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Pour la Russie, risque d’une troisième guerre mondiale

Pour La Russie, risque d’une troisième guerre mondiale

Face à l’hypothèse d’envoi de troupes occidentale d’intervention en Ukraine, la Russie menace clairement d’une troisième guerre mondiale. Une manière de répondre notamment à la France et au Royaume-Uni qui ont évoqué cette possibilité en cas de plan de paix. L’envoi de «forces de maintien de la paix» occidentales sur «des terres historiques russes» est un scénario qui «pourrait conduire à une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, voire à une troisième guerre mondiale à plus long terme», a déclaré Sergueï Choïgou dans un entretien à l’agence de presse proche du Kremlin Tass, jeudi 24 avril.

Selon le secrétaire du Conseil de sécurité russe, un organe créé en 1991 avec pour objectif de conseiller le président russe à élaborer sa politique en matière de sécurité nationale, «il serait plus correct de qualifier ces troupes d’envahisseurs ou d’occupants», cette mission de «maintien de la paix» n’étant qu’une couverture pour «contrôler l’Ukraine et ses ressources minérales».

Dans le même entretien, Sergueï Choïgou, ancien ministre de la Défense de Vladimir Poutine de 2012 à 2024, réaffirme que «la Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires en cas d’agression contre elle ou la République de Biélorussie, y compris avec l’utilisation d’armes conventionnelles». La Russie «surveille de près les préparatifs militaires des pays européens», ajoute-t-il.

Les répliques russes s’appliquent également aux États qui fournissent leur territoire et leurs ressources pour la préparation et la mise en œuvre d’une agression contre la Russie, conclut Tass.

La Russie évoque les risques d’une troisième guerre mondiale

La Russie évoque les risques d’une troisième guerre mondiale

Face à l’hypothèse d’envoi de troupes occidentale d’intervention en Ukraine, la Russie menace clairement d’une troisième guerre mondiale. Une manière de répondre notamment à la France et au Royaume-Uni qui ont évoqué cette possibilité en cas de plan de paix. L’envoi de «forces de maintien de la paix» occidentales sur «des terres historiques russes» est un scénario qui «pourrait conduire à une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, voire à une troisième guerre mondiale à plus long terme», a déclaré Sergueï Choïgou dans un entretien à l’agence de presse proche du Kremlin Tass, ce jeudi 24 avril.

Selon le secrétaire du Conseil de sécurité russe, un organe créé en 1991 avec pour objectif de conseiller le président russe à élaborer sa politique en matière de sécurité nationale, «il serait plus correct de qualifier ces troupes d’envahisseurs ou d’occupants», cette mission de «maintien de la paix» n’étant qu’une couverture pour «contrôler l’Ukraine et ses ressources minérales».

Dans le même entretien, Sergueï Choïgou, ancien ministre de la Défense de Vladimir Poutine de 2012 à 2024, réaffirme que «la Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires en cas d’agression contre elle ou la République de Biélorussie, y compris avec l’utilisation d’armes conventionnelles». La Russie «surveille de près les préparatifs militaires des pays européens», ajoute-t-il.

Les répliques russes s’appliquent également aux États qui fournissent leur territoire et leurs ressources pour la préparation et la mise en œuvre d’une agression contre la Russie, conclut Tass.

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La perspective d’une crise de régime aux USA

La perspective d’une crise de régime aux USA

L’énergie déployée par Donald Trump et son administration pour mettre en œuvre un programme consistant, pour une large partie, à défaire profondément l’État fédéral et certaines mesures prises en contournement des lois existantes ont provoqué l’ire de plusieurs juges fédéraux et des remontrances de la Cour suprême. Si cette confrontation entre l’exécutif et le judiciaire venait à se durcir, le pays pourrait entrer dans une période extrêmement troublée, et il reviendrait peut-être à l’armée de jouer un rôle déterminant.


par Blandine Chelini-Pont
Professeur des Universités en histoire contemporaine et relations internationales, Aix-Marseille Université (AMU) dans The Conversation

Face aux recours de toutes parts et aux injonctions judiciaires que provoquent les décrets/ordres exécutifs du président des États-Unis ainsi que les multiples atteintes administratives ou de confidentialité commises par le bureau de la gestion et du budget (OMB) ou le département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), les deux principaux outils à travers lesquels Donald Trump cherche à démanteler l’administration et une bonne partie des agences fédérales, peut-on envisager la possibilité d’une crise constitutionnelle prochaine ?

Si la Cour suprême des États-Unis désavouait le président ou les organes placés sous sa responsabilité exécutive et si ces derniers passaient outre les décisions de la Cour, en l’accablant d’opprobre, jusqu’où une telle confrontation pourrait-elle aller ?

Le moment semble se rapprocher où la Cour suprême devra se prononcer en ultime recours soit sur différentes plaintes collectives, soit sur les multiples injonctions émises par des juges fédéraux contre le gouvernement, comme elle l’a fait le 5 mars dernier, en donnant raison (en résumé) aux deux injonctions d’un juge de district du Rhode Island qui avait exigé, sans succès, la reprise des versements de fonds votés par le Congrès, provisionnés mais suspendus à l’Agence USAid.

Le 18 mars 2025, le président de la Cour suprême John Roberts Jr est intervenu, fait rarissime, pour rappeler mais sans le nommer à Donald Trump que la bonne procédure quand on voulait contester une décision judiciaire fédérale était de faire appel plutôt que de réclamer la destitution (« impeachment ») du juge, une procédure exceptionnelle.

Le gouvernement a donc fait appel, le 20 mars, de l’ordre par lequel le juge de Washington James Boasberg (nommé successivement par Bush fils et Barack Obama, puis confirmé chaque fois par le Congrès) avait suspendu l’expulsion sans vérification scrupuleuse de 200 membres présumés d’un gang vénézuélien vers une prison du Salvador, sur la base contestable d’une loi d’exception du XVIIIe siècle.

Cet ordre a été émis avant le décollage de l’appareil qui emmenait ces expulsés vers le Salvador, ce qui peut signifier qu’il a été délibérément ignoré par les autorités, même si l’administration Trump affirme que l’injonction a été portée à sa connaissance alors que l’avion volait déjà au-dessus des eaux internationales.

Trump a publiquement taxé le juge Boasberg de « dingue d’extrême gauche » et son secrétaire d’État, Marco Rubio, a reposté le message moqueur du président du Salvador Nayiub Bukele, allié de Trump ravi de l’assister dans ses procédures d’expulsion : « Oups… trop tard ! »

Si la Cour suprême reconnaissait, à l’occasion de cette affaire très symbolique, ou à l’occasion d’autres décisions à venir, que le président du pays ou des membres de son cabinet s’étaient rendus coupables d’un abus de pouvoir exécutif et/ou de la violation des lois et de la Constitution fédérale, il y a fort à parier que l’exécutif fédéral refuserait catégoriquement une telle interprétation.

Beaucoup d’observateurs s’attendaient à voir une Cour aux ordres de Trump, étant donné que les conservateurs y sont majoritaires et que trois juges particulièrement radicaux ont été nommés durant le premier mandat Trump. Mais sa décision du 5 mars et le rappel à l’ordre du juge Roberts montrent qu’elle est prête à faire front, contrairement à ce qu’on pensait.

Or, la Cour est souveraine. Depuis 1803, elle s’est attribué, avec l’arrêt Marbury v. Madison, le droit de juger de la constitutionnalité des décisions de l’exécutif, selon le texte de la Constitution, mais aussi selon ses principes et ses valeurs, lesquelles ont évolué au fil des décennies. La Cour est également garante de l’équilibre constitutionnel entre les pouvoirs, de leurs compétences respectives et de l’équilibre des compétences entre l’État fédéral et les États fédérés.

Que se passerait-il si le président des États-Unis et son entourage continuaient d’agir en ignorant délibérément les décisions défavorables à leurs actions et jetaient la Cour suprême en pâture à la vindicte populaire, en l’accusant d’aller à l’encontre des attentes du peuple souverain ?

Sous l’effet de l’indignation, un tel développement pourrait pousser inexorablement une partie de la population à se mobiliser massivement pour défendre la position d’un président qui apparaîtrait une fois de plus comme entravé dans son action par cet « État profond » qu’il ne cesse de pourfendre, tandis que l’autre partie s’alarmerait au contraire d’un basculement dans la « dictature ».

Devant la virulence des manifestants hostiles à ses projets, Donald Trump pourrait en appeler à ses partisans et aux « milices patriotes », resurgies comme un spectre de la marche sur le Capitole, le 6 janvier 2021. Il pourrait aussi chercher à utiliser les services les plus opérationnels de la police fédérale voire faire appel à la Garde nationale et à l’armée elle-même, en activant l’Insurrection Act de 1807, au nom de la protection du territoire national, enclenchant au passage la loi martiale. Les affrontements violents pourraient dégénérer dans les villes et les gouverneurs des États fédérés, selon leur bord politique, pourraient ordonner à leurs forces de sécurité de contenir l’un ou l’autre des camps.

Que ferait l’armée ?

Le pire n’est jamais sûr. Mais dans ce scénario catastrophe, la seule force institutionnelle capable de s’opposer frontalement à un tel engrenage serait paradoxalement celle qui a tous les moyens d’agir derrière le président : l’armée des États-Unis.

Cette dernière pourrait déclarer, à l’occasion même de son déploiement, qu’elle ne reconnaît plus le président comme son commandant en chef, parce qu’il outrepasse la Constitution. Toutefois, la probabilité d’une telle attitude paraît très faible, et ce, pour deux raisons.

Selon la Constitution, le président est le commandant en chef des armées. Si les généraux américains lui désobéissaient, ils seraient des factieux. Or le droit militaire en matière de felony est impitoyable.

De plus, quand dans le passé l’armée a pris parti dans un conflit constitutionnel, sa partie factieuse a directement contribué au déclenchement de la guerre civile (1861-1865) où un bon tiers des généraux et des officiers supérieurs étaient passés à la Confédération. Depuis, elle a interdiction formelle, à travers le Posse Comitatus Act de 1878, de se mêler des affaires du gouvernement civil, de la justice et des procédures judiciaires.

Cependant, le chef d’état-major interarmées (chairman of the Joint Chiefs of Staff), entouré des plus hauts gradés, pourrait décider en conscience que les corps militaires cessent d’obéir temporairement aux ordres d’un président qui se place au-dessus de la Constitution fédérale et qui ne se conforme pas aux décisions souveraines de la Cour suprême.

Déjà en juin 2020, au cours de son premier mandat, quand Trump avait avancé l’idée d’envoyer l’armée d’active pour disperser les manifestations consécutives à la mort de George Floyd, sa menace avait provoqué une levée de boucliers militaires de la part d’anciens hauts gradés, parmi lesquels deux anciens chefs d’état-major d’une des trois armées, l’amiral Michael Mullen (2007-2011) et le général Martin Dempsey (2011-2015), mais aussi James Miller, ancien sous-secrétaire à la défense chargé de la politique, le général John Allen, ancien envoyé spécial du président dans la coalition contre Daech, l’amiral James Stavridis, ancien commandant suprême des forces alliées en Europe, ou encore le général John Kelly, directeur de cabinet de la Maison Blanche de 2017 à 2019.

Le 5 juin de la même année, le Washington Post publiait une lettre de 89 anciens officiels de la défense – dont plusieurs anciens secrétaires à la défense comme Ashton Carter ou Leon Panetta – exprimant leur inquiétude face à la perspective que l’armée soit utilisée pour s’en prendre à des manifestants. Enfin, Jim Mattis, véritable légende du corps des Marines, premier secrétaire à la défense du premier mandat de Donald Trump, mais démissionnaire en décembre 2018, était sorti de son silence en juin 2020 pour condamner les divisions créées par ce dernier dans la société américaine et son instrumentalisation de l’armée.

Les dispositions du Titre 10 de l’US Code obligent les forces armées à être loyales envers la Constitution des États-Unis, pas envers le président de l’exécutif. Rappelons au passage que le président a la même obligation envers la Constitution.

De même, les forces armées sont censées obéir à des ordres légaux (vaste débat) et à refuser des ordres illégaux, une attitude qui est rappelée dans le cadre du Code of Conduct militaire. Ce document dresse la liste détaillée des situations où le corps militaire doit refuser des ordres contraires à l’éthique et au droit international des conflits armés.

L’armée peut bloquer toute tentative d’insurrection avec armes sur le territoire. Elle pourrait s’arroger de facto le pouvoir de maintien de l’ordre territorial jusqu’à ce que l’exécutif se plie aux décisions judiciaires fédérales et reconnaisse ses limites dans l’exercice de son autorité. Dans l’attente de cette résolution de crise, l’armée pourrait collaborer avec la justice des États, dans une sorte de qualified martial law, où la force armée maintient l’ordre, arrête les perturbateurs mais les remet au juge civil.

En un mot, l’armée pourrait devenir un dernier recours pour protéger les mécanismes et les rouages abîmés de la démocratie américaine, si jamais la souveraineté de l’appareil judiciaire fédéral était contestée et si le pays versait ouvertement, outre l’affrontement entre citoyens, dans l’arbitraire et la dictature larvée.

L’hypothèse d’une crise de régime aux USA

L’hypothèse d’une crise de régime aux USA

L’énergie déployée par Donald Trump et son administration pour mettre en œuvre un programme consistant, pour une large partie, à défaire profondément l’État fédéral et certaines mesures prises en contournement des lois existantes ont provoqué l’ire de plusieurs juges fédéraux et des remontrances de la Cour suprême. Si cette confrontation entre l’exécutif et le judiciaire venait à se durcir, le pays pourrait entrer dans une période extrêmement troublée, et il reviendrait peut-être à l’armée de jouer un rôle déterminant.


par Blandine Chelini-Pont
Professeur des Universités en histoire contemporaine et relations internationales, Aix-Marseille Université (AMU) dans The Conversation

Face aux recours de toutes parts et aux injonctions judiciaires que provoquent les décrets/ordres exécutifs du président des États-Unis ainsi que les multiples atteintes administratives ou de confidentialité commises par le bureau de la gestion et du budget (OMB) ou le département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), les deux principaux outils à travers lesquels Donald Trump cherche à démanteler l’administration et une bonne partie des agences fédérales, peut-on envisager la possibilité d’une crise constitutionnelle prochaine ?

Si la Cour suprême des États-Unis désavouait le président ou les organes placés sous sa responsabilité exécutive et si ces derniers passaient outre les décisions de la Cour, en l’accablant d’opprobre, jusqu’où une telle confrontation pourrait-elle aller ?

Le moment semble se rapprocher où la Cour suprême devra se prononcer en ultime recours soit sur différentes plaintes collectives, soit sur les multiples injonctions émises par des juges fédéraux contre le gouvernement, comme elle l’a fait le 5 mars dernier, en donnant raison (en résumé) aux deux injonctions d’un juge de district du Rhode Island qui avait exigé, sans succès, la reprise des versements de fonds votés par le Congrès, provisionnés mais suspendus à l’Agence USAid.

Le 18 mars 2025, le président de la Cour suprême John Roberts Jr est intervenu, fait rarissime, pour rappeler mais sans le nommer à Donald Trump que la bonne procédure quand on voulait contester une décision judiciaire fédérale était de faire appel plutôt que de réclamer la destitution (« impeachment ») du juge, une procédure exceptionnelle.

Le gouvernement a donc fait appel, le 20 mars, de l’ordre par lequel le juge de Washington James Boasberg (nommé successivement par Bush fils et Barack Obama, puis confirmé chaque fois par le Congrès) avait suspendu l’expulsion sans vérification scrupuleuse de 200 membres présumés d’un gang vénézuélien vers une prison du Salvador, sur la base contestable d’une loi d’exception du XVIIIe siècle.

Cet ordre a été émis avant le décollage de l’appareil qui emmenait ces expulsés vers le Salvador, ce qui peut signifier qu’il a été délibérément ignoré par les autorités, même si l’administration Trump affirme que l’injonction a été portée à sa connaissance alors que l’avion volait déjà au-dessus des eaux internationales.

Trump a publiquement taxé le juge Boasberg de « dingue d’extrême gauche » et son secrétaire d’État, Marco Rubio, a reposté le message moqueur du président du Salvador Nayiub Bukele, allié de Trump ravi de l’assister dans ses procédures d’expulsion : « Oups… trop tard ! »

Si la Cour suprême reconnaissait, à l’occasion de cette affaire très symbolique, ou à l’occasion d’autres décisions à venir, que le président du pays ou des membres de son cabinet s’étaient rendus coupables d’un abus de pouvoir exécutif et/ou de la violation des lois et de la Constitution fédérale, il y a fort à parier que l’exécutif fédéral refuserait catégoriquement une telle interprétation.

Beaucoup d’observateurs s’attendaient à voir une Cour aux ordres de Trump, étant donné que les conservateurs y sont majoritaires et que trois juges particulièrement radicaux ont été nommés durant le premier mandat Trump. Mais sa décision du 5 mars et le rappel à l’ordre du juge Roberts montrent qu’elle est prête à faire front, contrairement à ce qu’on pensait.

Or, la Cour est souveraine. Depuis 1803, elle s’est attribué, avec l’arrêt Marbury v. Madison, le droit de juger de la constitutionnalité des décisions de l’exécutif, selon le texte de la Constitution, mais aussi selon ses principes et ses valeurs, lesquelles ont évolué au fil des décennies. La Cour est également garante de l’équilibre constitutionnel entre les pouvoirs, de leurs compétences respectives et de l’équilibre des compétences entre l’État fédéral et les États fédérés.

Que se passerait-il si le président des États-Unis et son entourage continuaient d’agir en ignorant délibérément les décisions défavorables à leurs actions et jetaient la Cour suprême en pâture à la vindicte populaire, en l’accusant d’aller à l’encontre des attentes du peuple souverain ?

Sous l’effet de l’indignation, un tel développement pourrait pousser inexorablement une partie de la population à se mobiliser massivement pour défendre la position d’un président qui apparaîtrait une fois de plus comme entravé dans son action par cet « État profond » qu’il ne cesse de pourfendre, tandis que l’autre partie s’alarmerait au contraire d’un basculement dans la « dictature ».

Devant la virulence des manifestants hostiles à ses projets, Donald Trump pourrait en appeler à ses partisans et aux « milices patriotes », resurgies comme un spectre de la marche sur le Capitole, le 6 janvier 2021. Il pourrait aussi chercher à utiliser les services les plus opérationnels de la police fédérale voire faire appel à la Garde nationale et à l’armée elle-même, en activant l’Insurrection Act de 1807, au nom de la protection du territoire national, enclenchant au passage la loi martiale. Les affrontements violents pourraient dégénérer dans les villes et les gouverneurs des États fédérés, selon leur bord politique, pourraient ordonner à leurs forces de sécurité de contenir l’un ou l’autre des camps.

Que ferait l’armée ?

Le pire n’est jamais sûr. Mais dans ce scénario catastrophe, la seule force institutionnelle capable de s’opposer frontalement à un tel engrenage serait paradoxalement celle qui a tous les moyens d’agir derrière le président : l’armée des États-Unis.

Cette dernière pourrait déclarer, à l’occasion même de son déploiement, qu’elle ne reconnaît plus le président comme son commandant en chef, parce qu’il outrepasse la Constitution. Toutefois, la probabilité d’une telle attitude paraît très faible, et ce, pour deux raisons.

Selon la Constitution, le président est le commandant en chef des armées. Si les généraux américains lui désobéissaient, ils seraient des factieux. Or le droit militaire en matière de felony est impitoyable.

De plus, quand dans le passé l’armée a pris parti dans un conflit constitutionnel, sa partie factieuse a directement contribué au déclenchement de la guerre civile (1861-1865) où un bon tiers des généraux et des officiers supérieurs étaient passés à la Confédération. Depuis, elle a interdiction formelle, à travers le Posse Comitatus Act de 1878, de se mêler des affaires du gouvernement civil, de la justice et des procédures judiciaires.

Cependant, le chef d’état-major interarmées (chairman of the Joint Chiefs of Staff), entouré des plus hauts gradés, pourrait décider en conscience que les corps militaires cessent d’obéir temporairement aux ordres d’un président qui se place au-dessus de la Constitution fédérale et qui ne se conforme pas aux décisions souveraines de la Cour suprême.

Déjà en juin 2020, au cours de son premier mandat, quand Trump avait avancé l’idée d’envoyer l’armée d’active pour disperser les manifestations consécutives à la mort de George Floyd, sa menace avait provoqué une levée de boucliers militaires de la part d’anciens hauts gradés, parmi lesquels deux anciens chefs d’état-major d’une des trois armées, l’amiral Michael Mullen (2007-2011) et le général Martin Dempsey (2011-2015), mais aussi James Miller, ancien sous-secrétaire à la défense chargé de la politique, le général John Allen, ancien envoyé spécial du président dans la coalition contre Daech, l’amiral James Stavridis, ancien commandant suprême des forces alliées en Europe, ou encore le général John Kelly, directeur de cabinet de la Maison Blanche de 2017 à 2019.

Le 5 juin de la même année, le Washington Post publiait une lettre de 89 anciens officiels de la défense – dont plusieurs anciens secrétaires à la défense comme Ashton Carter ou Leon Panetta – exprimant leur inquiétude face à la perspective que l’armée soit utilisée pour s’en prendre à des manifestants. Enfin, Jim Mattis, véritable légende du corps des Marines, premier secrétaire à la défense du premier mandat de Donald Trump, mais démissionnaire en décembre 2018, était sorti de son silence en juin 2020 pour condamner les divisions créées par ce dernier dans la société américaine et son instrumentalisation de l’armée.

Les dispositions du Titre 10 de l’US Code obligent les forces armées à être loyales envers la Constitution des États-Unis, pas envers le président de l’exécutif. Rappelons au passage que le président a la même obligation envers la Constitution.

De même, les forces armées sont censées obéir à des ordres légaux (vaste débat) et à refuser des ordres illégaux, une attitude qui est rappelée dans le cadre du Code of Conduct militaire. Ce document dresse la liste détaillée des situations où le corps militaire doit refuser des ordres contraires à l’éthique et au droit international des conflits armés.

L’armée peut bloquer toute tentative d’insurrection avec armes sur le territoire. Elle pourrait s’arroger de facto le pouvoir de maintien de l’ordre territorial jusqu’à ce que l’exécutif se plie aux décisions judiciaires fédérales et reconnaisse ses limites dans l’exercice de son autorité. Dans l’attente de cette résolution de crise, l’armée pourrait collaborer avec la justice des États, dans une sorte de qualified martial law, où la force armée maintient l’ordre, arrête les perturbateurs mais les remet au juge civil.

En un mot, l’armée pourrait devenir un dernier recours pour protéger les mécanismes et les rouages abîmés de la démocratie américaine, si jamais la souveraineté de l’appareil judiciaire fédéral était contestée et si le pays versait ouvertement, outre l’affrontement entre citoyens, dans l’arbitraire et la dictature larvée.

Le sabotage de l’OTAN par Trump va créer les conditions d’une troisième guerre mondiale

C’est en plein vol que l’OTAN a été sabotée en public par un Trump condamnant et ridiculisant totalement l’Ukraine et son président. Du coup évidemment Poutine et ses affidés sont aux anges. Après une pause sans doute pour  reconstituer les forces intérieures affaiblies par le conflit, Poutine  va reprendre sa stratégie de reconquête de ce qu’il considère comme l’empire russe.

 

Accord ou pas Poutine n’a jamais respecté sa parole et il n’y a que la puissance affichée qui permettra de s’opposer aux  nouvelles conquêtes guerrières de Poutine et l’extension du conflit à l’échelle mondiale. Aujourd’hui l’Europe en particulier n’est pas armée pour lutter contre l’armada russe même provisoirement affaiblie. En moyenne les Etats  européens consacrent autour de 2 % de leur PIB aux dépenses militaires alors que la Russie consacre actuellement 30 %. Il faut au plus tôt et dès maintenant une concertation militaire permanente des nations européennes décidées à lutter contre l’impérialisme de Poutine. Dans le même temps lancer une véritable économie de guerre pour disposer du matériel nécessaire alors qu’aujourd’hui par exemple en France l’armée es t seulement une sorte d’échantillon(  exemple 200 chars) seulement.

Il faudra aussi le plus tôt possible envisager le retour du service militaire obligatoire abandonné par lâcheté pour plaire aux électeurs. Sur une classe d’âge d’environ 800 000 jeunes 400 000 sont mobilisables et pourraient-elles être formés sur une période de six mois en utilisant surtout les infrastructures sportives existantes et autres lieux dont disposent les pouvoirs publics. Nul besoin de faire retourner les jeunes dans des casernes coûteuses. D’ailleurs depuis longtemps avant la suppression de militaire les soldats rentraient chaque jour à leur domicile (des modalités pourraient être trouvées pour le peu de jeunes qui ne pourraient pas revenir au domicile chaque soir).

La mesure n’est pas aussi coûteuse qu’indiqué. L’institut IFRAP chiffrer le coût de ce service militaire six mois pour environ 400 000 personnes à hauteur d’environ 5 milliards. De toute façon il faudra globalement augmenter de façon significative les budgets européens consacrés à la défense. Pour l’ensemble des pays d’Europe la moyenne des dépenses militaires tourne autour de 2 % du PIB; il faudra monter le niveau autour de 5 % pendant plusieurs années: Le prix de la liberté, de la paix  tout autant que le prix du développement et du progrès économique .

Politique-Bannon : Renaissance d’une internationale nazie

Politique-Bannon  : Renaissance d’une internationale nazie

 

Il n’y a aucune ambiguïté sur le caractère fasciste   et nazie des pires conservateurs américains et leurs alliés dans le monde. Ainsi ce n’est pas par hasard si l’ancien conseiller Bannon , principal instigateur de l’invasion du Capitole -ou encore Elon Musk -manifeste le geste qui traduit l’adhésion à la philosophie nazie. Tout dans leurs propos excessifs sur le fond comme sur la forme traduisent l’idéologie autoritaire qui les anime.

L’entourage de Trump constitue une bande de gangsters sans autre idéologie que la conquête du pouvoir et le fric. Beaucoup sont des fous furieux à commencer par un Trump par ailleurs complètement idiot et clownesque. Pour protester contre le nouveau salut nazi de banon,  ancien conseiller de Trump, Bardella a donc annulé une prise de parole à Washington . Bannon a allors accusé Bardella d’avoir «annulé à cause de ce que dit la presse mainstream de mon discours». Et de poursuivre : «C’est un petit garçon, il n’est pas digne de diriger la France».

Cet ancien conseiller de Donald Trump a tendu ostensiblement le bras lors d’une intervention à la Conférence d’action politique conservatrice (CPAC), un raout auquel doivent également participer le président américain et son conseiller Elon Musk, lui-même déjà épinglé pour un geste

Bannon et Trump: Renaissance d’une internationale nazie

Bannon  : Renaissance d’une internationale nazie

 

Il n’y a aucune ambiguïté sur le caractère fasciste   et nazie des pires conservateurs américains et leurs alliés dans le monde. Ainsi ce n’est pas par hasard si l’ancien conseiller Bannon , principal instigateur de l’invasion du Capitole -ou encore Elon Musk -manifeste le geste qui traduit l’adhésion à la philosophie nazie. Tout dans leurs propos excessifs sur le fond comme sur la forme traduisent l’idéologie autoritaire qui les anime.

L’entourage de Trump constitue une bande de gangsters sans autre idéologie que la conquête du pouvoir et le fric. Beaucoup sont des fous furieux à commencer par un Trump par ailleurs complètement idiot et clownesque. Pour protester contre le nouveau salut nazi de banon,  ancien conseiller de Trump, Bardella a donc annulé une prise de parole à Washington . Bannon a allors accusé Bardella d’avoir «annulé à cause de ce que dit la presse mainstream de mon discours». Et de poursuivre : «C’est un petit garçon, il n’est pas digne de diriger la France».

Cet ancien conseiller de Donald Trump a tendu ostensiblement le bras lors d’une intervention à la Conférence d’action politique conservatrice (CPAC), un raout auquel doivent également participer le président américain et son conseiller Elon Musk, lui-même déjà épinglé pour un geste ambigu analogue le mois dernier.

Défense: L’urgence d’une politique commune en Europe

Défense: L’urgence d’une politique commune en Europe

 

 

La plupart des experts, des spécialistes utilitaires ou encore des journalistes sont largement sidérés par les dernières positions de Trump et de son vice président Vance. Pour schématiser à outrance disons que la Maison-Blanche soutient à peu près toutes les positions de Poutine dans le conflit avec l’Ukraine.

 

D’une certaine manière, les Américains donnent raison à la politique agressive de Poutine qui petit à petit grignote L’Europe. les Américains disent alors à débrouiller-vous maintenant mais sans nous et en plus on veut être remboursé des frais engagés. Finalement la bande de cinglés de la Maison-Blanche a seulement pour guide son idéologie de gangsters illuminés comme Elon Musk ou Vance qui vont jusqu’à soutenir l’extrême droite allemande. Ces personnalités manquent totalement de compétence et de vision. En particulier ils n’ont pas compris que poutine ne cède jamais et ne tient aucune de ses promesses. Même s’il faut comme en Ukraine sacrifier la vie de 600 000 soldats. Même s’il faut maintenir la population en état de pauvreté alors que des milliards sont détournés par les oligarques mafieux qui entourent Poutine. L’Europe ne peut compter désormais que sur elle-même. Un conflit avec Poutine n’est pas certain mais il est possible surtout avec le développement de la guerre hybride qui combine agression militaire, espionnage, coups bas et intoxication. Le problème c’est que les forces européennes sont très en dessous des des enjeux surtout quantitativement. C’est tout juste si la France peut par exemple mobiliser rapidement 150 000 hommes. L’armée française est échantillonnaire avec un seul porte-avions et 10 fois moins d’effectifs qu’il faudrait. La faute notamment à la vision technocratique des militaires y compris.

Le rétablissement du service militaire en France et ailleurs devient urgent. La France doit être en capacité de mobiliser en permanence 1 million de personnes formées évidemment; ce qui par parenthèse permettra de rétablir une plus grande cohésion nationale sur les valeurs et les devoirs vis-à-vis du pays. Par lâcheté et incompétence le budget de la défense est devenu insignifiant à peine 2 % du PIB quand il en faudrait sept ou 8 % comme lorsque le général De Gaulle a construit la défense nucléaire. L’économie de guerre proclamée par Macron est une fumisterie tandis que que l’économie russe repose essentiellement sur l’industrie militaire. L’armée échantillonnaire du pays est à pleurer. Nous n’avons même pas été capables de tenir nos positions au Sahel face à des rebelles qui se déplacent en mobylette ou en camionnette. La France est lâchée partout tandis que Poutine avance en Afrique comme d’ailleurs avec beaucoup plus de discrétion mais imperturbablement les Chinois.

La conception de l’armée française sa nature, ses objectifs, son ampleur sont complètement à revoir sinon le pays risque un jour soit de devenir une colonie américaine soit un territoire russe voire chinois. Au-delà des aspects stratégiques, des équipements il conviendrait aussi de réveiller le sentiment national. Faute de force matérielle et morale, le pays sera condamné à l’inévitable déclin voir pire à l’extinction à terme. Avec l’Europe le redressement est possible à condition de faire preuve de discernement et de courage. Une problématique qui nous éloigne des clowneries actuelles de l’Assemblée nationale et des postures politiques démagogiques.

Défense: L’urgence d’une politique commune en Europe

Défense: L’urgence d’une politique commune en Europe

 

 

La plupart des experts, des spécialistes utilitaires ou encore des journalistes sont largement sidérés par les dernières positions de Trump et de son vice président Vance. Pour schématiser à outrance disons que la Maison-Blanche soutient à peu près toutes les positions de Poutine dans le conflit avec l’Ukraine.

 

D’une certaine manière, les Américains donnent raison à la politique agressive de Poutine qui petit à petit grignote L’Europe. les Américains disent alors à débrouiller-vous maintenant mais sans nous et en plus on veut être remboursé des frais engagés. Finalement la bande de cinglés de la Maison-Blanche a seulement pour guide son idéologie de gangsters illuminés comme Elon Musk ou Vance qui vont jusqu’à soutenir l’extrême droite allemande. Ces personnalités manquent totalement de compétence et de vision. En particulier ils n’ont pas compris que poutine ne cède jamais et ne tient aucune de ses promesses. Même s’il faut comme en Ukraine sacrifier la vie de 600 000 soldats. Même s’il faut maintenir la population en état de pauvreté alors que des milliards sont détournés par les oligarques mafieux qui entourent Poutine. L’Europe ne peut compter désormais que sur elle-même. Un conflit avec Poutine n’est pas certain mais il est possible surtout avec le développement de la guerre hybride qui combine agression militaire, espionnage, coups bas et intoxication. Le problème c’est que les forces européennes sont très en dessous des des enjeux surtout quantitativement. C’est tout juste si la France peut par exemple mobiliser rapidement 150 000 hommes. L’armée française est échantillonnaire avec un seul porte-avions et 10 fois moins d’effectifs qu’il faudrait. La faute notamment à la vision technocratique des militaires y compris.

Le rétablissement du service militaire en France et ailleurs devient urgent. La France doit être en capacité de mobiliser en permanence 1 million de personnes formées évidemment; ce qui par parenthèse permettra de rétablir une plus grande cohésion nationale sur les valeurs et les devoirs vis-à-vis du pays. Par lâcheté et incompétence le budget de la défense est devenu insignifiant à peine 2 % du PIB quand il en faudrait sept ou 8 % comme lorsque le général De Gaulle a construit la défense nucléaire. L’économie de guerre proclamée par Macron est une fumisterie tandis que que l’économie russe repose essentiellement sur l’industrie militaire. L’armée échantillonnaire du pays est à pleurer. Nous n’avons même pas été capables de tenir nos positions au Sahel face à des rebelles qui se déplacent en mobylette ou en camionnette. La France est lâchée partout tandis que Poutine avance en Afrique comme d’ailleurs avec beaucoup plus de discrétion mais imperturbablement les Chinois.

La conception de l’armée française sa nature, ses objectifs, son ampleur sont complètement à revoir sinon le pays risque un jour soit de devenir une colonie américaine soit un territoire russe voire chinois. Au-delà des aspects stratégiques, des équipements il conviendrait aussi de réveiller le sentiment national. Faute de force matérielle et morale, le pays sera condamné à l’inévitable déclin voir pire à l’extinction à terme. Avec l’Europe le redressement est possible à condition de faire preuve de discernement et de courage. Une problématique qui nous éloigne des clowneries actuelles de l’Assemblée nationale et des postures politiques démagogiques.

Politique-Face à la Russie, l’urgence d’une politique européenne commune de défense

Politique-Face à la Russie, l’urgence d’une politique européenne commune de défense

 

La plupart des experts, des spécialistes utilitaires ou encore des journalistes sont largement sidérés par les dernières positions de Trump et de son vice président Vance. Pour schématiser à outrance disons que la Maison-Blanche soutient à peu près toutes les positions de Poutine dans le conflit avec l’Ukraine.

 

D’une certaine manière, les Américains donnent raison à la politique agressive de Poutine qui petit à petit grignote L’Europe. les Américains disent alors à débrouiller-vous maintenant mais sans nous et en plus on veut être remboursé des frais engagés. Finalement la bande de cinglés de la Maison-Blanche a seulement pour guide son idéologie de gangsters illuminés comme Elon Musk ou Vance  qui vont jusqu’à soutenir l’extrême droite allemande. Ces personnalités manquent totalement de compétence et de vision. En particulier ils n’ont pas compris que poutine ne cède jamais et ne tient aucune de ses promesses. Même s’il faut comme en Ukraine sacrifier la vie de 600 000 soldats. Même s’il faut maintenir la population en état de pauvreté alors que des milliards sont détournés par les oligarques mafieux qui entourent Poutine. L’Europe  ne peut compter désormais que sur elle-même. Un conflit avec Poutine n’est pas certain mais il est possible surtout avec le développement de la guerre hybride  qui combine agression militaire, espionnage, coups bas et intoxication. Le problème c’est que les forces européennes sont très en dessous des des enjeux surtout quantitativement. C’est tout juste si la France peut par exemple mobiliser rapidement 150 000 hommes. L’armée française est échantillonnaire  avec un seul porte-avions et 10 fois moins d’effectifs qu’il faudrait. La faute notamment à la vision technocratique des militaires y compris.

Le rétablissement du service militaire en France et ailleurs devient urgent. La France doit être en capacité de mobiliser en permanence 1 million de personnes formées évidemment; ce qui par parenthèse permettra de rétablir une plus grande cohésion nationale sur les valeurs et les devoirs vis-à-vis du pays. Par lâcheté et incompétence le budget de la défense est devenu insignifiant à peine 2 % du PIB  quand il en faudrait sept ou 8 % comme lorsque le général De Gaulle a construit la défense nucléaire. L’économie de guerre proclamée par Macron est une fumisterie tandis que que l’économie russe repose essentiellement sur l’industrie militaire. L’armée échantillonnaire du pays est à pleurer. Nous n’avons même pas été capables de tenir nos positions au Sahel face à des rebelles qui se déplacent en mobylette ou en camionnette. La France est lâchée partout tandis que Poutine avance en Afrique comme d’ailleurs avec beaucoup plus de discrétion mais imperturbablement les Chinois.

La conception de l’armée française sa nature, ses objectifs, son ampleur sont complètement à revoir sinon le pays risque un jour soit de devenir une colonie américaine soit un territoire russe voire chinois. Au-delà des aspects stratégiques, des équipements il conviendrait aussi de réveiller le sentiment national. Faute de force matérielle et morale, le pays sera condamné à l’inévitable déclin voir pire à l’extinction à terme. Avec l’Europe le redressement est possible à condition de faire preuve de discernement et de courage. Une problématique qui nous éloigne des clowneries actuelles de l’Assemblée nationale et des postures politiques démagogiques.

Face à la Russie, l’urgence d’une politique européenne commune de défense

Face à la Russie, l’urgence d’une politique européenne commune de défense

 

La plupart des experts, des spécialistes utilitaires ou encore des journalistes sont largement sidérés par les dernières positions de Trump est de son vice président Vance. Pour schématiser à outrance disons que la Maison-Blanche soutient à peu près toutes les positions de Poutine dans le conflit avec l’Ukraine.

 

D’une certaine manière les Américains donnent raison à la politique agressive de Poutine qui petit à petit grignote L’Europe. les Américains disent alors à débrouiller-vous maintenant mais sans nous et en plus on veut être remboursé des frais engagés. Finalement la bande de cinglés de la Maison-Blanche a seulement pour guide son idéologie de gangsters illuminés comme Elon Musk ou Vance  qui vont jusqu’à soutenir l’extrême droite allemande. Ces personnalités manquent totalement de compétence et de vision. En particulier ils n’ont pas compris que petite ne cèdent jamais et ne tient aucune de ses promesses. Même s’il faut comme en Ukraine sacrifiée la vie de 600 000 soldats. Même s’il faut maintenir la population en état de pauvreté alors que des milliards sont détournés par les oligarques mafieux qui entourent Poutine. L’Europe  ne peut compter désormais que sur elle-même. Un conflit avec Poutine n’est pas certain mais il est possible surtout avec le développement de la guerre hybride  qui combine agression militaire, espionnage, coups bas et intoxication. Le problème c’est que les forces européennes sont très en dessous des des enjeux surtout quantitativement. C’est tout juste si la France peut par exemple mobiliser rapidement 150 000 hommes. L’armée française est échantillonnaire  avec un seul porte-avions et 10 fois moins d’effectifs qu’il faudrait. La faute notamment à la vision technocratique des militaires y compris.

Le rétablissement du service militaire en France et ailleurs devient urgent. La France doit être en capacité de mobiliser en permanence 1 million de personnes formées évidemment; ce qui par parenthèse permettra de rétablir une plus grande cohésion nationale sur les valeurs et les devoirs vis-à-vis du pays. Par lâcheté et incompétence le budget de la défense est devenu insignifiant à peine 2 % quand il en faudrait sept ou 8 % comme lorsque le général De Gaulle a construit la défense nucléaire. L’économie de guerre proclamée par Macron est une fumisterie tandis que que l’économie russe repose essentiellement sur l’industrie militaire. L’armée échantillonnaire du pays est à pleurer. Nous n’avons même pas été capables de tenir nos positions au Sahel face à des rebelles qui se déplacent en mobylette ou en camionnette. La France est lâchée partout tandis que Poutine avance en Afrique comme d’ailleurs avec beaucoup plus de discrétion mais imperturbablement les Chinois.

La conception de l’armée française sa nature, ses objectifs, son ampleur sont complètement à revoir sinon le pays risque un jour soit de devenir une colonie américaine soit un territoire russe voire chinois. Au-delà des aspects stratégiques, des équipements il conviendrait aussi de réveiller le sentiment national. Faute de force matérielle et morale, le pays sera condamné à l’inévitable déclin voir pire à l’extinction à terme. Avec l’Europe le redressement est possible à condition de faire preuve de discernement et de courage. Une problématique qui nous éloigne des clowneries actuelles de l’Assemblée nationale et des postures politiques démagogiques.

Économie : Face à Trump, l’Europe a besoin d’une stratégie claire

Économie : Face à Trump, l’Europe a besoin d’une stratégie claire

 

Depuis le 20 janvier, le président américain, Donald Trump, a promulgué une soixantaine de décrets (executive orders) qui couvrent une gamme étendue de sujets – de l’expulsion en masse des immigrés clandestins à la refonte de la politique familiale et à la redéfinition de la politique énergétique. Leur trait commun est qu’ils visent à ouvrir une nouvelle ère pour l’Amérique et pour le monde. Le radicalisme de leur ambition est sans précédent depuis des décennies. Même Ronald Reagan, élu en 1980, s’était montré plus mesuré.

 

par Jean Pisani-Ferry

professeur d’économie à Sciences Po (Paris), à l’Institut Bruegel (Bruxelles) et au Peterson Institute for International Economics (Washington) dans Le Monde.

Les menaces sur le Groenland et la volonté de reprendre possession du canal de Panama, vingt-cinq ans après la rétrocession de celui-ci, témoignent parallèlement du fait que Donald Trump ne se sent lié par aucune norme internationale et qu’aucun accord, même formellement ratifié, ne fait à ses yeux obstacle à l’affirmation de la puissance américaine. Pour lui, « America first » doit s’entendre au sens strict.

Lire aussi la chronique | Article réservé à nos abonnés « Abandonner le Groenland à l’appétit de Donald Trump serait une erreur funeste qui ne ferait que nourrir les tensions internationales »Cette semaine, la Commission a publié un projet de « boussole de compétitivité » présenté comme une réponse aux initiatives de Donald Trump. Si la volonté doit être saluée et si certains projets – union de l’épargne et de l’investissement, statut commun pour les start-up innovantes, simplification réglementaire – vont dans le bon sens, il est excessif d’y voir une « réponse à Trump ».

Outre qu’il ne s’agit, à ce stade, que d’orientations, et non d’une décision commune, les propositions formulées dans ce texte relèvent pour la plupart de la mise en œuvre de recommandations issues des rapports d’Enrico Letta (avril 2024) et de Mario Draghi (septembre 2024). L’élection de Donald Trump et ses premières décisions ont probablement joué un rôle d’accélérateur. 

Climat France : Les conséquences d’une hausse de 4° de la température

Climat France : Les conséquences d’une hausse de 4° de la température

La France avec quatre degrés de plus? Météo-France s’est posé la question dans un rapport publié ce mardi 10 décembre, avec des données aux horizons 2030, 2050 et 2100.

Pour illustrer leurs résultats, les scientifiques ont estimé que « dans une France à +4°C, la température moyenne annuelle sur la France pourrait atteindre 14,2°C, contre 10,9°C, avec des pointes à 15°C sur l’agglomération parisienne », c’est-à-dire le climat actuel de la région de Montpellier. Les journées de très fortes températures, c’est-à-dire au-dessus de 35°C, devraient se multiplier.

Concernant les précipitations, Météo-France se montre bien plus prudent, jugeant que son évolution « présente des incertitudes importantes. »

« À l’échelle de la France, le cumul de précipitations est stable mais les précipitations utiles (différence entre précipitation et évaporation) vont diminuer sous l’effet de la hausse des températures »‘, s’avancent les prévisionnistes.

Mais ces derniers estiment tout de même que les pluies seront plus importantes en hiver, de l’ordre de +15 % en (…) France. »

Ces enseignements sont la déclinaison de simulations basées sur la « Trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique » (TRACC), un scénario retenu par le gouvernement qui doit s’imposer à toutes les politiques publiques. Cette TRACC impose à la France de se préparer, quels que soient ses efforts de réduction de gaz à effet de serre, à ce que le climat en métropole se réchauffe de +2°C en 2030, +2,7°C en 2050 et +4°C en 2100 par rapport à l’époque préindustrielle.

 

 

Finances -Fitch menace la France d’une dégradation

Finances -Fitch menace la France d’une dégradation

 

L’agence de notation, qui avait placé en octobre la note de la France sous perspective négative, a alerté vendredi sur les conséquences pour la politique budgétaire du renversement du gouvernement de Michel Barnier.

Cela « met en évidence à quel point le paysage politique français très fragmenté peut paralyser la mise en œuvre de la politique budgétaire », avertit Fitch dans un communiqué.

Fitch a cependant maintenu à AA- la note de la France. En octobre, elle avait assorti cette note d’une perspective négative, signalant qu’elle envisageait de l’abaisser à moyen terme.

En outre, « la fragmentation de l’Assemblée nationale rend difficile la recherche de compromis sur la consolidation budgétaire (…). Il est donc très peu probable que la France atteigne l’objectif de déficit de 5% du PIB initialement présenté par (Michel) Barnier », relève encore Fitch.

Fitch menace la France d’une dégradation

Fitch menace la France d’une dégradation

 

L’agence de notation, qui avait placé en octobre la note de la France sous perspective négative, a alerté vendredi sur les conséquences pour la politique budgétaire du renversement du gouvernement de Michel Barnier.

Cela « met en évidence à quel point le paysage politique français très fragmenté peut paralyser la mise en œuvre de la politique budgétaire », avertit Fitch dans un communiqué.

Fitch a cependant maintenu à AA- la note de la France. En octobre, elle avait assorti cette note d’une perspective négative, signalant qu’elle envisageait de l’abaisser à moyen terme.

En outre, « la fragmentation de l’Assemblée nationale rend difficile la recherche de compromis sur la consolidation budgétaire (…). Il est donc très peu probable que la France atteigne l’objectif de déficit de 5% du PIB initialement présenté par (Michel) Barnier », relève encore Fitch.

 

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