistes, casseurs et populistes. D’une certaine manière, le mouvement s’est suicidé lui-même. D’abord quand il a décidé de s’orienter vers des revendications d’ordre politique de type gauchiste et basiste. Ensuite quand le mouvement a fait preuve d’une grande tolérance vis-à-vis de l’intrusion de casseurs. Une intrusion par ailleurs favorisée par le pouvoir pour discréditer les gilets jaunes. La responsabilité des leaders auto proclamés est grande. Ils auraient voulu tuer mouvement qu’il ne s’y serait pas pris autrement. C’est d’ailleurs la méthode classique utilisée par certaines organisations syndicales pour tuer la mobilisation. En gros,  on durcit d’autant plus le mouvement que la mobilisation ne repose plus que sur des radicaux de moins en moins nombreux. Le mouvement des gilets jaunes a cependant permis de secouer le cocotier d’un pouvoir central surtout au service des grands intérêts financiers. À noter cependant Un léger regain de mobilisation samedi, avec 10.300 manifestants dans toute la France, (au lieu de 9500 la semaine passée dont 1100 à Paris selon le ministère de l’Intérieur. La semaine dernière, ils étaient 9500 dans l’ensemble du territoire et 1500 dans la capitale.

Loi énergie: les raisons d’un tel flou

Loi énergie: les raisons d’un tel flou

La nouvelle loi sur l’énergie qui doit permettre la programmation pluriannuelle sur la période 2018 2028 sera marqué par un certain flou pour ne pas offusquer certains écologistes. Certes on va rappeler l’objectif de ramener la part de l’énergie nucléaire de 75 à 50 % en 2035 au lieu de 2030, on va aussi annoncer la fermeture des centrales à charbon et la volonté de poursuivre le développement de filières renouvelables. Pourtant l’objectif central de rééquilibrage par rapport à l’atome sera difficilement tenable. Notons d’ailleurs que le président de la république a fait l’impasse sur cette question-là de sa dernière conférence de presse. La question est plus complexe qu’il n’y paraît dans les slogans écolos ou anti-écolos. Il s’agit en effet de développer une politique énergétique qui soit à la fois efficace, cohérente et juste. Efficace car il s’agit de privilégier la production d’énergie au moindre coût afin  d’améliorer la compétitivité du système de production et de rendre accessible l’énergie à tous les ménages. La cohérence vise à rendre compatible cet objectif de compétitivité avec la prise en compte de l’environnement et plus particulièrement du climat. Enfin la transition énergétique ne peut pas être brutale et ne doit pas pénaliser  des couches populaires qui ne peuvent immédiatement accéder aux techniques non polluantes (exemple voiture électriques ou à hydrogène ou encore chauffage à faible émission). Une transition cohérente impose de partir des réalités, de se fixer des objectifs à long terme avec des étapes à moyen terme réalisables et socialement acceptables. Pour partir des réalités, il faut notamment revenir aux chiffres. L’une des principales préoccupations environnementales concerne les gaz à effet de serre qui découlent directement de l’énergie produite et utilisée. L’énergie représente environ 80 % de ces émissions.  Notons que les  émissions de CO2 en France  sont inférieures de moitié à celle de l’Allemagne, quatre fois moins importantes que celle des États-Unis et inférieure aussi à celles de la Chine. Les émissions de la France représentent environ 1 % des émissions mondiales ; en cause, la nature de la consommation intérieure d’énergie primaire avec environ la moitié en combustibles fossiles dont 30 % de produits pétroliers, 44 % d’électricité primaire nucléaire, 10 % d’énergie renouvelable (7 % biomasse, 2 % hydrauliques, 1 % éolien et photovoltaïque). L’électricité, c’est environ un quart de la consommation finale d’énergie. Une électricité issue du nucléaire pour plus de 70 %, du renouvelable pour 18 % (hydroélectriques 10 % et éolien 5 % et 10 % des centrales thermiques fossiles). On sait que des programmes politiques prévoient de réduire la part de l’électricité nucléaire de plus de 70 % à 50 %. L’objectif avait été défini dans le programme de François Hollande avec une échéance à 2025, repoussée à 2035 et sans doute même bien plus loin. En raison notamment du fait que la production d’origine nucléaire ne sera pas réduite avant des années. Le gouvernement actuel n’envisage en fait que la fermeture de Fessenheim qui sera largement compensée par la mise en service de l’EPR de Flamanville ; sans parler de nouvelles centrales EPR qui pourront être décidée à partir de 2021 comme l’a indiqué le président de la république. Notons que la France est par ailleurs engagée dans un énorme plan de renforcement de la sécurité des centrales avec notamment le grand carénage qui découle des nouvelles normes après la catastrophe de Fukushima. Du coup, ce grand carénage d’un coût de 50 à 100 milliards selon les hypothèses rendra possible la prolongation de la vie des réacteurs de 20 à 30 ans. Ceci étant la fission nucléaire pose la redoutable question de la gestion des déchets radioactifs (et la fusion nucléaire n’est pas encore opérationnelle). Parallèlement, se développeront des énergies alternatives notamment  la méthanisation, le photovoltaïque, l’éolien et la géothermie. Techniquement, on voit mal comment les énergies  renouvelables pourraient se substituer aux éventuels suppressions de 20 à 25 % d’électricité nucléaire d’ici 10 ans voire 20 ans. Le problème étant que la plupart des énergies alternatives sont intermittentes alors que la production d’électricité doit être constante comme la distribution. Se pose aussi la question du coût et de l’efficacité énergétique. Ceci étant  des modifications non négligeables peuvent intervenir avec les évolutions techniques (stockage énergie, fusion nucléaire au lieu de la fission, filière hydrogène etc.) mais aussi les modifications du système de production et du mode de consommation. Cela suppose d’intervenir sur chacun des secteurs consommateurs d’énergie primaire. Ces consommateurs sont les ménages 30 %, l’industrie pour 20 % les transports pour 32 % les services pour 16 % l’agriculture pour 3 %. Techniquement la transition sera forcément progressive en France d’autant qu’une des principales préoccupations concerne l’influence des gaz à effet de serre sur le climat. La transition de ce point de vue doit être cohérente. On ne peut en effet souhaiter une réduction des gaz à effet de serre et en particulier du CO2 et en même temps promouvoir des centrales thermiques qui viennent compenser à chaque fois l’intermittence de certaines énergies renouvelables. Quand on examine l’utilisation de l’énergie primaire par secteur, on constate que l’effort et surtout à faire en direction des ménages et des transports. Des secteurs largement influencés par le mode de production, le mode de consommation et l’aménagement du territoire. Il est clair que l’éclatement du mode de production à l’échelle internationale est très consommateur d’énergie en particulier en logistique et en transport. Pour certaines productions notamment basiques on peut en effet s’interroger sur le bien-fondé de produire à des milliers de kilomètres. De la même manière qu’il est sans doute possible de réduire la complexification des processus de production tellement gourmande en prestations logistiques et en transport. Un transport nettement sous tarifé puisque par exemple  le prix de transport d’un container de Hong Kong à Anvers n’est pas plus cher qu’un transport du même container de Paris à Marseille. De ce point de vue, le renforcement de l’économie circulaire serait sans doute de nature à réaliser d’énormes gains  mais aussi à réduire de façon significative les émissions polluantes (sans parler des distorsions de concurrence sociales, fiscales ou environnementales). Le mode de consommation mérite lui aussi d’être mis en question compte tenu de l’obsolescence programmée de nombre de produits voire de leur inutilité. Dernières aspects liées au précédent, le problème de l’aménagement du territoire qui concentre des productions dans des métropoles spécialisées qui sont très gourmandes en transport. Alors que l’économie circulaire permettrait de satisfaire un certain nombre de besoins. En conclusion on voit que la problématique n’est pas simple qu’il convient d’articuler des éléments économiques, techniques, environnementaux et sociétaux.

Erdogan, la fin d’un règne ; pour la démocratie ?

Erdogan, la fin d’un règne ;  pour la démocratie ?

 

 

 

Alors qu’Erdogan n’a cessé d’isoler son pays dans une posture velléitaire, rétrograde et manichéenne, les électeurs ont apporté une énorme bouffée d’air démocratique lors des dernières municipales où le parti au pouvoir perd des places stratégiques. Après avoir perdu le scrutin municipal de la capitale Ankara, Erdogan, le dictateur turc serait a perdu d’autres villes importantes comme la symbolique Istanbul. La preuve que nombre de turcs sont avides de démocratie et ne soutiennent pas ce dictateur nationaliste aux visions étriquées et sectaires.  Le Parti de la justice et du développement (AKP) de Recep Tayyip Erdogan a perdu le contrôle d’Ankara lors des élections municipales de dimanche, alors que le président a semblé reconnaître sa défaite à Istanbul, la plus grande ville du pays. Selon les chaînes de télévision turques, le principal candidat du Parti populaire républicain (CHP, opposition), Mansur Yavas, l’a emporté à Ankara. A Istanbul, le décompte des voix était si serré que les deux partis ont revendiqué la victoire.

Dans un discours devant des sympathisants à Ankara, Erdogan a semblé concéder la défaite de l’AKP à Istanbul, malgré le fait que sa formation gardait le contrôle de certains districts de la ville. « Même si notre peuple a renoncé à la mairie, il a confié les districts à l’AKP », a-t-il déclaré, ajoutant que son parti ferait appel des résultats si besoin. Une défaite marquerait la fin du règne de l’AKP et de ses devanciers à Istanbul, qu’ils dirigent depuis près d’un quart de siècle. Un revers d’Erdogan à Istanbul serait d’autant plus symbolique puisque c’est dans cette ville qu’il a lancé sa carrière politique en tant que maire dans les années 1990. Quelque 57 millions d’électeurs étaient appelés à se prononcer à l’occasion de ce scrutin incertain, puisque les sondages donnaient l’AKP à la seconde place des intentions de vote dans plusieurs grandes villes dont Istanbul et Ankara. Le scrutin de dimanche était le premier depuis qu’Erdogan a été investi de pouvoirs étendus en juillet dernier.de ce point de UE les électeurs ont davantage fait en une élection qu’Erdogan pendant des années pour se rapprocher de l’Europe et plus généralement d’uen démocratie moderne.

Grand débat: Les conditions d’un vrai dialogue

Les conditions d’un vrai dialogue

 

À l’occasion du grand débat, on peut constater la grande confusion qui règne entre le concept de débat, de conférence voir de discours à caractère évangélique. L’Odissée*, rappelle dans la Tribune rappelle les conditions d’un véritable échange et d’une véritable réflexion collective, l’objectif est notamment de notre pas tomber sous la domination d’un animateur au profil de dictateur. Des principes qu’il serait bon de rappeler à Macon lui-même !

« Dans la plupart des réunions publiques, la diversité des parties prenantes n’est pas au rendez-vous et ne sont le plus souvent présents que trois types d’acteurs :

  • Les sympathisants : les convaincus de l’importance du sujet, les proches des organisateurs d’un point de vue intellectuel,
  • Les obligés : redevables à l’organisateur pour avoir bénéficié d’un service rendu, pour appartenir à son écurie politique,
  • Les contres : opposants à l’organisateur pour avoir la sensation de ne pas avoir été entendu dans le passé, voire pour appartenir à une écurie politique concurrente.

La majorité silencieuse se tait car la parole est confisquée, parfois même de façon involontaire, par trois types de personnes présentes :

  • Les extravertis : les forts en gueule, dotés de charisme, de confiance en soi, sûrs que leur point de vue est le seul valable, que leurs propositions l’emportent a priori sur toutes les autres,
  • Les orateurs : doués d’aisance dans l’expression orale, habitués à prendre la parole en public qui sollicitent la parole plus que les autres,
  • Les suiveurs : en accord avec l’avis dominant, qui se reconnaissent de façon plus ou moins réfléchie dans des portes parole identifiés avant le débat dans des cercles plus restreints porteurs d’intérêts particuliers ou corporatistes dans lesquels ils se reconnaissent ou croient se reconnaître.

L’animateur reste un amateur de l’animation et peine à éviter les risques du consensus mou :

  • Une préparation non exhaustive : la remontée partielle d’information, voire pas de remontée d’information ni de propositions en amont de la rencontre place chaque intervenant en position de prendre pour point de départ son seul vécu et son seul avis. Le chemin à parcourir pour parvenir au croisement des expériences et des analyses est alors quasiment impossible en un temps réduit,
  • Une reformulation aléatoire et partisane : l’animateur improvisé anime avec son prisme personnel, le plus souvent sans faire la différence entre un fait et une opinion, entre la relance de la réflexion et l’entrée dans l’échange, entre le jugement et la reformulation bienveillante mais non complaisante,
  • Un agencement partiel des arguments : la pression du sentiment majoritaire, la domination des intervenants les plus préparés et les plus habiles, l’éclipse des intérêts des absents non représentés entrainent la construction d’un raisonnement imparfait, voire grossier, voire aucun raisonnement du tout !

Les 9 clés

Un vrai dialogue vise à mieux poser les problèmes pour mieux les résoudre. Cela suppose de ne pas donner tort aux absents, de tout entendre sans aucun a priori sur ceux qui parlent, de s’engager dans la recherche de meilleurs niveaux de savoirs pour approfondir les diagnostics et découvrir des solutions innovantes. Voici 9 clés pour y parvenir, chacune indispensable.

Les organisateurs doivent s’assurer de la présence de la diversité des profils, différents et complémentaires par leurs savoirs et leurs propositions, leurs expériences et leurs statuts, leurs savoirs faire et leurs pratiques. Il convient de bien inviter et même solliciter en amont de l’événement :

  • Les concernés : impliquer dans la co-organisation et le relais des invitations tous les corps intermédiaires dont les mandants sont potentiellement concernés par l’une quelconque des analyses et propositions qui pourraient être amenés à être formulées lors du débat,
  • Les constructifs : rechercher, repérer, mobiliser tous les porteurs potentiels de propositions,
  • Les praticiens : s’assurer de la présence des acteurs qui pourraient être amenés à s’impliquer dans le déploiement sur le terrain des solutions nouvelles issues du débat.

Les participants doivent être mis en situation d’accepter que l’instant du dialogue n’est pas l’instant de la décision et que tout doit être entendu par tous, en responsabilité et en solidarité intellectuelles de tous les intérêts particuliers, y compris lorsqu’ils paraissent a priori en opposition les uns aux autres. Pour être répartie de façon équilibrée, la parole de certaines personnes présentes doit être mieux accompagnée :

  • Les introvertis : plus réservés, peu habitués à s’exprimer en public, leur expression moins spontanée doit être plus accompagnée
  • Les minoritaires : il convient de systématiser la sollicitation des acteurs marginalisés par la composition de la salle qui peut les placer en position d’être dominés par le nombre et leur paraitre hostile a priori.
  • Les innovants : par nature, le regard sur le passé et le présent ainsi que la vision du futur

Le décideur ne doit jamais être l’animateur, ni même intervenir pendant les forums, mais avant ou après, sauf à ce qu’il reste bien et apparaisse bien pendant le débat en position de réflexion et surtout pas de décision. L’animateur doit être un expert de l’animation de la réflexion collective. Sa mission consiste à conjuguer tous les propos de façon objective, constructive, pragmatique et prospective en trois dimensions :

  • Une préparation exhaustive : tous les faits et toutes les idées doivent être recueillis, classés, et synthétisés en amont du débat afin d’être présentés en introduction des échanges. Dès la première prise de parole, l’expression du premier intervenant embrasse déjà alors une plus grande gamme de contraintes et d’opportunités,
  • Une reformulation dans une grille d’analyse thématique à large spectre qui agrège les faits et idées de toute nature : aucun propos ne doit être pris comme reflétant toute la vérité, mais tous doivent être compris comme détenant une part de la vérité qu’il convient de mettre en perspective de toutes les autres parts,
  • Un agencement de tous les arguments : des liens, corrélations, complémentarités doivent être établis de façon constructive à mesure de l’avancement du débat. Chaque intervention doit être utilisée pour alimenter la construction progressive d’un raisonnement collectif qui embrasse la diversité et donc la complexité.

Lorsque le débat respecte ces 9 clés, il devient possible de construire une analyse de faits et idées partagée entre acteurs différents pour dessiner ensemble les contours de projets collectifs innovants et porteurs de performance au profit de tous ! «

 

NOTES

*L’Odissée, l’Organisation du Dialogue et de l’Intelligence Sociale dans la Société Et l’Entreprise, est un organisme bicéphale composé d’un centre de conseil et recherche (l’Odis) et d’une ONG reconnue d’Intérêt général (les Amis de l’Odissée) dont l’objet consiste à « Faire progresser la démocratie dans tous les domaines et partout dans le monde ».

Grève du 5 février : le risque d’un échec grave

Grève du 5 février : le risque d’un échec grave

 

On sait que les gilets jaunes tout au moins les plus radicaux se sont ralliés à l’idée d’une convergence des luttes organisées par la CGT est appuyée par les organisations gauchistes. Des organisations gauchistes qui par ailleurs ont réussi à faire prendre en compte par les gilets jaunes les plus radicaux le concept de grève générale reconductible. Encore faudrait-il pour cela un niveau satisfaisant de mobilisation. Ce qui au demeurant nets pas certains du tout dans la mesure où hormis la CGT la plupart des organisations syndicales ne sont pas parties prenantes de ce mouvement et même s’en méfient.   Le risque, c’est que le taux de grévistes soit relativement insignifiant et que les manifestations ne soient pas supérieures à celles des gilets jaunes qui se déroulent chaque week-end. La CGT, réticente au départ vis-à-vis du mouvement des gilets jaunes a dû radicaliser sa ligne sous la pression de militants aussi dans la perspective de son prochain congrès confédéral. Cette  perspective de convergence des luttes paraît assez illusoire dans la mesure où la CGT a décidé seul de son principe ce que n’ont guère apprécié les autres organisations syndicales. Des organisations syndicales qui se montrent très prudentes dans leur rapport aux gilets jaunes en raison notamment du cocktail assez sulfureux qu’il représente sur le plan idéologique (extrême droites et extrême-gauche compris). Dernier élément ces organisations syndicales n’ont pas non plus apprécié d’être mises dans le même sac que les partis politiques l par les gilets jaunes. Des gilets jaunes qui se déclarent apolitiques et asyndicales mais dont certains présente des listes aux élections et qui interviennent maintenant dans le champ syndicale. Le monde syndical est donc encore divisé sur la question des rapports avec les gilets jaunes. “Ce qu’on attend c’est des résultats”, a dit le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sur France 2. “Et pour ces résultats, il y a parfois la nécessité de faire grève ou manifester et parfois il faut faire des propositions concrètes, c’est ce que fait la CFDT”.

Enjeux économiques d’un Brexit dur

Enjeux économiques d’un Brexit dur

 

D’après les institutions britanniques le PIB  pourrait durement chuter de  l’ordre d’au moins 7 % en cas d’absence d’accord concernant l’accompagnement du Brexit. Un choc évidemment beaucoup plus important qu’avec un accord qui ne ferait baisser la croissance que de 1 à 3 %. L’absence d’accord entre l’union économique et la Grande-Bretagne amènerait les échanges avec ce dernier pays à être couvert dans les conditions de l’organisation mondiale du commerce. En clair, il y aurait un rétablissement des contrôles et surtout des droits de douane qui viendrait amputer la compétitivité de la Grande-Bretagne qui commerce essentiellement avec l’Europe. Parallèlement il faudrait compter sur une hausse de l’inflation aussi une montée du chômage qui pourrait presque doubler. À long terme par contre l’activité comme le chômage pourrait trouver une situation proche d’aujourd’hui. La situation serait d’autant plus catastrophique que la conjoncture économique mondiale actuelle s’inscrit dans une tendance baissière particulièrement en Europe. Parmi les conséquences à noter  la montée des taux d’intérêt et donc de la dette aussi une dévaluation de l’ordre art de 25 % de la livre. Ce qui redonnerait de la compétitivité à l’économie anglaise mais pénaliserait très lourdement les consommateurs donc aussi la croissance interne.

Japon : pour le boycott d’un Etat voyou

Japon : pour le boycott d’un Etat voyou

 

Le repli nationaliste n’épargne pas le Japon qui fantasme toujours sur sa puissance passé et qui pour cela s’assoit sur  certaines règles internationales. Il y a d’abord cette affaire de reprise de la chasse à la baleine, une reprise officielle puisqu’en faite officieusement la pratique n’avait jamais cessé. Reste que c’est un pied de nez à la communauté internationale qui tente de préserver une bio diversité très menacée. La seconde raison qui pourrait mériter un boycott c’est la situation faite à Carlos Ghosn, l’ancien président de Nissan et de l’alliance Renault. Encore une fois on ne peut ignorer la très forte appétence du patron de Renault pour les très fortes rémunérations voir les montages un peu tordus. Mais de ce point de vue Carlos Ghosn n’a fait que ce que pratique nombre de patrons qui confondent la caisse de l’entreprise avec leurs propres portefeuilles et ou pratique le sport de l’évitement fiscal.  Pas une raison évidemment pour maintenir en prison et à l’isolement Carlos Ghosn qui malgré quelques dérives financières à redressé de manière exceptionnelle non seulement Renault mais aussi Nissan pour faire de l’alliance le premier constructeur mondial. En fait le Japon se sert de Carlos Ghosn pour négocier avec la France le poids du Japon dans l’alliance et pour rejaponiser et la marque Nissan. Certains objectent que la justice japonaise a l’habitude de montrer une telle rigueur vis-à-vis des délinquants. C’est quand même oublié que pour la scandaleuse affaire de Fukushima aucun responsable japonais n’a été inquiété ! La dérive nationaliste japonaise et d’autant moins acceptable que sa dynamique économique repose essentiellement sur la puissance de ses exportations. Quand on opère dans le champ international, il convient donc dans respecter toutes les règles. Et de ce point de vue le maintien en détention de Carlos Ghosn constitue un véritable scandale judiciaire qui avec l’affaire des baleines justifierait un boycott de cet état voyou. Le résultat de cet acharnement judiciaire risque de ce traduire par une forte déstabilisation de Renault et de l’alliance à un moment où justement la demande se tasse sérieusement sur le marché automobile.

Retrait US d’un traité sur les armes nucléaires : danger !

Retrait US  d’un traité sur les armes nucléaires : danger !

 

Trump continue de se désengagement des accords internationaux et veut annuler la signature des Etats-Unis de 1987 concernant  l’élimination des  missiles nucléaires et conventionnels dont la portée se situe entre 500 et 5.500 km. Le risque c’est évidemment que des fous comme Trump ou Poutine, pour des questions de politique intérieure notamment,  fassent de la surenchère en matière de développement des armes nucléaires.  “La Russie n’a malheureusement pas respecté l’accord, donc nous allons y mettre fin et nous en retirer”, a déclaré Donald Trump aux journalistes après un meeting de campagne républicain dans le Nevada. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a déclaré que ce retrait, s’il était confirmé, serait une initiative “très dangereuse” de la part de Washington et donnerait lieu à des représailles “technico-militaires”. Mikhaïl Gorbatchev, qui est âgé de 87 ans, a déclaré que ce serait une erreur de la part de Washington de se retirer du traité et que cela saperait le travail que lui et ses homologues américains ont accompli pour mettre fin à la course aux armements de la Guerre froide. “Ne comprennent-ils vraiment pas à Washington ce à quoi cela pourrait conduire?”, a déclaré l’ancien numéro un soviétique à l’agence de presse russe Interfax. Le président russe Vladimir Poutine demandera des explications lors de la rencontre qu’il doit avoir avec le conseiller américain à la Sécurité nationale, John Bolton, à Moscou la semaine prochaine, a déclaré un porte-parole du Kremlin. Selon le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, la Russie a mis au point un missile, le Novator 9M729, comparable aux missiles russes mer-sol à courte portée mais capable de frapper une cible distante de 500 à 5.500 km, ce qu’interdit le traité INF. Donald Trump a déclaré que les Etats-Unis se remettraient à produire des missiles si la Russie et la Chine n’acceptaient pas d’en arrêter le développement. Pékin n’est pas partie au traité et investit massivement dans les programmes de missiles. Dans des déclarations à l’agence de presse russe RIA, Sergueï Riabkov a menacé les Etats-Unis de représailles de “nature technico-militaire” sans autres précisions. Dans des propos rapportés par le Financial Times, le ministre britannique de la Défense, Gavin Williamson, a déclaré que Londres se tenait “résolue” derrière Washington sur cette question.

Cependant, l’Allemagne, autre partenaire des États-Unis dans l’Otan, a exprimé des doutes. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a fait valoir que depuis 30 ans, le traité était un pilier de l’architecture de sécurité de l’Europe. “Nous exhortons les Etats-Unis à envisager les conséquences possibles”, a déclaré Heiko Maas

Candidature pour le groupe LaRem : le choix d’un pit-bull ?

Candidature pour le groupe LaRem : le choix d’un pit-bull ?

 

 

 

On ne peut pas dire que le casting de Macron pour remplir les différentes responsabilités politiques soit réellement une réussite. Au gouvernement,  il n’a choisi que des seconds couteaux pour éviter que n’émerge un éventuel concurrent. Édouard Philippe et Lemaire sont bien gentils mais aussi charismatiques qu’une planche à repasser. Globalement il n’y a guère que le ministre de l’éducation nationale qui parvient à émerger. Même chose au Parlement où les députés sélectionnés par voie de petites annonces pour leur souplesse d’échine et non sur leurs convictions citoyennes évitent de monter le ton. Sur plus de 300 députés aucun n’émerge réellement. C’était aussi la volonté de Macron de se doter d’un parti de qui lui doive tout puisqu’une chèvre étiquetée Macron aurait été élue lors des législatives. Pour maîtriser les velléités de démocratie et de contestation de ces députés,  Macon avait mis à sa tête le sulfureux Ferrand dans l’exploit politique restera d’avoir permis l’enrichissement de sa compagne pour un montant d’environ 500 000 € (affaire toujours en cours en train de s’enliser dans les sables judiciaires). L’intéressé s’est évertué à faire taire aux parlementaires qu’il présidait. Maintenant rendu au perchoir pour remplacer le carriériste François de Rugy, Richard Ferrand doit être remplacé par un autre Richard Ferrand. Aussi autoritaire, aussi faux-cul et aussi terne, Pour ce profil il y a notamment le vice-président du groupe Gilles Le Gendre, un vrai pit-bull prêt à mordre le moindre auteur de contestation avec la bave aux lèvres avec en plus comme Macon une condescendance et un mépris qui laissent pantois. Comme Macon il a aussi le mérite de n’avoir aucune légitimité politique sociale et plus généralement citoyenne ; une raison suffisante pour réussir et plaire à Macron. Pour l’instant il y a d’autres candidats mais on connaît la fin du scénario, comme pour l’assemblée nationale, comme pour tout le reste Macron décide tout et tout seul

Effondrement d’un pont en Italie : les causes

Effondrement d’un pont en Italie : les causes

 

Explication de franceinfo de Michel Virlogeux, ingénieur des ponts et chaussées et concepteur, notamment, du célèbre viaduc de Millau (Aveyron), du pont de Normandie et du troisième pont sur le Bosphore, le pont Yavuz Sultan Selim, en Turquie.

 

Franceinfo : Quelles sont les principales caractéristiques du viaduc de Polcevera ?

Michel Virlogeux : C’est un ouvrage conçu par Riccardo Morandi, qui était un grand ingénieur italien. Il a construit trois ouvrages sur le même modèle : le pont du général Rafael Urdaneta sur le lac de Maracaibo, au Venezuela, qui est le plus important des trois ; le viaduc de Wadi el Kuf, en Libye ; et le viaduc de Polcevera à Gênes, dont on parle aujourd’hui.

Ces trois ouvrages ont une structure très particulière : chaque pylône est formé de plusieurs éléments, un « V » renversé au sommet et un « V » dans le sens normal, qui permettent de soutenir le tablier [la structure sur laquelle passe la route]. Ce qui est notable, c’est que le tablier n’est pas continu : une partie est portée par chaque pylône et ses haubans [les barres ou câbles qui partent des pylônes pour maintenir la structure en place], et entre ces sections, vous avez une travée suspendue.

Le viaduc de Polcevera comporte trois pylônes, et l’un d’eux s’est effondré. Les parties du tablier liées aux haubans sont donc tombées, tout comme les deux travées suspendues de part et d’autre du pylône.

Quels sont les défauts de cet ouvrage ?

Ce type de structures a l’inconvénient de ne pas être très économique, il consomme beaucoup de matière. Ce n’est pas dans cette direction que les ponts à haubans se sont développés. Tout le monde, y compris moi, a plutôt suivi les architectes allemands qui ont développé ce type de structures dans les années 1950, qui se sont imposées comme des modèles.

J’ai entendu que d’importants travaux de rénovation avaient eu lieu sur le viaduc de Gênes, mais j’en ignore la nature. Cela dit, ce pont avait 50 ans, et il n’est pas anormal qu’il y ait des travaux de réparation au bout de cette période. Aujourd’hui, les grands ponts comme celui de Normandie ou le viaduc de Millau sont équipés de dispositifs de monitoring, et sont surveillés de manière permanente. Des interventions ont lieu lorsque certaines choses ne fonctionnent pas comme prévu.

Avez-vous une hypothèse sur les causes de cet effondrement ? Certains témoignages font état d’un orage et d’un éclair qui aurait frappé le pont. 

J’ignore dans quel ordre la structure s’est effondrée : si je le savais, je pourrais connaître la cause précise de l’effondrement.

Concernant l’hypothèse de la foudre, je suis un peu sceptique. Il y aura sans doute une expertise, et il faudra examiner le sommet du pylône pour voir si la foudre aurait pu provoquer un désordre majeur, mais j’ai plutôt tendance à penser à un problème de vieillissement et de corrosion. Cette corrosion pourrait avoir touché les haubans ou les armatures au niveau où sont situées les fameuses parties suspendues du tablier. De manière générale, en cas d’accident, on inspecte d’abord l’état du béton utilisé.

Les accidents aussi spectaculaires sont-ils fréquents ?

Non, mais il y en a eu quelques-uns. Plusieurs accidents très célèbres ont été provoqués par le choc d’un bateau sur une pile [les pylônes ou appuis intermédiaires qui maintiennent le tablier] : par exemple, en 1964, un bateau a percuté une pile du viaduc d’accès au pont de Maracaibo (Venezuela), que je mentionnais plus tôt, ce qui a provoqué un effondrement.

Il y a également eu un accident de ce type en 1980 à Tampa, en Floride (Etats-Unis), un autre en 1975 sur le Tasman Bridge, en Australie, et un autre en Suède sur le Tjörn Bridge en 1960.

D’autres effondrements ont eu lieu lors de réparations effectuées de manière intempestive, ou encore pendant les constructions, ce qui arrive plus souvent. Le dernier cas en date est l’effondrement d’un pont près de Bogota, en Colombie, en janvier. Dans ce cas-là, il s’agissait plutôt, selon moi, d’une mauvaise compréhension des plans par l’équipe chargée de la construction : le pylône n’avait pas résisté et s’était effondré. Mais ce n’est pas du tout ce genre de problème qu’on peut rencontrer cinquante ans après la conception d’un ouvrage, comme c’est le cas ici.

 

En Marche : création d’un groupe parlementaire à gauche ?

En marche : création d’un groupe parlementaire à gauche ?

Issu d’un gouvernement de gauche, Macron a largement été soutenu par les électeurs de gauche. Le problème c’est qu’il mène une politique de droite pratiquement sans rééquilibrage social. Nombre d’électeurs mais aussi des députés ont le sentiment d’être cocus. D’anciens socialos et écolos se demandent ce qu’ils font dans cette majorité composée pour l’essentiel de cadres recrutés par petites annonces et dont la plupart n’ont qu’une notion approximative de l’intérêt général. La doctrine de Macon demeure par ailleurs très floue hormis le slogan business Is Back. Pour le reste, Macron à picoré dans le programme de Fillon, du centre mais aussi de l’extrême droite. Pas vraiment une idéologie très claire mais plutôt des décisions qui justifient son image de président des riches Des députés comme François-Michel Lambert et Paul Molac, mal à l’aise sur les bancs de la majorité, essaient de constituer leur propre groupe. Comme l’indique Le Figaro, ils sont deux élus à être à la manoeuvre : François-Michel Lambert donc, et Paul Molac, député du Morbihan. Tous deux sont notamment déçus par le traitement de la question climatique. « Ce n’est pas la priorité du gouvernement si l’on se fonde sur la première année », explique ainsi l’élu des Bouches-du-Rhône. Les deux députés souhaitent emmener avec eux des députés non inscrits de centre-gauche, comme les Radicaux Sylvia Pinel, Jeanine Dubié ou encore Olivier Falorni, ou encore Jean-Michel Clément, l’ancien membre de La République en marche qui a quitté le mouvement après son vote contre la loi asile-immigration. Mais ils espèrent aussi convaincre des marcheurs qui seraient déçus par cette première année parlementaire. Depuis quelques mois, des députés membres de la « frange sociale » du groupe majoritaire, à l’instar de Sonia Krimi, ont fait entendre leurs différences.

Air France: création d’un collectif indépendant de salariés

Air France: création d’un collectif indépendant de salariés

 

Baptisé « Tous Air France », ce collectif cherche une issue à l’impasse actuelle dans laquelle se trouve la compagnie. Il se revendique indépendant des syndicats existants et de la direction. Leur volonté ? Stopper l’affrontement entre les syndicats et la direction et réconcilier les deux parties :

 

 

 

 

 

« Nous, salariés #AirFrance, créons ce collectif pour sauver notre compagnie. Nous avons besoin de vous pour devenir force de proposition et faire entendre notre voix.
Pour comprendre notre démarche et participer, notre manifeste:

La grève qui secoue la compagnie Air France en ce printemps 2018 aura des effets négatifs sur le moyen et long terme que nous ne citons plus, mais elle aura aussi au moins une vertu : celle de mobiliser des salariés et amoureux de notre compagnie tricolore pour proposer un renouveau autour d’un projet commun, pour ses collaborateurs et de facto pour ses clients car ce sont eux qu’il nous faut également reconquérir », écrivent les salariés dans un communiqué publié sur le compte Twitter du Collectif Tous Air France.

Fédérer les salariés. Ce collectif, composé à l’origine d’une trentaine de personnes, regroupe des pilotes, des hôtesses, des stewards, des fonctions support et des techniciens d’Air France. Il veut fédérer les salariés français mais aussi ceux des Pays-Bas chez KLM. Et d’ajouter : « Puisque nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus être en phase avec le discours ambiant, nous décidons de prendre notre destin en main afin de proposer une attitude plus volontaire, plus consciente des enjeux et plus en phase avec son environnement ».

Les salariés précisent vouloir reprendre le dialogue social et proposer des idées novatrices. Actuellement, les 15 jours de grève depuis fin février ont déjà coûté près de 400 millions d’euros à la compagnie aérienne française. « Nous désirons proposer une nouvelle alternative basée sur l’Intelligence Collective afin de changer ce paradigme. Nous souhaitons reprendre et inventer un nouveau dialogue social nourri d’une confiance renouvelée et d’une forte ambition, qui reflètera plus fidèlement la voix des salariés, dans un esprit de co-construction des projets sociaux et stratégiques, projets nécessaires à la croissance de notre belle entreprise », avancent les salariés qui mettent en avant une ambition fédératrice. Un nouveau collectif ouvert à ceux qui ont « envie de quitter le mode conflit et refonder Air France sur un mode projet ». Et d’inviter ensuite les salariés de la compagnie aérienne « conscients de l’image destructrice que ces conflits trop fréquents engendrent chez nos clients » a rejoindre le mouvement pour faire émerger une « voix, unie et solidaire . »

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