Archive pour le Tag 'd’emplois'

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400 millions d’emplois supprimés selon le BIT

400 millions d’emplois supprimés (selon le  BIT)

 

Suite à la crise sanitaire le bureau international du travail estime que le monde pourrait perdre à peu près 400 millions d’emplois d’ici la fin de l’année

Dans une nouvelle analyse, l’agence spécialisée des Nations unies souligne que le nombre d’heures de travail perdues dans le monde au premier semestre a été “largement supérieur à ce qui avait été prévu”.

Elle estime à 14% la chute du nombre global d’heures travaillées au deuxième trimestre liée à la pandémie, soit l’équivalent de 400 millions d’emplois à temps plein (sur la base de 48 heures par semaine).

Pour le quatrième trimestre, le BIT s’attend à une perte de 4,9% du volume total d’heures travaillées soit 140 millions d’emplois à temps plein. Mais un scénario plus sombre intégrant l’hypothèse d’une deuxième vague de la pandémie porte cette perte potentielle à 11,9% du volume d’heures travaillées, soit 340 millions d’emplois à temps plein.

“Les estimations ont revu en forte hausse les dommages causés par la pandémie à nos marchés du travail”, a déclaré le directeur général du BIT, Guy Ryder, lors d’une conférence de presse.

Industrie : La crise pourrait détruire un demi-million d’emplois dans l’industrie en deux ans

Industrie : La crise pourrait détruire un demi-million d’emplois dans l’industrie en deux ans

Presque un quart des salariés de l’industrie pourrait disparaître dans les deux ans. , selon l’étude réalisée par Strategy& pour l’UIMM (L’entité de conseil en stratégie d’entreprise du cabinet PwC)qui   a en effet mesuré l’impact de la crise économique et sanitaire sur ce secteur qui pèse 10 % du PIB, emploie 2,1 millions de salariés dans l’Hexagone et génère quelque 200 milliards d’euros de valeur ajoutée par an. Les résultats, établis sur la base d’études portant sur les crises sanitaires, des déclarations de dirigeants du secteur et des dernières prévisions économiques publiées, laissent craindre le pire.

Selon le scénario établi (modéré, central ou pessimiste), la crise va en effet conduire à la destruction de 187.000 à 463.000 emplois directs dans l’industrie manufacturière ces deux prochaines années.

Sanofi : plusieurs centaines de suppressions d’emplois

Sanofi : plusieurs centaines de suppressions d’emplois

-En dépit des assurances données ( Sanofi comporte encore une partie française minoritaire qui justifie sa localisation en France comme beaucoup d’autres entreprises mais  va prochainement annoncer de nouveaux licenciements certains étaient prévus depuis longtemps mais curieusement en dépit de la crise du Coronavirus et d’un possible traitement ( ou vaccin) qui pourrait être trouvé par Sanofi des centaines d’emplois supplémentaires devrait être supprimés, ce qui d’une certaine manière constitue un scandale car Sanofi est déjà largement financé par la France y compris par la sécurité sociale. Une curieuse manière pour Sanofi de se préparer à la relocalisation. Plusieurs centaines de postes sont en cause

La direction tiendra des réunions avec les représentants du personnel vendredi et lundi pour définir les modalités de son plan de restructuration, ont précisé les sources de Reuters.

Suppressions d’emplois : 800 000 ou 2 millions

Suppressions d’emplois : 800 000 ou 2 millions

D’après le ministre de l’économie, le nombre total de suppressions d’emplois fins 2020 devrait atteindre de l’ordre de 800 000 personnes. L’Unedic de son  côté parle de 900 000. L’écart n’est pas négligeable mais il pourrait être beaucoup plus important par rapport à la réalité. En effet d’après les chiffres macro-économiques du ministre de l’économie , la perte de richesse nationale (PIB )serait de l’ordre de10 cent en 2020 soit à peu près 250 milliards; par hypothèse si on perd 10 % de production marchande, on  voit mal comment les entreprises pourraient continuer de vivre  en conservant les mêmes moyens notamment en termes de salariés. Il y  ira forcément un ajustement. Un ajustement qu’on peut déjà mesurer à travers l’évolution du nombre de chômeurs partiels. Un chiffre qui a dépassé les 10 millions et qui serait aux dires de l’Unedic autour de 13 millions d’après les chiffres du 10 juin mais seulement de  5 à 6 millions aux dires du patronat. La marge est loin d’être anecdotique. Cela signifie toutefois il y a parfaitement un ajustement des moyens de production et à la variable sociale. On peut supposer que nombre de chefs d’entreprise ont conservé une grande partie de leurs effectifs dans la perspective d’une reprise possible. Le mois dernier, la richesse nationale a diminué de 17 %. L’ajustement des effectifs n’a pas été exercé de manière automatique. À tout le moins on peut penser que le nombre d’emplois détruits dépasse et de loin les 800 000 proches et sont proches  du double. La France handicapés de manière récurrente  par sa compétitivité et ses schémas procéduriers ne peut évidemment pas conserver une main-d’œuvre en excès par rapport à la richesse produite sans mettre en péril nombre d’entreprises. Ou alors , il faut s’attendre à une vague sans précédent de défaillances dès la rentrée.

Hausse des d’emplois dans le secteur privé : comme la croissance un peu plus de 1 %

Hausse des d’emplois dans le secteur privé : comme la croissance un peu plus de 1 %

 

D’après l’INSEE, les créations d’emplois dans le privé auraient enregistré une hausse un peu supérieur à 1 %, c’est-à-dire autour de 200 000 emplois. Des chiffres qui paraissent plus crédibles que ceux évoqués par certains responsables politiques, plus modestes aussi. En effet la croissance en 2019 n’aura enregistré une progression de 1,2 %. Il y a donc une certaine cohérence entre l’évolution de l’emploi et celle de l’activité car parallèlement les gains de productivité progressent très peu. Malgré les craintes de ralentissement de l’activité, l’année 2019 a donc  vu les créations d’emplois se poursuivre dans l’Hexagone. Selon l’Insee, 210.000 ont été créés dans l’ensemble du secteur privé en 2019. Le rythme s’est accentué par rapport aux 163.000 créations de 2018, restant toutefois en deçà de l’augmentation de 2017 : 329.700 emplois avaient alors été créés, un cru exceptionnel dans un contexte favorable.

 

Dans le détail, au quatrième trimestre, l’emploi salarié a augmenté de 0,2% (40.700 emplois supplémentaires), un rythme comparable à celui du troisième trimestre (33.200 emplois), et donnant lieu à une hausse de 1,1% sur l’année 2019. Sur l’année, la hausse est particulièrement notable dans le secteur marchand, qui a produit 155.000 emplois (+1,3%). La construction a elle aussi connu une bonne année, avec 42.200 emplois créés, une progression de 3%. Même constat dans l’agriculture, en hausse de 1,3% avec 3700 emplois supplémentaires. L’industrie voit elle aussi les créations d’emplois en hausse de 0,3% en 2019, avec 7900 postes supplémentaires. D’autres postes sont moins dynamiques. Ainsi, l’emploi intérimaire a reculé sur un an, perdant 6300 postes sur douze mois. La baisse s’est accélérée au dernier trimestre, atteignant 0,9%, contre 0,4% sur la période précédente. Sur le long terme, on constate également un ralentissement en fin d’année dans l’agriculture, l’industrie et les services non marchands, où les créations ont fléchi au dernier trimestre.

Les estimations de l’Insee mettent en exergue un rythme soutenu de créations d’emplois en France, malgré un contexte marqué par un ralentissement de l’activité à l’international. Cette tendance avait été soulignée il y a quelques jours par Pôle emploi dans ses dernières estimations.

L’ IA pour décoder les discours des banques centrales !

L’ IA pour décoder  les discours des banques centrales !

Un article de WJS-L’opinion souligne l’intérêt de l’intelligence artificielle qui permettrait de décoder les discours des banques centrales. Et de découvrir derrière les mots les véritables intentions des banquiers centraux. En fait ,on propose de substituer l’intelligence artificielle  à l’humain. Les algorithmes seraient plus performants que l’homme. Mais il en est dans cette matière comme des autres, si les algorithmes peuvent être le plus souvent plus  performants que l’humain cela suppose qu’il dispose de suffisamment de données, ce qui est très loin d’être le cas concernant les des responsables de banques centrales. Si l’on veut un jour que l’intelligence artificielle puisse constituer  une aide et non un substitut pour une meilleure compréhension de la  politique monétaire , il faudra bien d’autres données que celles des discours. Encore la preuve que l’intelligence artificielle est mise à toutes les sauces sans doute pour sacrifier à la mode ambiante. Ce ne sont pas seulement les discours des banques centrales dont il convient de recueillir les  données mais bien d’autres éléments beaucoup plus objectifs et des milliers de fois plus nombreux . C’est la dimension et la pertinence des données qui  permettront

de comprendre par exemple pourquoi une banque centrale est conduite à modifier ses taux d’intérêt. Des milliers d’informations financières mais aussi économiques et politiques. Le papier en cause est donc assez réducteur et assez caricatural quant au rôle de l’algorithme.  L’article:

Christine Lagarde, la nouvelle directrice de la Banque centrale européenne, a déclaré qu’elle s’efforcerait d’éliminer le plus de jargon possible afin que tout le monde puisse suivre ce que communique la BCE.

 

 » Après avoir pris la tête de la Réserve fédérale (Fed) dans les années 1980, Alan Greenspan aimait dire qu’il maîtrisait l’art du marmonnement stratégique. Les marchés financiers ayant tendance à monter ou descendre en fonction de ce qui sortait de sa bouche, il a appris à parler de manière opaque et parfois déroutante.

L’idée était notamment d’éviter de donner aux traders, aux hommes politiques ou à qui que ce soit un indice sur ce que la banque centrale envisageait de faire. « Si je vous semble trop clair, vous avez dû mal comprendre ce que j’ai dit », a-t-il un jour plaisanté.

Aujourd’hui, les investisseurs déploient une nouvelle arme dans leur quête incessante pour décoder ce que les banques centrales s’apprêtent à faire : l’intelligence artificielle.

Peter Schaffrik, stratège économique au sein du groupe Royal Bank of Canada Capital Markets, à Londres, a travaillé avec une équipe de programmeurs pour produire un algorithme permettant de parcourir les discours des dirigeants de la Banque centrale européenne afin d’essayer de déterminer la façon dont ils voient l’avenir. Ils l’ont appelé le ECB-O-Meter [ECB désigne la Banque centrale européeenne, NDLR].

« J’aime penser que j’ai un collègue-machine à mes côtés qui m’aide à prendre des décisions », dit-il.
Depuis des années, les investisseurs recherchent des indices dans ce que certains appellent le « Fedspeak » [les discours de la Réserve fédérale]. En effet, les modifications des taux d’intérêt par les banques centrales, destinées à orienter l’inflation et la croissance économique, peuvent avoir des conséquences énormes sur les marchés financiers.
Evan Schnidman, fondateur et directeur général de Prattle Analytics, à Saint Louis, propose un service de suivi de la Fed et des autres banques centrales. Il s’agit de compiler une liste de mots-clés pour chaque banque centrale, puis d’utiliser l’apprentissage automatique pour suivre l’évolution des prix des actifs lorsque les responsables utilisent ces mots dans leurs discours ou dans d’autres prises de parole publiques. L’idée est d’envoyer une alerte rapide lorsque la Fed ou une autre banque centrale prépare un changement de politique.


M. Schnidman explique que ses clients utilisent le service pour arrêter d’essayer de deviner ce que le chef de la Fed, Jerome Powell, tente de communiquer entre les lignes lors de ses conférences de presse.
« C’est un test mental, dit-il. Nos clients sauront si les banquiers centraux disent vraiment ce qu’ils imaginent qu’ils disent. »
Les banquiers centraux reconnaissent qu’ils s’égarent parfois dans des détails complexes. M. Powell assure qu’il s’efforce de parler dans ce qu’il appelle un anglais simple.

Christine Lagarde, la nouvelle directrice de la Banque centrale européenne, a déclaré qu’elle s’efforcerait d’éliminer le plus de jargon possible afin que tout le monde puisse suivre ce que communique la BCE.
A la Banque d’Angleterre, les dirigeants ont fait appel à des artistes et des poètes pour aider le personnel à trouver de nouvelles façons d’expliquer au public ce que fait la banque.


La Banque centrale de Jamaïque a engagé des musiciens de reggae pour chanter les dangers d’une forte inflation. De tels programmes de sensibilisation visent à renforcer le soutien du public aux efforts de stabilisation économique qui font suite de la crise financière mondiale d’il y a une douzaine d’années.
De nombreux économistes européens de la génération actuelle se sont fait les dents en passant au peigne fin les commentaires de l’ancien directeur de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, pour trouver des indices sur le moment où les taux d’intérêt pourraient évoluer.
En 2018, le groupe Crédit Agricole a établi une analyse détaillée des habitudes de M. Draghi en matière du port de la cravate, comparées aux mesures prises par la Banque centrale. Elle n’a pas trouvé de corrélation significative.
Certains experts en données tentent de déterminer si les expressions faciales pourraient révéler des indices sur les futures mesures politiques.
Kiyoshi Izumi, de l’Université de Tokyo, s’est associé à d’autres programmeurs japonais pour analyser les moues, les froncements de sourcils et autres expressions faciales du gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, toutes les demi-secondes lors de conférences de presse télévisées. Ils ont fait étudier ces images par un algorithme pour classer ses expressions en plusieurs catégories d’émotions : colère, dégoût, bonheur, peur et surprise.
Ils ont alors constaté que le visage de M. Kuroda montrait des signes de colère et de dégoût peu avant certaines grandes décisions politiques, en particulier lorsque la Banque du Japon a introduit des taux d’intérêt négatifs en janvier 2016.
M. Izumi et son équipe utilisent maintenant la même technique avec d’autres banquiers centraux.
Selon lui, cette technique est plus utile que de faire analyser le texte des discours par un algorithme – une méthode qui n’utilise, selon lui, pas suffisamment de types de données pour produire une vision d’ensemble fiable.
Un seul mot erroné peut fausser les résultats, explique-t-il.
Les prochaines grandes avancées, prédit-il, consisteront à simuler artificiellement différentes situations économiques pour, comme dans un jeu de guerre, voir comment les banquiers centraux vont réagir.
Une question qui préoccupe les développeurs de tels systèmes est celle du rôle qui sera laissé aux personnes en chair et en os.
« L’homme plus la machine est nettement plus performant que l’homme seul, et la machine seule est à égalité avec l’homme », estime M. Schnidman, de Prattle.
« Et les modèles s’améliorent continuellement », dit-il.
M. Schaffrik, qui a contribué au développement du ECB-O-Meter de RBC Capital Markets, affirme que la qualité de l’intelligence artificielle dépend des données qui lui sont fournies.
Selon lui, les humains doivent intervenir de temps en temps pour modifier le « régime » de l’algorithme, en décidant ce qu’il doit traiter et ce qu’il doit ignorer.
Le langage change également avec le temps. Si Mme Lagarde utilise l’expression « vigilance extrême », explique M. Schaffrik, elle n’a probablement pas le même poids que lorsque ses prédécesseurs l’ont utilisée pour indiquer qu’ils ne baisseraient pas les taux d’intérêt de sitôt.
« Les mots prennent des significations différentes, dit M. Schaffrik. Quelqu’un doit expliquer cela à la machine. »

Traduit à partir de la version originale en anglais

Créations d’emplois dans le secteur privé : comme la croissance un peu plus de 1 %

Créations d’emplois dans le secteur privé : comme la croissance un peu plus de 1 %

D’après l’INSEE les créations d’emplois dans le privé auraient enregistré une hausse un peu supérieur à 1 %, c’est-à-dire autour de 200 000 emplois. Des chiffres qui paraissent plus crédibles que ceux évoqués par certains responsables politiques, plus modestes aussi. En effet la croissance en 2019 n’aura enregistré une progression de 1, 2 %. Il y a donc une certaine cohérence entre l’évolution de l’emploi et celle de l’activité car parallèlement les gains de productivité progressent très peu. Malgré les craintes de ralentissement de l’activité, l’année 2019 a donc  vu les créations d’emplois se poursuivre dans l’Hexagone. Selon l’Insee, 210.000 ont été créés dans l’ensemble du secteur privé en 2019. Le rythme s’est accentué par rapport aux 163.000 créations de 2018, restant toutefois en deçà de l’augmentation de 2017 : 329.700 emplois avaient alors été créés, un cru exceptionnel dans un contexte favorable.

Dans le détail, au quatrième trimestre, l’emploi salarié a augmenté de 0,2% (40.700 emplois supplémentaires), un rythme comparable à celui du troisième trimestre (33.200 emplois), et donnant lieu à une hausse de 1,1% sur l’année 2019. Sur l’année, la hausse est particulièrement notable dans le secteur marchand, qui a produit 155.000 emplois (+1,3%). La construction a elle aussi connu une bonne année, avec 42.200 emplois créés, une progression de 3%. Même constat dans l’agriculture, en hausse de 1,3% avec 3700 emplois supplémentaires. L’industrie voit elle aussi les créations d’emplois en hausse de 0,3% en 2019, avec 7900 postes supplémentaires. D’autres postes sont moins dynamiques. Ainsi, l’emploi intérimaire a reculé sur un an, perdant 6300 postes sur douze mois. La baisse s’est accélérée au dernier trimestre, atteignant 0,9%, contre 0,4% sur la période précédente. Sur le long terme, on constate également un ralentissement en fin d’année dans l’agriculture, l’industrie et les services non marchands, où les créations ont fléchi au dernier trimestre.

Les estimations de l’Insee mettent en exergue un rythme soutenu de créations d’emplois en France, malgré un contexte marqué par un ralentissement de l’activité à l’international. Cette tendance avait été soulignée il y a quelques jours par Pôle emploi dans ses dernières estimations.

Crise grande distribution: nouvelle suppression d’emplois chez Auchan

Crise grande distribution: nouvelle suppression d’emplois chez Auchan

 

Après d’autres grandes chaînes, Auchan annonce à son tour 1 millier de suppressions d’emplois.  Le modèle des hypermarchés paraît de plus en plus obsolètes même s’il représente encore 50 % des achats. Il est coincé entre le développement du commerce sur Internet, les chaines  spécialisés et le développement des commerces de proximité. En outre les consommateurs évitent  de perdre leur temps dans ces espèces d’usines. Les consommateurs sont de moins en moins nombreux dans les hypermarchés : une fréquentation en baisse de 2,5% en 2018. « Il y a beaucoup trop de monde », avoue une cliente. Les premières grandes surfaces datent des années 1960. Ces temples de la consommation sont désormais à bout de souffle, concurrencés par des chaînes spécialisées et par Internet. Les magasins bio ont eux aussi vite trouvé leur clientèle.

. Le Web affiche une croissance de 15% par an grâce à des parts de marché prises à la grande distribution sur les vêtements ou l’électroménager. Pour se maintenir, les hypermarchés se renouvellent en développant des services comme le « drive » ou les commandes via Internet.  Auchan, qui a lancé début 2019 un plan de redressement face aux contre-performances de ses hypermarchés, devrait présenter à ses syndicats à la mi-janvier un plan de départs volontaires qui concernera au moins un millier de salariés de l’enseigne, a rapporté lundi Le Parisien.

 

Les syndicats devraient recevoir début janvier une convocation pour un comité social et économique d’établissement (CSE), lequel devrait avoir lieu le 14 janvier, écrit le journal, sans citer ses sources.

Auchan, propriété de la famille Mulliez, a lancé en mars dernier un plan pour tenter de redresser la barre alors que les ventes de ses activités de distribution (Auchan Retail) sont en recul depuis plus de six ans. Ce plan, baptisé “Renaissance”, passe par une baisse drastique des investissements (-41% au premier semestre) et par des réductions de coûts.

Les hypermarchés, qui comptent pour environ 80% des ventes du distributeur en France, sont à la peine face à la concurrence des spécialistes du e-commerce, notamment Amazon.

Le groupe Auchan, qui dispose également d’activités à l’étranger, a accusé une perte nette de près d’un milliard d’euros en 2018.

Le plan d’économies devrait atteindre 1,1 milliard d’euros en année pleine d’ici à 2022, selon les prévisions du groupe.

 

Après d’autres grandes chaînes, Auchan annonce à son tour 1 millier de suppressions d’emplois.  Le modèle des hypermarchés paraît de plus en plus obsolètes même s’il représente encore 50 % des achats. Il est coincé entre le développement du commerce sur Internet, les chaines  spécialisés et le développement des commerces de proximité. En outre les consommateurs évitent  de perdre leur temps dans ces espèces d’usines. Les consommateurs sont de moins en moins nombreux dans les hypermarchés : une fréquentation en baisse de 2,5% en 2018. « Il y a beaucoup trop de monde », avoue une cliente. Les premières grandes surfaces datent des années 1960. Ces temples de la consommation sont désormais à bout de souffle, concurrencés par des chaînes spécialisées et par Internet. Les magasins bio ont eux aussi vite trouvé leur clientèle.

. Le Web affiche une croissance de 15% par an grâce à des parts de marché prises à la grande distribution sur les vêtements ou l’électroménager. Pour se maintenir, les hypermarchés se renouvellent en développant des services comme le « drive » ou les commandes via Internet.  Auchan, qui a lancé début 2019 un plan de redressement face aux contre-performances de ses hypermarchés, devrait présenter à ses syndicats à la mi-janvier un plan de départs volontaires qui concernera au moins un millier de salariés de l’enseigne, a rapporté lundi Le Parisien.

 

Les syndicats devraient recevoir début janvier une convocation pour un comité social et économique d’établissement (CSE), lequel devrait avoir lieu le 14 janvier, écrit le journal, sans citer ses sources.

Auchan, propriété de la famille Mulliez, a lancé en mars dernier un plan pour tenter de redresser la barre alors que les ventes de ses activités de distribution (Auchan Retail) sont en recul depuis plus de six ans. Ce plan, baptisé “Renaissance”, passe par une baisse drastique des investissements (-41% au premier semestre) et par des réductions de coûts.

Les hypermarchés, qui comptent pour environ 80% des ventes du distributeur en France, sont à la peine face à la concurrence des spécialistes du e-commerce, notamment Amazon.

Le groupe Auchan, qui dispose également d’activités à l’étranger, a accusé une perte nette de près d’un milliard d’euros en 2018.

Le plan d’économies devrait atteindre 1,1 milliard d’euros en année pleine d’ici à 2022, selon les prévisions du groupe.

Croissance États-Unis : nette baisse des création d’emplois

Croissance États-Unis : nette baisse des création d’emplois

 

67.000 emplois crées en novembre, moitié moins que ce qui était attendu et ce qui témoigne d’une tassement de la croissance.( En 2019 la croissance ne devrait pas dépasser 2,3 % et 2 %  au plus en 2020). Ce  chiffre est nettement inférieur aux attentes des économistes qui  prévoyaient en moyenne 140.000 créations de postes, leur estimations s’échelonnant entre 120.000 et 188.000.

Le chiffre des créations d’emplois d’octobre a été révisé en légère baisse, à 121.000 contre 125.000 en première estimation.

L’enquête ADP est publiée deux jours avant le rapport mensuel du département du Travail. Pour novembre, le consensus Reuters table sur 180.000 créations de postes non-agricoles et sur 175.000 pour le seul secteur privé.

Le dollar accentuait son repli face à un panier de devises de référence après la publication de l’enquête ADP tandis que la remontée du rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’atténuait et que les contrats à terme sur les indices de Wall Street réduisaient leurs gains.

Réchauffement climatique : 80 millions d’emplois menacés (OIT)

 Réchauffement climatique : 80 millions d’emplois menacés (OIT)

Catherine Saget, cheffe d’équipe au département de la recherche de l’OIT qui vient de sortir un rapport sur les conséquences du réchauffement climatique s’explique dans uen interview à   franceinfo.

 

 Est-ce que le réchauffement climatique va nous coûter cher ?

 

 

Catherine Saget : Il nous coûte déjà cher ! On estime qu’en 1995, la perte des heures travaillées atteignait déjà 1,4%, un chiffre très élevé. En 2030, le réchauffement climatique va engendrer la perte de 80 millions d’emplois. On peut comparer aux 170 millions de chômeurs dans le monde à l’heure actuelle… Sachant que c’est une estimation globale, mais il y a des pays qui sont extrêmement touchés. Or ce sont déjà des pays qui ont un déficit de travail décent, qui n’ont pas de système de sécurité sociale développé. Les pays les plus pauvres vont être aussi les plus impactés.

Comment avez-vous calculé ?

Pour tous les travailleurs, on connaît le secteur d’activité, mais aussi le niveau de température de la localité du travailleur. On sait aussi globalement de combien baisse la productivité pour chaque niveau d’effort et de température. On peut donc agréger les pertes de productivité pour tous les travailleurs. Par exemple, pour un travailleur agricole, la productivité baisse de 50% vers une température de 35°C. Il perd donc une demi-heure de travail toutes les heures. C’est comme cela qu’on arrive à cette estimation mondiale de 2,2% d’heures travaillées en moins en 2030. On commence à ralentir à 24°C et à 39°C, on ne peut tout simplement plus travailler.

Quelles sont les régions du monde qui seront les plus touchées ?

Les deux régions les plus touchées sont l’Asie du Sud et l’Afrique de l’Ouest, où la perte d’heures travaillées atteint 5%. Les pays occidentaux et l’Europe seront beaucoup moins touchés. On a très peu d’impact, sauf peut-être pour un pays comme l’Espagne. En revanche, en ce qui concerne les pics de chaleur ponctuels et les épisodes de canicule, là l’Europe est concernée. Pour un pays comme la France, l’effet resterait assez marginal, mais il y a quand même un effet très désagréable, avec ces vagues de chaleur de plus en plus régulières et intenses.

 

Intelligence artificielle : grosses offres d’emplois

Intelligence artificielle : grosses offres d’emplois

La demande a plus que doublé en 2017 par rapport à l’année précédente, a annoncé l’APEC jeudi.

Au total, l’APEC a diffusé 2.398 offres de postes de cadres en intelligence artificielle l’an dernier, contre 1.127 offres en 2016, précises l’association dans une étude sur la « tendance des métiers dans l’industrie ».

« Les opportunités d’emploi sont réelles auprès des entreprises de services du numérique (ESN), des cabinets de conseil et gestion des entreprises ou d’ingénierie-recherche et développement », selon les résultats de cette étude. Au cours des années 2016 et 2017, quatre offres d’emploi de cadres en intelligence artificielle sur dix (42%) provenaient de « sociétés d’activités informatiques (ESN notamment) », principale source de ces offres, « loin devant les activités de conseil et gestion des entreprises (19%) et les sociétés d’ingénierie-recherche et développement (11%) », souligne l’APEC. Au cours des années 2016 et 2017, « près des deux tiers » (63%) des offres ont été émises par des entreprises installées en Île-de-France, loin devant les autres régions, selon l’étude. Viennent ensuite Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie, qui rassemblent à elles deux « 16% des offres ».

BNP Paribas : suppression de plusieurs milliers d’emplois ?

BNP Paribas : suppression de plusieurs milliers d’emplois ?

 

Après notamment la SocGen qui envisage de supprimer 2000 emplois, c’est au tour de BNP. De réduire la voilure. Plusieurs milliers d’emplois pourraient être concernés. En cause les critères de renforcement des fonds propres imposés par l’Europe, la désaffection des usagers pour certains services nettement en agences auusi la concurrence des banques uniquement numériques ; En outre la perspective plus lointaine d’arrivée opérateurs comme les télécom. Un plan qui sera sans doute suivi d’autres. BNP Paribas pourrait d’abord supprimer des postes dans le cadre de son programme de réduction de coûts dans la banque d’investissement, qui passe par l’utilisation du « big data » (traitement informatique de données massives) pour mieux identifier les besoins de ses clients, a appris Reuters de source proche du dossier. Comme ses concurrentes en Europe, la première banque française mène une réorganisation qui pourrait déboucher sur des réductions d’effectifs, dans un contexte de durcissement de la réglementation en Europe et aux Etats-Unis.
 Dans le cadre de son proche de réduire 20% des coûts de sa division de banque d’entreprise et institutionnelle (CIB), qui emploie plus de 29.000 personnes, BNP Paribas étudie l’utilisation du « big data » pour identifier plus précisément les demandes de ses clients et faire ainsi des économies, a précisé cette source. « Cela entraînera des réductions de postes importantes dans le ‘middle’ et le ‘back office’. Il n’y aura plus besoin d’autant de commerciaux non plus », a-t-elle ajouté.

Moscovici » comment créer un million d’emplois »

Moscovici » comment  créer un million d’emplois »

Moscovici demande au Medef comment il compterait créer 1 million d’emplois d’ici 2017. . Sans doute parce que Moscovici ignore un peu touts du fonctionnement d’une entreprise. Il aurait cependant pu aussi demander à Hollande comment il comptait  inverser la courbe du chômage en 2013 ! Ceci étant, on peu aussi s’interroger sur ce chiffre avancé par le Medef qui n’a pas beaucoup de sens s’il n’est pas précisé. En effet s’agit-il d’emplois en plus (augmentation du solde d’emplois) ou de simples créations incluant les suppresion de poste et les départ à la retraite. Les chiffres lancés à la cantonade pour obtenir un effet médiatique sont toujours dangereux, cela vaut pour l’allégement des charges des entreprises (en faiat un enfumage de Hollande) comme pour le Medef qui n’en est pas à son premier cou d’essai en terme d’annonce de créations d’emplois. Mécaniquement la baisse de charges favoriserait la compétitivité, c’est à peu près tout ce qu’on peut dire, le reste relève de la com. Le patron de Bercy est également revenu sur le pacte de responsabilité annoncé par François Hollande, estimant qu’il aurait « plusieurs dimensions »: « une dimension ‘simplification de la vie des entreprises’, pour que l’acte d’investir soit facilité », mais aussi « tout ce qui est visibilité » avec « à la fois la baisse des charges et l’amélioration de la fiscalité des entreprises ». Concernant les contreparties qui seront demandées aux entreprises, le ministre a évoqué l’emploi des jeunes, la qualité de l’emploi, et la localisation des sites productifs, sans plus de détails. A propos du million d’emplois que le Medef voudrait créer en échange de 100 milliards d’euros d’allègements, « il faut que le Medef dise comment », a-t-il estimé. « Il ne faut pas imaginer que c’est une logique de cadeau ».

 

 

Medef: « le million d’emplois pas immédiat »

Medef: « le million d’emplois pas immédiat »

 

Le MEDEF corrige déjà un peu son chiffrage en indiquant ce qui est évident que la création d’emplois ne sera pas immédiate, que les 100 milliards d’allégement sont ramenés à 80 puisqu’il ya déjà 20 milliards décidés ; le projet s’affine donc mais il reste encore quelques précisions car si le Medef parle de 1 million d’emplois créés, il ne parle pas de solde (emplois créés-emplois détruits), il ne parle pas non plus dans quelle hypothèse de croissance. Or a partir de 1,5% de PIB en plus, on crée à nouveau un solde positif d’emplois, autour de 0.8% on maintient le niveau de chômage, en dessous on détruit des emplois.  Invité de BFM Business ce même lundi, Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président délégué du Medef, a détaillé cette idée. « Si on ne fait rien dans les cinq prochaines années, nous allons créer, avec un peu plus d’un point de croissance, entre 300 et 400.000 emplois, et le chômage va augmenter. Ce que le Medef dit est qu’il est possible de créer plus d’emplois avec un certain nombre de choses », a-t-il avancé.  Parmi les éléments indispensables selon lui, « une baisse des charges et des impôts de 100 milliards d’euros, une simplification du code du travail et un certain nombre de dispositifs autour de l’embauche ». Cependant, Geoffroy Roux de Bézieux apporte plusieurs précisions. Tout d’abord ces « 100 milliards d’euros ne sont plus que 80 milliards » puisque le crédit d’impôt compétitivité pour l’emploi a déjà apporté 20 milliards d’euros de baisses de charges aux entreprises. Ensuite « en net, les recettes fiscales ne baisseront pas de 100 milliards d’euros ». « Quand on baisse les impôts, on augmente l’assiette puisque tous ces emplois vont créer eux-mêmes des recettes », a-t-il argumenté. Le vice-président du Medef donne, à l’inverse, l’exemple des services à la personne, dont la TVA a augmenté et « dont les recettes baissent, car les gens passent par le marché noir ».  Ensuite, il a précisé que « des baisses des charges immédiates ne signifient pas la création d’un emploi tout de suite », détaillant ensuite son raisonnement: « Des baisses de charges signifient des marges supplémentaires pour les entreprises. Or aujourd’hui, les marges des entreprises sont à un plus bas historique à 28%. Si une société gagne des points de marge, elle a davantage pour investir et pour gagner des parts de marché et avoir de quoi embaucher ». Ainsi « le million d’emplois ne se produira pas immédiatement », prévient Geoffroy Roux de Bézieux. Il a ensuite indiqué ne pas s’attendre à davantage de précisions de la part de François Hollande sur son pacte de responsabilité, lors de sa conférence de presse du 14 janvier. Il attend davantage le président de la République au tournant lors de ses vœux « aux forces vives », le 21 janvier.

Medef : un million d’emplois contre la baisse des charges ? Un chiffrage aléatoire

Medef : un million d’emplois contre la baisse des charges ? Un chiffrage aléatoire

En fait c’est un pari du Medef, il veut 100 milliards de charges en moins sur 5 ans et promet en échange 1 million d’emplois en plus. Cela en réponse au pacte de responsabilité de Hollande (qui en fait a repris les propositions patronales). Reste que ce chiffrage est aléatoire. Dans le passé nombre de promesse de ce type n’ont pas été tenues. Chiffrer  reste  toujours difficile car la baisse des charges ira en priorité à la production, c’est-à-dire à la restauration des marges et à l’investissement. A terme évidemment la production plus compétitive reprenant, les effectifs pourront être ajustés à la hausse et réduire ainsi le chômage. Mais l’articulation charges-emplois n’est pas aussi automatique et aussi spontanées. En attendant, il faudra toutefois amortir les sureffectifs actuels qui résultent du fait que globalement la production stagne depuis longtemps. Il est clair cependant que cela permettrait quand de retrouver, même avec un décalage temporal, un cercle vertueux.  Le Medef mobilise donc ses troupes, ce lundi 13 janvier à Lille, autour de son opération « 1 million d’emplois créés » contre une baisse massive des charges ». C’est le pacte de confiance que le patronat avait proposé au mois d’octobre au gouvernement et que François Hollande a repris, dans le principe en tous cas, avec son pacte de responsabilité. Mais l’idée d’une transformation mécanique entre baisse du coût du travail et création d’emplois n’est pas si simple, notamment parce que les entreprises françaises ont globalement trop de salariés.  Les entreprises sont ainsi en sureffectif. 250.000 emplois en France auraient dû être détruits depuis 2008. C’est en tout cas ce qu’ont calculé les économistes de l’OFCE. En fait, la baisse de production provoquée par la crise n’a pas été suivie en France d’une baisse proportionnelle des effectifs. Les entreprises n’ont pas ajusté le nombre de leurs salariés. Pour un grand nombre de sociétés, il est parfois plus simple de garder ses équipes, de continuer à les former en attendant la reprise. Selon un économiste, il n’est pas si évident qu’une baisse des charges, même importante, entraîne automatiquement une vague d’embauches. D’abord parce que leur priorité est de restaurer leurs marges et ensuite parce qu’elles sont donc aujourd’hui en capacité de produire plus à effectifs constants. La CGPME s’est d’ailleurs montrée très sceptique à l’égard de l’engagement du Medef de pouvoir créer un million d’emplois. Mais pour l’organisation de Pierre Gattaz le chiffre est certes ambitieux mais possible à atteindre s’il s’accompagne, précise le Medef, d’un environnement règlementaire pro-entreprises.

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