Archive pour le Tag 'cuivre'

Le prix du cuivre s’envole aussi

Le prix du cuivre s’envole aussi

 

Actuellement, le prix du cuivre au kilo oscille entre 7 euros/kg et 9 euros/kg sur le marché international. Mais en règle générale, la valeur de la ferraille est moins élevée que celle de la matière première.

D’une part, cette différence de prix s’explique par le défaut de pureté des métaux recyclés. Pendant leur fabrication, ils subissent parfois des ajouts afin d’aboutir au produit souhaité. D’autre part, les ferrailleurs doivent réaliser du profit en revendant la ferraille. Pour cela, ils la rachètent à un prix inférieur à celui du marché international.

En ce moment, le prix de rachat du cuivre dénudé chez un ferrailleur est de 6,30 €/kg en moyenne. Sa valeur peut sensiblement augmenter ou diminuer selon l’acheteur

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime qu’il faudra construire ou remplacer plus de 80 millions de kilomètres de lignes électriques dans le monde entre 2022 et 2040. Soit 2000 fois le tour de la planète, moyennant 183 milliards de dollars d’investissements. BloombergNEF a placé la barre encore plus haut, estimant que 152 millions de kilomètres de réseau électrique doivent être construits dans le monde pour atteindre la neutralité carbone en 2050, mobilisant 427 millions de tonnes de cuivre. C’est huit fois la demande du même métal attendue pour la construction des turbines des éoliennes, pour les panneaux solaires et le stockage par batteries. En France, les besoins sont estimés par le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE)…

 

Le prix du cuivre : 10 000 $ la tonne !

Le prix du cuivre : 10 000 $ la tonne !

Un nouveau record à plus de 10.260 dollars la tonne ce vendredi. Depuis son dernier point bas, atteint fin mars 2020, le cours a quasiment doublé. A cela, il y a des raisons conjoncturelles.

« Le prix du cuivre a augmenté de 3% en un mois, comme le minerai de fer, atteignant des niveaux que l’on n’avait pas observés depuis 2011. La hausse est soutenue par une forte reprise de la demande, principalement de la Chine, des perturbations dans la production, l’anticipation d’une hausse de l’inflation mondiale, le faible niveau des stocks, ainsi qu’un nombre record de positions longues (acheteuses) sur les marchés à terme », résume Paul Bloxham, économiste spécialistes Matières premières chez HSBC.

La hausse concerne aussi d’autres matières premières. En un an, l’indice boursier TSX Global Mining qui regroupe les plus importants groupes miniers mondiaux a progressé de plus de 38%.

 

La tonne de cuivre vers les 10.000 dollars, un record depuis 10 ans

La tonne de cuivre  vers les 10.000 dollars, un record depuis 10 ans

Le cours du métal rouge, baromètre de l’économie mondiale, est monté mardi à 9.965 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME), une première depuis le 4 mars 2011, avant de refluer un peu. Il se trouvait à plus de 9.758 dollars à 17H30.

Son record historique avait été atteint le 15 février 2011, à 10.190 dollars.

Pour Alastair Munro, de Marex Spectron, le contexte est plus que favorable grâce à « la faiblesse du dollar américain », propre à encourager les achats de métaux libellés en devise américaine pour les investisseurs munis d’autres monnaies.

Le billet vert s’est en effet déprécié de 2,5% depuis le début du mois d’avril face à un panier constitué des principales monnaies.

Le cours du métal rouge profite aussi de la demande notamment chinoise, le pays engloutissant la moitié de la production de la planète.

Le Groupe d’étude international du cuivre (ICSG) a chiffré le mois dernier à +13% l’augmentation de la demande apparente de cuivre en Chine sur l’ensemble de l’année 2020.

Et ce n’est pas parti pour s’arrêter puisque Pékin a annoncé mi-avril une hausse record de sa croissance économique au premier trimestre (+18,3% sur un an).

En convalescence depuis son plus bas niveau de 2020 heurté le 19 mars dernier, à 4.371,00 dollars, le métal rouge a donc depuis plus que doublé et largement dépassé son niveau précédant la pandémie de Covid-19.

 

 

Réseau cuivre d’Orange : en lambeaux !

Réseau cuivre d’Orange : en lambeaux !

Le réseau cuivre normalement entretenu par Orange est dans un état pitoyable surtout dans les zones peu denses ou souvent ce sont les films qui soutiennent les poteaux. D’où une qualité de service déplorable quand ce n’est pas purement et simplement la coupure totale.

. Alors que les critiques se font de plus en plus vives concernant la qualité de service du réseau cuivre permettant d’apporter le téléphone et l’ADSL, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, se dit confronté à une équation économique « impossible ». Cette infrastructure est la propriété de l’opérateur historique. Il en loue l’accès aux opérateurs alternatifs pour commercialiser leurs offres Internet fixe à haut débit. Mais ce réseau, qui date des années 1960, se dégrade, et essuie des pannes, coupures et dysfonctionnements dans certaines campagnes et territoires ruraux. Depuis quelques mois, plusieurs élus locaux et députés blâment l’opérateur historique. Ils l’accusent de ne pas entretenir correctement cette infrastructure, privant parfois pendant des mois certains citoyens d’accès au téléphone et à Internet.

Désaménagement du territoire : Orange veut fermer le réseau cuivre

Désaménagement du territoire : Orange veut fermer le réseau cuivre

Un nouveau scandale d’aménagement du territoire se prépare avec la confirmation par Orange de son intention de liquider le réseau cuivre. Un réseau qui n’est déjà pas entretenu et dont souvent les fils tiennent des poteaux ou qui traînent par terre. La patronne d’Orange France réitère son intention de mettre un terme à l’exploitation du réseau cuivre qui rend possible les liaisons Internet dans une grande partie de la France qui ne peut disposer d’autres moyens.

 Cela vise la France profonde désertifiée, c’est-à-dire géographiquement la plus grande partie du territoire. Des zones qui ne sont déjà pas raccordées à la téléphonie mobile ou qui le sont de manière très irrégulière. Pour la 5G par exemple il faudra attendre. De la même manière,  la desserte par le câble n’est pas pour demain. Elle est  promise dans les départements mais se bornera à atteindre seulement les zones agglomérées. Pour schématiser les zones peu denses n’auront donc plus aucun moyen pendant un temps d’accéder à Internet puisque le réseau cuivre aura été abandonné, que les antennes 5 G seront absentes  ( nota : il faudra trois fois plus compte-tenu de la technologie) et que le câble restera virtuel.

 Une nouvelle preuve du désaménagement du territoire au profit de la sur urbanisation dans des métropoles devenues d’ailleurs invivables tant sur le plan environnemental que sur le plan sociétal.

Internet fixe : Orange veut fermer le réseau cuivre

Internet fixe : Orange veut fermer le réseau cuivre

Un nouveau scandale d’aménagement du territoire se prépare avec la confirmation par Orange de son intention de liquider le réseau cuivre. Un réseau qui n’est déjà pas entretenu et dont souvent les fils tiennent des poteaux ou qui traînent par terre. La patronne d’Orange France réitère son intention de mettre un terme à l’exploitation du réseau cuivre qui rend possible les liaisons Internet dans une grande partie de la France qui ne peut disposer d’autres moyens. Cela vise la France profonde désertifiée c’est-à-dire géographiquement la plus grande partie du territoire. Des zones qui ne sont déjà pas raccordées à la téléphonie mobile ou qui le sont de manière très irrégulière. Pour la 5G par exemple il faudra attendre. De la même manière la desserte par le câble n’est pas pour demain. Elle  promises dans les départements mais se bornera à atteindre seulement les zones agglomérées. Pour schématiser les zones peu denses n’auront donc plus aucun moyen pendant un temps d’accéder à Internet puisque le réseau cuivre aura été abandonné, que les antennes 5 G seront absentes  ( nota : il faudra trois fois plus compte-tenu de la technologie) et que le câble restera virtuel. Une nouvelle preuve du désaménagement du territoire au profit de la sur urbanisation dans des métropoles devenues d’ailleurs invivables tant sur le plan environnemental que sur le plan sociétal.

Réseau cuivre : l’abandon total d’Orange en Gironde….. et ailleurs

Réseau cuivre : l’abandon total d’Orange en Gironde….. et ailleurs

Nombreux de zones sont privées de téléphone et d’Internet en Gironde mais aussi ailleurs, c’est l’état des lignes en cuivre dans les zones rurales. « L’état du réseau, particulièrement le réseau aérien est lamentable, il y a 35 000 poteaux à changer, le réseau n’est pas entretenu par l’opérateur historique à hauteur de ce qu’il devrait être ! » accusent des élus.

 

La Gironde n’est pas un cas isolé, au point qu’Orange est sous la menace d’une amende de plusieurs millions d’euros si l’opérateur n’améliore pas ses délais de réparation, comme le rappelait le président de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la presse) il y a encore quelques jours devant la commission de l’Assemblée nationale: “Nous avons mis Orange en demeure, de manière forte, pour répondre à ses obligations de service universel”, explique Sébastien Soriano. Orange dit faire des efforts. L’entreprise a embauché 200 techniciens et investi 20 millions d’euros supplémentaires en 2019 dans le réseau cuivre.

 

En Gironde, ce sont les fortes pluies de la fin d’année qui auraient endommagé les câbles souterrains. “Petit à petit, l’eau pénètre et petit à petit les clients tombent en panne, c’est ce qui a engendré des délais très longs« , explique Eric Leblanc, en charge des relations avec les collectivités en Aquitaine chez Orange. Le cas en Gironde est loin d’être isolé dans de nombreuses zones peu denses, ce sont les fils qui tiennent les poteaux et les accès autant au téléphone qu’à Internet sont  très perturbés voir impossibles. Le pire c’est qu’Orange est supposé entretenir ce réseau cuivre et que sa préoccupation pour l’instant et de le supprimer et même de vendre le cuivre. On se demande comment les zones peu denses seront desservies puisque de toute évidence, elles ne pourront pas avoir accès aux câbles beaucoup trop  cher , de même qu’  elles pourront attendre encore longtemps la technologie mobile 5G  compte tenu du nombre imposant d’antennes supplémentaires qu’il conviendra de mettre en place.

 

Télécoms : le scandale de l’état du réseau cuivre

Télécoms : le scandale de l’état du réseau cuivre

Alors que les opérateurs téléphoniques se battent à propos de l’éventualité d’une augmentation du prix du dégroupage, peu de monde évoque la question de l’état lamentable de ce réseau de cuivre qui permet aujourd’hui l’ADSL. D’un côté il y a les concurrents d’Orange qui refusent  une augmentation du prix du dégroupage c’est-à-dire de l’utilisation du réseau cuivre classique dont Orange est officiellement chargé de l’entretien. En fait,  un entretien très partiel voir même nul quand dans nombre de zones peu denses;  en réalité ce sont les fils et les branches d’arbres qui soutiennent les poteaux.

La situation est d’autant plus scandaleuse que contrairement aux promesses, ces zones peu denses ne bénéficieront jamais du câble des questions économiques. Le câble n’atteindra au mieux que les ensembles d’habitations agglomérées. Par ailleurs ces zones ne sont pas prêtes non plus de bénéficier de la technique 5G   pour la téléphonie mobile compte tenu du très grand nombre supplémentaire d’antennes indispensables pour cette technique. Le régulateur,  président de l’Arcep, a d’ailleurs averti que la transmission réseau cuivre vers la fibre n’ira pas aussi vite que prévu et qu’il convient d’augmenter le coût d’utilisation du réseau cuivre. Il serait utile que parallèlement le régulateur exige un autre entretien de ce réseau. En fait Orange se désintéresse totalement de ce réseau et conteste officiellement les avertissements du régulateur.

Nicolas Guérin, le secrétaire général d’Orange, est d’ailleurs monté au créneau : « On nous dit que les tarifs du dégroupage doivent baisser parce que c’est le meilleur moyen de faire la promotion de la fibre… Mais il faut faire totalement l’inverse ! » Jeudi dernier, c’était au tour de Stéphane Richard, le PDG de l’opérateur, de dézinguer l’Arcep. « Ce raisonnement [du régulateur] me surprend, a-t-il fustigé. Je ne comprends pas exactement le rationnel de cette approche. » Selon lui, aucun doute : plus on baisse le prix du dégroupage, plus on incite les opérateurs à vendre de l’ADSL, ce qui retarde l’adoption de la fibre. Pour Orange, il faut a contrario hausser ce tarif. Le pire c’est qu’Orange a déjà annoncé qu’il entendait vendre le cuivre assez rapidement ! Autant de with privé nombre de zones peu denses de tout Internet ( sauf à payer des investissements et des abonnements coûteux par satellite par exemple).

 

La position des opérateurs privés à savoir, SFR, Bouygues Telecom et Free n’est guère pertinente en refusant toute augmentation du prix du dégroupage et au contraire en appelant à sa baisse pour le supprimer plus rapidement. Ce n’est pas une hausse du prix du dégroupage qui va l’inciter à le faire disparaitre … Au contraire, ça va l’inciter à garder ce réseau le plus longtemps possible pour faire du business. Voilà pourquoi il faut baisser le prix du cuivre, pour pousser Orange à l’éteindre rapidement. 

La folie d’Orange qui veut démonter son réseau de cuivre d’ici 10 ans

La folie d’Orange  qui veut  démonter son réseau de cuivre d’ici 10 ans

 

On peut légitimement s’interroger sur l’état mental du PDG d’Orange qui annonce la fin du réseau cuivre pour 2030 et son démontage. Comme si la totalité de la population habitait dans les métropoles et les grandes villes particulièrement bien desservies par les télécoms. Notons que c’est un état mental  qui méritait  déjà interrogation quand le même PDG d’Orange alors  directeur de cabinet au ministère des finances avait accordé 400 millions à Tapie. (1). Or il est vraisemblable que d’ici 10 ans nombre de zones notamment rurales risquent de ne plus être desservis du tout. En tout cas pas par le câble qui ne pourra atteindre que certains centres agglomérés, pas par la 5 G alors que déjà on doit se contenter d’un fonctionnement alternatif de la 3 et 4G. Heureusement il y a encore la technologie du câble de cuivre même s’il est dans un état lamentable . Suite aux différentes tempêtes qui ont affecté le pays le réseau téléphonique a été encore un peu plus endommagé. Il faut dire que depuis des années déjà pratiquement plus personne n’entretient ce réseau et que nombre de poteaux téléphoniques sont en fait soutenus  par les fils ou des branches d’arbres quand les fils ne sont pas comment et simplement à terre et ou coupés. Le problème,  c’est que ce réseau téléphonique par fils suspendus concerne essentiellement les zones rurales. Des zones par ailleurs défavorisé concernant les liaisons par portable avec des zones blanches en tout cas souvent grises. Ainsi on peut recevoir un SMS le lendemain de son envoi. Normalement, c’est l’opérateur Orange qui a reçu la délégation pour entretenir le réseau. Mais depuis des mois et des années pratiquement aucun entretien n’est réalisé car Orange considère que ce réseau profite aussi à ses concurrents qu’il a donc pas intérêt à leur  faciliter  la tâche. Par ailleurs, il est vrai que ce réseau desserre surtout des territoires à faible densité démographique qui n’intéressent pas les opérateurs. Orange envisage même de créer une curieuse filiale qui s’occuperait de cette question d’entretien de l’infrastructure. Sans doute pour la facturer aux autres concurrents. Face au délabrement total du réseau téléphonique classique par fils, les pouvoirs publics sont complètement muets. Il y a pourtant une différence de taille entre l’entretien du réseau électrique dans un état relativement satisfaisant ( même si des améliorations sont aussi nécessaires)  et le réseau téléphonique complètement délabré. On compte peut-être sur les nouvelles technologies pour substituer  un jour la 5G ( puis la 6G) au réseau par fils. Une possibilité technique avec une réserve de taille à savoir que la 5G  n’est pas prête d’être installée dans les territoires ruraux pas plus d’ailleurs que le câble Pourtant le PDG d’Orange déclare :

« Déposer les câbles aériens et enterrés, c’est notre responsabilité. C’est aussi une opportunité économique. Le tonnage de la boucle locale est énorme », explique Marc Blanchet, le directeur technique d’Orange. Ces cinq dernières années, le groupe a commencé à démanteler les parties centrales du réseau - là où les câbles sont les plus gros et regroupent parfois des milliers de paires de cuivre. Il a ainsi récupéré 80.000 tonnes de cuivre, une matière première très bien valorisée. Une suggestion pourquoi ne pas revendre le cuivre à tapie ? .

 

(1)Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde au moment des faits, a bénéficié d’une relaxe alors que l’ancienne ministre des Finances avait été condamnée en 2016 (mais dispensée de peine par la Cour de justice de la République) “pour des griefs assez voisins”,. Celle-ci avait été sanctionnée pour “négligence” après avoir autorisé la procédure arbitrale pour solder le litige de l’affaire. En fait la justice  » indépendante » a considéré qu’il n’y avait aucun responsable de l’Etat responsable de cette escroquerie.




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