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Social-Le pouvoir d’achat augmenterait en France ! d’après l’INSEE

Social-Le pouvoir d’achat augmenterait en France ! d’après l’INSEE

L’INSEE persiste et signe en affirmant que le pouvoir d’achat finalement aura augmenté de 1,2 % en 2023. Une affirmation qui se fonde évidemment sur une mesure complètement obsolète de l’inflation surtout pour les ménages les moins favorisés qui subissent davantage que les autres encore la hausse généralisée des prix.

À partir d’un indice des prix faussés, on peut évidemment affirmer n’importe quoi et dire que les revenus vont augmenter en moyenne de 5 % comme le niveau de l’inflation.

La vérité c’est qu’il y a en moyenne un retard de 10 % du revenu des ménages en particulier en raison de la hausse de plus de 20 % des produits élémentaires depuis deux ans , de la hausse de l’énergie et d’une manière générale des produits et des services.

La sous-estimation de l’inflation est évidemment destinée à éviter de nourrir des revendications de réévaluation du pouvoir d’achat des salariés et des ménages. Surtout les ménages peu favorisés donc 80 % des dépenses sont contraintes ( alimentation, logement, énergie, produits et services essentiels). Témoin de cette perte de pouvoir d’achat: la hausse de la pauvreté en France et la fréquentation accrue des associations humanitaires. Preuve aussi la réduction par les ménages du volume et de la nature de leurs achats notamment alimentaires.

En dépit de tous ces éléments concrets et objectifs l’INSEE persiste:
Alors que la question du pouvoir d’achat reste le premier sujet d’inquiétude des Français, la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce jeudi devrait leur mettre un peu de baume au coeur. Le pouvoir d’achat devrait progresser nettement au cours des prochains mois. Malgré un début d’année difficile (-0,4 % au premier trimestre), il augmenterait de 1,2 % sur l’ensemble de 2023 selon l’institut de la statistique.

Cette évolution est bien plus favorable que la hausse de 0,5 % envisagée en juin dernier et très proche des prévisions de Bercy (+1,3 %). Mesuré par unité de consommation, le pouvoir d’achat progresserait de 0,7 % après un recul de 0,4 % en 2022.

En parallèle, les revenus du patrimoine (dividendes, intérêts tirés des placements) augmenteraient fortement.

Le pouvoir d’achat augmenterait en France ! d’après l’INSEE

Le pouvoir d’achat augmenterait en France ! d’après l’INSEE

L’INSEE persiste et signe en affirmant que le pouvoir d’achat finalement aura augmenté de 1,2 % en 2023. Une affirmation qui se font évidemment sur une mesure complètement obsolète de l’inflation surtout pour les ménages les moins favorisés qui subissent davantage que les autres encore la hausse généralisée des prix.

À partir d’un indice des prix poussés on peut évidemment affirmer n’importe quoi et dire que les revenus vont augmenter en moyenne de 5 % comme le niveau de l’inflation.

La vérité c’est qu’il y a en moyenne un retard de 10 % du revenu des ménages en particulier en raison de la hausse de plus de 20 % des produits élémentaires depuis deux ans de la hausse de l’énergie et d’une manière générale des produits et des services.
La sous-estimation de l’inflation est évidemment destinée à éviter de nourrir des revendications de réévaluation du pouvoir d’achat des salariés et des ménages. Surtout les ménages peu favorisés donc 80 % des dépenses sont contraintes ( alimentation, logement, énergie, produits et services essentiels). Témoin de cette perte de pouvoir d’achat la hausse de la pauvreté en France et la fréquentation accrue des associations humanitaires. Preuve aussi la réduction par les ménages du volume et de la nature de leurs achats notamment alimentaires.

En dépit de tous ces éléments concrets et objectifs l’INSEE persiste:
Alors que la question du pouvoir d’achat reste le premier sujet d’inquiétude des Français, la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce jeudi devrait leur mettre un peu de baume au coeur. Le pouvoir d’achat devrait progresser nettement au cours des prochains mois. Malgré un début d’année difficile (-0,4 % au premier trimestre), il augmenterait de 1,2 % sur l’ensemble de 2023 selon l’institut de la statistique.

Cette évolution est bien plus favorable que la hausse de 0,5 % envisagée en juin dernier et très proche des prévisions de Bercy (+1,3 %). Mesuré par unité de consommation, le pouvoir d’achat progresserait de 0,7 % après un recul de 0,4 % en 2022.

En parallèle, les revenus du patrimoine (dividendes, intérêts tirés des placements) augmenteraient fortement.

Un manque de reconnaissance au travail d’après un rapport du plan

Un manque de reconnaissance au travail d’après un rapport du plan

Il y a en France une « crise de la reconnaissance et du sens » du travail, d’après Bayrou, haut-commissaire au plan. C’est le rapport publié jeudi par les services du haut-commissaire au Plan, François Bayrou, qui l’affirme, le travail, en France, traverse une « crise de la reconnaissance et du sens ». « Nombre des repères qui rendaient le travail désirable et attrayant paraissent se fragiliser et se précariser », constatent les auteurs de ce document dont rend compte Sud-Ouest.

À quelques jours de la conférence sociale organisée lundi à Matignon pour aborder notamment la question des bas salaires, le haut-commissariat au Plan insiste dans cette étude sur le sentiment croissant d’un grand nombre de salariés d’être « bloqués » à des rémunérations proches du Smic.

Le salaire médian s’est rapproché du minimal

« Le salaire perçu est ressenti comme trop bas », a résumé lors d’une conférence de presse François Bayrou. « Un nombre croissant d’actifs gagnent un salaire proche du Smic, c’est ce qu’on appelle la trappe à bas salaires. Ce sentiment qu’on est bloqué, qu’on ne peut pas bouger, est très lourd de conséquences », a-t-il mis en garde.

Seuls 46 % des travailleurs en France s’estiment suffisamment payés, contre 59 % dans l’Union européenne et 68 % en Allemagne.

« Depuis 1970, une part croissante de la population commence sa carrière à un niveau proche du Smic », de sorte que, sur plusieurs décennies, le salaire médian s’est rapproché du salaire minimal, constatent les auteurs : dans le privé, le salaire médian atteignait deux fois le Smic en 1970, mais seulement 1,59 fois le smic en 2021.

François Bayrou plaide pour une politique qui leur faciliterait l’accès au crédit (notamment immobilier) et qui encouragerait « des politiques managériales plus participatives », afin de redonner du sens au travail. À long terme, le haut-commissaire prône également une politique d’aménagement du territoire pour lutter contre l’hypercentralisation des emplois dans les grandes métropoles, qui allonge les temps de transport quotidien.

D’après Poutine, Prigojine serait mort de maladie !

D’après Poutine, Prigojine serait mort de maladie !

On se demande réellement sur quelle planète vivent Poutine et la bande de criminels qui dirigent le pays pour aller aussi loin dans le mensonge autant que dans le ridicule. Ainsi Poutine lui-même n’a pas hésité à déclarer que finalement Prigogine serait mort suite à des impacts de grenades ! Puisqu’il faut faire dans l’absurde et le démentiel on pourrait conseiller à Poutine de déclarer que finalement Prigogine est mort de maladie.

Le président russe Vladimir Poutine a donc affirmé sans rire jeudi que des « morceaux de grenade » ont été trouvés dans les corps des victimes du crash en août de l’avion du patron de Wagner Evguéni Prigojine, qui n’a « pas subi d’impact extérieur ».

« Le chef du « Comité d’enquête » m’a fait un rapport il y a quelques jours. Des fragments de grenades ont été retrouvés dans les corps des victimes de la catastrophe aérienne. Il n’y a pas eu d’impact externe sur l’avion », a dit le patron du Kremlin.

Les Occidentaux avaient pointé du doigt la responsabilité du chef de l’Etat russe, deux mois après la rébellion avortée du patron de Wagner, mais sans fournir de preuves. Le Kremlin a toujours démenti avoir ordonné d’assassiner Evguéni Prigojine, qualifiant de « spéculations » ces insinuations.

Finalement Prigogine serait peut-être mort d’une mauvaise grippe !

Intox- D’après Bercy, les salaires progressent plus vite que les prix !

Intox- D’après Bercy, les salaires progressent plus vite que les prix !

Il y a quelque chose de surréaliste avec les prévisions du ministère de l’économie qui estime que les salaires progresseraient plus vite que les prix. Évidemment avec une évaluation sous-estimée des prix il est possible de prouver ce qu’on veut. Le constat de Bercy est d’ailleurs en contradiction non seulement avec la réalité mais aussi avec les autres organismes officiels.

Il y a d’abord une objection générale à savoir le caractère de plus en plus obsolescent de l’évaluation des prix. Une évaluation qui se fonde surtout sur des indices de l’INSEE qui ne tiennent pas compte de la transformation de structures des ménages. Pour parler simplement, la nature et le volume des produits et services achetés se modifient du fait de la baisse du pouvoir d’achat. Un changement de comportement également durable dans certains domaines.

L’affirmation de Bercy se heurte aux réalités des dépenses contraintes de plus en plus importantes ainsi pour nombre de foyers le logement représente environ 25 % des charges, l’alimentation autant, le transport 15% ,les biens et autres services 15%. Des dépenses incontournables qui pour les principales ont subi des augmentations bien au-delà des 5 % officiels de l’inflation. Un chiffre proche de 10 % ( La seule alimentation a augmenté, elle, de 20 % sur deux ans).

L’autre objection et de taille c’est que la mesure de l’inflation se fait toujours à partir de moyennes qui ne rendent pas compte évidemment des cas les plus les extrêmes et en particulier de la pauvreté comme en témoigne l’augmentation du nombre de bénéficiaires des minima sociaux et la croissance du nombre de ceux qui fréquentent les restos du cœur.

En raison des grandes différences de structure de consommation, l’augmentation des salaires profite surtout aux plus privilégiés, c’est l’inverse pour les autres.

Le pouvoir d’achat augmenterait de 1,3 % en 2024 selon Bercy contre une hausse de 0,9 % attendue par la Banque de France.

Selon le volumineux rapport économique social et financier (RESF), une annexe du projet de loi de finances , publié ce mardi, il augmenterait de 1,3 % en 2023 comme en 2024, après avoir quasi stagné en 2022. Ce qui donnerait du carburant à la consommation et donc à la croissance attendue à 1,4 % l’an prochain par Bercy malgré l’atonie de l’activité.

Le salaire moyen par tête augmenterait de 5,3 % cette année, de nouveau porté par le versement de la prime de partage de la valeur (« prime Macron »). En 2024, il progresserait encore de 3,1 %. Les salaires réels progresseraient dès lors plus vite que les prix compte tenu du reflux attendu de l’inflation. Celle-ci devrait tomber à 2,6 % en moyenne l’année prochaine selon Bercy.

Popularité : Macron gagne un point…. d’après le Figaro !

Popularité : Macron gagne un point…. d’après le Figaro !

D’après le Figaro, la popularité du président Emmanuel Macron a légèrement augmenté à 32% en octobre, par rapport au mois précédent, contrairement à sa première ministre Élisabeth Borne, en recul à 30%, selon un sondage mensuel Ifop/Fiducial pour Paris-Match et Sud-Radio publié mardi 3 octobre.Autant dire que cette progression n’a rien de significatif et n’est même pas pertinente du point de vue méthodologique. On sait en effet que les marges d’erreur se situent entre 1 et 3 %. En outre un échantillon de 1000 personnes n’est pas représentatif de la population surtout pour faire apparaître une évolution de 1 %.

Paradoxalement le même sondage fait apparaître que seuls 20% des Français pensent qu’Emmanuel Macron est «proche de leurs préoccupations», mais davantage (39%) considèrent qu’il est «capable de réformer le pays». Ils sont 31% à estimer qu’il a «une vision pour l’avenir des Français» et qu’il «mène une bonne politique économique».

Selon ce baromètre mensuel, l’inflation des prix, le harcèlement scolaire et la vente de carburants à prix coûtant ont été les trois principaux sujets de conversation des Français dernièrement, loin devant les élections sénatoriales ou l’annonce de la planification écologique.

Sondage réalisé en ligne les 28 et 29 septembre par questionnaire auto-administré auprès d’un échantillon représentatif de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas, avec une marge d’erreur comprise entre 1,4 et 3,1 points de pourcentage.

D’après Bercy, les salaires progressent plus vite que les prix !

D’après Bercy, les salaires progressent plus vite que les prix !

Il y a quelque chose de surréaliste avec les prévisions du ministère de l’économie qui estime que les salaires progresseraient plus vite que les prix. Évidemment avec une évaluation sous-estimée des prix il est possible de prouver ce qu’on veut. Le constat de Bercy est d’ailleurs en contradiction non seulement avec la réalité mais aussi avec les autres organismes officiels.

Il y a d’abord une objection générale à savoir le caractère de plus en plus obsolescent de l’évaluation des prix. Une évaluation qui se fonde surtout sur des indices de l’INSEE qui ne tiennent pas compte de la transformation de structures des ménages. Pour parler simplement, la nature et le volume des produits et services achetés se modifient du fait de la baisse du pouvoir d’achat. Un changement de comportement également durable dans certains domaines.

L’affirmation de Bercy se heurte aux réalités des dépenses contraintes de plus en plus importantes ainsi pour nombre de foyers le logement représente environ 25 % des charges, l’alimentation autant, le transport 15% ,les biens et autres services 15%. Des dépenses incontournables qui pour les principales ont subi des augmentations bien au-delà des 5 % officiels de l’inflation. Un chiffre proche de 10 % ( La seule alimentation a augmenté, elle, de 20 % sur deux ans).

L’autre objection et de taille c’est que la mesure de l’inflation se fait toujours à partir de moyennes qui ne rendent pas compte évidemment des cas les plus les extrêmes et en particulier de la pauvreté comme en témoigne l’augmentation du nombre de bénéficiaires des minima sociaux et la croissance du nombre de ceux qui fréquentent les restos du cœur.

En raison des grandes différences de structure de consommation, l’augmentation des salaires profite surtout aux plus privilégiés, c’est l’inverse pour les autres.

Le pouvoir d’achat augmenterait de 1,3 % en 2024 selon Bercy contre une hausse de 0,9 % attendue par la Banque de France.

Selon le volumineux rapport économique social et financier (RESF), une annexe du projet de loi de finances , publié ce mardi, il augmenterait de 1,3 % en 2023 comme en 2024, après avoir quasi stagné en 2022. Ce qui donnerait du carburant à la consommation et donc à la croissance attendue à 1,4 % l’an prochain par Bercy malgré l’atonie de l’activité.

Le salaire moyen par tête augmenterait de 5,3 % cette année, de nouveau porté par le versement de la prime de partage de la valeur (« prime Macron »). En 2024, il progresserait encore de 3,1 %. Les salaires réels progresseraient dès lors plus vite que les prix compte tenu du reflux attendu de l’inflation. Celle-ci devrait tomber à 2,6 % en moyenne l’année prochaine selon Bercy.

Environnement -Température mondiale : record historique d’après l’ONU

Environnement -Température mondiale : record historique d’après l’ONU

Presque chaque jour des records sont battus et il est probable que 2023 sera l’année la plus chaude (…) que l’humanité ait connue », a souligné à l’AFP Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.

L’été a connu les températures mondiales moyennes les plus élevées jamais mesurées, annonce Copernicus, ce mercredi 6 septembre. « La saison juin-juillet-août 2023 », qui correspond à l’été dans l’hémisphère Nord, où vit la grande majorité de la population mondiale, « a été de loin la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, avec une température moyenne mondiale de 16,77°C ».

La base de données de Copernicus remonte jusqu’en 1940. Elle peut toutefois être comparée aux climats des millénaires passés, établis grâce aux cernes des arbres ou aux carottes de glaces et synthétisés dans le dernier rapport du groupe d’experts climat de l’ONU (Giec).

Lire aussi
Face au changement climatique, « il faut développer la culture du risque » (Jean-Philippe Dogneton, Macif)

Sur cette base, « les trois mois que nous venons de vivre sont les plus chauds depuis environ 120.000 ans, c’est-à-dire depuis le début de l’histoire de l’humanité », affirme la cheffe adjointe du service changement climatique. Malgré trois années successives de La Niña, phénomène inverse d’El Niño qui a en partie masqué le réchauffement, les années 2015-2022 ont déjà été les plus chaudes jamais mesurées.

La surchauffe des mers du globe, qui continuent d’absorber 90% de la chaleur en excès provoquée par l’activité humaine depuis l’ère industrielle, joue un rôle majeur dans le phénomène. Depuis avril, leur température moyenne de surface évolue à des niveaux de chaleur inédits.

« L’effondrement climatique a commencé », a déploré le secrétaire général de l’ONU António Guterres, dans un communiqué paru ce mercredi.

« Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face, avec des phénomènes météorologiques extrêmes qui frappent tous les coins de la planète », a-t-il appuyé, rappelant comment « les scientifiques ont depuis longtemps mis en garde contre les conséquences de notre dépendance aux combustibles fossiles ».

Climat-Température mondiale : record historique d’après l’ONU

Climat-Température mondiale : record historique d’après l’ONU

Presque chaque jour des records sont battus et il est probable que 2023 sera l’année la plus chaude (…) que l’humanité ait connue », a souligné à l’AFP Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.

L’été a connu les températures mondiales moyennes les plus élevées jamais mesurées, annonce Copernicus, ce mercredi 6 septembre. « La saison juin-juillet-août 2023 », qui correspond à l’été dans l’hémisphère Nord, où vit la grande majorité de la population mondiale, « a été de loin la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, avec une température moyenne mondiale de 16,77°C ».

La base de données de Copernicus remonte jusqu’en 1940. Elle peut toutefois être comparée aux climats des millénaires passés, établis grâce aux cernes des arbres ou aux carottes de glaces et synthétisés dans le dernier rapport du groupe d’experts climat de l’ONU (Giec).

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La surchauffe des mers du globe, qui continuent d’absorber 90% de la chaleur en excès provoquée par l’activité humaine depuis l’ère industrielle, joue un rôle majeur dans le phénomène. Depuis avril, leur température moyenne de surface évolue à des niveaux de chaleur inédits.

« L’effondrement climatique a commencé », a déploré le secrétaire général de l’ONU António Guterres, dans un communiqué paru ce mercredi.

« Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face, avec des phénomènes météorologiques extrêmes qui frappent tous les coins de la planète », a-t-il appuyé, rappelant comment « les scientifiques ont depuis longtemps mis en garde contre les conséquences de notre dépendance aux combustibles fossiles ».

Température mondiale : record historique d’après l’ONU

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Il est probable que 2023 sera l’année la plus chaude (…) que l’humanité ait connue », a souligné à l’AFP Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.

L’été a connu les températures mondiales moyennes les plus élevées jamais mesurées, annonce Copernicus, ce mercredi 6 septembre. « La saison juin-juillet-août 2023 », qui correspond à l’été dans l’hémisphère Nord, où vit la grande majorité de la population mondiale, « a été de loin la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, avec une température moyenne mondiale de 16,77°C ».

La base de données de Copernicus remonte jusqu’en 1940. Elle peut toutefois être comparée aux climats des millénaires passés, établis grâce aux cernes des arbres ou aux carottes de glaces et synthétisés dans le dernier rapport du groupe d’experts climat de l’ONU (Giec).

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La surchauffe des mers du globe, qui continuent d’absorber 90% de la chaleur en excès provoquée par l’activité humaine depuis l’ère industrielle, joue un rôle majeur dans le phénomène. Depuis avril, leur température moyenne de surface évolue à des niveaux de chaleur inédits.

« L’effondrement climatique a commencé », a déploré le secrétaire général de l’ONU António Guterres, dans un communiqué paru ce mercredi.

« Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face, avec des phénomènes météorologiques extrêmes qui frappent tous les coins de la planète », a-t-il appuyé, rappelant comment « les scientifiques ont depuis longtemps mis en garde contre les conséquences de notre dépendance aux combustibles fossiles ».

Social-Pauvreté: record en France d’après l’Insee

Social-Pauvreté: record en France d’après l’Insee


En France métropolitaine, neuf millions de personnes étaient en « privation matérielle et sociale » en 2022, selon une étude de l’Insee* publiée le jeudi 20 juillet. Cela représente 14% des personnes vivants en logement ordinaire et il s’agit du « plus haut niveau depuis 2013, première année où elle a été mesurée ».

L’Insee précise que « cet indicateur repère les personnes ne pouvant pas couvrir les dépenses liées à au moins cinq éléments de la vie courante parmi treize critères ». Parmi ces critères, on retrouve notamment le fait de ne pas avoir les moyens de maintenir son logement à bonne température ou de partir en vacances pendant une semaine durant l’année.

En 2022, une personne sur dix vivait dans un ménage qui n’a pas les moyens financiers de chauffer correctement son logement. Entre 2014 et 2021, ce taux oscillait entre 5 et 7%. Cette augmentation peut être attribuée, d’après l’Insee, « à la hausse des prix de l’énergie de l’hiver 2021-2022, et en particulier à celle du fioul domestique, combustible de chauffage que les ménages vulnérables utilisent davantage que les autres ». Cette hausse des prix énergétiques touche plus durement les habitants des zones rurales, dont les dépenses en chauffage et en carburants sont plus élevées.

L’Insee attire l’attention sur le fait que la situation de privation matérielle et sociale semble favoriser un certain sentiment d’exclusion, de solitude et d’isolement. « 25% des adultes en situation de privation matérielle et sociale déclarent ne pas avoir de famille, d’amis ou de voisins à qui ils peuvent demander de l’aide morale, matérielle ou financière » et 27% « se sentent exclus de la société », contre seulement 7% des adultes n’étant pas dans cette situation.

*Méthodologie : L’enquête Statistiques sur les ressources et les conditions de vie est menée auprès des ménages résidant dans des logements ordinaires en France métropolitaine. Cela ne comprend donc pas les personnes qui habitent dans des établissements pour personnes âgées ou dans des foyers de travailleurs, les personnes sans abri ou les habitations mobiles. Plus de 17 000 ménages, soit près de 39 000 personnes, ont répondu à l’enquête en 2022.

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Pauvreté: record en France d’après l’Insee

Pauvreté: record en France d’après l’Insee


En France métropolitaine, neuf millions de personnes étaient en « privation matérielle et sociale » en 2022, selon une étude de l’Insee* publiée le jeudi 20 juillet. Cela représente 14% des personnes vivants en logement ordinaire et il s’agit du « plus haut niveau depuis 2013, première année où elle a été mesurée ».

L’Insee précise que « cet indicateur repère les personnes ne pouvant pas couvrir les dépenses liées à au moins cinq éléments de la vie courante parmi treize critères ». Parmi ces critères, on retrouve notamment le fait de ne pas avoir les moyens de maintenir son logement à bonne température ou de partir en vacances pendant une semaine durant l’année.

En 2022, une personne sur dix vivait dans un ménage qui n’a pas les moyens financiers de chauffer correctement son logement. Entre 2014 et 2021, ce taux oscillait entre 5 et 7%. Cette augmentation peut être attribuée, d’après l’Insee, « à la hausse des prix de l’énergie de l’hiver 2021-2022, et en particulier à celle du fioul domestique, combustible de chauffage que les ménages vulnérables utilisent davantage que les autres ». Cette hausse des prix énergétiques touche plus durement les habitants des zones rurales, dont les dépenses en chauffage et en carburants sont plus élevées.

L’Insee attire l’attention sur le fait que la situation de privation matérielle et sociale semble favoriser un certain sentiment d’exclusion, de solitude et d’isolement. « 25% des adultes en situation de privation matérielle et sociale déclarent ne pas avoir de famille, d’amis ou de voisins à qui ils peuvent demander de l’aide morale, matérielle ou financière » et 27% « se sentent exclus de la société », contre seulement 7% des adultes n’étant pas dans cette situation.

*Méthodologie : L’enquête Statistiques sur les ressources et les conditions de vie est menée auprès des ménages résidant dans des logements ordinaires en France métropolitaine. Cela ne comprend donc pas les personnes qui habitent dans des établissements pour personnes âgées ou dans des foyers de travailleurs, les personnes sans abri ou les habitations mobiles. Plus de 17 000 ménages, soit près de 39 000 personnes, ont répondu à l’enquête en 2022.

Dette et Budget: des chiffres bidon ! d’après la Cour des comptes

Dette et Budget: des chiffres bidon ! d’après la Cour des comptes

Cette fois, le diagnostic de la Cour des Comptes est sans ambiguïté, le gouvernement a traficoté les chiffres pour minimiser l’ampleur d’un déficit qui va encore augmenter en 2023 et tutoyer les 5 % du PIB.

Les prévisions avancées par le gouvernement dans le programme de stabilité envoyé à Bruxelles sont de loin les plus élevées des prévisions disponibles estiment les magistrats. En 2023, le déficit devrait augmenter légèrement à 4,9% du PIB contre 4,7% en 2022.

Comme d’habitude, le gouvernement a surestimé les recettes fiscales et à l’inverse a minimisé la dérive des dépenses.

La Cour des comptes a dressé un tableau sombre des finances publiques dans son dernier rapport dévoilé ce jeudi 29 juin. Le déficit public pourrait s’établir à 4,9% du produit intérieur brut en 2023 contre 4,7% en 2022. En revanche, la dette pourrait continuer de fléchir passant de 114,6% en 2020 à 109,6% en 2023. ( la norme européenne est de 60%).

La dette publique de la France a dépassé pour la première fois le seuil symbolique des 3000 milliards d’euros au premier trimestre, remontant à 112,5% du produit intérieur brut (PIB), contre 111,8% à la fin décembre 2022, a indiqué ce vendredi matin l’Insee.

la dette sur PIB hexagonale dépasse la moyenne des États de la zone euro (91,6 %).

Paris affichant, malgré la réforme des retraites et les économies promises, des objectifs nettement moins ambitieux. En 2026, selon ses projections, la France serait ainsi le seul grand état européen à ne pas afficher un déficit sur PIB inférieur à 3 %.

Le traité européen de Maastricht de 1992 fixait pour les Etats une limite de dette publique à 60 % du PIB, seuil que la France a dépassé à la fin de l’année 2002, pour ne plus jamais repasser en dessous depuis. Mais, depuis la crise sanitaire, suivie de la guerre en Ukraine, cette règle, comme celle d’un déficit public inférieur à 3 % du PIB, ont été suspendues. Elles seront de nouveau d’application en 2024.

En avril, le gouvernement a présenté une trajectoire plus ambitieuse pour le rétablissement des comptes de la France, qui prévoit de ramener la dette à 108,3 % du PIB en 2027 et le déficit à 2,7 %, dans les clous européens, contre 4,7 % en 2022 et 4,9 % prévus cette année. Mais des chiffres contestés par les experts y compris de la Cour des Comptes qui considèrent ont été surestimée tandis que les dépenses ont été sous-évaluées.

Budget: des chiffres bidon ! d’après la cour des comptes

Budget: des chiffres bidon ! d’après la cour des comptes

Cette fois, le diagnostic de la Cour des Comptes est sans ambiguïté, le gouvernement a traficoté les chiffres pour minimiser l’ampleur d’un déficit qui va encore augmenter en 2023 et tutoyer les 5 % du PIB.

Les prévisions avancées par le gouvernement dans le programme de stabilité envoyé à Bruxelles sont de loin les plus élevées des prévisions disponibles estiment les magistrats. En 2023, le déficit devrait augmenter légèrement à 4,9% du PIB contre 4,7% en 2022.

Comme d’habitude, le gouvernement a surestimé les recettes fiscales et à l’inverse a minimisé la dérive des dépenses.

La Cour des comptes a dressé un tableau sombre des finances publiques dans son dernier rapport dévoilé ce jeudi 29 juin. Le déficit public pourrait s’établir à 4,9% du produit intérieur brut en 2023 contre 4,7% en 2022. En revanche, la dette pourrait continuer de fléchir passant de 114,6% en 2020 à 109,6% en 2023. ( la norme européenne est de 60%).

Ukraine: La Russie minimise ses pertes d’après Prigojine (Wagner)

Ukraine: La Russie minimise ses pertes d’après Prigojine (Wagner)

Alors que Poutine ne cesse de rassurer sa population en affirmant qu’en dépit de la contre-attaque ukrainienne l’armée tient solidement ses positions, le patron de Wagner lui dément le Kremlin en constatant les lourdes pertes russes. « L’ennemi occupe Piatykhaty, le nord de Robotyné, et Urojaïné, ce qui veut dire que de grands pans de territoire ont été perdus (au profit de) l’ennemi », a déploré Evgueni Prigojine dans un enregistrement audio publié sur Telegram. Après quelques semaines de contre-offensive des troupes de Kiev, « (celle-ci) engendre de notre côté de sérieuses pertes et des problèmes qui sont étouffés, que les Russes ne savent pas », a-t-il dénoncé, pointant du doigt la hiérarchie militaire avec qui il est en conflit ouvert depuis plusieurs mois.

« Tout cela est complètement caché à tout le monde. Un jour la Russie se réveillera et s’apercevra que la Crimée est ukrainienne. C’est une trahison directe des intérêts de la Fédération de Russie », a cinglé Evgueni Prigojine.

« Tout ce que fait le commandement de l »opération militaire spéciale’ aujourd’hui, c’est cacher les faits pour rendre à Moscou des beaux rapports » et « tromper le peuple russe », a encore raillé l’homme d’affaires dont les hommes de Wagner combattent en première ligne, notamment dans l’Est ukrainien, au prix de lourdes pertes.

Dans la zone de Sadové, juste au nord de Tokmak dans la région de Zaporijia (sud), « il n’y a pas de commandement, pas d’armes, pas de munitions », a-t-il appuyé dans cette nouvelle critique violente.
Kiev a fait état à ce stade de huit localités reprises aux mains des Russes, tandis que Moscou se borne à dire que son armée repousse inlassablement toutes les attaques ukrainiennes.

« Si l’ennemi atteint Molotchniï Lyman, alors tous les territoires pris pendant l »opération militaire spéciale’ retourneront à l’ennemi », a enfin averti Evgueni Prigojine, évoquant là un scénario catastrophe pour la Russie dont l’objectif affiché reste de conquérir l’ensemble du Donbass et de consolider ses territoires conquis dans le Sud.

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