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Défaite Russie: la faute aux ministres d’après Poutine

Défaite Russie: la faute aux ministres d’après Poutine

 

Devant la faillite de l’armée russe Poutine met en scène la responsabilité de ses ministres en les traitant d’imbéciles !

«Vous avez tout de prêt mais pas de contrats. Je vous le dis : mettons un terme à cette réunion, pourquoi nous prenons-nous la tête ?», se demande-t-il, dans des propos traduits par BFMTV. «Je sais qu’il n’y a pas de contrats pour les entreprises et les directeurs me l’ont dit. Pourquoi jouez-vous l’imbécile ?» a-t-il ajouté. Et de conclure : «Quand aurons-nous les contrats ? Les chefs d’entreprise me disent qu’il n’y a pas de contrat et vous me dites que tout est prêt».

 

Quoi qu’il en soit, cette séquence a immédiatement déchaîné les passions sur les plateaux de télévision et les réseaux sociaux. Certains ont vu dans la colère du président russe de la «nervosité» vis-à-vis de la situation militaire en Ukraine, et même une perte de contrôle. Mais Vladimir Poutine est un habitué de ce genre de scène, et l’a prouvé à de multiples reprises.

C’est aussi une manière de sse défausser de toute responsabilité devant sa propre opinion.

 

L’inflation ralentit d’après l’INSEE….. un mensonge !

L’inflation ralentit d’après l’INSEE….. un mensonge !


On peut se demander par quel miracle l’INSEE a constaté un ralentissement de l’inflation de 6,2 en novembre à 5,9 en décembre. Il faudrait en effet qu’en un mois l’envol des prix se soit nettement tassé. Le problème est que l’indice des prix de la consommation de l’INSEE est complètement obsolète.

En effet depuis le Covid notamment et encore davantage depuis la crise de l’énergie, la structure de consommation des ménages a été profondément modifiée. Pour parler clair, on ne consomme pas exactement la même chose et dans les mêmes proportions. Ainsi l’INSEE prend notamment en compte un tassement des prix alors que le volume de consommation des biens visés a diminué.

Parmi les évolutions structurelles, il y a notamment l’augmentation croissante des dépenses contraintes, c’est-à-dire incontournables. Notons que l’un des champs de consommation les plus concernés par la hausse des prix vise l’alimentation. Une hausse mesurée à 12 % environ par l’INSEE alors que dans la réalité les prix ont augmenté en moyenne de 20 % ( augmentation directe, absence de produits habituels, modification des conditionnements etc.).

Selon l’estimation provisoire de l’Insee, ce mercredi, l’inflation en France a ralenti, passant de 6,2% en novembre et octobre à 5,9% en décembre. Une bonne nouvelle- par ailleurs très contradictoire qui pourrait être de courte durée car l’institut de statistiques prévoit une nouvelle hausse des prix aux début de l’année 2023 jusqu’à atteindre un pic à 7%.

A noter que l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui sert de base de comparaison au niveau européen, a ralenti plus fortement que l’indice des prix à la consommation (IPC) en décembre, la hausse sur un an tombant à 6,7%, contre 7,1% en novembre.

Malgré ce ralentissement de l’inflation, l’embellie pourrait être de courte durée. L’insee prévoit, en effet, que l’IPC devrait atteindre un pic de 7% début 2023, avant de reculer plus durablement à partir du mois de mars. Cela s’explique notamment par la hausse de 15% des prix réglementés de l’énergie prévue début 2023, ceux du gaz devant être relevés en janvier et ceux de l’électricité en février. Le bouclier tarifaire plafonne actuellement la hausse des tarifs de l’énergie à 4%.

À l’échelle européenne, la tendance était, en cette fin d’année 2022, également à la baisse. En novembre, l’inflation des prix à la consommation avait, pour la première fois depuis juin 2021, ralenti à 10% sur un an au sein de la zone euro (les 20 pays à avoir adopté la monnaie unique). Décembre est aussi positif pour de nombreux pays européens. En Allemagne, l’inflation est passée de 10% en novembre à 8,6% en décembre quand l’Espagne a connu une chute de 6,8% à 5,8% le mois dernier.

L’inflation ralentit d’après l’INSEE….. du pipeau !

L’inflation ralentit d’après l’INSEE….. du pipeau !

On peut se demander par quel miracle l’INSEE a constaté un ralentissement de l’inflation de 6,2 en novembre à 5,9 en décembre. Il faudrait en effet qu’en un mois l’envol des prix se soit nettement tassé. Le problème est que l’indice des prix de la consommation de l’INSEE est complètement obsolète.

En effet depuis le Covid notamment et encore davantage depuis la crise de l’énergie, la structure de consommation des ménages a été profondément modifiée. Pour parler clair, on ne consomme pas exactement la même chose et dans les mêmes proportions. Ainsi l’INSEE prend en compte un tassement des prix alors que le volume de consommation des biens visés a diminué.

Parmi les évolutions structurelles il y a notamment l’augmentation croissante des dépenses contraintes, c’est-à-dire incontournables. Notons que l’un des champs de consommation les plus concernés par la hausse des prix vise l’alimentation. Une hausse mesurée à 12 % environ par l’INSEE alors que dans la réalité les prix ont augmenté en moyenne de 20 % ( augmentation directe, absence de produits habituels, modification des conditionnements etc.).

Selon l’estimation provisoire de l’Insee, ce mercredi, l’inflation en France a ralenti, passant de 6,2% en novembre et octobre à 5,9% en décembre. Une bonne nouvelle- par ailleurs très contradictoire qui pourrait être de courte durée car l’institut de statistiques prévoit une nouvelle hausse des prix aux début de l’année 2023 jusqu’à atteindre un pic à 7%.

A noter que l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui sert de base de comparaison au niveau européen, a ralenti plus fortement que l’indice des prix à la consommation (IPC) en décembre, la hausse sur un an tombant à 6,7%, contre 7,1% en novembre.

Malgré ce ralentissement de l’inflation, l’embellie pourrait être de courte durée. L’insee prévoit, en effet, que l’IPC devrait atteindre un pic de 7% début 2023, avant de reculer plus durablement à partir du mois de mars. Cela s’explique notamment par la hausse de 15% des prix réglementés de l’énergie prévue début 2023, ceux du gaz devant être relevés en janvier et ceux de l’électricité en février. Le bouclier tarifaire plafonne actuellement la hausse des tarifs de l’énergie à 4%.

À l’échelle européenne, la tendance était, en cette fin d’année 2022, également à la baisse. En novembre, l’inflation des prix à la consommation avait, pour la première fois depuis juin 2021, ralenti à 10% sur un an au sein de la zone euro (les 20 pays à avoir adopté la monnaie unique). Décembre est aussi positif pour de nombreux pays européens. En Allemagne, l’inflation est passée de 10% en novembre à 8,6% en décembre quand l’Espagne a connu une chute de 6,8% à 5,8% le mois dernier.

Ukraine : Il faut finir la guerre d’après le groupe de réflexions Mars !


Ukraine : Il faut finir la guerre d’après le groupe de réflexions Mars.

Le groupe de réflexions mars insiste assez lourdement sur le fait qu’une guerre doit se terminer et espère les pressions des États-Unis pour mettre fin au carnage en Ukraine.

Un article intéressant de la part d’un groupe qu’on a connu plus pertinent dans ses analyses et ses propositions. En effet, c’est une banalité que d’indiquer qu’une guerre doit se terminer. Mais c’est une erreur dans le moment présent de suggérer que l’Ukraine accepte dès maintenant de perdre des territoires. En outre, l’indulgence accordée à Poutine mérite largement discussion sans parler du quitus donné à Macron .

« La priorité n’est donc pas d’écraser la Russie (encore une fois, c’est impossible à cause de la dissuasion nucléaire), mais de lui faire admettre que l’Ukraine a le droit de choisir son destin. En contrepartie, les Occidentaux doivent admettre que la Russie aussi a le droit de choisir son destin » (Le groupe de réflexions Mars) .

L’idéal, ce serait que le Kremlin renonce à sa guerre en Ukraine, admette ses erreurs dans l’analyse des rapports de force et retire ses forces armées de l’autre côté des frontières internationalement reconnues. L’idéal, ç’eût été qu’il existât depuis 30 ans une architecture européenne de sécurité associant l’OTAN, les pays neutres, la Russie et tous les États issus de la disparition de l’Union soviétique en 1991. L’idéal, c’est une Europe stratégiquement autonome ayant maintenu depuis 30 ans son investissement de défense à 3% du PIB en dépit de la dissolution du Pacte de Varsovie.

La réalité, c’est que l’Europe a désarmé depuis 30 ans au point d’avoir complètement abandonné sa sécurité à l’allié américain, qui n’a aucun intérêt à encourager l’autonomie stratégique européenne ni une architecture européenne de sécurité comprenant la Russie. La réalité, c’est que la Russie a formellement annexé la Crimée, le Donbass et la région de Kherson à la suite d’une conquête militaire qu’elle n’a aucunement l’intention d’abandonner. La réalité, c’est une Ukraine économiquement dévastée et démographiquement ravagée, dont la population qui n’a pas fui s’apprête à vivre un hiver dans des conditions épouvantables. La réalité, c’est avant tout 45 millions de victimes d’erreurs politiques et d’échecs diplomatiques depuis 30 ans.

Faut-il persévérer dans l’erreur ? Faut-il continuer à encourager les dirigeants ukrainiens dans l’illusion d’une victoire militaire définitive ? Faut-il continuer à promettre la corde à Poutine et l’acculer au fond du ring ? Dans toutes les guerres arrive un moment où les belligérants sont trop usés pour accorder le moindre crédit aux nationalistes qui continuent à prêcher la guerre. Le président Macron sait que ce moment viendra, même s’il est encore trop tôt. Mais il a le courage de le dire, quitte à essuyer les quolibets de 27 nains. C’est ce qui s’appelle le courage moral en politique : partir du réel au lieu de flatter les illusions nationalistes et de fuir dans l’idéal.

Un jour viendra où les Américains signifieront aux Ukrainiens qu’il est temps d’en finir. La confusion de la semaine dernière entre les déclarations du président Biden et les dénégations de son administration montre que tout le monde n’est pas encore prêt à cela à Washington, mais le signal est donné. Pour paraphraser Thorez, il faut savoir arrêter une guerre. Surtout quand on sait qu’il n’y aura jamais de vainqueur, mais toujours plus de victimes.

Dans un lapsus révélateur du manque de sérieux et de crédibilité des dirigeants de l’UE, Ursula Von der Leyen a révélé le 30 novembre le chiffre de 100.000 pertes militaires ukrainiennes. Ce qui est inquiétant, ce n’est pas qu’elle confonde morts et blessés, soldats et officiers, même si cela montre qu’elle n’a rien retenu de son passage à la tête de la Bundeswehr, il est vrai marqué par les scandales.
Mais ce faisant, elle compromet une information confidentielle que les Ukrainiens ne souhaitent pas révéler (ils ont immédiatement allumé un contre-feu en poussant le chiffre de 13.000 morts) dans la mesure où il place les pertes ukrainiennes au même niveau que les pertes russes, ce qui n’est pas normal en position défensive. Mais on sait que les combats du printemps dans le Donbass ont été extrêmement meurtriers avant le lancement de la contre-offensive d’été.

La réalité, c’est qu’avec un tel niveau de pertes, les forces armées ukrainiennes ne parviendront jamais à repousser l’envahisseur de l’autre côté de la frontière. Les forces d’occupation russes ont beau être corrompues, mal commandées, mal équipées, mal entraînées et démoralisées, elles ne se sont pas effondrées. Elles perdent batailles sur batailles, mais elles n’ont pas perdu la guerre et ne peuvent pas la perdre, parce que la dissuasion nucléaire les protège d’un effondrement final.

La réalité, c’est que la guerre russe en Ukraine dépend moins de succès tactiques que d’une confrontation multi-domaines. Il faut relire Clausewitz : la guerre n’est pas une fin en soi. Il existe toujours des buts de guerre qui tendent vers un état final recherché différent de la situation d’avant-guerre, que les belligérants finiront par appeler « paix ». Ce sera une certaine forme de paix, un nouvel ordre plus ou moins stable ou chaotique, et certainement une nouvelle ère dans les relations internationales.

La réalité, c’est que la Russie ayant déclenché la guerre, c’est le pouvoir russe qui détient la clé de l’avenir de l’Ukraine. Il n’y aura jamais de paix sans prise en compte de cette réalité. Il faut donc aider le Kremlin à comprendre en quoi il s’est trompé plutôt que de l’acculer dans une impasse stratégique dont il ne pourra sortir qu’en agitant la menace nucléaire.

Les Russes sont tombés dans le piège de leur propre propagande qui refuse d’admettre que les Ukrainiens (après les Baltes, mais aussi les Géorgiens ou les Moldaves) puissent préférer la démocratie libérale occidentale aux régimes de démocratie formelle qui sont nés du démembrement de l’Union soviétique. Il est vrai que de nombreux intellectuels occidentaux les ont encouragés dans cette illusion. Dans son ouvrage controversé rédigé en réponse à la théorie de « la fin de l’Histoire », Le choc des civilisations et la refonte de l’ordre mondial (édité en 1996, 2011), Samuel P. Huntington estimait que « la violence entre Ukrainiens et Russes est peu probable. Il s’agit de deux peuples slaves, principalement orthodoxes, qui entretiennent des relations depuis des siècles, et parmi lesquels les mariages mixtes sont communs ».

Cette croyance ne prenait pas en compte la tentation des nouvelles générations de l’Ukraine de tourner leur regard exclusivement vers l’ouest, ce que la Constitution ukrainienne de 2019 a officialisé dans son Préambule et aux articles 85, 102, 116. L’agression russe de février dernier procède d’une erreur passéiste d’analyse anthropologique (les Ukrainiens sont des « Petits Russes » qui n’ont rien à voir avec l’Occident décadent) qui entraîne une succession d’erreurs tactiques commises face à une armée ukrainienne « otanisée » depuis 2014 (états-majors, formation des cadres, intégration dans des structures occidentales comme le commandement suprême de la transformation/SACT).

Il n’y aura pas de paix tant que les Russes n’admettront pas cette erreur d’analyse culturelle. La priorité n’est donc pas d’écraser la Russie (encore une fois, c’est impossible à cause de la dissuasion nucléaire), mais de lui faire admettre que l’Ukraine a le droit de choisir son destin. En contrepartie, les Occidentaux doivent admettre que la Russie aussi a le droit de choisir son destin. Cela passe par la construction d’une architecture européenne de sécurité qui apporte de vraies garanties de sécurité à la fois à l’Ukraine et à la Russie.
On voit mal aujourd’hui quelles garanties l’Ukraine pourrait accepter en-dehors du parapluie nucléaire de l’OTAN. Ce qui était un casus belli pour la Russie pourrait redevenir négociable à condition de renoncer aux préalables irréalistes que les Ukrainiens imposent à l’ouverture de négociations. Autrement dit, l’Ukraine ne peut espérer obtenir de garantie de sécurité sans renoncer en tout ou partie aux pertes territoriales subies depuis 2014.

Une paix durable pourrait résulter de l’abandon par la Russie de ses prétentions à contrôler l’Ukraine et de son refus de l’entrée de Kiev dans l’OTAN, en échange de la constitution d’une zone tampon démilitarisée dans le Donbass et sur la rive gauche du Dniepr rendant impossible le rétablissement de la souveraineté ukrainienne sur ces territoires, qui pourraient être administrés par l’ONU en attendant un référendum d’autodétermination et un destin proche de celui du Kosovo. Ce dont l’Ukraine a besoin, c’est de la garantie liée à l’appartenance à l’OTAN, et ce dont la Russie a besoin, c’est d’un éloignement de l’OTAN de ses frontières. D’une manière ou d’une autre, la solution s’appelle une zone tampon démilitarisée.

Nous entrerons alors dans une nouvelle ère, avec peut-être un nouveau rideau de fer le long du Donetsk et du Dniepr inférieur. Mais le pire n’est jamais sûr, à condition de chercher des solutions viables
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(*) Le groupe Mars, constitué d’une trentaine de personnalités françaises issues d’horizons différents, des secteurs public et privé et du monde universitaire, se mobilise pour produire des analyses relatives aux enjeux concernant les intérêts stratégiques relatifs à l’industrie de défense et de sécurité et les choix technologiques et industriels qui sont à la base de la souveraineté de la France.

Délire: « Plus d’un Français sur deux part en vacances à Noël » d’après la sous-ministre Olivia Grégoire qui dérape<

Délire: « Plus d’un Français sur deux part en vacances à Noël » d’après la sous-ministre Olivia Grégoire qui dérape

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La sous- ministre des PME Olivia Grégoire dérape complètement en affirmant que «55% des Français ont l’intention de partir en vacances fin décembre», lors d’un point de presse téléphonique. La soue ministre confond totalement les statistiques globales des vacances et celles spécifiques à Noël.

Environ «77% d’entre eux envisagent de rester en France pour les vacances de Noël», selon la ministre, ce qui profite à «tous les territoires français (…) pas uniquement les littoraux ou la montagne». «Selon les premières estimations, le budget moyen pour le séjour d’hiver serait de 371 euros par personne, ce qui est équivalent aux années précédentes».

la différence entre les chiffres de la ministre et la réalité est de taille. 20% des Français partent pour les vacances de Noël. C’est ce qu’affirme l’édition 2018 du Baromètre Mondial Assistance, dans un sondage représentatif*. C’est un chiffre équivalent à celui des cinq années précédentes, à l’exception d’un pic à 26% en 2013. En moyenne, leurs vacances durent sept jours, et un quart des vacanciers partent quelques jours de plus. Selon le sondage, les Français ont nettement réduit leur temps de vacances, comparé aux années précédentes.

ll y a 20 ans, 58 % des Français déclaraient partir en vacances selon le Crédoc. Le taux de départ en vacances a assez peu évolué depuis le début des années 2000, et il a diminué en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19

Qui sont les chanceux qui font leurs valises chaque année ? Pour partir, il faut en avoir les moyens. Seuls 37 % des personnes aux revenus inférieurs à 1 285 euros mensuels ont quitté leur domicile, contre 72 % de celles qui disposent de plus de 2 755 euros (données de janvier 2022). Transport, hébergement, activités : les vacances coûtent cher et toute une partie des ménages n’ont pas de moyens suffisants pour partir. Les aides financières aux vacances sont insuffisantes. En outre, les plus aisés bénéficient plus souvent, du fait d’amis ou de leur famille, d’un hébergement gratuit.
Partir dépend aussi du milieu social. 65 % des cadres supérieurs et des professions intermédiaires partent en congé, contre 47 % des ouvriers, selon les données de 2022 du Crédoc. Plus on monte dans l’échelle sociale, plus on a de chances de s’échapper.

Des risque de crise financière d’après la BCE

Des risque de crise financière d’après la BCE ?

Le Comité européen du risque systémique (CERS), présidé par Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), lance un « avertissement général » au système financier.

Une crise qui pourrait commencer par les valeurs boursières et s’étendre à tout le système entier. Après avoir caracolé en 2021, avec notamment un record historique pour le CAC 40 qui est monté à près de 7.400 points, la chute des bourses mondiales est arrivée dans le sillage de la guerre en Ukraine, sans qu’elle en soit la seule cause. En quelques semaines, la Bourse de Paris est retombée et varie depuis entre 5.700 et 6.700 points. Pas mieux outre-Atlantique où le SP 500, l’indice phare de Wall Street, a perdu plus de 20 % depuis début 2022.
Après une décennie proche du zéro, voire de taux négatifs, qui ont dopé les valorisations boursières, le choc a été rude. Les marchés ont commencé une descente accentuée ensuite par la conjoncture géopolitique, par la crise immobilière doublée d’une politique zéro Covid en Chine, puis la rupture dans les chaînes d’approvisionnement de l’après-pandémie, et enfin la crise énergétique.
Mais la crise pourrait s’étendre progressivement à l’ensemble du secteur financier.

D’après le Comité européen du risque systémique (CERS « Les risques sur la stabilité financière dans l’Union et la probabilité que des scénarios de risques extrêmes se matérialisent se sont accrus », a-t-il déclaré au terme d’une réunion qui s’est tenue le 22 septembre, avant même la tempête sur les marchés déclenchée par le nouveau gouvernement britannique, et dont les conclusions ont été communiquées jeudi soir.

« Les tensions géopolitiques croissantes ont conduit à la hausse des prix de l’énergie, entraînant des difficultés financières pour les entreprises et les ménages qui sont encore en train de se rétablir des conséquences économiques du Covid », souligne le CERS, qui rassemble les superviseurs et banques centrales nationales de l’Union européenne. Et l’inflation plus forte que prévu resserre les conditions financières. Cela rend plus compliqué le remboursement de la dette des acteurs économiques.

Les risques de chute des prix de certains actifs menacent de déclencher d’importantes pertes de valeur de marché et d’amplifier la volatilité. Sur le marché de l’énergie, cela a provoqué des tensions sur la liquidité de certains participants, explique le CERS. « Nous avons les ingrédients pour une parfaite tempête » économique l’an prochain, a déclaré Raimund Roeseler, le patron de la supervision bancaire au sein du gendarme financier allemand (BaFin).

La détérioration des perspectives macro-économiques pèse aussi sur la qualité des actifs et les perspectives de profitabilité des banques, affectée par ailleurs par des facteurs structurels comme les surcapacités, la concurrence avec les nouveaux acteurs des services financiers et l’exposition aux risques cyber et climatiques.
« Il est nécessaire que les institutions privées, les participants de marchés et les autorités compétentes continuent de se préparer à de telles perspectives de risques extrêmes », prévient le CERS.

Collège: le niveau est trop faible d’après le ministre de l’éducation

Collège: le niveau est trop faible d’après le ministre de l’éducation

Le ministre confirme les évaluations faites à l’occasion des classements internationaux : le niveau des collèges est trop faible en France. Surtout en langues vivantes et en mathématiques précise-t-il. Le problème est que la situation n’est pas meilleure en maîtrise du français support de base de toutes les connaissances. En cause sans doute- que n’avoue pas le ministre– ce concept de collège unique qui brasse tous les niveaux mais tire l’ensemble vers le bas. Paradoxalement, cette baisse de niveau de l’enseignement n’empêche pas un taux de réussite au bac qui atteindra bientôt les 100 % sur la tendance ( actuellement plus de 90 %) !

« Le niveau en anglais a baissé en fin de troisième. On va remettre ça en chantier », a promis Pap Ndiaye, qui avait déjà évoqué le sujet tout début septembre. Un « plan d’urgence » est en préparation, avec l’objectif de hisser 80 % des élèves au niveau A2 d’ici trois ans. Concernant les mathématiques, le ministre de l’Education nationale a estimé, dans son entretien avec les lecteurs de Midi libre, que « ce n’est pas une question d’heures de cours, qui sont déjà conséquentes du CP à la terminale, mais plutôt de méthode pédagogique ».

C’est donc un autre chantier qui s’annonce pour l’Education nationale, qui fait face à une crise des recrutements. Le président de la République a notamment voulu une refonte de la voie professionnelle, ainsi que la mise en place d’une « école du futur » basée sur des « innovations pédagogiques ».

Le travail « est une valeur de droite » d’après l’exibitionniste Sandrine Rousseau

Le travail « est une valeur de droite » d’après l’exibitionniste Sandrine Rousseau

 

Plus ça choque et plus ça passe d’après le catéchisme de marketing politique de Sandrine Rousseau qui s’autorise à parler de tout sans compétence particulière mais avec un déterminisme carriériste évident.  Ainsi la dernière sortie de Sandrine Rousseau , c’est de considérer que le travail est une valeur de droite. C’est évidemment intellectuellement une grande erreur qui prouve les limites des connaissances historiques de l’intéressée. Et d’enfiler les perles de ce style en mélangeant les problématiques d’écoféminisme , du droit à la paresse ( normal pour une ancienne fonctionnaire!),  de la diminution de la croissance et de la réduction du temps de travail.

À quand une déclaration de Sandrine Rousseau sur le droit de vote des poissons rouges ?

Bref avec de telles représentants et amis, Europe écologie les Verts n’a vraiment pas besoin d’ennemis pour tomber dans la marginalisation  politique.

Guerre Ukraine : très graves conséquences pour l’économie d’après le FMI

Guerre Ukraine : très graves conséquences pour l’économie d’après le FMI

Les conséquences de la guerre en Ukraine risquent d’être catastrophiques pour l’économie mondiale d’après le Fonds monétaire international. Les experts commencent à mesurer les dégâts de la folle entreprise de la Russie et les conséquences des sanctions prises à son égard. La conséquence la plus spectaculaire pourrait être une envolée de l’inflation qui était déjà menaçante avant la déclaration de guerre suite à la reprise économique. Avec le pétrole aujourd’hui près de 120 $, le blé passé de 280 à 410 € en une semaine,  l’explosion des prix de toutes les matières premières y compris des denrées alimentaires, le pouvoir d’achat des ménages va plomber la consommation en même temps que la production.

« Le bond des prix aura des effets dans le monde entier, en particulier sur les ménages modestes pour lesquels les dépenses alimentaires et d’énergie représentent une proportion plus importante » de leur budget que la moyenne, anticipe le FMI.

La facture ne sera pas « indolore » pour les Français avait prévenu la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili vendredi sur France Info. En France par exemple, l’assureur-crédit Euler Hermes estime que les dépenses énergétiques des ménages français pourraient s’envoler de 400 euros cette année, pour atteindre 2.800 euros.

Présidentielle 2022 : 80% des jeunes envisageraient de voter d’après une étude douteuse

Présidentielle 2022 : 80% des jeunes envisageraient de voter d’après une étude douteuse

 

Une étude particulièrement douteuse d’ Ipsos – Sopra Steria démontrerait que 80 % des jeunes seraient prêts à voter aux présidentielles.

De quoi s’interroger sur la pertinence de tels résultats quand on connaît le désintérêt général des électeurs potentiels. Globalement il y a d’abord environ 10 % de Français non-inscrits auxquels il faut ajouter 35 % qui n’ont pas l’intention de voter. Les jeunes feraient exception de près cette étude d’ Ipsos.

Exactement le contraire des enquêtes conduites Anne Muxel, directrice de recherches. 

 

Anne Muxel, directrice de recherches au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), a conduit plusieurs enquêtes sur le rapport des jeunes à la politique. Elle a notamment publié (avec Olivier Galland) La Tentation radicale. Enquête auprès des lycéens (PUF, 2018). (interview)

Avec un taux d’abstention de près de 60 % toutes tranches d’âge confondues, le scrutin municipal du 28 juin a battu un record, mais qu’en est-il de l’électorat jeune ? Un record dans le record ?

Oui, c’est encore plus marqué chez les jeunes, puisque l’abstention atteint 72 % chez les 18-34 ans, selon une estimation Ipsos-Sopra Steria. Rien d’étonnant : pour la tranche 18-24 ans, quel que soit le type de scrutin, le taux, ces dernières années, est supérieur de dix points en moyenne à celui de l’ensemble de la population. Au premier tour de l’élection présidentielle de 2017, comme aux élections européennes de 2019, seul un petit tiers des 18-24 ans s’était rendu aux urnes. Mais dans le surcroît d’abstention des jeunes entrent plusieurs composantes.

Il y a d’abord ce que j’appelle le « moratoire électoral » des années de jeunesse : un temps de latence avant le passage à l’exercice effectif du droit de vote. Outre l’entrée progressive dans la vie adulte, il y a aussi le phénomène de « mal-inscription », quand certains restent inscrits près de chez leurs parents alors qu’ils sont déjà éloignés géographiquement par les études ou le travail. A ces causes structurelles s’ajoutent des raisons plus politiques, l’abstention exprimant alors soit une forme consciente et délibérée de protestation, soit une totale indifférence vis-à-vis du jeu électoral. L’abstention des jeunes s’inscrit aussi dans la généralisation d’un nouveau type de comportement électoral que l’on observe dans l’ensemble de la population : la participation intermittente, variable selon les enjeux et les scrutins. Le vote systématique, c’est-à-dire le sens du devoir de voter, s’est affaibli.

Le désengagement croissant des jeunes du jeu électoral ne met-il pas en cause, à terme, la pérennité des institutions ?

Le vote est l’outil par excellence de « faisabilité » de la vie démocratique. Si les jeunes continuent de se désengager de cette action citoyenne, alors cela peut effectivement mettre en péril la solidité de la démocratie elle-même. Il faut cependant nuancer car il existe d’autres formes d’implication dans la vie démocratique que la participation aux élections. Mais cette question du désengagement est réelle. Elle s’adresse à toute la classe politique et concerne, même si le phénomène est plus marqué chez les jeunes, toute la population, tant la défiance à l’endroit des institutions et du personnel politique est forte.

 

L’Etat : un actionnaire obsolète d’après la Cour des Comptes

L’Etat : un actionnaire obsolète d’après la Cour des Comptes

Après les multiples interventions de l’État dans de nombreux domaines notamment au cours de la récente crise sanitaire, la Cour des Comptes estime que la doctrine de l’État est devenue obsolète car trop confuse et même trop contradictoire.

 

D’une certaine manière l’État a choisi la doctrine de l’arrosoir qui touche nombreux de secteurs d’activité sans qu’on sache très bien s’il s’agit d’une aide à l’exploitation, à l’innovation ou au développement. Ou tout simplement de boucher les trous récurrents. NDLR

 

« La crise sanitaire et le contexte nouveau [de transition énergétique]  frappent d’obsolescence une partie de la doctrine d’intervention de l’État en matière de participations publiques » expliquent-ils.

Les Sages saluent la mobilisation « efficace » de l’État en 2020 pour soutenir les groupes dont il détient une partie du capital, estimant que les « puissants moyens » déployés « ont joué un rôle clé dans quelques opérations d’envergure », comme en faveur d’Air France-KLM, de Renault ou d’EDF. Au total, ces interventions ont représenté des « coûts élevés » pour l’État, souligne la Cour, estimant l’impact budgétaire pour 2020 à environ 15,5 milliards d’euros : 2,4 milliards de dividendes non perçus, 9 milliards de recettes en moins sur d’éventuelles cessions, dont celle d’ADP, et 4 milliards d’intervention en capital (hors augmentation de capital de 4 milliards de la SNCF, considérée par la Cour comme non liée à la crise).

S’y ajoute une perte de patrimoine évaluée à environ 11 milliards d’euros, dont 9,7 milliards pour le seul portefeuille géré par l’APE, liée à la baisse de valeur des participations de l’État, concentrée dans les transports et l’énergie, secteurs très touchés par la crise. « Au-delà des coûts constatés en 2020, la crise sanitaire, qui n’est pas achevée au moment de la rédaction du présent rapport, a des conséquences sur les perspectives des entreprises concernées et entraîne des risques de coûts futurs pour l’actionnaire public », craint toutefois la Cour.

 Plus que pour Bpifrance ou la Caisse des dépôts (CDC), la Cour s’inquiète surtout pour l’APE, qui gère les participations publiques dans les grandes entreprises : « Les effets retardés de la crise pour les participations gérées par l’APE pourraient être significatifs », prévient-elle. Elle évoque notamment, au-delà de la crise de 2020, « des besoins de recapitalisation », pour certains fleurons industriels, qui ont « des problèmes plus structurels de rentabilité et de trésorerie ». Elle cite par exemple Air France-KLM qui a déjà dû transformer l’an dernier une avance consentie par l’État en emprunt à durée indéterminée et lancer une première augmentation de capital, essentiellement souscrite par l’État.

Déjà critique dans un rapport de 2017 sur la politique de l’État actionnaire, la Cour appelle cette fois clairement ce dernier à « actualiser » la stratégie mise en place en 2017, qui définit que les cessions de participations par l’APE doivent financer ses prises de participation. Car la crise a réduit les possibilités de cessions dans l’immédiat et la perception de dividendes, tandis que les besoins d’intervention sont « potentiellement très élevés, qu’il s’agisse d’accompagner des entreprises publiques dans leur transformation ou de s’engager plus avant dans la protection d’entreprises stratégiques, les perspectives de recettes traditionnelles de l’État actionnaire sont incertaines », note-t-elle.

Logement : un échec de Macron d’après la fondation Abbé Pierre

Logement : un échec de Macron d’après la fondation Abbé Pierre

 

La fondation Abbé Pierre est très sévère par rapport au bilan du septennat en matière de logement. Au cours du mandat, la part des dépenses publiques pour le logement a reculé, passant de 1,82% du PIB en 2017 à 1,63% en 2020. « Depuis 1984, l’effort public pour le logement n’a jamais été aussi faible », relève l’association. La Fondation Abbé Pierre y voit le fruit d’un désengagement de l’Etat dans son soutien aux ménages modestes. Dès 2017, en réduisant de cinq euros le montant mensuel des aides personnalisées au logement (APL), puis en rognant par divers moyens sur ces APL, l’exécutif a réalisé des économies « faramineuses », chaque année plus importantes.  »Sur le quinquennat, ce sont près de 15 milliards qui ont ainsi été ôtés aux plus modestes [en puisant dans les APL]. »

 

Un autre « pilier de la politique du logement » a vu son budget raboté : le logement social. « Entre 2018 et 2022, l’Etat aura privé les organismes HLM de six milliards d’euros », une  »somme considérable » qui aurait pu permettre de « construire plus de 200 000 logements sociaux supplémentaires dans cette période », selon l’association. Malgré une hausse de la demande, le nombre de nouvelles constructions a reculé dans le parc social, au détriment notamment des jeunes : « Sur les 60 000 logements [étudiants] promis, seuls 30 000 seront produits à la fin du quinquennat. »Tous secteurs confondus, « la production de logements s’est affaissée », enfonce la Fondation, tout en reconnaissant le rôle aggravant de la crise du Covid-19. « La pénurie de logements dans les zones tendues a donc perduré, voire s’est accrue, se traduisant par des prix à l’achat et à la location insoutenables pour les classes populaires et moyennes. »

Dès lors, face à un parc social engorgé, comment permettre à chacun de se loger, notamment dans les métropoles ? « Le gouvernement a suivi une politique très timide en matière d’encadrement des loyers », regrettent les auteurs. La régulation des locations de type Airbnb, qui accentuent la pénurie, est aussi jugée insuffisante. Idem pour les sanctions contre les villes ne respectant pas les critères de 20 ou 25% de logements sociaux. Concernant l’amélioration de l’habitat, le bilan est mitigé. L’association note un « retour bienvenu des crédits d’Etat pour la rénovation des logements sociaux ». Côté privé, elle salue le remplacement du crédit d’impôt pour la transition énergétique par MaPrimeRénov« qui évite aux ménages de faire l’avance de l’aide de l’Etat ». Pour autant, le reste à charge pour les particuliers demeure important et les dispositifs d’aide encouragent trop peu une rénovation globale des logements, pourtant plus efficace. Sur un volet plus extrême, la lutte contre les bâtiments les plus inadaptés, dégradés ou dangereux patine : moins de 20 000 cas ont été pris en charge chaque année, un niveau « modeste au regard des 600 000 logements indignes environ restant en France ».

La question du mal-logement, cœur de l’engagement et de l’expertise de la Fondation Abbé Pierre, est loin d’avoir été résolue. Selon les estimations de l’association, un « noyau dur » de 4,1 millions de personnes mal-logées subsiste. On y retrouve notamment 300 000 sans-domicile, qui vivent et dorment dans la rue, à l’hôtel ou encore en hébergement d’urgence, un chiffre qui a doublé en dix ans. A ce premier cercle s’ajoutent plus de 10 millions de personnes « fragilisées par rapport au logement », qui sont confrontées à des impayés de loyer, à des situations de surpeuplement ou encore contraintes de vivre dans le froid chez elles.Dès son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron Avaient annoncé la couleur en supprimant l’impôt sur la fortune mais crée un impôt sur la fortune immobilière. Un symbole, pas toujours bien vécu.

« Le chef de l’Etat considère que l’immobilier est improductif, que les propriétaires sont des rentiers, analyse Christophe Demerson, président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. La politique menée est très défavorable à la propriété. Ainsi, avec la suppression de la taxe d’habitation [soit un coût budgétaire de 18 milliards d’euros par an], les élus, privés de cette recette, sont tentés d’alourdir la taxe foncière, qui, désormais, pèse sur les seuls bailleurs et propriétaires occupants. Je pense à ces veuves aux petites retraites, qui habitent encore le logement familial et ne peuvent pas payer. » 

Confinement des non-vaccinés «pas nécessaire en France», d’après le docteur Macron

Confinement des non-vaccinés  «pas nécessaire en France», d’après le docteur Macron

 

L’excès de centralisme en France atteint sans doute des records avec Macron qui a tendance à se substituer non seulement au Premier ministre mais aussi au Parlement et même à son administration. Ainsi par rapport à la pandémie, Macron a la conviction d’être devenue un des plus grands spécialistes mondiaux de la question. C’est d’ailleurs à ce sujet qu’il a consacré la plus grande partie de sa dernière intervention télévisée.

Face à l’explosion des chiffres partout en Europe , actuellement en moyenne 300 000 contaminée par jour sur le continent, Macron choisit encore l’immobilisme. Pourtant la France est passée en quelques jours d’une moyenne de 5000 contaminées à 20 000 et toutes les statistiques sont dans le rouge. mais  docteur Macron estime que le confinement de personnes non-vaccinées contre le Covid-19, comme appliqué en Autriche, n’est «pas nécessaire en France», «  Cette mesure n’est donc pas nécessaire en France», explique le chef de l’État.

 Même attentisme concernant la généralisation du rappel du vaccin. Interrogé sur une éventuelle généralisation de la dose de rappel, Emmanuel Macron a dit à La Voix du Nord attendre «l’avis des autorités sanitaires». «Pour les immunodéprimés, les personnes âgées, on sait que le bénéfice-risque est positif. S’il s’avère qu’une troisième dose est efficace et nécessaire pour les autres publics, évidemment, on l’intégrera dans la logique du passe» sanitaire. Pour les enfants le ministre de la santé a déclaré qu’il ne prendrait pas une position sur le sujet avant février ! Bref-le en même temps classique de Macron un pas en avant, un pas en arrière.

La dette: une priorité ? d’après Mosconi

La dette: une priorité ? d’après Mosconi

Mosconi président de la Cour des Comptes est évidemment dans son rôle rappelé la nécessité de faire face à la dette. Mais de là à considérer que cette dette est une priorité pour le pays est en contradiction autant avec les déséquilibres budgétaires qui ne font que s’accroître qu’avec l’amplification de l’endettement total. L’endettement global est en effet passé de 100 % du PIB avant la pandémie à près de 115 % et rien n’indique qu’on ne pourra inverser ce rapport ou même modifier cette tendance avant des années surtout avec les différents promesses électorales des différents candidats.La question ne se reposera sérieusement que le jour où les taux d’intérêt recommenceront à s’envoler. Aujourd’hui les taux bas favorisent au contraire l’accroissement de l’endettement

Les chiffres de la croissance et de l’emploi sont rassurants. Tout va-t-il mieux en France?
Notre pays sort de la crise dans une situation économique plutôt favorable. La croissance française est l’une des plus fortes d’Europe. Le taux prévu après le troisième trimestre de 2021, de 6,6%, est inattendu… Et c’est heureux! Il signifie notamment que les Français ont commencé à consommer la surépargne accumulée pendant la crise. Ces bonnes nouvelles ont incité le Haut Conseil des finances publiques (HCFP), que je préside également, à considérer comme plausible la prévision d’une croissance à 4% pour 2022. Mais des incertitudes demeurent.

 

Lesquelles?
La situation sanitaire reste fragile : jeudi, l’Organisation mondiale de la santé a indiqué que l’Europe redevenait l’épicentre de l’épidémie. La situation économique mondiale est aussi incertaine, compte tenu de la montée des prix de l’énergie, par exemple. Ces facteurs pourraient pousser notre croissance à la baisse. Heureusement d’autres peuvent la stimuler, comme le plan d’investissement. A ce stade, ces éléments s’équilibrent, mais tout n’est pas gagné sur le long terme.

La forte croissance actuelle pourrait-elle n’être qu’une bulle?
La crise a considérablement complexifié nos prévisions économiques : il est plus difficile de savoir! La croissance 2022 sera solide, mais nous devons muscler nos fondamentaux, pour assurer à long terme notre croissance potentielle – celle qui est indépendante de la conjoncture. Comme la Cour des comptes l’a recommandé en juin, il nous faut poursuivre nos investissements dans la transition écologique, numérique, dans l’éducation, les compétences, l’innovation et la recherche. Nous ne resterons sans doute pas durablement à des taux à 4 ou 6% : ce sont des niveaux de rattrapage. Ne pensons pas que nous vivons forcément de nouvelles Trente Glorieuses. La croissance de demain dépendra de nous!

Le gouvernement agit-il assez en faveur du désendettement?
Je reste très vigilant sur la situation de nos finances publiques. Le plan d’investissement, le plan compétences, l’indemnité inflation ont augmenté le déficit prévu pour 2022, à 5% du PIB. Ce taux est plus important que la moyenne de la zone euro. Notre dette publique reste aussi à un niveau élevé : 115% du PIB pour 2021, 113,5% pour 2022. Dans son avis du 3 novembre, le HCFP a souligné un point critique : les nouvelles recettes générées par la croissance et l’augmentation de la masse salariale ne sont pas affectées au désendettement mais à des dépenses nouvelles et à des baisses d’impôts. Or, je le redis : nous devrons honorer le rendez-vous de la diminution de la dette publique. Après les échéances démocratiques du printemps, il faudra que la France choisisse cette pente, pour ne pas décrocher de ses partenaires qui, eux, ont engagé ce mouvement. Nous devons préserver la confiance des investisseurs. Il ne s’agit de jouer ni les oiseaux de mauvais augure ni les prophètes de l’austérité : c’est une question de crédibilité et de souveraineté pour la France comme pour la zone euro.

Le gouvernement a promis d’affecter le surplus de recettes fiscales – 3 à 5 milliards d’euros – au désendettement…
Jusqu’à présent, cela n’a pas été le cas. Les recommandations formulées par le HCFP sont un appel à le faire, et je me réjouis des engagements pris en ce sens. A l’avenir, le désendettement doit être l’une de nos principales préoccupations.

Quelles sont les réformes structurelles prioritaires pour assurer ce désendettement?
Deux piliers sont essentiels : la croissance, qui nécessite des investissements dans les secteurs clés que j’évoquais. Et la maîtrise des dépenses publiques qui représentent aujourd’hui plus de 59% du PIB. Il nous faut réfléchir aux moyens de dépenser moins, tout en étant plus performants et plus équitables. A travers la publication, d’ici à la fin de l’année, de notes structurelles, nous avons lancé des réflexions sur les minima sociaux, la justice, la police, le logement, l’éducation, la santé… Des réformes pour faire mieux et plus juste sans dépenser plus sont possibles. Celle des retraites est incontournable. Elle devra être négociée collectivement, équitable et étalée dans le temps.

Certains vous accusent, avec ces propositions, d’endosser un rôle trop politique à cinq mois de la présidentielle. Que répondez-vous?
La Cour des comptes est une institution indépendante et impartiale, elle se garde de toute intervention dans le débat politique. Ce qui ne signifie pas qu’elle est la Grande Muette. Elle contribue à l’information des citoyens, comme la Constitution le prévoit.

Le 30 novembre, la mise en disponibilité d’une magistrate de la Cour des comptes, Sarah Knafo, également proche conseillère du polémiste Eric Zemmour, prendra fin, sauf reconduction. Reviendra-t-elle travailler à vos côtés?
En tant que premier président, j’ai édicté une règle : tout magistrat de la Cour des comptes qui prendra une part ostensible, officielle dans la campagne d’un candidat à l’élection présidentielle, quel qu’il soit, doit se mettre en disponibilité. Pour protéger sa réputation, et celle de l’institution. Cette règle s’applique à tous, pas seulement à Mme Knafo.

Société-L’assassin de Samuel Paty : un héros d’après son père !

Société-L’assassin de Samuel Paty : un héros d’après son père !

 

On attend sans doute le sommet de la bêtise et de la haine humaine avec la glorification de l’assassin de Samuel Paty par son père et sa communauté. Ce que révèle une vidéo salafiste  près d’une heure et demie avec le père d’Abdoullakh Anzorov, Abouyezid. Dans cette vidéo, cette déclaration : «Qu’Allah récompense ce héros tchétchène. Il nous a délivrés du péché (de l’inaction).» . À ce point de la bêtise humaine qui constitue un recul de civilisation d’au moins 1000 ans, on ne peut qu’être interloqué par ce soutien à une action criminelle complètement gratuite. En effet, en quoi assassiner un enseignant par ailleurs complètement innocent des faits qui lui sont reprochés peut-il justifier d’une action criminelle d’un héros ? Ces extrémistes sont de toute évidence trompés de millénaire, de civilisation et de toute conception humaniste. Ou la barbarie au service de l’aveuglement religieux. Bref un vrai retour en arrière de 1000 ans.

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