Archive pour le Tag 'd’accord'

Pollution plastique : Pas d’accord mondial

Pollution plastique : Pas d’accord mondial

 Une semaine de négociations à Busan, en Corée du Sud, n’a pas permis de parvenir à un accord pour finir la rédaction du premier traité international sur le plastique, a déclaré dimanche 1er décembre le diplomate qui préside les négociations. 

Après deux ans de pourparlers, les plus de 170 pays représentés à la cinquième et en principe dernière réunion du Comité intergouvernemental de négociations pour un traité contre la pollution plastique (INC-5) ont jusqu’à dimanche soir, ou tôt lundi matin, pour se mettre d’accord. Mais plusieurs pays ont demandé dimanche d’arrêter les pourparlers sans accord et d’en convoquer de nouveaux à une date ultérieure.

Parmi les opposants, un petit groupe d’Etats pétroliers de bloquer les négociations. Ces derniers, menés par la Russie, l’Arabie saoudite et l’Iran, estiment que le futur traité doit uniquement concerner la gestion des déchets et le recyclage.  »Nous sommes inquiets de l’obstruction continue » de certains pays producteurs de pétrole, a déclaré la ministre de l’Energie, Olga Givernet, lors d’une conférence de presse.

 

La Cop16 biodiversité : pas d’accord sur le financement

La Cop16 biodiversité : pas d’accord  sur le financement 

La COP16 biodiversité s’est terminée samedi à Cali (Colombie), échouant à obtenir un accord sur le financement de la feuille de route que l’humanité s’est fixée pour stopper la destruction de la nature d’ici 2030.
Le pire est que la réunion finale  s’est déroulée dans la plus grande confusion avec une absence de quorum  signifiant  l’opposition de nombreux pays pour participer au financement de la biodiversité.

Après plus de dix heures d’âpres débats nocturnes samedi, les pays ont  enfin d’aborder le sujet le plus explosif de la conférence : comment atteindre d’ici 2030 l’objectif de porter à 200 milliards de dollars par an les dépenses mondiales pour sauver la nature.

 

 

Zéro débris dans l’espace: Amazon d’accord avec l’agence spatiale européenne

 Amazon rejoint l’agence spatiale européenne et une entreprises qui ont signé jeudi la charte européenne visant à faire émerger une activité spatiale neutre en débris.

A l’occasion du Salon aéronautique de Berlin (ILA), Amazon a apposé sa signature aux côtés de quarante autres entreprises pour rallier la charte « Zéro débris » portée par l’Agence spatiale européenne.

Présenté à l’automne 2023 à l’occasion du sommet de Séville, ce texte appelle à faire changer les comportements dans l’espace pour atteindre une activité en orbite neutre en débris à l’horizon 2030. Ce qui passe par le fait de ne pas laisser délibérément des objets non fonctionnels en orbite et ensuite par la réduction des risques de collision et de rentrée non contrôlée dans l’atmosphère terrestre.

COP 28: Toujours pas de date pour le pétrole et pas encore d’accord

Cop 28: Toujours pas de date pour le pétrole et pas encore d’accord

Non seulement il n’y aura sans doute pas de date même lointaine pour signifier la fin du pétrole mais pour l’instant il n’y a même pas de perspective d’accord pour trouver une formulation qui met en cause la nécessité de réduire les énergies fossiles. Le texte final, compte tenu des contradictions et autres positions fera sans doute simplement une allusion au déclin inévitable et nécessaire du pétrole mais sans indiquer de date. Mais même cette hypothèse est combattue par les représentants de l’OPEP. Si on s’est mis relativement facilement d’accord sur la progression des énergies alternatives d’autant qu’elles sont encore assez marginales par contre, il paraît vraisemblable qu’on ne se mettra pas sur une position commune pour fixer la date de sortie du pétrole, même à une échéance lointaine. L’OPEP est d’ailleurs monter au créneau pour faire capoter toute hypothèse d’accord dans ce domaine. Un accord cependant aussi sur la création d’un fonds d’aide aux pays pauvres victimes du dérèglement climatique ; un fond toutefois basé sur le volontariat et qui reste à préciser dans son ampleur et ses modalités. Et de toute façon un montant assez symbolique par rapport aux enjeux

Pour les énergies fossiles, : certains parlent de « sortie progressive » des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), d’autres de « sortie juste et ordonnée ».

D’autres encore, notamment parmi les pays pétroliers, plaident pour intégrer les techniques de captage et de stockage du carbone dans la rédaction du texte (« unabated »), une manière de contourner le problème en se concentrant sur une sortie des émissions et non sur une sortie des fossiles.

Certains pays sont foncièrement opposés à toute mention des énergies fossiles dans le texte final, notamment l’Arabie saoudite et la Chine. Les plus virulents ont même fait planer la menace d’une sortie de l’Accord de Paris si une telle mention était retenue dans la décision finale.

Si la sortie des énergies fossiles ne parvient pas à s’imposer, il faudra peut-être se contenter des autres volets du paquet énergie, à savoir le doublement des économies d’énergie et le triplement des investissements dans les énergies renouvelables au niveau mondial d’ici à 2030. Mais là encore, l’Inde et la Chine ont fait entendre des voix discordantes. Sans parler del ‘OPEP qui est totalement opposé à l’allusion à la fin du pétrole.

Poutine d’accord avec Sarkozy et réciproquement !

Poutine d’accord avec Sarkozy et réciproquement !

Poutine se déclare en grande partie en accord avec Sarkozy concernant l’Ukraine. Une curieuse convergence qui donne l’impression que Sarkozy se comporte en influenceur russe. Le très sérieux journal les Échos juge aussi très surprenante les déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, dans un livre à paraître le 22 août (« Le Temps des Tempêtes », tome II, aux éditions de l’Observatoire) et dans une interview au « Figaro Magazine » . Il estime que l’Ukraine, « trait d’union entre l’Ouest et l’Est » avec une « vocation de pont », doit rester neutre, d’autant plus que « les Russes sont des Slaves ». « Des propos d’un simplisme effarant, qu’on dirait tirés d’un manuel ‘La guerre en Ukraine pour les Nuls’ ou du café du commerce », grince un spécialiste de géopolitique.

La question se pose en effet de savoir si Sarkozy parle en tant qu’ancien responsable politique ou influenceur des Russes. La presse a en effet révélé que Sarkozy avait bénéficié de financements russes notamment d’environ 300 000 € pour des conférences et d’un contrat de 5 millions des prestations concernant une société d’assurances.

Comme pour Fillon, qui lui aussi avait des intérêts en Russie on comprend mieux certains positionnements de leader de la droite. Sarkozy ne fait pas dans la dentelle dans son raccourci historique concernant l’Ukraine notamment Crimée ou Poutine considéré comme un chef d’État fréquentable.

Pour résumer, Sarkozy comme d’autres se rallient d’une certaine manière aux thèses de Poutine. Certains de ces responsables le font par conviction idéologique quand d’autres servent clairement les intérêts de Poutine en adoptant un statut d’influenceur au service des intérêts russes.

La justice s’interroge notamment sur un virement de 500 000 euros reçu au début de 2020 par Nicolas Sarkozy, dans le cadre d’un contrat de conseil auprès du groupe russe d’assurances Reso-Garantia. Selon Mediapart, qui a révélé l’affaire au début de 2021, « la justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’Etat a seulement agi comme consultant, ce qui serait parfaitement légal, ou s’il se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles pour le compte des oligarques russes ».

Une enquête préliminaire pour « trafic d’influence » a été ouverte contre Nicolas Sarkozy par le PNF à l’été 2020. Elle est toujours en cours.

G20: Pas d’accord concernant la réduction des énergies fossiles

G20: Pas d’accord concernant la réduction des énergies fossiles


En dépit de la hausse exceptionnelle des températures partout dans le monde, le G20 se termine sur un échec concernant la réduction des énergies fossiles en grande partie responsable de la canicule. Réunis à Goa en Inde, les ministres de l’Energie des pays du G20, n’ont pas réussi à trouver un consensus sur la réduction progressive de l’utilisation des combustibles fossiles pour produire de l’électricité. En cause notamment, les doutes sur l’efficacité du captage du carbone comme un des axes stratégiques et toujours la question du financement de la transition énergétique dans les pays pauvres

Une coalition de dix-huit pays, dont la France et l’Allemagne, menée par les Îles Marshall, réclame « une sortie urgente des énergies fossiles » et « un pic des gaz à effet de serre d’ici à 2025 », estimant que « l’humanité ne peut pas se permettre d’attendre ». Ce groupe de pays réclame une diminution de 43% des émissions mondiales d’ici à 2030 par rapport à 2019, afin de respecter la limite des 1,5°C de hausse des températures d’ici à la fin du siècle par rapport à l’ère pré-industrielle, conformément aux calculs des experts climat des Nations unies. Par rapport à l’ère pré-industrielle, le monde connaît aujourd’hui un réchauffement proche de 1,2°C sous l’effet de l’activité humaine, essentiellement de l’utilisation des combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz).

Mais beaucoup de pays en développement estiment que les pays riches, plus gros pollueurs, doivent financer davantage la transition énergétique.Et il y a évidemment les pays réticents du fait qu’ils produisent des énergies fossiles.

Certains gros producteurs de pétrole sont également réticents à une sortie rapide des combustibles fossiles. Ed King, du réseau de communication sur le climat GSCC, a notamment reproché à la Russie et l’Arabie saoudite le manque de progrès dans les négociations de samedi. Ces pays ont « bloqué les efforts pour un accord sur un triplement des énergies propres visant à réduire les énergies fossiles », a-t-il déploré sur Twitter.

Le PDG de la compagnie pétrolière des Emirats arabes unis Adnoc, Sultan Al Jaber, qui présidera les négociations de la COP28, a déclaré qu’il s’attendait à ce que les combustibles fossiles continuent à jouer un rôle, même réduit, avec l’aide, controversée, de dispositifs de captage ou de stockage de carbone. Il a toutefois estimé que leur réduction était « inévitable » et « essentielle », mais que le réalisme interdisait de s’en passer du jour au lendemain.

Les pays du G20 ont également rejeté les mesures exhortant les pays développés à mobiliser conjointement 100 milliards de dollars par an pour l’action climatique dans les pays en développement pour 2020-2025.

(Avec AFP et Reuters)

Vague de chaleur de 16 à 17 jours en Grèce, mercure en hausse aux Etats-Unis

La Grèce vit « probablement » la plus longue canicule jamais enregistrée dans son histoire avec des températures attendues au-dessus de 44°C ce week-end, pendant que la vague de chaleur record frappant le sud des Etats-Unis risque de progresser à travers ce pays.

« Nous allons probablement subir une vague de chaleur de 16 à 17 jours, ce qui n’est jamais arrivé auparavant dans notre pays », a déclaré Kostas Lagouvardos, le directeur de recherche à l’Institut pour la recherche environnementale et le développement durable de l’Observatoire national d’Athènes, à la télévision ERT.

En Grèce, tous les sites archéologiques vont continuer à garder portes closes aux heures les plus chaudes. Les touristes ne seront autorisés à entrer dans la célèbre Acropole d’Athènes que jusqu’à 11H30 dimanche.

« Il faut une vigilance absolue (…) car les moments difficiles ne sont pas passés », a prévenu le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis.

« Nous faisons face à une nouvelle canicule » et « à un éventuel renforcement des vents » qui attisent déjà depuis lundi plusieurs incendies autour de la capitale, a-t-il ajouté.

En 24 heures, 46 nouveaux incendies se sont déclenchés dans le pays, selon les pompiers. Sur l’île touristique de Rhodes, où un feu de forêt fait rage depuis cinq jours, plus de 20 bateaux ont participé samedi à une opération d’évacuation de plus de 1.500 personnes. A la surface de la mer, le mercure était de 2 à 3°C au-dessus de la normale, ont annoncé samedi les services météorologiques. Des températures allant jusqu’à 45°C sont attendues pour dimanche dans la région de Thessalie (centre).

Mercure en hausse aux Etats-Unis

Aux Etats-Unis, environ 80 millions de personnes vont subir des températures de 41°C et plus ce week-end, alertent les services météorologiques américains (NWS). Elles pourraient monter à plus de 46°C à Phoenix en Arizona (sud-ouest), qui subit actuellement sa plus longue vague de chaleur jamais enregistrée : vendredi, le mercure a dépassé les 43°C pour le 22e jour d’affilée.

A 500 km de là, en Californie, la Vallée de la Mort et ses températures les plus élevées de la planète attirent les touristes, ces derniers voulant se prendre en photo aux côtés d’un écran affichant des températures toujours plus extrêmes. Certains attendent que le record absolu sur Terre – 56,6°C enregistrés à cet endroit en 1913 -, contesté par certains experts, soit battu. Un homme de 71 ans y est mort en début de semaine et les gardes du parc national de la Vallée de la Mort soupçonnent que « la chaleur a joué un rôle » dans son décès, ce qui en ferait le second de l’année dans ces circonstances.

Pour la suite du mois de juillet, la canicule devrait se déplacer vers le centre des Etats-Unis, du côté des Rocheuses et des grandes plaines du Midwest, selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).

Au Canada, en revanche, des pluies torrentielles s’abattent sur la province de la Nouvelle Ecosse (est), transformant les routes en torrents. Quelque 20.000 clients du fournisseur d’électricité Nova Scotia Power étaient toujours sans courant en milieu de matinée samedi.

Le mois de juillet est en voie de battre le record du mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre, non seulement depuis que l’on prend des mesures mais aussi depuis des « centaines, si ce n’est des milliers d’années », a déclaré à la presse le climatologue en chef de la Nasa, Gavin Schmidt. Cela n’est pas seulement dû à El Niño, le phénomène climatique cyclique qui prend sa source dans l’océan Pacifique et entraîne une augmentation des températures mondiales, a-t-il précisé. Pour ce spécialiste, les températures extrêmes vont persister car « nous continuons d’émettre des gaz à effet de serre dans l’atmosphère ».

(AFP)

Iran : Un projet d’accord sur le nucléaire

La  Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et, bien sûr, l’Iran ont mis au point un projet d’accord sur le nucléaire iranien. Reste à savoir si les États-Unis donnerons leur feu vert à cet accord et dont dépend aussi la position définitive de l’Iran.

 

C’est cependant une étape de franchie, mais du chemin reste à parcourir avant que l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien ne reprenne vie. Signé après douze ans de crise et 21 mois de négociations acharnées, il avait été torpillé par le retrait unilatéral en 2018 des Etats-Unis sous l’impulsion de Donald Trump et le rétablissement des sanctions américaines. Suite à cela, Téhéran s’est progressivement affranchi de ses obligations.

Le pacte connu sous son acronyme anglais JCPOA vise à garantir le caractère civil du programme nucléaire iranien, accusé de chercher à se doter de l’arme atomique malgré ses démentis.

 « Aujourd’hui, le texte est sur la table des hauts représentants », a déclaré un responsable européen à la presse sous couvert d’anonymat, espérant une conclusion « dans les prochaines semaines ». « La négociation est finie, c’est le texte final (…) et il ne sera pas renégocié », a-t-il insisté, avec la volonté d’aller vite après déjà plus d’un an de discussions et un blocage de plusieurs mois. « Maintenant, la balle est dans le camp des capitales et on va voir ce qui va se passer », a ajouté le responsable européen. « Personne ne reste à Vienne ». Insistant sur la « qualité du texte », il a dit « espérer vivement qu’il soit accepté » et qu’un accord intervienne « dans quelques semaines ».

 

Ukraine : le dictateur vénézuélien d’accord avec Poutine !

Ukraine : le dictateur vénézuélien d’accord avec Poutine !

 

 Un soutien assez lamentable de l’autre dictateur du Venezuela à Poutine à propos de l’Ukraine. Une sorte de solidarité du syndicat des dictateurs. Les deux partagent en effet le fait d’avoir une opinion publique contre et d’étrangler l’opposition pour empêcher l’alternance démocratique. Les deux, et d’autres, partagent aussi en commun d’être responsables d’une situation économique assez catastrophique.«Le Venezuela est avec Poutine, il est avec la Russie. Il est avec les causes courageuses et justes dans le monde», a déclaré le président Maduro à la télévision lors du conseil des ministres, alors que le Parlement russe a donné son feu vert mardi à une opération militaire en Ukraine.

Maduro a rappelé que son prédécesseur et mentor Hugo Chavez (1999-2013) avait soutenu la Russie quand celle-ci avait reconnu en 2008 l’indépendance de l’Ossetie du sud lors du conflit avec la Géorgie. «Toujours le Venezuela, toujours la révolution chaviste avec Poutine, avec la Russie, avec le peuple russe», a ajouté le président Maduro estimant que les Etats-Unis et «l’OTAN entendent par des moyens militaires en finir avec la Russie».

Le vice-Premier ministre russe Iouri Borissov, qui était à Caracas vendredi, avait souligné que Caracas était un «partenaire stratégique de la Russie (…) dans cette situation d’instabilité croissante.» De quoi se demander si ces dictature ne vivent pas dans un autre monde !

Non à l’union de la gauche : Jadot et Hidalgo d’accord !

Non à l’union de la gauche : Jadot et Hidalgod’accord  !

Les fidèles de l’union de la gauche y croient encore mais pas les leaders des partis considérés et pas davantage les sympathisants. Des sympathisants aussi divisés que leurs responsables de partis. De toute manière, une éventuelle union entre le parti socialiste, les insoumis et les écolos ne permettraient guère de dépasser les 25 % de voix aux présidentielles.

Dès lors pourquoi s’effacer puisque la défaite est à peu près assuré sauf événement imprévisible. L’objectif n’est pas la victoire électorale mais la prise de position pour des élections futures. Or ne pas présenter de candidats aux présidentielles, c’est condamner les partis respectifs à la disparition.

De ce point de vue, le parti socialiste comme le parti communiste jadis joue certainement ses dernières cartes.

 Sur le plan idéologique, de grandes différences séparent ses différentes organisations avec des orientations qui vont du libéralisme classique ( courant Hollande), en passant par la social-démocratie, le socialisme et le communisme sans parler des gauchistes nombreux à Europe écologie les Verts.

 

Jadot et Hidalgo ont cependant trouvé un terrain d’accord commun : celui qui consiste à dire non à l’union de la gauche !

Sondage «lettre des généraux» : 58 % des Français d’accord

Sondage «lettre des généraux» : 58 % des Français d’accord

 

D’après un sondage Harris Interactive/LCI 58 % des Français déclarent soutenir les militaires signataires. Cette tribune remporte un franc succès à droite avec 71 % des sympathisants LR et 86 % de ceux du RN. Une très forte majorité de Français partage la vision exprimée par les anciens militaires sur « la société française en train de se déliter » (73%) ou « une forme d’antiracisme qui produit une haine entre les communautés » (74%). Du pain bénit pour la présidente du FN.

Quant aux tentations putschistes qui leur sont prêtées quand ils parlent de « l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national », le sondage montre qu’un Français sur deux (49 %) pense que « l’Armée devrait intervenir sans qu’on lui en donne l’ordre afin de garantir l’ordre et la sécurité en France. »

Un protocole d’accord avec l’UE pour redresser la City

Un protocole d’accord avec l’UE pour redresser la City

Pari perdu pour l’instant par Boris Johnson qui pensait faire de Londres Singapour sur Tamise avec comme support principal, la city. En fait les échanges financiers ont surtout profité à l’UE et en particulier  à Amsterdam.

Du coup le Royaume Uni tente de combler le vide de l’accord du Brexit qui oubliait les transactions financières et boursières. La finance a été  en effet la grande oubliée de l’accord commercial sur le Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Après l’effondrement du jour au lendemain au début de l’année de sa part de marché dans les échanges boursiers, au profit d’Amsterdam, la City de Londres attend avec nervosité une normalisation des relations. Dans ce sens, un protocole d’accord sur la coopération en matière de réglementation financière a été conclu vendredi, à l’image de celui qui existe entre l’Europe et les États-Unis. Mais cette déclaration de bonnes intentions ne suffit pas à rassurer les professionnels britanniques du secteur.

«Ce n’est pas un accord commercial sur la finance, mais un cadre sur la façon dont on communique sur ces sujets», relativise Miles Celic, directeur général du lobby TheCityUK. Derrière ce petit pas, les Britanniques restent suspendus au bon vouloir de Bruxelles sur les «équivalences» sectorielles nécessaires pour exercer leurs activités sur le continent.

Surpêche : pas d’accord à l’OMC

Surpêche : pas d’accord à l’OMC

Dans le cadre d’objectifs fixés par l’ONU, l’OMC a été chargé de conclure d’ici 2020 un accord sur la suppression de certaines subventions gouvernementales contribuant à la surpêche.

L’échec de l’OMC à parvenir à un accord multilatéral remet non seulement en cause les capacités de l’organisation mais inquiète également les écologistes, qui comptaient sur une entente pour contrer le déclin alarmant des stocks de poissons.

“C’est décevant”, a commenté Rémi Parmentier, conseiller stratégique pour Friends of Ocean Action. “Ils ont eu 20 ans pour résoudre ce problème et sur certaines questions, ils sont encore presque à la case départ”, a-t-il ajouté.

Selon l’agence alimentaire des Nations unies, près de 90% des stocks de poissons marins sont actuellement pleinement exploités, surexploités ou épuisés.

Iran : La France d’accord avec la Russie pour une réunion

Iran : La France d’accord avec la Russie pour une réunion

 

La France confirme qu’elle est relativement ouverte par rapport à l’Iran en acceptant de discuter sur une proposition de la Russie. La France multiplie d’ailleurs les gestes bienveillants à l’égard de l’Iran comme encore à propos de l’évolution de la situation au Liban. Situation dans laquelle le Hezbollah proche de l’Iran est incontournable pour redresser le pays . La France cherche évidemment à faire diminuer les tensions entre sunnites et chiites qui alimentent nombre de conflits armés au proche et Moyen-Orient. La France est donc disposée à prendre part à la réunion que propose la Russie sur l’embargo sur les ventes d’armes à l’Iran, a annoncé vendredi l’Elysée. La question est de savoir évidemment si les États-Unis ne s’opposeront pas à cette initiative de la Russie concernant l’Iran.

Vladimir Poutine a proposé que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies discutent en visioconférence de l’embargo sur les ventes d’armes conventionnelles à l’Iran, qui expire cet automne mais que les Etats-Unis veulent prolonger sans limitation dans le temps.

“Nous confirmons notre disponibilité de principe”, a-t-on dit à l’Elysée. “Nous avons déjà par le passé déployé des initiatives dans le même esprit”, ajoute-t-on.

Merkel d’accord pour aider davantage l’union européenne

Merkel d’accord pour aider davantage l’union européenne

Merkel se montre beaucoup plus ouverte que certaines tendances rétrogrades en Allemagne. Elle est évidemment consciente que l’état économique des autres pays de l’Europe va aussi conditionner la croissance allemande. En , elle va bientôt prendre la présidence de l’Europe et être contrainte sans doute de donner un contenu un peu plus dynamique au plan de relance

La chancelière a convenu avec Ralph Brinkhaus, président du groupe parlementaire conservateur CDU-CSU, que Berlin devait contribuer beaucoup plus largement à la relance européenne, a-t-on précisé de mêmes sources.

Le Bundestag devrait être impliqué dans cette décision.

Tout en reconnaissant la nécessité de l’aide allemande, Ralph Brinkhaus avait jugé nécessaire un peu plus tôt de savoir à quoi seraient employés les fonds alloués aux pays en difficulté.

La Commission européenne doit présenter la semaine prochaine des propositions budgétaires révisées.

Angela Merkel a par ailleurs invité les élus conservateurs à ne pas compter sur une réouverture des frontières à très brève échéance, point qui sera mercredi à l’ordre du jour du conseil des ministres.

Le gouvernement souhaite le retour à la normale dans l’espace Schengen, mais la France n’ouvrira certainement pas ses frontières avant la mi-juin, a-t-elle ajouté, toujours selon les mêmes participants.

Crise économique : Pas d’accord dans la zone euro

Crise économique : Pas d’accord dans la zone euro

 

 

La principale opposition qui a empêché un accord concerne la possibilité de mutualiser certaines dettes. Une proposition des pays du Sud à laquelle s’oppose en particulier les Pays-Bas mais aussi l’Allemagne . Du coup, les états étaient seulement invités à discuter des conditions d’un plan de soutien de 500 milliards dans le cadre des instruments financiers existants. Par exemple, à travers l’utilisation de prêts via le MES mais sur lesquels les Etats ne sont même pas l’accord. De toute façon , un montant très en-dessous des enjeux. Il faudra sans doute attendre les résultats économiques désastreux du premier trimestre, voire du second pour que l’Europe se décide à des mesures à la hauteur de la catastrophe économique qui se prépare.

Concernant la mutualisation des dettes, l’Italie et l’Espagne, pays de la zone euro les plus lourdement frappés par la pandémie, sont aussi les plus fervents partisans de la création de “coronabonds”, des obligations mutualisées qui permettraient de financer une relance de l’activité économique par de la dette européenne.

La France et six autres pays plaident également en faveur de ce nouvel “instrument de dette commun émis par une institution européenne pour lever des fonds sur le marché”. L’idée a été exposée dans une lettre que ces neuf Etats ont diffusée le 25 mars dernier.

Les Pays-Bas, l’Allemagne et d’autres Etats comme la Finlande s’opposent toutefois à cette mutualisation. Ils notent que tous les membres de la zone euro ont encore accès à des taux bas sur le marché obligataire et que les règles communautaires encadrant les déficits budgétaires ont été levées le temps de la pandémie, ce qui leur laisse davantage de marge.

“Les Italiens veulent qu’une référence à la mutualisation de la dette en tant que possible instrument de recouvrement soit davantage examinée à l’avenir. Les Néerlandais disent ‘non’”, a-t-on déclaré de source diplomatique.

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