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Retraites : Valls critique Hollande

Retraites : Valls critique Hollande

 Valls accentue sa prise de posture vis-à-vis de Hollande par ses provocations mais auusi par ses critiques (justifiées) vis-à-vis de Hollande en matière de retraites. Le Premier ministre Manuel Valls a regretté mercredi que le PS n’ait pas soutenu la CFDT en 2003, engagé en faveur de la réforme des retraites Raffarin-Fillon.  C’est une petite phrase qui sonne comme une lourde critique au Parti socialiste d’il y a dix ans, alors dirigé par François Hollande. Dans un discours prononcé ce mercredi à l’occasion du cinquantenaire de la CFDT, salle de la mutualité à Paris, Manuel Valls a déploré qu’en 2003 le PS n’ait pas soutenu le syndicat, engagé en faveur de la réforme des retraites Raffarin-Fillon. « Ce ne fut pas facile, je le sais, cela vous a coûté cher. Mais je le dis : vous aviez raison et nous aurions dû être à ce moment-là à vos côtés, comme grand parti de gouvernement », a lancé le Premier ministre à la surprise générale. En 2003, la CFDT, avec François Chérèque à sa tête, a donné son feu vert à une réforme des retraites mise en œuvre par la majorité de droite, qui allongeait la durée de cotisation nécessaire pour partir à taux plein. Ce choix a provoqué la plus grave crise de l’histoire du syndicat et le départ de nombreux militants. Le PS avait, lui, fait ovationner son rival Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, au congrès de Dijon. La phrase de Manuel Valls sonne comme une autocritique. Elle inclut implicitement François Hollande, alors premier secrétaire du Parti socialiste, et prend un relief particulier au moment où les relations entre les deux têtes de l’exécutif font apparaître des tensions.

 

BCE-rachat d’actifs : nouvelle critique de l’Allemagne

BCE-rachat d’actifs : nouvelle critique de l’Allemagne

L’Allemagne n’en démord pas, il faut maintenir un euro fort et pour cela s’oppose au plan de la BCE concernant le rachat d’actifs. La décision de la Banque centrale européenne de racheter des prêts titrisés pour relancer le crédit dans la zone euro passe donc mal en Allemagne auprès de la Bundesbank et de certains alliés conservateurs de la chancelière Angela Merkel. Jeudi, au terme de sa réunion monétaire d’octobre, la BCE a annoncé son intention de racheter des prêts adossés à des actifs (asset-backed securities, ou ABS) dès ce dernier trimestre 2014, y compris en provenance de la Grèce et de Chypre, les deux pays de la zone euro dont la dette souveraine est notée en catégorie spéculative (« junk »). Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, a sonné la charge dimanche contre le risque d’acheter des « prêts titrisés de basse qualité » à des prix élevés dans le cadre de ce plan. Les banques créent les ABS en mélangeant des prêts de diverses origines -prêts immobiliers et d’entreprises, crédits automobiles ou à la consommation- et en revendant ces produits à des assureurs, fonds de pension et, donc, à la BCE désormais. « Les risques de crédit pris par les banques privées vont être transférés à la banque centrale et donc au contribuable sans qu’ils n’aient rien en retour », déplore le banquier central allemand -membre du conseil des gouverneurs de la BCE- dans les colonnes du magazine Focus. « Cela va à l’encontre du principe de responsabilité qui est fondamental dans l’économie de marché: celui qui tire un bénéfice de quelque chose doit en assumer la perte s’il y a un développement négatif. » La crise financière mondiale a montré combien il était dangereux d’abandonner de principe, ajoute Jens Weidmann. Le patron de la Buba met aussi en garde contre la dépréciation de l’euro: « Une politique qui cherche à affaiblir délibérément la monnaie peut aussi provoquer des contre-réactions. Au bout du compte, il n’y a que des perdants avec une dévaluation compétitive. »

Parisot critique Gattaz

Parisot critique Gattaz

 

En fait Parisot l’ancienne patronne du Medef critique en creux Gattaz qu’elle juge trop radical et surtout trop changeant sur le pacte de responsabilité que Gattaz semble remettre en cause alors qu’il en a été demandeur. De toute évidence, il est vrai que Gattaz manque de continuité dans sa stratégie coincé entre une base désabusée et un environnement économique et politique très instable. « Oui, notre pays ne va pas bien ». Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef, était l’invitée de BFM Business ce vendredi 25 juillet. Et elle est revenue sur les propos en début de semaine de Pierre Gattaz, actuel président du Medef. Dans un entretien, il a décrit la situation économique de la France comme étant « catastrophique ». Pour le patron des patrons « la croissance n’est pas là ! Il n’y a plus d’investissement et plus d’embauche. » Laurence Parisot reconnaît que « tout le monde partage ce diagnostic ». Selon elle, les résultats économiques sont médiocres et il y a un sentiment général de malaise politique. Mais elle précise surtout, maintenant que le diagnostic est établi, qu’il ne faut s’arrêter là. « Il faut aller au-delà du diagnostic pour aller vers un avenir meilleur ». L’ancienne présidente du Medef fait donc, à demi-mot, la morale au patron des patrons. D’après elle, à partir du moment où le Medef a accepté de signer le pacte de responsabilité, il faut aller au bout des choses. « On commence la mise en œuvre et on regarde les effets. A partir de là, on passe à la deuxième étape et on demande de nouvelles choses ». Elle fait référence aux 12 mesures turbo que Pierre Gattaz va présenter à l’université d’été du Medef. Pour Laurence Parisot, elles auraient soit dû être présentées dans le pacte, soit être abordées plus tard.  Laurence Parisot adhère donc à la réaction du Président de la République. François Hollande avait répondu à Pierre Gattaz en déclarant : « On a envie de lui demander : ‘qu’est-ce que vous cherchez? Si vous l’avez signé (le pacte de responsabilité, ndlr), c’est parce que vous pensiez qu’il allait dans la bonne direction. Si vous dites que c’est sans effet sur la France, comment voulez-vous donner confiance aux entreprises et aux Français?’ » Pour Laurence Parisot, « il faut aller au bout de ce pacte. Il doit y avoir une solidarité qui se développe dans le cadre de ce pacte ». Mais elle précise qu’il ne faut surtout pas rompre le dialogue social. « Il faut parfois montrer clairement les désaccords. Mais nous ne devons pas nous contenter de cela ».

 

Montebourg critique l’austérité…de Hollande

Montebourg critique l’austérité…de Hollande

 

En creux c’est bien une critique de la politique de Hollande puisque Montebourg propose de restituer un tiers des économies (les fameux 50 milliards aux ménages) et un autre tiers à l’allègement des prélèvements. Pas sût cependant qu’il soit entendu car c’est Hollande  qui décide ( avec Sapin, son fidèle lieutenant)).Arnaud Montebourg a proposé jeudi qu’une part plus importante des 50 milliards d’euros d’économies prévues par le gouvernement serve à augmenter le pouvoir d’achat des ménages, estimant que les classes moyennes, déjà éprouvées par la crise, ne doivent « pas de surcroît payer la sortie de crise ». Présentant sa feuille de route pour « le redressement économique de la France », le ministre de l’Economie a fustigé l’austérité « sur-calibrée » imposée jusqu’ici par l’Union européenne et appelé la Banque centrale européenne à faire plus pour soutenir la croissance et faire baisser l’euro. La France doit faire entendre sa voix dans le débat en cours sur un assouplissement des règles communautaires en matière budgétaire pour encourager la croissance, a-t-il dit dans un discours aux allures de déclaration de politique générale. S’il ne conteste pas la nécessité de réduire les déficits, Arnaud Montebourg s’inquiète de l’effet récessif des politiques menées en ce sens en Europe. Celui-ci ne peut être compensé selon lui que par des injections monétaires et budgétaires d’ampleur équivalente ou en restituant les économies aux ménages et aux entreprises sous forme de baisses d’impôts. Dans ce contexte, il a estimé que la France devait profiter des « flexibilités conquises » dans le cadre du débat européen en réallouant les 50 milliards d’économies publiques programmées sur 2015-2017, qui doivent permettre de ramener le déficit public à 3% du PIB en 2015 et nettement en-dessous au-delà. Il a proposé pour cela une règle des trois tiers, un tiers affecté à la réduction du déficit public, « garantissant notre sérieux budgétaire », un deuxième tiers affecté à la baisse des prélèvements obligatoires sur les entreprises « conformément aux engagements du Pacte de responsabilité. Le dernier tiers serait consacré à « la baisse de la pression fiscale sur les ménages afin d’améliorer leur pouvoir d’achat », alors que le Pacte de responsabilité et de solidarité ne leur réservait jusqu’ici que la portion congrue, un peu plus de cinq milliards de baisses d’impôts et de cotisations pour les catégories les plus modestes. Il ne s’agit pas, selon lui, pas d’opposer une politique de l’offre à une politique de la demande, mais de « conjuguer les deux, car l’économie marche et avance sur deux jambes », a expliqué le ministre.   »Cette règle des trois tiers est de nature à soutenir la croissance, permettant par un autre chemin le rétablissement de nos comptes publics. » Le but est de recréer des emplois et de lutter contre « l’appauvrissement économique des classes moyennes et populaires ». « Les classes moyennes ont déjà payé la crise, elles ne peuvent pas payer de surcroît la sortie de crise », a dit Arnaud Montebourg.  Le ministre, qui a vu ses prérogatives élargies lors du dernier remaniement, n’a pas manqué de se référer à plusieurs reprises au Premier ministre Manuel Valls ou à d’autre de ses collègues du gouvernement mais n’a jamais cité nommément le président François Hollande. Arnaud Montebourg a par ailleurs annoncé la préparation au cours de l’été d’une « loi de croissance et de pouvoir d’achat » destinée à mettre fin à la situation de monopole dont jouissent certaines professions. Il a cité notamment les huissiers, les greffiers des tribunaux, les avocats, certaines professions de santé, les opticiens ou les prothésistes dentaires. Selon le ministre, les mesures à l’étude permettraient de « restituer l’équivalent de six milliards d’euros de pouvoir d’achat aux Français ».  Se référant au père du « New Deal », le président américain Franklin Roosevelt, il a défendu par ailleurs la nécessité d’une politique ambitieuse d’investissements alliant capitaux publics et privés, notamment dans les infrastructures (barrages, fibre optique, ports) mais aussi les services (tourisme et hôtellerie).  L’Etat pourrait aussi utiliser l’argent de ses participations « pour investir dans les nouvelles entreprises de santé qui s’attaquent aux grandes maladies et qui deviendront sous peu des leaders mondiaux, créateurs d’emplois en France. »

 

Apprentissage : Rebsamen gonflé, il critique le patronat

Apprentissage : Rebsamen gonflé, il critique le patronat

 

Il faut vraiment que Rebsamen soit gonflé ou qu’il n’y connaisse rien pour critiquer les patrons à propos de l’apprentissage. En fait il est sans doute à la fois gonflé et ignorant. Ignorant parce qu’ancien fonctionnaire il a surtout fait une carrière politique et qu’i entretient comme  beaucoup au PS- des relations approximatives avec l’économie réelle. Gonflé parce qu’il fait l’impasse sur les procédures administratives, sociales et financières relatives à l’apprentissage. Un apprenti coûte cher  (alors qu’il n’est pas payé s’il effectue son cursus dans l’éducation nationale) ensuite et surtout les innombrables procédures que doit suivre le patron découragent les employeurs  les plus favorables. Un seul exemple un apprenti couvreur ne peut pas monter dans une échelle de plus de 4 mètres, autant dire qu’il doit apprendre sons métier au bas de cette échelle. ! » ? A propos de apprentissage Rebsamen a donc  déclaré «  Les entreprises françaises disent que c’est formidable mais ne prennent pas d’alternants ». Les conditions relatives à l’utilisation des apprentis est le principal frein au développement de cette filière (florissante à tous les niveaux et dans toutes les qualifications en Allemagne) et qui demeure mal vue  par l’éducation nationale, par les gouvernements et même par les parents (qui préfèrent orienter leurs enfants vers des bas pros bidon qui mènent tout droit à Pôle emploi) °.

 

Immobilier: la Banque de France critique les taux trop bas

Immobilier: la Banque de France critique les taux trop bas

Curieux cette critique de la Banque de France sur les taux trop bas qui mettraient les banques en difficultés. En effet ce ne sont certainement les taux qui menacent les banques mais plutôt le risque d’éclatement de la bulle compte tenu du recul du marché immobilier. Un marché bloqué et qui le restera tant que les prix ne diminueront pas davantage. La question est celle de la solvabilité des acheteurs potentiels et non celle des taux. En creux la Banque de France recommande en faiat de fermer le robinet des crédits. Même les taux zéro ne permettront pas de relancer l’immobilier si l’acheteur n’a pas les revenu nécessaires.  Les taux immobiliers ont atteint, en juin, un nouveau plus bas. Bonne nouvelle pour les acheteurs potentiels, mais la Banque de France s’inquiète pour la solidité des établissements financiers.  Pour les taux, nous sommes désormais à 2,81% en moyenne selon l’Observatoire Crédit-Logement CSA. Un nouveau plus bas historique qui commence à inquiéter la Banque de France. Reprocher aux banques de prêter à des conditions trop avantageuses, cela peut paraître surprenant. C’est pourtant le message du gouverneur de la Banque de France. Christian Noyer a, en effet, convoqué les banques il y a quelques semaines pour les mettre en garde. Les banques françaises se livrent, selon lui, une telle concurrence sur les crédits immobiliers qu’elles prêtent à un taux anormalement bas.  Problème, du coup, cela pousse les prix de l’immobilier à la hausse. Deuxièmement, les banques dégagent trop peu de marges sur ces crédits. En clair, elles prennent trop de risques. Le discours de la Banque de France n’est pas nouveau, mais il a d’autant plus de sens que les taux viennent d’atteindre un plus bas historique. Les banques n’ont jamais prêté à des taux aussi bas depuis 40 ans. D’ailleurs, le comité de Bâle, chargé de mettre en place les règlementations bancaires, envisage lui aussi de durcir les règles en matière de crédits immobiliers.

 

Hilary Clinton : un rapport à l’argent critique

Hilary Clinton : un rapport à l’argent critique

 

Aux Etats Unis c’est comme en France (mais puissance 10), l’argent fait une grande partie de la campagne électorale. Hilary Clinton inquiète du fait du trésor de guerre qu’elle accumule en vue de cette campagne sans doute à nouveau démentielle. Hillary Clinton à Paris ce lundi 7 juillet pour assurer la promotion de son livre « le temps des décisions ».n’est officiellement pas candidate à la Maison Blanche en 2016 mais est de plus en plus critiquée pour son rapport à l’argent. Le couple Clinton s’avère être une redoutable machine à lever des fonds, ce qui commence à leur poser des problèmes politiques. La dernière controverse en date concerne les universités. Hillary Clinton se fait payer de 200.000 à 300.000 dollars par intervention devant les universités américaines, y compris les universités publiques au budget limité. Ces débats interviennent sur fond de débat sur les droits d’entrée qui deviennent de plus en plus prohibitifs pour les étudiants. Dans une université du Nevada, les étudiants demandent publiquement que Madame Clinton rende les 225.000 dollars payés pour son intervention.  Devant les critiques, Hillary Clinton vient de dire que tout ce qu’elle gagne grâce aux universités serait versé à la fondation Clinton. Une fondation qu’elle co-dirige avec son mari, l’ancien président, et qui œuvre dans le domaine du développement. Mais la fondation elle-même devient l’objet de toutes les attentions. Où l’on découvre l’impressionnante capacité du couple Clinton à lever des fonds. Au total, près de 3 milliards de dollars, selon le Wall Street Journal. Et là, il ne s’agit plus seulement de conférences grassement rémunérées, mais d’un réseau de financement venant des milieux d’affaires et de Wall Street où les Clinton sont beaucoup mieux traités que les autres démocrates. Si elle est candidate, cela pourra aider Hillary Clinton compte tenu de la flambée des dépenses de campagne. Mais cela peut aussi présenter un handicap. La classe moyenne démocrate qui a souffert de la crise pourrait vouloir d’un candidat moins lié aux milieux financiers.

 

Hollande : le PS, faux-cul, critique sa nouvelle conseillère économique

Hollande : le  PS, faux-cul,  critique sa nouvelle conseillère économique

Un peu faux-cul le PS pour critiquer la nouvelle conseillère de Hollande. Il y a longtemps que le fameux slogan » l’ennemi, c’est la finance » est passé aux oubliettes aux PS comme à l’Elysée. Carlos Da Silva, porte-parole du PS, a critiqué le « symbole » que représente la nouvelle conseillère économique de François Hollande, Laurence Boone, jusqu’alors chef économiste de Bank of America. « Comme symbole, on aurait pu faire bien mieux », a tranché Carlos Da Silva, l’un des trois porte-parole du Parti socialiste, au sujet de la nomination de Laurence Boone en tant que conseillère économique du président de la République.  « Surtout une conseillère qui s’exprime dans la presse », a-t-il poursuivi ce dimanche 15 juin sur Canal +. Ce proche du Manuel Valls a ensuite minoré : « Pour moi, un conseiller ça reste un conseiller. Celui qui décide c’est le président de la République », a-t-il dit. « C’est une technicienne. Soit elle obéit, soit elle s’en va ». Ces derniers temps, Laurence Boone avait eu des mots très durs sur l’ »absence totale de politique économique » de l’exécutif français. À compter du 15 juillet, elle occupera le poste de conseiller économique et financier auquel officie actuellement Emmanuel Macron.

 

La Cour des comptes critique Areva et Lauvergeon

La Cour des comptes critique Areva et Lauvergeon

 

Tout y passe, de la stratégie générale d’Areva qualifiée de « fuite en avant » à la rémunération des dirigeants, en passant par la commercialisation du réacteur EPR et l’affaire Uramin -objet d’une enquête préliminaire. « Un certain nombre de difficultés du groupe (…) dans la période antérieure à 2012, proviennent avant tout de la forte personnalité de la présidente du directoire », lit-on dans un des extraits publiés par Les Echos. Deux ans après son départ d’Areva en 2011, Anne Lauvergeon s’est vue confier en 2013 par le gouvernement la présidence de la commission « Innovation 2030″, chargée de repérer et aider les champions industriels de la France de demain. En avril 2014, elle est devenue présidente du conseil d’administration de SIGFOX, PME de 60 personnes spécialisée dans les infrastructures pour les objets connectés. Elle occupe aussi des postes d’administratrice dans plusieurs sociétés. Interrogé, Areva, dont l’Etat français détient directement ou indirectement près de 87% du capital, n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat. La Cour des comptes ne se borne pas à la période Lauvergeon mais s’étend aussi à l’organisation actuelle de sa gouvernance, jugée responsable de choix aujourd’hui critiqués. « Dans le schéma actuel de gouvernance, le directoire a pu prendre seul la décision de signer le contrat de l’EPR finlandais OL3, source d’une perte de plus de trois milliards d’euros pour Areva », lit-on dans le document. La Cour estime à ce propos qu’ »on ne peut plus croire » à une livraison du réacteur en 2014, comme Areva le promet toujours publiquement après plusieurs reports. C’est avant 2012 que la transformation en société à conseil d’administration « aurait été la plus utile », ajoute la Cour, qui juge cependant le sujet toujours d’actualité.

Croissance: Bruxelles critique l’Allemagne

Bruxelles critique l’Allemagne

Olli Rehn , commissaire européen, appelle l’Allemagne à relancer sa demande intérieure. Ce lundi 11 novembre, le Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires a publié sur son blog un post intitulé « transformer le surplus allemand en un accord gagnant-gagnant pour la zone euro ». Dans ce texte, il rappelle que l’Allemagne a enregistré chaque année un excédent commercial supérieur à 6%, depuis 2007. Un niveau considéré « important » par la Commission européenne, souligne-t-il. Mardi 5 novembre, Bruxelles avait d’ailleurs jugé que les excédents allemands pèsent sur la reprise en zone euro. Depuis, l’exécutif européen songe à ouvrir une enquête sur ces surplus. Bruxelles doit prendre sa décision mercredi 13 novembre. Dans tous les cas, Olli Rehn considère que la Commission attend de l’Allemagne qu’elle « ouvre les goulets d’étranglement à la demande intérieure ». En particulier, Berlin doit « créer des conditions » notamment fiscales « à une croissance salariale durable », « stimuler la compétition dans les services » et « développer les investissements d’infrastructure », énumère le commissaire. « Cela renforcerait la performance économique et la prospérité de l’Allemagne (…) et aurait aussi un impact positif significatif sur l’économie de l’eurozone », avec un rééquilibrage nord-sud.  Ce même lundi 11 novembre, le chef du gouvernement italien, Enrico Letta a, lui aussi, appelé l’Allemagne à agir en ce sens. « La stabilité intérieure de l’Allemagne n’a de sens que si elle contribue à la croissance et à la stabilité en Europe », a-t-il déclaré. Le 30 octobre dernier, un rapport du Trésor américain avait fermement dénoncé l’expansion commerciale allemande et les excédents en résultant. Le texte accusait Berlin de plomber la reprise européenne et critiquait la « dépendance du pays envers les exportations ».

 

Réforme SNCF : critiques de l’autorité de la concurrence

Réforme SNCF : critique de l’autorité de la concurrence

L’Autorité de la concurrence met en garde. Dans un avis rendu ce lundi 14 octobre, elle juge que la réforme ferroviaire ne garantit pas suffisamment l’indépendance de RFF (Réseau ferré de France) vis-à-vis de la SNCF. Le projet de loi portant cette réforme sera présenté mercredi 16 octobre en Conseil des ministres. Le texte prévoit une réorganisation complexe entre les deux entreprises. D’un côté, un GIU (gestionnaire d’infrastructure unifié) appelé SNCF Réseau sera créé pour regrouper RFF, SNCF infra, c’est-à-dire la division de la SNCF travaillant à la maintenance du réseau, ainsi que la Direction de la circulation ferroviaire. De l’autre, « SNCF Mobilités » s’occupera de la partie transports. Ces deux entités seront coiffées par une société mère qui gardera le nom de SNCF, et qui aura le statut d’EPIC (Etablissement Public Industriel et Commercial). L’objectif de cette réforme, qui doit voir le jour le 1er janvier 2015, est double: stabiliser la dette du système ferroviaire, qui s’élève à 40 milliards d’euros, et préparer le secteur à l’ouverture totale à la concurrence.  Dans son avis, l’Autorité de la concurrence estime que « le GIU est la pièce centrale du système futur. De sa création découle l’essentiel des gains de productivité attendus de la réforme et la garantie d’une absence de discrimination dans l’accès au réseau ». »Des mesures complémentaires devraient être prises pour conforter l’indépendance de sa gouvernance », recommande-t-elle. L’Autorité de la concurrence met également en garde sur le fonctionnement de la société mère qui pourrait « rendre ineffective la séparation juridique entre le gestionnaire d’infrastructure et l’opérateur historique ». « Le périmètre et les missions de l’EPIC méritent donc d’être clarifiés », conclut-elle. La séparation entre les deux structures est une exigence bruxelloise. La Commission européenne souhaite, en effet, favoriser au maximum la séparation entre les activités ferroviaires à proprement parler et la gestion du réseau, pour des raisons de concurrence. L’autorité recommande enfin de renforcer les pouvoirs de l’ARAF (Autorité de régulation des activités ferroviaires) afin d’assurer « la légitimité du secteur ferroviaire intégré ».

Le Japon critique les 35 heures de la France

Le Japon critique les 35 heures de la France

 

 

« Entre les 35 heures, les salaires et les prélèvement sociaux particulièrement élevés, l’environnement de travail n’est pas favorable à l’investissement alors que la main d’œuvre  représente une part significative de nos coûts », a critiqué Mitsuo Okamato dans le quotidien Le Parisien.  Le groupe est installé depuis près de 40 ans (1965) en France mais « à dire vrai, aujourd’hui, s’il s’agissait d’investir pour la première fois en France, nous y réfléchirons à deux fois », a-t-il ajouté.  Ces remarques ont été publiées alors que le groupe devait annoncer un investissement de 40 millions d’euros sur ses trois sites de production en France, qui devrait déboucher sur la création de « plusieurs dizaines » d’emploi.  Et ce, en présence du ministre français du Redressement économique Arnaud Montebourg et de son homologue du Commerce extérieur Nicole Bricq à l’occasion de l’inauguration du siège européen du groupe à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).  M. Okamato a du reste tempéré ses propos à cette occasion, en regrettant que « dans un quotidien du matin, (ils) aient été mal compris ».   »Si nous investissons en France, depuis plus de 20 ans, c’est que nous sommes convaincus de l’excellence industrielle de votre pays », a-t-il déclaré. « Ici en France, les technologies, le personnel et le marché existant en sont les atouts majeurs. (?). La position géographique de la France et la qualité des infrastructures font parties des atouts de votre pays », a-t-il dit.  L’investissement projeté vise à augmenter de 50% la production des trois usines françaises: Château-du-Loir (Sarthe), spécialisé dans les presses plieuses et les cisailles, Charleville-Mézières (Ardennes), qui fabrique des poinçonneuses, et Auffay (Seine-Maritime), qui produit des outils destinés à équiper des poinçonneuses.  Ces investissements vont permettre de créer 20% d’emplois supplémentaires sur ces sites, soit « plusieurs dizaines d’emplois », assure Amada dans un communiqué.  Actuellement, environ 340 salariés travaillent sur les trois sites, dont l’activité ne cesse de croître.  Sept millions d’euros ont déjà été engagés dans un centre d’usinage, le foncier et la rénovation d’usinage. Le reste le sera entre fin 2013 et 2014, a précisé le fabricant des machines et solutions de production pour le travail de la tôle fine (découpe laser, poinçonnage, pliage et soudure).  En juillet, le groupe avait indiqué qu’il songeait à accueillir de nouvelles activités logistiques, un centre de maintenance de fibres laser à Charleville-Mézières notamment.  En 2012, cette usine a réalisé un chiffre d’affaires combiné de 77 millions d’euros, tandis que l’usine normande d’Auffay a enregistré 6,5 millions d’euros.  En plus des sites industriels, Amada France dispose d’agences commerciales à Toulouse, Lyon et Nantes, en sus de son siège social, jusqu’ici seulement français, à Tremblay-en-France.  Au total, la filiale française compte environ 540 personnes pour un chiffre d’affaires de 160,5 millions d’euros en 2012, en hausse de près de 11% sur un an.   »

 

Fillon critique la France devant Poutine

Fillon critique la France devant Poutine

On connu Fillon plus élégant car critiquer la politique militaire française en Russie, devant Poutine en plus, paraît pour le moins inopportun pour ne pas dire davantage. Certes sur le  fond Fillon a  raison de refuser le positon va-t-en guerre aventureuse de Hollande  mais il était inutile d’apporter encore de l’eau au moulin d’un Poutine pas très regardant sur la démocratie, la sienne ou celle des autres. L’ex-Premier ministre a fait jeudi soir un discours à l’occasion du club de discussion international organisé à Valdai, en compagnie de Vladimir Poutine. saluant le président russe d’un « cher Vladimir », le député UMP a critiqué la position de son pays à propos de la Syrie.  « Nous avons, vous et nous, Russes et Européens, une influence déterminante sur les deux camps qui s’opposent » en Syrie, a-t-il affirmé.  »Je souhaite à cet égard que la France retrouve cette indépendance et cette liberté de jugement et d’action qui, seules, lui confèrent une autorité dans cette crise », a-t-il ajouté. Une phrase qu’il a également tweetée. L’ancien chef de gouvernement reproche ainsi à François Hollande son alignement supposé sur la position du président américain, Barack Obama. François Fillon a toujours fait part de sa réticence à l’idée d’intervenir militairement en Syrie. Il conditionnait son éventuel vote au Parlement à un « soutien des Nations unies ».Les déclarations du responsable UMP ont provoqué une vague de réaction à gauche.  »Grave sur le fond », a twitté le co-président des députés écologistes, François de Rugy.  »L’habit de Républicain de François Fillon part en lambeaux. En ce jour, le bien coiffé devient laquais de la Volga », a également écrit Arnaud Leroy, député socialiste. Le porte-parole du PS, David Assouline a quant à lui synthétisé les récentes prises de position de l’ex-Premier ministre : Jeudi soir à Valdaï, Vladimir Poutine, lui, ne s’est pas privé de critiquer l’intervention en Libye en 2011, menée par la France alors gouvernée par Nicolas Sarkozy… et François Fillon. « Ceux qui ont lancé l’opération militaire en Libye avaient sans doute des motifs nobles. Mais quel en est le résultat? On a lutté pour la démocratie, et où en est-elle? », a notamment déclaré le président russe.

 

EDF : la Cour des comptes critique le temps de travail des agents

EDF : la Cour des comptes critique le temps de travail des agents

La Cour des Comptes critique le manque de productivité des quelque 105.000 salariés du groupe. En 2011, les agents de EDF ont effectué 1.548 heures dans l’année, ceux de RTE 1.500 heures alors que le temps de référence dans les industries électriques et gazières s’élève à 1.570, et que celui inscrit dans le droit du travail est de 1.607 heures. C’est notamment l’une des conséquences de « la mosaïque complexe d’accord locaux » conclus sur l’aménagement du temps de travail, conduisant à la création de cycles horaires très différents, avec des compensations de natures variées, le tout sans unité au sein des entités ni même des métiers, commente la Cour. Aujourd’hui, « les principes fondateurs de ces accords,  ne sont plus complètement adaptés aux enjeux industriels des entreprise », juge-t-elle. D’autant que ce système conduit à une aberration : le paiement d’un nombre d’heures supplémentaires « exorbitant ». En 2010, un agent EDF effectuait 72 heures supplémentaires, un agent ERDF 53 heures et enfin un agent RTE 27 heures. Car leur décompte ne se base pas sur le durée du travail hebdomadaire ou même celui d’un cycle, ce « qui serait du droit commun » explique la Cour, mais au-delà de l’horaire programmé pour la journée. De plus, les agents bénéficient d’un système avantageux de majoration en cas d’heures effectuées à certaines périodes de la semaine ou encore la nuit. Les Sages estiment donc qu’une réflexion doit être menée sur le calcul, l’origine et le montant des heures supplémentaires ainsi qu’un meilleur encadrement des activités d’astreintes. Enfin, la Cour des comptes fait la promotion du bon vieux système de pointage. Elle s’étonne qu’aucun outil de décompte du temps de travail ne soit en place  » alors que les accords internes prévoient que le temps de travail est décompté et payé à l’heure ». Une tâche de contrôle qui est pour l’heure dévolue au chef d’équipe.

 

Taux d’intérêt : La Deutsche Bank critique la BCE

Taux d’intérêt : La Deutsche Bank critique la BCE

L’Allemagne critique la politique de taux faible qui inonde les marchés de liquidités en particuliers ceux de la bourse (liquidités qui ne vont pas davantage en direction des entreprises car les banques ont repris leur activité de spéculation). Le patron de la Deutsche Bank, Jürgen Fitschen, a estimé que la politique de taux d’intérêt très faibles menée par la Banque centrale européenne (BCE) n’était pas saine, dans un entretien au journal dominical Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.   »Les liquidités à bas prix de la BCE ne sont pas saines (…). Nous devons revenir le plus vite possible à des taux d’intérêts réels positifs », a déclaré M. Fitschen au journal.  L’institution monétaire de Francfort dispose de trois principaux taux d’intérêt, dont le taux directeur – qu’elle a abaissé jeudi de 0,75% à 0,50%, soit son plus bas niveau historique -, qui détermine le coût du refinancement auprès de la BCE sur les principales opérations de crédit.  Il y a également le taux de dépôt au jour le jour, auquel les banques privées peuvent placer de l’argent pour 24 heures auprès de la BCE; le taux de prêt marginal au jour le jour, auquel les banques peuvent emprunter auprès d’elle pour la même durée.  Jeudi, la BCE a également décidé d’abaisser d’un demi point son taux de prêt marginal, passé à 1% contre 1,50% auparavant. Elle a en revanche laissé inchangé le taux de dépôt au jour le jour, à 0%.  La baisse des taux d’intérêt, qui rend notamment l’épargne moins attractive car moins rémunératrice, pourrait toutefois inciter les Allemands à consommer davantage, ce qui pourrait soutenir la croissance.   »Nous avons toujours appelé de nos voeux un peu plus de consommation », a rappelé le dirigeant de Deutsche Bank, ajoutant qu’il n’aurait « absolument rien contre ça ».

 

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