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Politique- Élisabeth Borne : un discours soporifique de curé de campagne

Politique- Élisabeth Borne : un discours soporifique  de curé de campagne 

 

« Aimons nous les uns les autres « aurait pu  dire Élisabeth Borne  qui a fait une sorte de discours soporifique d’1 heure 30. Le thème central était en effet de solliciter une adhésion des députés à la culture du compromis. « L’heure n’est pas à nous compter, mais à nous parler », a assuré la cheffe du gouvernement qui n’a pas demandé un vote de confiance, du fait de la majorité relative au Palais-Bourbon.  » Un discours fleuve, très général pour tenter de contenter un peu tout le monde et rassurer à propos du caractère démocratique de la méthode. Allant même jusqu’à envisager de consulter les acteurs économiques comme les organisations syndicales.

Bref plus de compromis et de dialogue. Pour le reste concernant les objectifs,  c’est un peu l’auberge Espagnole. Élisabeth Borne a traité un peu de tout notamment le pouvoir d’achat, le travail et le plein emploi, l’urgence écologique mais d’une manière tellement vague qu’on peut difficilement retenir une orientation un peu précise.

On retiendra surtout cet appel permanent au compromis lancé à une assemblée très divisée, aussi cette décision n’en explicitée de nationaliser EDF.. « Il est temps d’entrer dans l’ère des forces qui bâtissent ensemble…. « Les Français nous demandent de nous parler plus, de nous parler mieux et de construire ensemble…  Nous voulons redonner du sens à la valeur compromis, mais le compromis ce n’est pas se compromettre ». Une dernière formule littérairement esthétique mais qui évidemment ne veut strictement rien dire. On se compromet forcément en lâchant un peu sur ses positions de départ pour aboutir à un compromis.

Sur les thèmes prioritaires la première ministre est restée très vague en envisageant seulement « prolonger bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité, d’augmenter les revenus du travail, baisser les charges des indépendants ou encore revaloriser les retraites ». Mais sans autre précision des modalités et des niveaux.

Élisabeth Borne a cependant promis qu’il n’y aurait  pas de hausse d’impôts.( question comment on finance !)  Elle a longuement parlé de bâtir une société du plein emploi pour la fin du mandat présidentiel mais sans décliner les mesures précises. Un engagement qui ne mange pas de pain et vis-à-vis duquel des forces d’opposition ne peuvent être en désaccord.

La première ministre veut « bâtir la société du plein emploi » en changeant « notre rapport au travail ». Une belle intention mais complètement vide car elle aurait pu parler de la participation. De ce point de vue, Élisabeth Borne en rappelant le changement de nom de Pôle Emploi en France Emploi montre le caractère insignifiant du changement dans le domaine. Pour la forme,  la Première ministre a aussi parlé de la réforme des retraites sans doute pour faire plaisir aux Républicains mais sans grande conviction

La question écologique semble aussi reporter loin derrière les priorités. De ce point de vue la première ministre a repris les propos du président concernant la politique énergétique : « Nous déploierons les énergies renouvelables et nous continuerons à investir dans le nucléaire avec la construction de nouveaux réacteurs, car la transition énergétique passe par le nucléaire ». Autre promesse face à l’urgence climatique qui « impose des décisions fortes et radicales »!

Élisabeth Borne aussi traité de la formation notamment des jeunes, de la santé mais de manière tous toujours aussi générale. Elle a aussi annoncé la réforme de l’allocation adulte handicapé et sa déconjugalisation. Bref au total une sorte d’inventaire à la Prévert en évoquant de façon souvent superficielle les problématiques portées par les différentes sensibilités de l’assemblée mais de manière très approximative et sans engagement concret très précis. Bref, une sorte de sermon  de curé de campagne particulièrement ennuyeux et soporifique et que la bienveillance des grands médias a souvent qualifié d’exercice presque  réussi !

Élisabeth Borne : un discours soporifique de curé de campagne

Élisabeth Borne : un discours soporifique  de curé de campagne 

 

« Aimons nous les uns les autres « aurait pu  dire Élisabeth Borne  qui a fait une sorte de discours soporifique d’1 heure 30. Le thème central était en effet de solliciter une adhésion des députés à la culture du compromis. « L’heure n’est pas à nous compter, mais à nous parler », a assuré la cheffe du gouvernement qui n’a pas demandé un vote de confiance, du fait de la majorité relative au Palais-Bourbon.  » Un discours fleuve, très général pour tenter de contenter un peu tout le monde et rassurer à propos du caractère démocratique de la méthode. Allant même jusqu’à envisager de consulter les acteurs économiques comme les organisations syndicales.

Bref plus de compromis et de dialogue. Pour le reste concernant les objectifs,  c’est un peu l’auberge Espagnole. Élisabeth Borne a traité un peu de tout notamment le pouvoir d’achat, le travail et le plein emploi, l’urgence écologique mais d’une manière tellement vague qu’on peut difficilement retenir une orientation un peu précise.

On retiendra surtout cet appel permanent au compromis lancé à une assemblée très divisée, aussi cette décision n’en explicitée de nationaliser EDF.. « Il est temps d’entrer dans l’ère des forces qui bâtissent ensemble…. « Les Français nous demandent de nous parler plus, de nous parler mieux et de construire ensemble…  Nous voulons redonner du sens à la valeur compromis, mais le compromis ce n’est pas se compromettre ». Une dernière formule littérairement esthétique mais qui évidemment ne veut strictement rien dire. On se compromet forcément en lâchant un peu sur ses positions de départ pour aboutir à un compromis.

Sur les thèmes prioritaires la première ministre est restée très vague en envisageant seulement « prolonger bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité, d’augmenter les revenus du travail, baisser les charges des indépendants ou encore revaloriser les retraites ». Mais sans autre précision des modalités et des niveaux.

Élisabeth Borne a cependant promis qu’il n’y aurait  pas de hausse d’impôts.( question comment on finance !)  Elle a longuement parlé de bâtir une société du plein emploi pour la fin du mandat présidentiel mais sans décliner les mesures précises. Un engagement qui ne mange pas de pain et vis-à-vis duquel des forces d’opposition ne peuvent être en désaccord.

La première ministre veut « bâtir la société du plein emploi » en changeant « notre rapport au travail ». Une belle intention mais complètement vide car elle aurait pu parler de la participation. De ce point de vue, Élisabeth Borne en rappelant le changement de nom de Pôle Emploi en France Emploi montre le caractère insignifiant du changement dans le domaine. Pour la forme,  la Première ministre a aussi parlé de la réforme des retraites sans doute pour faire plaisir aux Républicains mais sans grande conviction

La question écologique semble aussi reporter loin derrière les priorités. De ce point de vue la première ministre a repris les propos du président concernant la politique énergétique : « Nous déploierons les énergies renouvelables et nous continuerons à investir dans le nucléaire avec la construction de nouveaux réacteurs, car la transition énergétique passe par le nucléaire ». Autre promesse face à l’urgence climatique qui « impose des décisions fortes et radicales »!

Élisabeth Borne aussi traité de la formation notamment des jeunes, de la santé mais de manière tous toujours aussi générale. Elle a aussi annoncé la réforme de l’allocation adulte handicapé et sa déconjugalisation. Bref au total une sorte d’inventaire à la Prévert en évoquant de façon souvent superficielle les problématiques portées par les différentes sensibilités de l’assemblée mais de manière très approximative et sans engagement concret très précis. Bref, une sorte de sermon  de curé de campagne particulièrement ennuyeux et soporifique et que la bienveillance des grands médias a souvent qualifié d’exercice presque  réussi !

Élisabeth Borne : un discours soporifique de curé de campagne

Élisabeth Borne : un discours soporifique  de curé de campagne 

« Aimons nous les uns les autres « aurait pu Élisabeth bornent qui a fait une sorte de discours soporifique d’1 heure 30.

Le thème central était en effet de solliciter une adhésion des députés à la culture du compromis. « L’heure n’est pas à nous compter, mais à nous parler », a assuré la cheffe du gouvernement qui n’a pas demandé un vote de confiance, du fait de la majorité relative au Palais-Bourbon.  » n discours fleuve, très général pour tenter de contenter un peu tout le monde est rassurer à propos du caractère démocratique de la méthode. Allant même jusqu’à envisager de consulter les acteurs économiques comme les organisations syndicales. Bref plus de compromis et de dialogue.

Pour le reste concernant les objectifs c’est un peu l’auberge Espagnole. Élisabeth Borne a traité un peu de tout notamment le pouvoir d’achat, le travail et le plein emploi, l’urgence écologique mais d’une manière tellement vague qu’on peut difficilement retenir une orientation un peu précise.

On retiendra surtout cet appel permanent au compromis lancé à une assemblée très divisée, aussi cette décision n’en explicitée de nationaliser EDF..

« Il est temps d’entrer dans l’ère des forces qui bâtissent ensemble…. « Les Français nous demandent de nous parler plus, de nous parler mieux et de construire ensemble…  Nous voulons redonner du sens à la valeur compromis, mais le compromis ce n’est pas se compromettre ». Une dernière formule littérairement esthétique mais qui évidemment ne veut strictement rien dire. On se compromet forcément en lâchant un peu sur ses positions de départ pour aboutir à un compromis.

Sur les thèmes prioritaires la première ministre est restée très vague en envisageant seulement « prolonger bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité, d’augmenter les revenus du travail, baisser les charges des indépendants ou encore revaloriser les retraites ». Mais sans autre précision des modalités et des niveaux.

Élisabeth Borne a cependant promis qu’il n’irait pas de hausse d’impôts. Elle a longuement parlé de bâtir une société du plein emploi pour la fin du mandat présidentiel mais sans décliner les mesures précises. Un engagement qui ne mange pas de pain et vis-à-vis duquel des forces d’opposition ne peuvent être en désaccord.  La première ministre veut « bâtir la société du plein emploi » en changeant « notre rapport au travail ». Une belle intention mais complètement vide car elle aurait pu parler de la participation. De ce point de vue, Élisabeth Morne en rappelant le changement de nom de pôle emploi en France Emploi montre le caractère insignifiant du changement dans le domaine.

Pour la forme,  la Première ministre a aussi parlé de la réforme des retraites sans doute pour faire plaisir aux Républicains mais sans grande conviction

La question écologique semble aussi reporter loin derrière les priorités. De ce point de vue la première ministre a repris les propos du président concernant la politique énergétique : « Nous déploierons les énergies renouvelables et nous continuerons à investir dans le nucléaire avec la construction de nouveaux réacteurs, car la transition énergétique passe par le nucléaire ». Autre promesse face à l’urgence climatique qui « impose des décisions fortes et radicales »!

Élisabeth Borne aussi traité de la formation notamment des jeunes, de la santé mais de manière tous toujours aussi générale. Elle a aussi annoncé la réforme de l’allocation adulte handicapé et sa déconjugalisation.

Bref au total une sorte d’inventaire à la Prévert en évoquant de façon souvent superficielle les problématiques portées par les différentes sensibilités de l’assemblée mais de manière très approximative et sans engagement concret très précis.

Bref, une sorte de sermon  de curé de campagne particulièrement ennuyeux et soporifique et que la bienveillance des grands médias a souvent qualifié d’exercice presque  réussi !

Vœux de Macron : confirmation du sermon d’un jeune curé de campagne coincé

Vœux de Macron : confirmation du sermon d’un jeune curé de campagne coincé

Le moins qu’on puisse dire c’est que le discours de Macron n’était hier enthousiasmant, guère novateur encore moins mobilisateur. Un schéma ultra classique d’abord pour se féliciter de l’action menée jusque-là, ensuite la description d’un environnement socio-économique idyllique qui n’existe que dans la tête de Macron, enfin l’affirmation de la poursuite des grandes réformes. À peine une petite ouverture sur les retraites où  Macron était attendu.  Il faudra faire vite a-t-il seulement indiqué renvoyant ainsi la patate chaude à Édouard Philippe.

Macron  se réserve sans doute ainsi une porte de sortie en ne s’impliquant pas trop dans une situation complètement bloquée. Si le climat devait se durcir et si l’opinion , comme ses probable, fait plonger la popularité de Macron, il sera toujours temps de se séparer de ce premier ministre qui il faut bien le dire à créé une véritable pagaille avec son idée d’âge pivot transformant ainsi la réforme d’un système en mesure financière punitive pour tous.

Une bavure qui s’ajoute au manque de préparation d’une réforme qui révèle par exemple tout d’un coup qu’l il faudrait augmenter les enseignants pour un montant de 10 milliards par an, si on ne veut pas les léser en matière de retraite. Si on ajoute à cette somme le coût des exceptions déjà accordées et de celles qui sont prévisibles on doit sans doute atteindre ainsi de 20 milliards. Bref finalement la réforme de retraite de Macron serait comme celle de Sarkozy, elle coûtera plus cher que le système actuel.

Visiblement, Macron paraissait très coincé dans le climat actuel. Sans doute pourquoi il  s’est limité pour les vœux à un exercice ultra traditionnel sans originalité et sans grande dimension. Une sorte de discours évangélique de jeune curé de campagne un peu coincé .

Vœux Macron: un discours de curé de campagne

Vœux Macron: un discours de curé de campagne

 

 

 

Il faut relire les vœux prononcés par Macron l’an passé pour mesurer à quel point le propos est creux et ressemble à celui d’un curé de campagne. Des généralités, des banalités, des satisfécits, une volonté réaffirmée de réformer et en même temps un appel à un dialogue sur lequel le gouvernement s’assoit. Bref, toujours le même discours de nature un peu évangélique qui mélange des bribes d’orientation politique avec quelques considérations philosophiques de bistrot, la citation de quelques concepts modernes et les vieilles recettes des contradictions et de la démagogie. La vérité, c’est que Macron n’a rien à dire mais il le dit tellement bien, c’est tellement enveloppé, tellement masqué aussi tellement tordu en même temps que séduisant sur la forme qu’on a parfois du mal à résister. Personne n’écoute vraiment le fond, il y a cette musique envoûtante du sermon évangéliste qui fait oublier les paroles et le fond. Macron n’a pas fait du théâtre pour rien. Sur le dossier précis de la réforme des retraites, il ne dira forcément rien. Il se tait d’ailleurs depuis des semaines et des semaines sur le sujet laissant son premier ministre patauger dans le marais social . Chacun sait bien qu’il  ne pourra pas le contredire même s’il fait une petite ouverture car l’obsession de Macron c’est surtout de plaire aux républicains qu’il est en train de vider de leur  sang tout simplement pour en prendre la tête. Macron issu de la gauche, élu grâce à elle, est en fait le candidat de droite des républicains. Pour preuve, le Premier  ministre appartient toujours à ce parti pour faire le lien. Un parti dont les leaders sont complètement marginalisés voire discrédités. Pour Macron, la réforme des retraites a peu d’importance, l’essentiel est de montrer sa volonté de réforme, d’afficher sa détermination de pseudo progressisme y compris en reprenant maintenant des thèmes de l’extrême droite comme sur l’immigration. L’acte de contrition à propos de la colonisation constitue pourtant un appel tant au vote des populations d’origine étrangère. C’est le fameux en même temps qui prévaut dans le domaine économique, social et plus globalement sociétal. Macron ne voudra pas trancher ni même donner de vraies orientations concernant le sujet sur lequel il est attendu. Du coup, il va renforcer le caractère évangélique de son sermon dont on retiendra peut-être qu’il appelle à l’apaisement en souhaitant que les Français s’aiment  mieux les uns les autres. Bref un discours de curé de campagne !  

Audiovisuel public : cure de modernisation et d’austérité

Audiovisuel public : cure de modernisation et d’austérité

Deux orientations majeures dans le rapport Cap 22 pour l’audiovisuel d’une part une économie globale de 422 millions mais aussi une restructuration de la diffusion avec basculement sur le numérique. Autant dire que des chaines classiques vont disparaître, d’autres être diffusées par internet. Il ya aura aussi des fusions de chaines. Pas étonnant quant on connaît les salaires (en moyenne 5 000 euros) et le salaire de la PDG de France télévision 400 000 euros par an.  Pour des quasi fonctionnaires, il n’y a pas lieu de se plaindre d’autant que les cadences ne sont pas infernales.  Concrètement, le rapport estime que «pour créer un média global de service public, multicanal, d’importants investissements sont nécessaires et impliquent une stratégie commune à l’ensemble des entreprises de l’audiovisuel public. Pour cela il faut poursuivre les efforts engagés pour une meilleure allocation des moyens et développer les mutualisations. Cela nécessite d’adapter la gouvernance des entreprises de l’audiovisuel public, afin d’organiser de nouvelles modalités de collaboration entre les entreprises et de revoir les conditions d’exercice de la tutelle».

La conséquence de cette vision radicalement numérique est que l’offre de télévision hertzienne doit être revue nettement à la baisse. Le rapport préconise de ne plus garder que deux chaînes: France 2 et France 3, cette dernière étant appelée à être rapprochée du réseau de radio France Bleu. «En matière de télévision, l’offre pourrait être structurée autour de France 2, chaîne généraliste à la programmation plus différenciée, et France 3, chaîne à vocation désormais pleinement régionale. La question du rapprochement d’antennes doit donc être posée.»

Elliptique, le rapport ne parle même pas de France 4, France 5 et France O qui pourraient voir leurs programmes versés sur une plateforme numérique. D’ailleurs, le rapport estime qu’«à moyen ou long terme, la diffusion hertzienne, de moins en moins pertinente pour certains publics, doit progressivement prendre fin, avec le déploiement du Plan France très haut débit et l’amélioration de la qualité de réception de la télévision par Internet». D’ailleurs, les auteurs du rapport proposent qu’à l’avenir l’efficacité de l’audiovisuel public réponde à cette nouvelle offre numérique. «Pour en mesurer l’efficacité, nous proposons d’évaluer le nombre de visiteurs uniques par mois sur la nouvelle plateforme numérique du service public audiovisuel et le taux de transformation en téléchargement et/ou streaming».

La conclusion du chapitre consacré à l’audiovisuel public est sans appel. Les économies de structure doivent être importantes: «Grâce en particulier aux opportunités offertes par le numérique (en termes de création et de diffusion notamment), une telle réforme devrait permettre par ailleurs de faire des économies dans le fonctionnement de l’audiovisuel publique, à hauteur de 400 millions d’euros d’économies».

Vœux Hollande : un discours de curé de campagne

Vœux Hollande : un discours de curé de campagne

 

 

Sur le fond comme sur la forme, François Hollande n’aura jamais réussi à enfiler le costume de président de la république. Témoin encore les derniers vœux qu’il a prononcés pour 2017. Une sorte de discours de curé de campagne ou de sous-préfet. Un manque évident de hauteur, de vision et surtout de charisme. Hollande a d’abord parlé de l’accord sur le climat avec une menace bien illusoire contre des États-Unis qui seraient tentés de ne plus l’appliquer sous la présidence de Trump. Il a ensuite adressé une série de mises en garde contre l’austérité que propose la droite, contre les dangers du nationalisme et de la xénophobie défendus par le front national. Un avertissement aussi qui sonne comme une lapalissade : le risque pour la gauche d’être est limité des le premier tour des présidentielles du fait de ses divisions. Il aurait pu ajouter surtout du fait de ses les échecs. Or sur ce point François Hollande s’est décerné un satisfecit pour sa politique économique et sociale. Politique qui ne renie pas et qu’il revendique même en observant toutefois que les résultats arrivent un peu tardivement. Reste à savoir si ces résultats sont effectivement durables et surtout significatifs. Pas sûr si l’on s’en tient aux prévisions de croissance et de chômage (pour 2017 les institutions officielles de l’État prévoient seulement 1 % de croissance pour le PIB,  une stabilisation du chômage toujours un très haut niveau, un déficit chronique des grands équilibres financiers). Une allocution qui vise en fait pour Hollande à rechercher une petite place dans l’histoire avec sa revendication de liens indéfectibles avec les Français. Une sorte d’homélie ou de prière pour qu’il reste quelque chose de ce président trop normal. Mitterrand avait prédit qu’il serait le dernier président socialiste, Hollande, lui, aura incarné cette prédiction. Non seulement il n’y aura pas de nouveau président socialiste mais le parti socialiste risque d’éclater voir de disparaître complètement pour les mêmes raisons que la SFIO,  à savoir le mélange indigeste et frauduleux de la pensée crypto marxistes et d’une gestion des affaires plus ou moins sociale libérale. Une gestion surtout marquée par l’amateurisme et les contradictions. De ce point de vue, Hollande est un pur produit de l’oligarchie du parti socialiste composée pour l’essentiel de bobos, de hauts fonctionnaires et d’arrivistes. Il suffit pour s’en persuader d’analyser la composition du gouvernement dont nombre sont soumis à l’impôt sur la fortune ne sont évidemment pas représentatifs de ces couches populaires dont il revendique le soutien. Le PS et surtout un club d’élus et de candidats potentiels, une sorte de rampe de lancement pour les énarques, diplômé de Sciences-po, d’institut d’études politiques et de secrétaires du parti qui ont transformé la fonction politique en déroulement de carrière. Pas étonnant que le décalage soit aussi grand avec les réalités socio-économiques et les couches moyennes et populaires. On objectera qu’on rencontre la même sociologie dans d’autres parties, pas vraiment une excuse pour ceux qui précisément se donnaient pour objet de représenter les moins favorisés. En conclusion, une allocution dans le droit fil des précédentes : manquant de souffle sur le fond, aussi sur la forme notamment avec cette voix onctueuse et doucereuse d’un curé de campagne fatigué et trop gras qui délivre son homélie plus par habitude que par réelle conviction. Il n’est pas certain que l’appel de François Hollande pour une petite place dans l’histoire soit très entendu tellement,  la gestion a été catastrophique pour le pays. Le seul argument qui plaide pour lui c’est sans doute la gestion tout aussi inefficace de ses prédécesseurs et peut-être celle de son successeur. Une sorte de palmarès dans la nullité.

 

Hollande : un discours de curé de campagne

Hollande : un discours de curé de campagne

Peu d’observateurs ont remarqué que les discours de François Hollande ce rapprochaient de plus en plus de celui d’un curé de campagne,  sur le fond comme sur la forme. Sur la forme, une sorte de sermon mal ficelé qui mélange tout et qui se caractérise surtout par sa confusion, sa grande faiblesse intellectuelle et cette tonalité mielleux des prédicateurs du dimanche. Sur le fond, on s’interroge  encore sur la nature du sujet traité : le terrorisme ? La critique de la droite ? La vision de la France ? La préparation de sa candidature en 2017 ? Sans doute un peu de tout comme aux galeries Lafayette et cette phrase ésotérique : »La France est bien plus qu’une identité, c’est une idée, un projet, une ambition. » Le genre de phrase qui ne signifie comment rien. La France serait une idée ? Une ambition ? Davantage qu’une identité ? Mais quel charabia ! Évidemment la langue de l’ENA ;  parler, parler  meubler le vide sidéral du contenu par des mots, par du bruit. Ce n’est pas la première fois que François Hollande utilise cette phrase sans doute soufflée par un de ses conseillers boutonneux  fraîchement sorti de l’ENA ou du grand séminaire du parti socialiste. François Hollande a prononcé jeudi un discours confus de combat contre la droite accusée de vouloir abaisser la démocratie et liquider le modèle social français, donnant un signal clair de sa volonté d’être candidat en 2017 pour ne pas laisser l’image de la France s’altérer « lors des prochaines années ». Il  a saisi l’occasion d’une intervention sur « la France face au terrorisme » pour approfondir ( !) sa vision du pays et surtout attaquer une opposition jugée trop sûre d’elle quant à ses chances de remporter l’élection présidentielle du printemps. Quelques perles : «Je ne laisserai pas l’image de la France, le rayonnement de la France, l’influence de la France s’altérer lors des prochains mois ou des prochaines années », « Nous devons assurer la sécurité sans jamais renoncer à vivre comme nous le voulons, comme nous l’entendons »,   »L’identité, elle n’est ni heureuse ni malheureuse », a-t-il dit. « La France est bien plus qu’une identité, c’est une idée, un projet, une ambition. » Et en fin de sermon : « je suis encore, jusqu’au mois de mai, le seul qui en ait eu l’onction -, je veux dire que dans une démocratie il y a l’élection. » « Ah ce n’est pas facile l’élection, il faut la mériter, s’y préparer et respecter les citoyens ! ». Amen.

(Avec Reuters)

Eddy Mitchell : « Si Hollande et Valls sont de gauche, moi, je suis curé »

Eddy Mitchell : « Si Hollande et Valls sont de gauche, moi, je suis curé »

Un jugement sans nuance du vieux rocker sur la nature de la politique de Hollande et de Valls. Un jugement d’ailleurs partagé par une très grande partie de l’opinion publique qui considère que le gouvernement ne mène pas une politique de gauche. (Interview JDD

 

Vous avez écrit des chansons sur le blues des cadres licenciés, la société de consommation et les petites gens, ceux qui sont pris à la gorge par les crédits…
La colère sociale gronde et elle est justifiée. Les Français se sentent trahis. François Hollande a été comme une bouffée d’air frais pour des millions de gens. Et il ne se passe rien. Je n’ai rien contre lui personnellement, mais il fait de la peine, ce garçon. Hollande est tout le temps humilié et humiliant. Mon cœur balance à gauche. Mais quelle gauche? Et ce n’est pas le gouvernement actuel. Si Hollande et Valls sont de gauche, moi, je suis curé.

Et votre ami Sarkozy?
Nous ne sommes pas intimes au point de parler d’amitié. Je l’ai bien connu quand j’habitais à Neuilly. Ces derniers temps, j’ai du mal à le comprendre. Il enchaîne bêtise sur bêtise, il se rattrape aux branches et il n’y arrive pas. Je n’ai pas l’impression qu’il ira au bout de la présidentielle

 

Il faut une cure d’amaigrissement de la fonction publique ( Cour des comptes)

Il faut une  cure d’amaigrissement de la fonction publique ( Cour des comptes)

 

En apparence la Cour des Comptes semble recommander une cure d’amaigrissement assez sévère de la fonction publique. Cela d’autant plus qu’on assiste à une dérive de la masse salariale par rapport aux prévisions budgétaires. Pour cela la Cour des Comptes reprend à son compte la suppression le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux lors  du départ à la retraite,  d’une manière générale la cour préconise une meilleure adaptation des effectifs aux missions réelles. Elle pointe aussi des dérives par rapport au respect du temps de travail. Autant de reproches qui ne sont pas très nouveaux et des préconisations de portée un peu trop générael. La vraie question n’est en effet pas de réduire un peu la fonction publique mais de remettre complètement à plat les missions et leurs conditions d’application. En clair redéfinir de façon assez fondamentale ce qui relève effectivement des missions régaliennes, tout ce qui ne l’est pas le transférer au privé, voire le suppuimer.  Dans le cas de de  missions régaliennes distinguer ce qui doit être effectué avec un statut de fonction publique pour les salariés de ce qui peut être effectué par exemple par voie de délégation de service public par le privé. L’enjeu c’est de supprimer à terme de l’ordre d’un million de fonctionnaires, on ne pourra jamais y arriver avec des mesurettes de petits ajustements ou des petits coups de rabot. Le poids de la fonction publique en France plombe en effet la compétitivité un double titre. D’une part du fait du coup de la masse salariale et du fonctionnement autre, d’autre part du fait de la bureaucratie que cela engendre en termes de procédure de contrôle et de fiscalité. Dans un rapport publié ce mercredi, les Sages de la rue Cambon formulent donc  une série de propositions pour réduire la masse salariale dans la fonction publique, dont le non remplacement d’un départ à la retraite sur deux.  Dans un rapport publié ce mardi à l’occasion de l’audition de Didier Migaud, son Premier président, par la commission des Finances du Sénat, la Cour veut  freiner la progression de la masse salariale dans la fonction publique. Une masse salariale qui, comme le rappelle les Sages de la rue Cambon, représente près d’un quart des dépenses publiques, avec des effectifs qui représentent un emploi sur cinq en France, la proportion la plus importante dans l’OCDE derrière celle des pays scandinaves. L’effort à fournir est d’autant plus important que les dérives sont importantes. Selon le rapport de la Cour,  » le budget triennal de l’État pour 2015-2017 retient une progression de 250 millions d’euros par an de la masse salariale alors que la politique mise en œuvre depuis 2013 entraîne une croissance tendancielle estimée à 700 millions d’euros « . Et de poursuivre :  » des économies sont nécessaires chaque année pour un montant de 450 millions d’euros, s’agissant de l’État, et pour un montant deux fois plus élevé, s’agissant des autres administrations publiques, pour respecter cette programmation. Elles devraient même être encore plus importantes pour s’assurer contre les risques de dépassement des objectifs tenant aux fragilités des outils de budgétisation et de pilotage de la masse salariale, en particulier de celle des administrations publiques autres que l’État. Les annonces récentes concernant le renforcement des effectifs de sécurité et de défense fragilisent grandement le respect de cette trajectoire car elles impliquent d’identifier dans les autres ministères des économies au-delà de 450 millions d’euros par an « . Quelles mesures proposent la Cour sachant que, de son point de vue, l’actuelle politique salariale, symbolisée notamment par le gel prolongé du point ne pourra pas être prolongée  » indéfiniment  » et sera  » insuffisante  » pour financer ces réformes. Trois leviers doivent être actionnés. La Cour suggère d’identifier les marges encore disponibles pour rendre les rémunérations plus équitables et plus incitatives à la performance. Elle propose aussi de maîtriser davantage les effectifs, » pour financer la modernisation de la gestion des ressources humaines « . « Alors que l’État a fortement ralenti leur progression, les opérateurs, les collectivités locales et les hôpitaux ont maintenu une politique de recrutement dynamique. Une reprise de la baisse des effectifs de l’État assortie d’efforts accrus des autres administrations publiques permettrait de mener une politique salariale moins contrainte. Pour éviter une politique de « rabot », la maîtrise des effectifs devrait reposer sur des gains de productivité structurels soigneusement identifiés, et sur une réflexion sur le périmètre des missions et leur répartition entre les niveaux d’administrations « .Alors que François Hollande a supprimé la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, la Cour recommande d’y revenir.  » À titre illustratif, la reprise d’un objectif de non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux permettrait une économie annuelle d’environ 750 millions d’euros « , avance le rapport. Enfin, pour maintenir la qualité des services publics, la Cour recommande d’identifier les marges « existantes portant sur la durée effective du travail ». Pour quelles raisons ? Elle semble « inférieure » à la durée légale dans certains services.




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