Archive pour le Tag 'Cryptomonnaie'

Cryptomonnaie : Cotation des fonds de placement cryptomonnaie (ETF) aux États-Unis

Cryptomonnaie : Cotation des fonds de placement cryptomonnaie (ETF) aux États-Unis

Le gendarme des marchés américains, la SEC, vient d’autoriser la cotation des fonds de placement en cryptomonnaie aux États-Unis

De nombreux investisseurs avaient anticipé cette autorisation. Sur les douze derniers mois, le prix de la première cryptomonnaie par la capitalisation a grimpé de plus de 150%. Le bitcoin dépasse les 45.000 dollars.
Du coup, spot ETF Bitcoin sera accessible à « un segment de population totalement non desservi jusqu’à présent », là où les fonds d’investissements traditionnels sont réservés à des « particuliers fortunés », relève Felix Hartmann.

Cryptomonnaie-Bitcoin (+163% sur un an ): La folie continue

Cryptomonnaie-Bitcoin (+163% sur un an ): La folie continue

Depuis le début de l’année, le bitcoin a progressé de plus de 160%, à 43.500 dollars. L’avenir semble tout aussi radieux pour le jeton star en 2024.Mais dont le plus haut était à 62 000 $ fin 2021.Le bitcoin qui est aussi un extraordinaire moyen de profit demeure aussi un outil monétaire à grand risque car il ne repose sur aucun actif et dépend surtout du rapport entre la demande et l’offre limitée comme l’indique un article de Radio France.


Le bitcoin, est une cryptomonnaie. Elle a été lancée en 2009, en réaction à la crise bancaire et à la faillite de Lehman Brothers.
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Ne faisant plus confiance aux banques, un certain Satoshi Nakamoto – que personne ne connaît – a imaginé une monnaie indépendante des Etats, indépendante des banques centrales, et bien sûr indépendante des banques commerciales.
Une monnaie dont la sécurité est assurée par un mécanisme de cryptage, complètement décentralisé: c’est en fait un réseau d’ordinateurs qui garantit la fiabilité de la monnaie et le suivi des transactions.

Pour fournir ce service, les propriétaires de ces ordinateurs à forte puissance de calcul sont rémunérés en bitcoin, qu’ils peuvent revendre. Plus il y a de transactions, plus il y a de bitcoins. Mais dès le départ le créateur a dit qu’il n’y aurait jamais plus de 21 millions de bitcoins en circulation. Et on y est presque.
C’est ce nombre limité, qui crée une forme de rareté et fait flamber le prix .

Le bitcoin, c’est un peu comme l’or: il existe en quantité limitée, ce qui en fait une valeur refuge.

Aujourd’hui, le bitcoin est la plus ancienne des crypto-monnaies, presqu’une institution. Les financiers les plus traditionnels, ceux qui travaillent pour les caisses de retraites ou les grandes fortunes, lui font confiance.

Et puis, on constate que beaucoup d’investisseurs achètent les bitcoins pour les garder et ne les revendent jamais. Ce qui ajoute à la rareté et contribue à la hausse.

En n finance, tout est relatif. Certains investisseurs s’inquiètent moins de cette bulle que de l’envolée des dettes des Etats, qui ne cessent d’augmenter pour faire face à la pandémie. Ils pensent que cela finira par créer de l’inflation et par peser sur leur épargne traditionnelle et sur les monnaies comme le dollar ou l’euro.

Ils savent qu’il y a un risque mais pas plus qu’en achetant des actions Tesla ou Amazon qui font les montagnes russes.
Et puis ne vous y trompez pas : ils n’en ont pas tant que cela, des bitcoins. Ce marché, ce n’est encore que 5% du marché de l’or. Une toute petite partie de l’épargne mondiale donc.

Alors que la valorisation du bitcoin est désormais comparable à celle de la période faste du début 2022, à 769 milliards de dollars, rien ne semble stopper le développement de ce marché en 2024. Début décembre, l’ether, la deuxième crypto-devise associée au réseau Ethereum, a également atteint son plus haut niveau en un an et demi, à 2.274 dollars.

L’an prochain, deux moteurs sont attendus pour le jeton star. D’abord, la perspective de la fin de la remontée des taux d’intérêt annoncée pour l’an prochain qui va desserrer l’étau sur les investissements, le bitcoin suivant traditionnellement la courbe des valeurs tech sur le Nasdaq. Ensuite, la probable validation à venir des autorités américaines d’autoriser un fonds indiciel (ETF) en bitcoins au comptant.

Résultat, l’engouement pour les cryptomonnaies se montre solide. En France, les nouveaux investisseurs se tournent davantage vers les cryptoactifs : ils sont 54% à y avoir investi, contre 25% des investisseurs traditionnels, selon une étude de l’Autorité des marchés financiers français (AMF) publiée en novembre.

Le but reste cependant peu transparent et se caractérise surtout par une grande spéculation avec de très forts à coup de valorisation. Il pourrait aussi être menacé par l’éventualité de la création officielle de cryptomonnaies par les banques centrales.

Finances-Cryptomonnaie : enfin une régulation en France ?

Finances-Cryptomonnaie : enfin une régulation en France ?

Il serait temps que la France -et plus généralement l’Europe- mette en place une régulation pour empêcher toutes les arnaques qui tournent autour du mirage des superprofits des cryptomonnaies. Aujourd’hui encore n’importe qui peut en effet jouer un rôle d’intermédiaire financier pour encourager les différents monnaies numériques et promettre aussi de mirifiques profits. Notons d’ailleurs que certains de ses promoteurs sont partis avec la caisse. On comprendrait mal qu’il y ait une réglementation très drastique pour obtenir le statut d’établissement bancaire et que des acteurs financiers sans compétence et sans honorabilité puisse intervenir sans contrainte sur les marchés financiers.

La Cour des comptes appelle à renforcer la réglementation autour des cryptoactifs et notamment le système d’octroi des agréments autorisant les acteurs du marché à se lancer en France, selon un rapport publié mardi 19 décembre. En l’état actuel de la réglementation, le lancement des activités des « prestataires de services sur actifs numériques » (PSAN) est conditionné à un enregistrement auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

L’enregistrement permet « d’établir un socle de contrôle minimal relatif à l’honorabilité des acteurs, à leur compétence et à leur capacité à respecter les dispositions concernant la lutte contre le blanchiment et le financement des activités illicites », explique le rapport. Un second niveau existe, mais il n’est qu’optionnel. Il permet aux PSAN d’obtenir de l’AMF « un agrément optionnel, à condition qu’ils disposent de procédures de gestion interne plus exigeantes, attestant leur maîtrise des risques financiers et offrant aux investisseurs un niveau de transparence plus satisfaisant », détaille la Cour des comptes.

Cryptomonnaie : enfin une régulation en France

Cryptomonnaie : enfin une régulation en France

Il serait temps que la France -et plus généralement l’Europe- mette en place une régulation pour empêcher toutes les arnaques qui tournent autour du mirage des superprofits des cryptomonnaies. Aujourd’hui encore n’importe qui peut en effet jouer un rôle d’intermédiaire financier pour encourager les différents monnaies numériques et promettre aussi de mirifiques profits. Point notons d’ailleurs que certains de ses promoteurs sont partis avec la caisse. On comprendrait mal qu’il y ait une réglementation très drastique pour obtenir le statut d’établissement bancaire et que des acteurs financiers sans compétence et sans honorabilité puisse intervenir sans contrainte sur les marchés financiers.

La Cour des comptes appelle à renforcer la réglementation autour des cryptoactifs et notamment le système d’octroi des agréments autorisant les acteurs du marché à se lancer en France, selon un rapport publié mardi 19 décembre. En l’état actuel de la réglementation, le lancement des activités des « prestataires de services sur actifs numériques » (PSAN) est conditionné à un enregistrement auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

L’enregistrement permet « d’établir un socle de contrôle minimal relatif à l’honorabilité des acteurs, à leur compétence et à leur capacité à respecter les dispositions concernant la lutte contre le blanchiment et le financement des activités illicites », explique le rapport. Un second niveau existe, mais il n’est qu’optionnel. Il permet aux PSAN d’obtenir de l’AMF « un agrément optionnel, à condition qu’ils disposent de procédures de gestion interne plus exigeantes, attestant leur maîtrise des risques financiers et offrant aux investisseurs un niveau de transparence plus satisfaisant », détaille la Cour des comptes.

Cryptomonnaies : le miroir aux pigeons

Cryptomonnaies : le miroir aux pigeons

Les épargnants semblent désormais s’éloigner un peu des cryptos véritables miroirs aux pigeons. En cause, le manque de transparence de sociétés de placement des Cryptomonnaie et évidemment le détournement de fonds de la société FTX. Un détournement qui porterait sur 14 milliards.
L’autre élément qui plombe les numériques en cause c’est l’extrême volatilité des cours ainsi par exemple le bit coin qui varie de 16 000 € un jour à 70 000€ autre jour;

Enfin le fait que ces monnaies virtuelles ne reposent en réalité sur aucun actif tant que les établissements officiels monétaires n’auront pas reconnu ce support d’échange.

Pendant six semaines, le procès du jeune patron de FTX a donné lieu à un grand déballage qui repose la question de la fiabilité des cryptos. Ce dernier a déjà largement commencé depuis l’effondrement brutal de la plateforme FTX, en novembre 2022. Car l’ancien «petit génie des cryptos» a été rapidement lâché par les membres de son premier cercle. À l’unisson pour partager de luxueuses résidences aux Bahamas, des relations amoureuses ou des substances récréatives, le quatuor d’initiés qui gérait l’empire FTX aux côtés de SBF s’est fracassé aux premiers sons des sirènes judiciaires.

Le «un pour tous» s’est transformé en chacun pour soi. Première à se mettre à table, Caroline Ellison. Cette ancienne petite amie de «SBF», nommée directrice générale d’Alameda Research en octobre 2021, a reconnu un abus sur les fonds des clients. Alameda Research a été le premier pilier du petit empire crypto édifié par SBF en moins de cinq ans.

Cryptomonnaie : Nouveau plongeon et menaces sur la tech

Cryptomonnaie : Nouveau plongeon et menaces sur la tech

La faillite de la banque californienne SVB provoque des secousses dans tous l’univers tech, jusqu’aux cryptomonnaies. La cryptomonnaie USDC, dite « stable », qui est théoriquement indexée sur le dollar, ne l’est plus depuis la nuit de vendredi à samedi. Ce décrochage, de près de 10% autour de 0,9 dollar pour un USDC, est intervenu après que son créateur Circle ait annoncé avoir laissé 3,3 milliards de dollars dans les caisses de la banque en faillite SVB.

Lancé en 2018, le « stablecoin » USDC, qui renvoie à une devise numérique indexée sur une monnaie créée par une banque centrale, en l’occurrence le dollar américain, est un des actifs de référence du monde des cryptomonnaies, notamment parce qu’il est considéré comme un actif stable et pas volatil du fait de son arrimage au dollar. Sa stabilité est censée être assuré par des réserves équivalentes en dollars immédiatement mobilisables. Ce qui explique la soudaine panique sur le cours quand Circle a annoncé être privée d’une partie de ses réserves placées chez SVB.

Le « stablecoin » USDC constitue la deuxième monnaie numérique dite « stable » par son volume en circulation (environ 40 milliards de dollars), derrière le Tether, et la quatrième cryptomonnaie au monde, selon le même critère. Dans son sillage, d’autres stablecoins souffrent. Le Dai, quatrième devise « stable » par le volume en circulation, est également tombé à 0,94 dollar dans la nuit de vendredi à samedi tandis que le Frax (6e) chutait à 0,93 dollars, au plus bas de son histoire.

Cryptomonnaie : Nouveau plongeon

Cryptomonnaie : Nouveau plongeon

La faillite de la banque californienne SVB provoque des secousses dans tous l’univers tech, jusqu’aux cryptomonnaies. La cryptomonnaie USDC, dite « stable », qui est théoriquement indexée sur le dollar, ne l’est plus depuis la nuit de vendredi à samedi. Ce décrochage, de près de 10% autour de 0,9 dollar pour un USDC, est intervenu après que son créateur Circle ait annoncé avoir laissé 3,3 milliards de dollars dans les caisses de la banque en faillite SVB.

Lancé en 2018, le « stablecoin » USDC, qui renvoie à une devise numérique indexée sur une monnaie créée par une banque centrale, en l’occurrence le dollar américain, est un des actifs de référence du monde des cryptomonnaies, notamment parce qu’il est considéré comme un actif stable et pas volatil du fait de son arrimage au dollar. Sa stabilité est censée être assuré par des réserves équivalentes en dollars immédiatement mobilisables. Ce qui explique la soudaine panique sur le cours quand Circle a annoncé être privée d’une partie de ses réserves placées chez SVB.

Le « stablecoin » USDC constitue la deuxième monnaie numérique dite « stable » par son volume en circulation (environ 40 milliards de dollars), derrière le Tether, et la quatrième cryptomonnaie au monde, selon le même critère. Dans son sillage, d’autres stablecoins souffrent. Le Dai, quatrième devise « stable » par le volume en circulation, est également tombé à 0,94 dollar dans la nuit de vendredi à samedi tandis que le Frax (6e) chutait à 0,93 dollars, au plus bas de son histoire.

Cryptomonnaie : Nouveau piratage de 8000 portefeuilles

 

 Cryptomonnaie : Nouveau piratage de 8000 portefeuilles

Une nouvelle déconvenue pour le monde de la cryptomonnaie  dans la technologie est pourtant vantée pour sa sûreté totale ! La cryptomonnaie Solana devait faire partie des jetons numériques les plus prometteurs du secteur, à l’aube du « Web 3″, des NFT, et de ses nouveaux échanges dans les mondes virtuels du Metaverse. Mais l’ »altcoin » (jeton alternatif) SOL, créé en 2018 pour concurrencer les succès du bitcoin et de son rival l’ether, enchaîne les déconvenues. Dernier en date, un deuxième piratage en moins d’un an confirmé ce mercredi 3 août par l’entreprise sur le compte Twitter « Solana Status ».

Au total, 7.767 portefeuilles détenteurs de cette cryptomonnaie sont concernés par le piratage. La valeur du butin volé sur ces comptes atteindrait plus de 6 millions de dollars, selon plusieurs cabinets d’étude capables de comptabiliser les mouvements de l’adresse cryptée utilisée par le hacker.

Comme les chaînes de blocs des autres crypto-actifs, la blockchain Solana promet des échanges plus rapides, sécurisés, et plus facilement intégrables dans une nouvelle génération d’applications et de services Web. L’Américain se positionne aussi comme un actif de référence pour acheter et vendre des NFT (non fungible tokens). De cet actif est même né la plateforme spécialisée « Solanart » pour vendre des œuvres numériques.

En terme de poids sur le marché des cryptos toujours dominé par le protocole Bitcoin (446 milliards de dollars de valorisation), Solana se classe au 9e rang des cryptomonnaies, à plus de 13 milliards de dollars de valorisation, selon le site Cryptoslate. L’actif bénéficie d’ailleurs d’un fort soutien des communautés. Suite à l’annonce du piratage, son cours reculait de près de 5%, s’échangeant à plus de 40,1 dollars, dans un secteur qui reprend timidement des couleurs après le krach du printemps.

Tandis que les piratages de portefeuilles numériques se multiplient, c’est un deuxième coup dur pour les crypto-fans qui ont déjà subi le krach du bitcoin en mai dernier, emporté par les craintes de la finance traditionnelle et la remontée des taux d’intérêts de la Réserve fédérale américaine.

Un premier piratage impliquant Solana avait eu lieu en février dernier entre des protocoles informatiques pour des services de finance décentralisée (DeFi) et des portefeuilles numériques. Les sommes – 320 millions de dollars au total - avaient finalement pu être récupérées suite à des négociations avec le hacker, rapportait Bloomberg. De quoi faire tout de même reculer alors le cours de la crypto de 11% en 24 heures.

Dans la foulée de ce nouveau piratage, la fondation Solana, qui porte le projet, a mis en ligne un formulaire pour recevoir les témoignages et plaintes des propriétaires des portefeuilles.

Jeanne Dussueil

Cryptomonnaie : nouvelle faillite

Cryptomonnaie : nouvelle faillite

Après la faillite de Voyager Digital la semaine dernière, c’est au tour d’un des principaux prêteurs de cryptomonnaies, Celsius Networks, de se placer sous la protection du chapitre 11 du régime des faillites aux Etats-Unis. Le krach du stablecoin Terra et l’effondrement des cours ont remis en cause le modèle de ces plateformes et enclenchent un vaste mouvement de consolidation du secteur.

Fin avril, Celsius Networks revendiquait quelque 1,7 million de déposants pour près de 12 milliards de dollars sous actifs sous gestion, ce qui faisant de cette plateforme l’un des plus importants acteurs du secteur de finance décentralisée. Une partie de ses placements étaient basés sur la blockchain Terra.

Du coup, Celsius est la principale victime de l’effondrement de Terra, et de son stablecoin Luna, l’un des principales contreparties des gestionnaires d’actifs cryptos. La chute vertigineuse des cours des cryptoactifs, frappés de plein fouet par la montée des taux d’intérêt – alors qu’en théorie le marché des cryptomonnaies devait être protégé des fluctuations des marchés financiers – a fait le reste. Le cours du bitcoin a ainsi perdu plus de la moitié de sa valeur depuis le début de l’année, à environ 20.000 dollars (contre 69.000 dollars à son pic de novembre 2021).

 

Cette baisse des cours a entraîné un vent de panique parmi les investisseurs en cryptoactifs, souvent des jeunes inexpérimentés qui n’avait jamais connu de krach. D’où la décision de geler les retraits et les transferts pour éviter de voir les dépôts se volatiliser et de mettre la plateforme, souvent mal capitalisée, dans l’impossibilité d’assurer la liquidité. Plus grave, compte tenu de la profonde interconnexion des plateformes entre-elles, le risque d’un effet de contagion des faillites est élevé. Ainsi, un autre géant du secteur, BlockFi, est également en difficultés.

 

Cryptomonnaie : alerte aux arnaques sur Internet

 

Avec l’écroulement de la valeur des crytommonnaies ,  le montant des arnaques augmente mécaniquement.

Alors que le Bictoin avait été galvanisée en 2021 par les politiques de relance, notamment aux Etats-Unis, il fondait de près de 10% hier  à 24.692 dollars, une baisse de 65% par rapport à son plus haut historique en novembre 2021 et un plus bas depuis décembre 2020.

Les arnaques aux cryptos explosent, avec un préjudice moyen qui a doublé en quelques mois, de 20.000 à 40.000 euros d’après l’autorité des marchés. Autre sujet d’inquiétude, les faux livrets aux promesses alléchantes, avec un préjudice moyen déclaré de 72.000 euros.

Le profil type des victimes est difficile à déterminer tant il touche tout le monde, « des riches comme des pauvres », souligne Benoît de Juvigny, secrétaire général de l’AMF, généralement plus âgé que la moyenne des Français. Quant aux arnaqueurs, ils sont rarement identifiés car localisés dans des pays étrangers, parfois européens comme Chypre, le plus souvent hors d’Europe, comme les pays du Maghreb ou Israël. Les circuits sont complexes et jouent allégrement le saute-pays, ce qui rend les enquêtes difficiles et la coordination judiciaire compliquée.

 

C’est pourquoi le seul levier pour l’heure efficace reste la prévention, insistent les autorités. Cela passe par des campagnes radio et TV de prévention auprès du grand public et la promotion du site Assurance Banque Info Service (Abeis) qui alerte sur les faux sites (liste noire) et informe le public (190.000 appels en 2021 et plus de 1,4 million de visites). Ainsi, l’AMF et l’ACPR ont inscrit plus de 1.300 sites frauduleux sur liste noire en 2021, ce qui porte le total des sites bannis à près de 4.000 aujourd’hui.

Le bon sens est également un remède efficace : ne pas répondre à un appel non sollicité, bien regarder les mentions du site, ne jamais communiquer de données bancaires, se méfier des offres alléchantes, comme ses fameuses « soldes » sur des actions cotées, ce qui est en soi une aberration en Bourse. Autre phénomène inquiétant, les usurpations d’identité de professionnels reconnus ou de marques populaires, comme Amazon.

Le plus dangereux, et le moins visible (donc le moins détectable pour les superviseurs), se trouve indiscutablement sur les réseaux sociaux ou les messageries cryptées. Certains influenceurs y jouent également un rôle prépondérant pour attirer des jeunes vers les griffes des arnaqueurs.

Au-delà de l’arnaque, les régulateurs s’inquiètent même des messages véhiculés sur des réseaux comme Tik Tok auprès des très jeunes, sur la promesse d’un enrichissement futur aussi certain que rapide qui rend finalement les études inutiles… Trop beau pour être vrai est sans doute le meilleur réflexe à avoir face à ces illusions qui peuvent coûter très cher.

 

Cryptomonnaie: Le bitcoin plonge

Cryptomonnaie: Le bitcoin plonge

Samedi, la devise virtuelle s’échangeait à 48.210 dollars, en baisse de 10% par rapport à vendredi soir. Vers 05H00 GMT, il avait soudainement chuté jusqu’à 42.296 dollars, sans explication particulière a priori autre que la spéculation habituelle. .

« Les cryptomonnaies ont été bousculées par les conditions de risque plus larges liées (au variant) Omicron et aux attentes d’une (politique monétaire aux Etats-Unis) plus agressive, mais ont vraiment commencé à piquer de nez vendredi, dans le sillage de la baisse sur les marchés des actions », a commenté Martha Reyes, qui dirige la recherche de la plateforme d’échanges de cryptomonnaies Bequant.

Les principaux indices de Wall Street ont de fait terminé dans le rouge vendredi, tirés par la faiblesse des valeurs technologiques. Le repli du bitcoin, habitué aux mouvements violents, n’est pas complètement surprenant dans la mesure où la devise évolue depuis fin novembre dans une fourchette d’échanges limitée et que certains investisseurs ont pu vouloir dénouer certaines positions, estime Mme Reyes dans une note.

Reste que la question de la volatilité des cryptos inquiète de plus en plus les autorités financières, des banques centrales aux grands argentiers. En quelques heures, 2.120.000.000 de dollars ont été liquidés, écrit CryptoQuant. Le crash d’aujourd’hui est le deuxième en termes d’impact depuis le 11 mars 2020.

Même sentiment pour Anto Paroian, du fonds spécialisé dans les crytomonnaies ARK36. Après avoir atteint un record à 68.363 dollars le 10 novembre, la devise virtuelle est redescendue et « a plusieurs fois échoué à repasser le seuil des 60.000 dollars », souligne-t-il dans une note en rappelant que le bitcoin a régulièrement enregistré des chutes de 20% à 30% avant de se reprendre.

(avec AFP)

Arnaque : cryptomonnaie « Omicron » au plus haut !

Arnaque : cryptomonnaie « Omicron » au plus haut !

 

Preuve que la croissance des cryptos ne repose que sur du vent et des rumeurs, la  monnaie numérique Omicron a atteint un plus haut à près de 700 dollars lundi matin, soit environ dix fois plus que deux jours auparavant, selon le site spécialisé CoinMarketCap.

Lundi, la valeur de l’Omicron a rechuté à 152 dollars avant de remonter et de se stabiliser à 350 dollars vers 17 heures, selon CoinMarketCap, soit encore cinq fois plus qu’en fin de semaine dernière.

Début novembre, une autre cryptomonnaie avait connu un succès vertigineux, avant de s’effondrer: le «Squid coin» a été créé sur le thème de la série à succès Squid Game par des anonymes. De 0,7 dollar environ à son lancement le 21 octobre, l’unité est montée le 1er novembre jusqu’à 2.856 dollars, avant que s’écrouler à 0,003 dollar le lendemain. Les acheteurs ont par ailleurs découvert qu’ils ne pouvaient pas la vendre et encaisser leurs profits et les créateurs ont disparu des réseaux sociaux.

Cryptomonnaie et Chine: risque de crise financière

Cryptomonnaie et Chine: risque de crise financière

 

L’expert financier Pierre-Antoine Dusoulier explique, dans une tribune au « Monde », que le déploiement de la monnaie numérique risque de fragiliser les banques rurales chinoises et, dans la foulée, de déstabiliser l’ensemble des institutions bancaires du pays.(Extrait)

Tribune.

La Chine est sur le point de franchir une nouvelle étape dans le déploiement du yuan numérique. Il a été testé dans quatre villes pilotes depuis avril 2020, avec succès. Dans les semaines à venir, deux des principales banques publiques du pays, la China Construction Bank et la Bank of Communications, vont proposer à leurs clients d’utiliser le yuan numérique pour acheter des fonds d’investissement et des produits d’assurance.

Si l’opération réussit, cela devrait permettre d’étendre davantage l’utilisation de la monnaie virtuelle chinoise qui reste, jusqu’à présent, cantonnée aux paiements pour des achats de biens et de services de faible valeur.

 

L’objectif fixé par le Parti communiste chinois lors du 14e plan quinquennal portant sur la période 2021 à 2025 est d’approfondir la recherche et le développement dans le domaine des monnaies numériques et de permettre un déploiement le plus large possible de sa monnaie numérique étatique. Ce déploiement fait toutefois peser d’importants risques sur la stabilité financière de la Chine.

Le risque immédiat est celui d’une déstabilisation des banques rurales. La Chine compte plus de 1 600 banques rurales, de petite taille, et qui ont des fonds propres faibles. La crise économique résultant de la pandémie les a fragilisés. La croissance de leurs bénéfices nets était nulle au premier semestre.

En outre, les banques rurales ont dû provisionner des sommes importantes à la suite d’une hausse des prêts non performants ces derniers mois. Plus de 30 % des prêts qu’elles accordent le sont aux secteurs qui ont été les plus pénalisés par la crise, le secteur manufacturier et le secteur de la construction.

Le déploiement du yuan numérique risque d’accentuer leurs difficultés. Le gouvernement chinois ne prévoit pas de compter sur le réseau dense de banques rurales pour étendre l’utilisation de la monnaie virtuelle et favoriser l’inclusion financière. En Chine, 20 % de la population n’est pas bancarisée, particulièrement dans les campagnes. Les petites banques rurales devraient rester hors du système, avec impossibilité de convertir leurs dépôts en yuans numériques.

Ce sont les grandes banques soutenues par l’Etat, en partenariat avec les entreprises de télécommunications qui sont présentes sur tout le territoire, qui devraient avoir la charge d’inciter les Chinois à utiliser le yuan numérique à grands coups de promotions et d’incitations financières.

Cryptomonnaie : l’avenir de la monnaie ?

Cryptomonnaie : l’avenir de la monnaie ?

Les banques centrales doivent dès aujourd’hui réfléchir à la manière d’assurer un équilibre juste entre concurrence, innovation et stabilité financière pour la prochaine génération de monnaie, prévient l’économiste Benoît Cœuré dans une tribune au « Monde ».(Extrait)

 

Tribune.

Les paiements mobiles et sans contact font partie intégrante de notre vie quotidienne, mais le Covid-19 a donné un coup d’accélérateur à la numérisation. Les QR codes et les options de paiement en différé gagnent en popularité, et, pour les Jeux olympiques d’hiver à Pékin, en février 2022, des uniformes et autres accessoires seront dotés de fonctions de paiement. De leur côté, les banques centrales préparent la prochaine génération de monnaie : la monnaie numérique de banque centrale (MNBC).

Aujourd’hui, la plupart des paiements sont réglés à partir d’un compte bancaire – on parle de « monnaie commerciale ». La monnaie de banque centrale est constituée des billets que manipulent les commerçants et les particuliers et des comptes que les banques commerciales ouvrent directement auprès de la banque centrale. Cette monnaie est au cœur de tout système financier et présente des avantages uniques : sécurité (la banque centrale ne peut pas faire faillite), liquidité (la monnaie qu’elle émet est acceptée partout), neutralité (la banque centrale est une institution publique, sans intérêt commercial) et finalité (un virement entre deux comptes auprès de la banque centrale est irrévocable).

 

Pour que l’économie numérique puisse bénéficier de ces atouts essentiels, la monnaie de banque centrale doit évoluer. Comme l’a dit l’ancien secrétaire général des Nations unies Dag Hammarskjöld (1905-1961), « on ne trouve la bonne route que les yeux fixés sur l’horizon lointain ». Pourquoi fixer l’horizon ? Parce que le système financier est en pleine mutation. Les géants du numérique investissent le monde des paiements. De nouveaux instruments de paiement, les « cryptomonnaies stables » (stablecoins), frappent à la porte. Les plates-formes de finance décentralisée bousculent l’intermédiation financière traditionnelle. Autant de nouvelles questions pour les régulateurs, qui appellent des réponses rapides, claires et cohérentes.

Les banques s’inquiètent de l’impact des MNBC sur les dépôts des particuliers et sur leur modèle de financement. Les banquiers centraux sont conscients de ces craintes et ne doutent pas que les banques feront partie intégrante des futurs systèmes de MNBC. Ne nous leurrons pas : pour les banques, les cryptomonnaies stables, la finance décentralisée et les géants du numérique sont une menace bien plus réelle ! Les cryptomonnaies stables risquent d’émerger sous forme d’écosystèmes fermés, de jardins clos, qui contrôleront l’accès aux paiements et à la liquidité. L’emprise croissante des géants du numérique dans les services financiers pose des questions de pouvoir de marché et de respect de la vie privée et remet en question les approches réglementaires actuelles.

Cryptomonnaie : Prochaine génération de monnaie ?

Cryptomonnaie : Prochaine génération de monnaie ?

Les banques centrales doivent dès aujourd’hui réfléchir à la manière d’assurer un équilibre juste entre concurrence, innovation et stabilité financière pour la prochaine génération de monnaie, prévient l’économiste Benoît Cœuré dans une tribune au « Monde ».(Extrait)

 

Tribune.

Les paiements mobiles et sans contact font partie intégrante de notre vie quotidienne, mais le Covid-19 a donné un coup d’accélérateur à la numérisation. Les QR codes et les options de paiement en différé gagnent en popularité, et, pour les Jeux olympiques d’hiver à Pékin, en février 2022, des uniformes et autres accessoires seront dotés de fonctions de paiement. De leur côté, les banques centrales préparent la prochaine génération de monnaie : la monnaie numérique de banque centrale (MNBC).

Aujourd’hui, la plupart des paiements sont réglés à partir d’un compte bancaire – on parle de « monnaie commerciale ». La monnaie de banque centrale est constituée des billets que manipulent les commerçants et les particuliers et des comptes que les banques commerciales ouvrent directement auprès de la banque centrale. Cette monnaie est au cœur de tout système financier et présente des avantages uniques : sécurité (la banque centrale ne peut pas faire faillite), liquidité (la monnaie qu’elle émet est acceptée partout), neutralité (la banque centrale est une institution publique, sans intérêt commercial) et finalité (un virement entre deux comptes auprès de la banque centrale est irrévocable).

 

Pour que l’économie numérique puisse bénéficier de ces atouts essentiels, la monnaie de banque centrale doit évoluer. Comme l’a dit l’ancien secrétaire général des Nations unies Dag Hammarskjöld (1905-1961), « on ne trouve la bonne route que les yeux fixés sur l’horizon lointain ». Pourquoi fixer l’horizon ? Parce que le système financier est en pleine mutation. Les géants du numérique investissent le monde des paiements. De nouveaux instruments de paiement, les « cryptomonnaies stables » (stablecoins), frappent à la porte. Les plates-formes de finance décentralisée bousculent l’intermédiation financière traditionnelle. Autant de nouvelles questions pour les régulateurs, qui appellent des réponses rapides, claires et cohérentes.

Les banques s’inquiètent de l’impact des MNBC sur les dépôts des particuliers et sur leur modèle de financement. Les banquiers centraux sont conscients de ces craintes et ne doutent pas que les banques feront partie intégrante des futurs systèmes de MNBC. Ne nous leurrons pas : pour les banques, les cryptomonnaies stables, la finance décentralisée et les géants du numérique sont une menace bien plus réelle ! Les cryptomonnaies stables risquent d’émerger sous forme d’écosystèmes fermés, de jardins clos, qui contrôleront l’accès aux paiements et à la liquidité. L’emprise croissante des géants du numérique dans les services financiers pose des questions de pouvoir de marché et de respect de la vie privée et remet en question les approches réglementaires actuelles.

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