Archive pour le Tag 'd’après'

Enjeux et risques des cryptomonnaies d’après la direction du Trésor

 

Enjeux et risques des cryptomonnaies d’après la direction du Trésor

Les crypto-actifs désignent une multitude d’actifs hétérogènes, qui, s’ils servent assez peu de moyens de paiement, constituent une classe d’actifs de plus en plus répandue, soutenus par le développement d’un écosystème financier ainsi que l’émergence de la finance décentralisée. Pourtant, ils présentent différentes limites et risques pour les investisseurs, soulignés par les épisodes violents de correction engagés depuis un an, justifiant l’instauration d’un cadre réglementaire adapté.

 

d’après un note de la Direction du Trésor 

 

Les crypto-actifs, communément définis comme l’ensemble des actifs numériques reposant sur la technologie de la blockchain, se sont largement développés depuis plusieurs années, et désignent désormais une multitude d’actifs hétérogènes, dont le fonctionnement et les enjeux sont extrêmement divers. Au-delà des crypto-actifs issus des blockchains historiques, tels que le bitcoin et l’ether, une multitude de jetons (tokens), émis en général par l’intermédiaire d’applications plus ou moins décentralisées, contribuent au développement de l’écosystème. Par ailleurs, les stablecoins, dont la valeur est supposément adossée à d’autres actifs, se sont fortement développés et jouent un rôle pivot au sein du secteur en offrant des passerelles vers le secteur financier traditionnel.S’ils ne servent qu’assez marginalement de moyen de paiement, les crypto-actifs constituent une classe d’actifs pouvant offrir du rendement et de la diversification, au risque d’une forte volatilité. Ils sont également utilisés comme véhicules de transferts de fonds, notamment pour les transactions internationales. Un écosystème financier important s’est développé, favorisant l’arrivée des investisseurs institutionnels sur ce marché, en complément des investisseurs particuliers. Les crypto-actifs sont également au cœur du projet de finance décentralisée qui permettrait, selon ses promoteurs, de réduire les frictions liées à l’intermédiation.

Pour autant, le marché des crypto-actifs, qui a connu plusieurs épisodes de contraction depuis mai 2021, et dont la taille de marché a été divisée par trois depuis novembre 2021, est confronté à des limites persistantes – frais élevés et lenteur des transactions, coût énergétique, sécurité défaillante – qui entrave son développement. Par ailleurs, l’écosystème présente des vulnérabilités, liées à sa forte concentration, à des risques de liquidité élevés, et à une forte exposition au risque de marché, faisant peser des risques sur la stabilité financière, bien que la taille du marché reste modeste en comparaison des principales autres classes d’actifs (environ 800 Md$ en juin 2022 contre environ 25 000 Md$ pour la seule bourse de New-York ou 11 000 Md$ pour le marché de l’or).

L’encadrement du secteur, tel qu’engagé via la loi Pacte au niveau national, le règlement Mica en cours de finalisation au niveau européen, et différentes réglementations prudentielles, est indispensable pour offrir un cadre propice aux développements du secteur et des technologies liées, tout en protégeant les investisseurs et la stabilité financière, et en luttant contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

 

Afghanistan : c’est pire qu’avant d’après l’ONU

Afghanistan : c’est pire qu’avant d’après l’ONU
Le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme en Afghanistan, Richard Bennett, a dénoncé ce mercredi 21 août un «pas en arrière» après avoir été interdit d’entrée dans le pays par les talibans au pouvoir. «L’annonce publique par les talibans qu’ils ne me laisseront plus entrer en Afghanistan constitue un pas en arrière et envoie un signal préoccupant sur leur engagement auprès des Nations unies et de la communauté internationale en matière de droits de l’Homme», a déclaré Richard Bennett dans un communiqué. Il assure qu’il continuera toutefois à enquêter sur la situation des droits humains dans le pays.

 

«Malgré cette annonce, qui m’avait déjà été communiquée, je continuerai à dialoguer avec le peuple afghan, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, ainsi qu’avec toutes les parties concernées par ce dossier», a-t-il ajouté, en précisant qu’il «n’avait pas pu se rendre en Afghanistan depuis plus d’un an».

«J’ai toujours cherché à dialoguer de manière transparente avec les autorités de facto, en proposant une évaluation critique de la situation des droits de l’Homme en Afghanistan, comme le prévoit mon mandat, en formulant des recommandations concrètes et pratiques en vue d’une amélioration et en proposant une assistance technique», a poursuivi M. Bennett. «J’exhorte les talibans à revenir sur leur décision et je réitère ma volonté et ma disponibilité pour me rendre en Afghanistan», conclut le texte.

Les rapporteurs spéciaux comme M. Bennett sont des experts indépendants nommés pour des missions spéciales par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, basé à Genève.

Assomption : lieux de culte chrétiens menacés d’après Darmanin

Assomption :  lieux de culte chrétien menacés d’après  Darmanin

 Gérald Darmanin demande à renforcer la sécurité des lieux de culte chrétien, à l’approche de la fête de l’Assomption. En cause, «le niveau très élevé de la menace terroriste», et «  de vives tensions au plan international».

Ainsi, les autorités sont invitées à porter une «attention» particulière aux «offices, rassemblements, processions et pèlerinages»«notamment dans les sanctuaires mariaux». Les forces de l’ordre devront ainsi être en contact constant avec les responsables des sites religieux.

Des forces de l’opération Sentinelle sont susceptibles d’être déployées en plus grand nombre à leurs abords, tandis qu’une «présence (policière) statique visible aux heures d’arrivée et de départ des fidèles, lors des rassemblements et offices», devra être mise en place.

Des « cloportes » à l’Élysée d’après Bruno Le Maire

Des « cloportes » à l’Élysée d’après Bruno Le Maire

Invité de TV5 Monde jeudi, Bruno Le Maire a qualifié certains conseillers de l’ombre de «cloportes», ces petits crustacés terrestres d’une dizaine de millimètres,( nuisibles au figuré) dont regorgeraient les «parquets des ministères» et les «palais de la République». «Il y en a toujours eu, ça fait partie de la vie politique française, et il est très difficile de s’en débarrasser»,  a Lâché le ministre de l’économie très en colère contre la décision de dissolution de l’Assemblée nationale.

 

 

Le ministre de l’économie est très remonté contre la décision de Macron de dissoudre l’assemblée nationale d’autant qu’il n’a jamais été consulté et pas davantage le premier ministre. Il met en cause l’entourage de l’Élysée notamment. Ces conseillers qui en fait  sont souvent des courtisans qui ne font que renvoyer l’image que le monarque souhaite de lui-même. Ce monde que l’on rencontre à l’Élysée mais aussi à Matignon et dans les ministères. Des conseillers plus préoccupés de leur carrière professionnelle que de l’intérêt général le plus souvent. Le passage discret dans des ministères constituant un accélérateur de carrière

Programme Front populaire: un coût de 200 milliards d’après Mélenchon

Programme Front populaire: un coût  de 200 milliards d’après Mélenchon

 

Selon les calculs de coin de table de Mélenchon et de son parti, le programme du nouveau Front populaire provoquerait 200 milliards d’euros de dépenses sur cinq ans qui théoriquement doivent être équilibrés par 230 milliards de recettes nouvelles liées à la croissance. Des recettes évidemment très hypothétiques car si la France perd en compétitivité, il faudra s’attendre à une détérioration de l’activité générale et donc des recettes fiscales.

Notons cependant que Mélenchon n’est pas le seul à faire dans la fuite en avant des dépenses et des déficits. Pour le programme du Front National on envisage un cout des annonces surtout sociales de l’ordre 200 milliards et pour Gabriel Attal de 25 à 50. On objectera juste titre qu’il s’agit de calculs approximatifs d’autant que les promesses de campagne sont ensuite rarement suivies des effets annoncés

« Selon les calculs de notre parti, à horizon cinq ans, il y aura un total de 200 milliards d’euros de dépenses publiques et 230 milliards de recettes pour l’État. Comment? Par un coup de fouet à l’activité. La dépense sociale crée du bien-être, lequel permet la consommation, qui, elle, produit de l’emploi et des recettes fiscales », estime le fondateur de LFI.

Trop de conseillers « cloportes » à l’Élysée d’après Bruno Le Maire

Trop de conseillers « cloportes » à l’Élysée d’après Bruno Le Maire

Invité de TV5 Monde jeudi, Bruno Le Maire a qualifié certains conseillers de l’ombre de «cloportes», ces petits crustacés terrestres d’une dizaine de millimètres, dont regorgeraient les «parquets des ministères» et les «palais de la République». «Il y en a toujours eu, ça fait partie de la vie politique française, et il est très difficile de s’en débarrasser»,  a Lâché le ministre de l’économie très en colère contre la décision de dissolution de l’Assemblée nationale.

 

 

Le ministre de l’économie est très remonté contre la décision de Macron de dissoudre l’assemblée nationale d’autant qu’il n’a jamais été consulté et pas davantage le premier ministre. Il met en cause l’entourage de l’Élysée notamment. Ces conseillers qui en fait  sont souvent des courtisans qui ne font que renvoyer l’image que le monarque souhaite de lui-même. Ce monde que l’on rencontre à l’Élysée mais aussi à Matignon et dans les ministères. Des conseillers plus préoccupés de leur carrière professionnelle que de l’intérêt général le plus souvent. Le passage discret dans des ministères constituant un accélérateur de carrière

Macron a tué la majorité présidentielle d’après Édouard Philippe

Macron a tué la majorité présidentielle d’après Édouard Philippe

Une franche critique d’Édouard Philippe à l’égard de Macron qui d’après lui aurait tué la majorité présidentielle avec cette décision de dissoudre l’assemblée nationale. Une critique par ailleurs largement partagée dans cette majorité et qui témoignent du divorce entre Macron et ses soutiens habituels.

 
Édouard Philippe souhaite désormais créer une nouvelle majorité parlementaire qui fonctionnera sur des bases différentes de l’ancienne majorité présidentielle.» Un horizon pour lequel l’ex-chef du gouvernement entre 2017 et 2020 se dit «prêt». «C’est ce que j’essaye de réaliser, et c’est pour ça que j’en parle avant le premier tour pour avoir une chance de le réaliser après le second», a-t-il pointé.
Dans nos colonnes il y a quelques jours, Édouard Philippe affirmait déjà «ne pas croire que la même architecture de la majorité puisse être reproduite à l’identique avec uniquement une ou deux personnalités qui nous rejoindraient.» Aucun parti du bloc central «n’étant en mesure, à lui seul, d’être majoritaire», il plaidait pour une «recomposition d’une toute nouvelle majorité parlementaire.»
Celui qui lorgne l’Élysée en 2027 avait également rappelé sur TF1 que le président avait pris la décision de dissoudre «seul» et de manière «souveraine» !  Allusion évidemment à la posture jupitérienne de Macron.

France : Perte de repères généraux pour les retraités

 

« Chez les plus de 65 ans, il y a un sentiment d’une perte de repères » (Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop) Interview dans la Tribune
Est-ce la bascule de l’électorat âgé qui explique la dynamique que connaît Jordan Bardella ?

JÉRÔME FOURQUET – Jordan Bardella progresse dans toutes les tranches d’âge. À ce stade et sur la base de nos sondages, par rapport aux précédentes élections européennes de 2019, il gagne 20 points chez les 18-24 ans, 10 points chez les 25-34 ans ou les 35-49 ans, 5 points chez les 50-64 ans et 7 points chez les 65 ans et plus. Mais si ce n’est donc pas chez ces derniers qu’il progresse le plus, comme ils sont très nombreux par rapport au reste de la population et votent plus que la moyenne, c’est pour lui un gain essentiel. Lors d’une élection où la participation est faible, comme c’est le cas des européennes, les seniors peuvent en effet représenter de 40 à 45 % du nombre total de votants. Ça pèse donc lourd. Pour le Rassemblement national, capter désormais un quart de l’électorat de 65 ans et plus est un progrès essentiel. C’est un signe supplémentaire de ce que j’appelle la montée des eaux bleu Marine. C’est un dernier verrou qui saute.

Vous avez souvent expliqué que c’était un électorat qui éprouvait une « aversion au risque ». Qu’est-ce qui a changé?

Il y a une équation personnelle liée à Jordan Bardella du fait de son image de gendre idéal, de jeune premier propre sur lui, qui connaît ses dossiers et ne bascule pas dans les outrances verbales, comme cela a souvent été le cas par le passé au RN, et comme c’est le cas aujourd’hui à LFI. De la même manière que cela peut rassurer certains milieux patronaux, cela peut rassurer les seniors. Cet électorat est celui qui veut le moins renverser la table, mais, parallèlement, il est travaillé, déstabilisé, du fait de son histoire, par ce qu’il voit et entend aujourd’hui. Le développement du communautarisme à l’école vient percuter le souvenir de l’école qu’ils ont connue. La multiplication des home-jackings chez des personnalités de la télévision vient entretenir leur impression d’insécurité galopante… Tout cela nourrit le sentiment, chez les plus de 65 ans, d’une perte de repères, que l’on peut résumer par une remarque: « Mais on est où, là ? » S’ils ne sont pas des aventuriers, ils aspirent à la tranquillité et à la stabilité.

Quelles sont les spécificités de cet électorat ?

C’est un électorat conservateur, très majoritairement à droite, qui vote essentiellement pour le RN, LR, Reconquête et la majorité présidentielle. Seuls 2 % des plus de 65 ans ont l’intention de voter pour LFI aux européennes. Son aversion au risque est d’abord économique. Mais une élection est une concurrence. Or, si jusqu’à présent le RN était jugé incompétent dans ce domaine et les partis de gouvernement crédités de l’image inverse, ce présupposé est moins évident au regard de la situation budgétaire actuelle et des 3000 milliards d’euros de dette. Dans ces conditions, les plus de 65 ans peuvent se demander si le RN ferait pire que les autres en la matière, d’autant que Jordan Bardella paraît être plus sur une ligne économiquement « marioniste » que « mariniste ».

Y a-t-il un moment précis où cet électorat a basculé ?

D’abord, il ne faut pas oublier qu’au second tour de la présidentielle de 2022 Marine Le Pen a obtenu 41,5 %, soit un score très élevé. Dans la foulée, lors des législatives, 89 députés RN ont été élus. Puis il y a eu les émeutes de juin dernier, l’assassinat de Dominique Bernard, Crépol… Ces faits divers ont pu donner aux seniors le sentiment de ne plus reconnaître leur pays. Ils ont permis au RN d’avoir le vent dans le dos. C’est sur cette base de départ déjà très solide que Jordan Bardella fait aujourd’hui campagne. C’est le trois-quarts aile qui reçoit le ballon gagné par les avants et qui vient marquer l’essai en bout de ligne.

Comment s’informe l’électorat senior ?

C’est une de ses spécificités. De la même manière qu’il vote plus que la moyenne, il s’informe plus que la moyenne, et ce à travers les médias traditionnels. L’un n’est d’ailleurs pas sans effet sur l’autre. Les plus de 65 ans lisent les journaux, écoutent la radio, regardent le 20 Heures – les canaux d’information qu’ils ont toujours connus. C’est d’ailleurs l’une des forces de Jordan Bardella. Il a les codes du 20 Heures, et peut ainsi parler aux retraités tout en s’adressant à la jeune génération sur TikTok, où il est très puissant.

Emmanuel Macron a-t-il encore des chances de reconquérir les voix perdues dans cet électorat ?

C’est un électorat qui a été baigné dans l’épopée de la construction européenne. Les plus de 65 ans ont grandi avec la guerre froide et étaient déjà trentenaires au moment de la chute du Mur… Aujourd’hui, chez eux, la guerre entre la Russie et l’Ukraine, les attentats du 7 octobre et ses conséquences peuvent réactiver une inquiétude. De nouveau, on parle de chars russes et de missiles nucléaires! C’est un électorat sensible à l’effet patriotique, qui peut donc faire bloc autour du chef de l’État, en fonction de l’évolution de la situation en Ukraine. Les européennes peuvent être l’occasion d’aller voter pour celui qui s’est érigé en porte-drapeau du monde libre face à Poutine, notamment si le front ukrainien venait à être enfoncé. Ensuite, on voit bien qu’Emmanuel Macron cherche à réactiver dans cette campagne, comme il l’a fait dans l’entre-deuxtours de la présidentielle, le chiffon rouge de la vieille extrême droite. Reste que, même si Jordan Bardella tient des discours plus durs que Marine Le Pen, c’est plus compliqué, notamment parce qu’il ne s’appelle pas Le Pen. Enfin, le chef de l’État peut tenter de jouer sur un « effet commémo », comme il existe un « effet drapeau ». Après Manouchian, les Glières, le Vercors, il y aura la Normandie le 6 juin. Pour un électorat qui n’a pas forcément connu la guerre mais y reste sensible, cela peut jouer.

De quelle manière cette évolution électorale change-t-elle les perspectives pour 2027 ?

Est-ce que les européennes seront l’ultime coup de boutoir contre le parti de droite de « l’ancien monde », avec un nouveau mauvais score des Républicains ? Est-ce qu’elles signeront l’échec de Reconquête et l’affaiblissement d’Éric Zemmour? Est-ce que l’écart avec la liste de la majorité présidentielle sera de 12 ou 14 points, comme le pronostiquent les sondages? Si toutes les réponses à ces questions sont positives, cela installera un peu plus l’idée qu’est venu le tour de Marine Le Pen. Ce scénario deviendra de plus en plus plausible. Il y aura un côté « force tranquille » qui peut convaincre une partie supplémentaire des seniors de s’y rallier et d’accompagner le sens de l’Histoire.

Budget France : incohérent d’après le FMI

Budget France : incohérent  d’après le FMI

Comme le Fonds monétaire international (FMI), le Haut conseil des finances publiques estime que les prévisions de réduction des déficits manquent de cohérence et de crédibilité. Après la claque internationale de la part du FMI, c’est une claque interne de l’organisme spécialisé de la Cour des Comptes.

Pour rappel, le déficit public 2023 s’est établi à 5,5% du PIB au lieu des 4,9% initialement prévus et Bercy compte le réduire à 5,1% en 2024, 4,1% en 2025, 3,6% en 2026 et finalement 2,9% en 2027. Son programme de stabilité sera prochainement débattu au Parlement et transmis à Bruxelles.

Mais « le Haut Conseil considère que cette prévision manque de crédibilité », à la fois car la documentation de cet effort « jamais réalisé par le passé (reste) à ce stade lacunaire », mais aussi parce que « sa réalisation suppose la mise en place d’une gouvernance rigoureuse, associant l’ensemble des acteurs concernés (l’État, les collectivités locales et la sécurité sociale), qui n’est pas réunie aujourd’hui », expose l’avis.

« Cette prévision manque également de cohérence », prévient l’institution : « la mise en œuvre de l’ajustement structurel prévu pèsera nécessairement, au moins à court terme, sur l’activité économique », si bien que « les prévisions de croissance élevées du gouvernement (apparaissent) peu cohérentes avec l’ampleur de cet ajustement ».

 

Au final, « compte tenu de la dégradation » surprise du déficit public 2023 à 5,5% du PIB au lieu des 4,9% initialement prévus et « d’hypothèses de croissance moins élevées », « le retour du déficit public sous 3 points de PIB en 2027 supposerait un ajustement structurel massif entre 2023 et 2027 – 2,2 points de PIB sur quatre ans – (qui) s’appuierait essentiellement sur un effort d’économies en dépenses », résume dans son avis le HCFP.

Budget France : pas crédible d’après le FMI

Budget France : pas crédible d’après le FMI

Comme le Fonds monétaire international (FMI), le Haut conseil des finances publiques estime que les prévisions de réduction des déficits manquent de cohérence et de crédibilité. Après la claque internationale de la part du FMI, c’est une claque interne de l’organisme spécialisé de la Cour des Comptes.

Pour rappel, le déficit public 2023 s’est établi à 5,5% du PIB au lieu des 4,9% initialement prévus et Bercy compte le réduire à 5,1% en 2024, 4,1% en 2025, 3,6% en 2026 et finalement 2,9% en 2027. Son programme de stabilité sera prochainement débattu au Parlement et transmis à Bruxelles.

Mais « le Haut Conseil considère que cette prévision manque de crédibilité », à la fois car la documentation de cet effort « jamais réalisé par le passé (reste) à ce stade lacunaire », mais aussi parce que « sa réalisation suppose la mise en place d’une gouvernance rigoureuse, associant l’ensemble des acteurs concernés (l’État, les collectivités locales et la sécurité sociale), qui n’est pas réunie aujourd’hui », expose l’avis.

« Cette prévision manque également de cohérence », prévient l’institution : « la mise en œuvre de l’ajustement structurel prévu pèsera nécessairement, au moins à court terme, sur l’activité économique », si bien que « les prévisions de croissance élevées du gouvernement (apparaissent) peu cohérentes avec l’ampleur de cet ajustement ».

 

Au final, « compte tenu de la dégradation » surprise du déficit public 2023 à 5,5% du PIB au lieu des 4,9% initialement prévus et « d’hypothèses de croissance moins élevées », « le retour du déficit public sous 3 points de PIB en 2027 supposerait un ajustement structurel massif entre 2023 et 2027 – 2,2 points de PIB sur quatre ans – (qui) s’appuierait essentiellement sur un effort d’économies en dépenses », résume dans son avis le HCFP.

Ukraine : l’Europe doit se bouger d’après Trump

Ukraine : l’Europe doit se bouger d’après Trump

«Comment se fait-il que les États-Unis aient engagé plus de 100 milliards de dollars dans la guerre en Ukraine, plus que l’Europe, alors qu’un océan nous sépare!», a déclaré Trump.

La déclaration du candidat à la présidence américaine est destiné évidemment à un usage politique interne mais sur le fond il n’a pas non plus complètement peur. L’Europe jusque-là ce temps surtout satisfaite du parapluie militaire américain.

C’est un nouvel avertissement à l’Europe qui soudain privé de ce parapluie pourrait d’un coup ce retrouver sans vrai système de défense à la hauteur des enjeux

Donald Trump a échangé sur la question avec le président polonais Andrzej Duda et le chef de la diplomatie britannique David Cameron, qui lui ont tous les deux rendu visite ces derniers jours. Le milliardaire républicain avait déjà semé la panique en Europe lorsqu’il a menacé en février de ne plus garantir la protection des pays de l’Otan face à la Russie si ceux-ci ne payaient pas leur part. Selon l’institut de recherche allemand Kiel Institute, l’aide européenne totale pour l’Ukraine dépasserait  maintenant l’aide américaine en montants engagés. Cependant une aide ponctuelle qui ne peut constituer un vrai système de défense commun pour l’Europe.

Les  aides Ukraine par pays

 

Selon le suivi des aides internationales promises à l’Ukraine de l’Institut d’économie de Kiel, ce sont l’ensemble des institutions de l’Union européenne (auxquelles la France contribue via sa participation au budget de l’UE) qui auraient accordé le plus grand soutien à l’Ukraine, avec un total de de 85 milliards d’euros en incluant les aides financières de la Banque européenne d’investissement. L’UE dépasse ainsi les États-Unis, qui ont fourni 67,7 milliards d’euros d’aides, principalement militaire.

La France se classe quant à elle au 15e rang des pays ou institutions fournissant le plus d’aides en valeur, avec un montant total annoncé d’environ 1,8 milliards d’euros du 24 janvier 2022 au 15 janvier 2024 (dernier relevé disponible). Au cours de cette période, le soutien officiellement accordé par le gouvernement français a principalement été d’ordre financier (800 millions d’euros) et militaire (640 millions).

 

L’école de la république en grand danger d’après le Sénat

L’école de la république en grand danger d’après le Sénat

Un rapport du Sénat montre que l’école de la république est en grand danger en raison de la faiblesse du niveau mais aussi des pressions et des violences qui s’y déroulent. ( dans le Figaro)

 

 Pour François-Noël Buffet, L’un des rapporteurs la «communauté éducative est prise sous la violence». Il cite de multiples «formes de pressions et d’agressions», de l’«insulte misogyne» à l’agression physique. En sciences naturelles comme en histoire, de nombreux professeurs font le choix de l’autocensure, face à des professeurs et des élèves contestant leur enseignement. «Ils font le choix de ne pas aborder certaines œuvres, certains sujets», abonde le sénateur. Avant la tenue de sorties scolaires programmées, «certains parents téléphonent pour savoir (ce qu’il y sera dit), ce qu’il y aura sur scène, s’il y aura des personnes dénudées.»

Les enseignants ne sont pas les seuls frappés par ces chantages et réprimandes. «Les chefs d’établissement sont pris à partie directement par les parents, qui surgissent de manière inopinée dans leurs bureaux», poursuit François-Noël Buffet. «(Il y a aussi) les Conseillers principaux d’éducation (CPE) face à qui les élèves et de plus en plus leurs parents contestent le bien-fondé des sanctions – certains même viennent en rendez-vous avec leurs avocats.» Surveillants et agents d’accueil sont également «très vulnérables» face aux parents ou personnes extérieures «qui viennent pour s’expliquer avec le personnel» ou «régler des comptes» avec un élève.

Autre point soulevé par les sénateurs, et pas des moindres: l’islam radical, qui «est en train de se banaliser». Ils ont ainsi constaté au gré de leurs auditions la multiplication «de l’usage par certains élèves de la menace proférée à un enseignant de lui “faire une Paty”»«J’ai vu un professeur à la fin de sa journée, (qui s’est réjoui de) “ne pas avoir subi de Paty” aujourd’hui», a assuré le parlementaire LR. «Voilà la situation telle qu’elle existe. La montée des revendications identitaires et communautaires, et la manifestation de l’islam radical et de certaines nouvelles formes de spiritualité ne doit pas être ignorée», a-t-il ajouté, constatant qu’elles étaient favorisées par «l’effet amplificateur des réseaux sociaux, (dont les) rumeurs sont instrumentalisées par des groupes de pression.»

Agriculture : c’était le « bordel « au salon d’après Macron

 

Agriculture : c’était le « bordel « au salon d’après Macron

Macron sans doute a trouvé le juste qualificatif concernant ce qui s’est passé au salon de l’agriculture pendant sa présence : » c’était le bordel » a-t-il concédé. En vérité une pagaille dont il est à l’origine du même pour avoir tenté d’organiser un pseudo grand débat avec 400 personnes dont la moitié n’ayant pas grand-chose à voir avec l’agriculture. Alors que les agriculteurs sont surtout dans l’attente de mesures précises et concrètes concernant les conditions de production et d’échange.
Macron est largement responsable de la véritable pagaille qui a marqué sa présence au salon de l’agriculture. La première raison sans doute c’est qu’il intervient dans un dossier comme d’habitude avec ses gros sabots alors que le premier ministre avait commencé à calmer le jeu et a entamé un processus de discussion avec les vrais agriculteurs. En voulant inviter les écolos bobos et autres gauchistes, Mrcron a provoqué la colère des paysans.

C’était donc «le bordel», selon sa propre expression devant les exposants du Salon de l’agriculture, qu’il a finalement pu longuement arpenter samedi, moyennant plusieurs cordons de sécurité pour tenir à distance des manifestants très remontés. Avant cela, Emmanuel Macron avait improvisé un débat à bâtons rompus avec des délégués syndicaux du monde agricole. «À la fin, c’est toujours mieux quand les gens se causent», se félicite-t-il après coup auprès du Figaro.

Mais Macron continue d’alimenter la pagaille et fait comme si les discussions n’étaient pas déjà largement entamées entre le premier ministre et les professionnels. «J’attends qu’ils puissent structurer quelques demandes concrètes pour permettre de sortir de cette crise. Elles doivent tenir en quatre, cinq points, pas 150.»

C’est comme une claque donnée d’une part au Premier ministre, évidemment à l’inconsistant ministre de l’agriculture, mais aussi aux organisations professionnelles qui précisément ne veulent pas qu’on réduise la crise agricole culturelle à seulement trois ou quatre facteurs explicatifs.

Bref Macron comme d’habitude en monarque omnipotent continu de mettre le bordel dans le pays avec sa posture qui ignore les institutions et les organisations légitimées représentatives y compris son propre gouvernement.

Inflation et Baisse des taux :Ni trop tôt, ni trop tard ! d’après la Banque de France

Inflation et Baisse des taux :Ni trop tôt, ni trop tard ! d’après la Banque de France

Baisse des taux : il ne faut pas trop attendre, avertit le gouverneur de la Banque de France qui pourtant il y a encore quelques semaines annonçait des baisses de taux pour cette année. En réalité, comme d’habitude le gouverneur de la Banque de France s’aligne sur l’Allemagne qui refroidit l’enthousiasme de ceux qui voit rapidement une baisse des taux. Du coup, le gouverneur de la Banque de France ménage sa position pour l’avenir : il faut une baisse des taux mais ni trop tôt, mais ni trop tard ! Une bonne manière de pas se tromper.

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a confirmé vendredi dans le quotidien belge L’Echo qu’il « paraît acquis » que les taux de la BCE baisseront cette année, et juge le risque de les baisser trop tard désormais « au moins » équivalent à celui de le faire trop tôt. Le même jour, Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne, appelait de son côté à ne pas prendre une telle décision « prématurément », craignant une inflation résiliente.

« Nous devons tracer le juste chemin entre deux risques: soit baisser trop tôt avec une inflation qui repartirait à la hausse, soit attendre trop et peser exagérément sur l’activité. Désormais, le second risque existe au moins autant que le premier », a fait savoir François Villeroy de Galhau vendredi.

« Nous devons tracer le juste chemin entre [ces] deux risques », qui sont désormais « au moins » équivalents, a-t-il en effet précisé dans un entretien au quotidien belge L’Echo.

Pour rappel, dans l’optique de juguler l’inflation qui s’affichait à deux chiffres à l’automne 2022, la BCE a augmenté ses taux directeurs de 0% début 2022 à 4% et 4,75% aujourd’hui. Mais avec une inflation désormais attendue à 2,7% en 2024, selon les estimations données par la Commission européenne jeudi, la gardienne de l’euro pourrait décider de baisser ses taux directeurs prochainement, après les avoir maintenus plusieurs mois d’affilée à leur niveau le plus haut depuis 1999.

Estimant le « taux nominal neutre » de la BCE « autour de 2% ou légèrement supérieur », il considère que, sans que cela soit « une cible obligée », il y a « une marge significative de baisse » par rapport aux 4% actuels, « sans pour autant revenir à une politique monétaire accommodante ».

La BCE appelle à temporiser par crainte d’une inflation résiliente
Cependant, « la politique monétaire (de la BCE) doit rester restrictive », et il ne faut « pas ajuster prématurément » le niveau des taux, a averti de son côté Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, dans un discours prononcé vendredi à Florence. L’économiste allemande estime en effet que la zone euro fait face à un véritable problème qui pourrait maintenir l’inflation : le manque de productivité en Europe.

Baisse des taux : Ni trop tôt, ni trop tard ! d’après la Banque de France

Baisse des taux :Ni trop tôt, ni trop tard ! d’après la Banque de France

Baisse des taux : il ne faut pas trop attendre, avertit le gouverneur de la Banque de France Qui pourtant il y a encore quelques semaines annoncées des baisses de taux pour cette année. En réalité, comme d’habitude le gouverneur de la Banque de France s’aligne sur l’Allemagne qui refroidit l’enthousiasme de ceux qui voit rapidement une baisse des taux. Du coup le gouverneur de la Banque de France ménage sa position pour l’avenir : il faut une baisse des taux mais ni trop tôt, mais ni trop tard ! Une bonne manière de pas se tromper.

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a confirmé vendredi dans le quotidien belge L’Echo qu’il « paraît acquis » que les taux de la BCE baisseront cette année, et juge le risque de les baisser trop tard désormais « au moins » équivalent à celui de le faire trop tôt. Le même jour, Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne, appelait de son côté à ne pas prendre une telle décision « prématurément », craignant une inflation résiliente.

« Nous devons tracer le juste chemin entre deux risques: soit baisser trop tôt avec une inflation qui repartirait à la hausse, soit attendre trop et peser exagérément sur l’activité. Désormais, le second risque existe au moins autant que le premier », a fait savoir François Villeroy de Galhau vendredi.

« Nous devons tracer le juste chemin entre [ces] deux risques », qui sont désormais « au moins » équivalents, a-t-il en effet précisé dans un entretien au quotidien belge L’Echo.

Pour rappel, dans l’optique de juguler l’inflation qui s’affichait à deux chiffres à l’automne 2022, la BCE a augmenté ses taux directeurs de 0% début 2022 à 4% et 4,75% aujourd’hui. Mais avec une inflation désormais attendue à 2,7% en 2024, selon les estimations données par la Commission européenne jeudi, la gardienne de l’euro pourrait décider de baisser ses taux directeurs prochainement, après les avoir maintenus plusieurs mois d’affilée à leur niveau le plus haut depuis 1999.

Estimant le « taux nominal neutre » de la BCE « autour de 2% ou légèrement supérieur », il considère que, sans que cela soit « une cible obligée », il y a « une marge significative de baisse » par rapport aux 4% actuels, « sans pour autant revenir à une politique monétaire accommodante ».

La BCE appelle à temporiser par crainte d’une inflation résiliente
Cependant, « la politique monétaire (de la BCE) doit rester restrictive », et il ne faut « pas ajuster prématurément » le niveau des taux, a averti de son côté Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, dans un discours prononcé vendredi à Florence. L’économiste allemande estime en effet que la zone euro fait face à un véritable problème qui pourrait maintenir l’inflation : le manque de productivité en Europe.

12345...9



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol