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Démocratie Chine : un critique Xi Jinping condamné à 18 ans de prison pour corruption

Démocratie Chine : un critique de Xi Jinping condamné à 18 ans de prison pour corruption

 

L’étau de la dictature ne cesse de se serrer autour de certains responsables économiques qui osent émettre des critiques vis-à-vis du parti communiste chinois et de son chef suprême, élu maintenant à vie, Xi Jinping .

Récemment c’est le patron sans doute plus influent de Chine qui a été rappelé à l’ordre sévèrement à tel point d’ailleurs qu’il a pratiquement disparu médiatiquement. C’est tout juste si on a autorisé une petite vidéo de quelques secondes pour rappeler son existence et rassurer ainsi les investisseurs étrangers concernant l’immense groupe Alibaba présidé par Jacques Ma.

Ce dernier avait osé émettre des critiques d’ordre économique du pouvoir. Maintenant c’est un autre responsable qui vient d’être victime de la reprise en main du parti communiste chinois à savoir Ren Zhiqiang, l’ancien président du groupe public d’immobilier Huayuan; il vient d’être condamné à 18 ans de prison et à une amende de 4,2 millions de yuans (525.960 euros environ. Les experts quand ils se considèrent que la curie va continuer contre tous ceux qui vont oser émettre des critiques vis-à-vis du régime et de son président. Pour ces derniers il n’y a que trois solutions : la mort, l’exil ou la prison.

On peut légitimement s’interroger sur les engagements des Chinois concernant le futur accord sur les investissements entre l’union européenne et la Chine. L’union européenne espère que la Chine respectera les règles de concurrence. Comment faire confiance à un pays qui non seulement ne respecte aucune règle de concurrence mais aucune règle démocratique ; pire qui rétablit la politique de répression chère à Mao aussi bien vis-à-vis des chefs d’entreprises contestataires que vis-à-vis des ouïgours dont il faut rappeler qu’un million sont actuellement emprisonnés et ou contraints à des travaux forcés.

Selon l’avis publié mardi, Ren Zhiqiang a restitué tous les gains illégalement accumulés, a “volontairement avoué ses crimes”, accepté sa condamnation et ne fera pas appel.

Ren Zhiqiang a été arrêté en mars après avoir assimilé le président Xi Jingping à un clown alors que ce dernier se félicitait de la gestion de la crise du nouveau coronavirus par son gouvernement. Dans un billet, qui ne mentionnait pas explicitement Xi Jinping, Ren Zhiqiang disait ne pas avoir vu “un empereur vêtu de ses habits neufs, mais un clown nu soucieux de vouloir continuer de passer pour un empereur”, rapporte le China Digital Times, une publication basée aux Etats-Unis.

Zen Zhiqiang a été exclu du Parti communiste chinois en juillet. Il a été accusé le même mois d’avoir détourné des fonds pour assouvir sa passion pour le golf ou encore d’avoir illégalement accumulé d’importantes sommes d’argent.

Vaccination : La PRESSE ÉTRANGÈRE CRITIQUE LA FRANCE

Vaccination : La  PRESSE ÉTRANGÈRE CRITIQUE LA FRANCE

 

La France d’après la presse étrangère souffre d’un double handicap. Le premier c’est la lenteur de la stratégie vaccinale, le deuxième l’importance des anti vaccins Cette défiance a fait réagir le grand quotidien espagnol, El Pais décrivant « une France qui est l’un des pays les plus antivaccins d’Europe et du monde ». Plus loin, le média n’hésite d’ailleurs pas à nous couronner « champions du monde » de la spécialité. Le journal ibérique y voit l’origine de la lenteur d’une campagne de vaccination qui, au bout d’une semaine, plafonnait à 500 personnes vaccinées:

 

« La France est le seul pays insistant pour que les gens concernés par la vaccination donnent leur consentement après avoir été informés de possibles contre-indications », peut-on lire dans le Guardian.

.Aux États-Unis, où la chaîne NBC émet même l’idée d’un « fiasco » français, le propos prend parfois un tour plus polémique. Le magazine économique libéral Fortune, concurrent du célèbre Forbes, titre par exemple avec un brin de jubilation: « Le système de santé français si vanté rate son test le plus important depuis des générations: le déploiement de son vaccin anti-Covid-19″.

 

Fortune avance même: « L’échec de la France pour organiser un programme de vaccination crédible a dévoilé les carences profondes de ses systèmes politique et sanitaire – des défauts susceptibles de prolonger la pandémie, de causer des milliers de morts évitables, et de menacer les chances de réélection d’Emmanuel Macron dans à peine plus d’un an ».

Le journal télévisé allemand Tagesschau  a aussi critiqué la stratégie vaccinale de la France

Macron critique encore les Français

Macron critique encore les Français

 

Une nouvelle fois Macron dans un long papier de l’express reporte la responsabilité de l’immobilisme sur les Français. Une manière de changer de statut. Macron se comporte davantage en commentateur qu’en président. On attend en effet encore son projet à long terme. Il est sans doute plus facile d’imputer la responsabilité des faiblesses aux Français que de préciser sa vision et sa stratégie de transformation.

De ce point de vue, il est évident que Macon ne parviendra plus engager la moindre réforme du fait qu’il pratique le même temps avec un pas en avant puis un pas en arrière.

« Ne  vous trompez pas: le camp de la défaite, des corporatistes, des égoïstes a toujours été très fort dans le pays. » Déclare-t-il. Il poursuit plus tard: « Un défaitisme est là depuis longtemps et sa responsabilité est énorme ».

« Ceux qui ont de l’ambition pour le pays, qui veulent relever le gant, qui croient en la grandeur, n’ont jamais été la majorité. L’esprit de capitulation, les gens qui doutent sont légion », prolonge-t-il. Emmanuel Macron ajoute alors: « Je pourrais vous renvoyer à Marc Bloch. Il y a une immense trahison des clercs dans ce malaise français que j’évoquais. »

Le problème est en effet que Macron incarne parfaitement ces clercs qui parlent, qui parlent mais n’agissent pas.

Et de s’attaquer au monde intellectuel « Beaucoup d’intellectuels n’ont pas su penser un avenir français durant ces décennies de crises », accuse d’ailleurs le chef de l’État qui développe: « L’élite économique s’est mondialisée, ce qui aurait pu être une excellente chose si cela avait consisté à aller tirer le meilleur de l’étranger pour le ramener chez nous. Sauf qu’elle est partie! Elle s’est nomadisée, elle est devenue de nulle part. »

Un charabia abscons et en plus populiste quand il affirme: « Mais le monde change, la génération qui est là n’est pas celle d’hier. Les patriotes sont de plus en plus nombreux », .

« La critique du complotisme pour étouffer l’opposition

« La critique du complotisme pour étouffer l’opposition

La thèse de Marie Peltier, selon laquelle le conspirationnisme serait la source de l’égarement des politiques, occulte les causes tant individuelles que systémiques,

Tribune.

 

Dans une tribune Covid-19 : « Le déni face à la réalité sanitaire, conséquence directe d’années de désinformation en ligne » publiée par le journal Le Monde du 4 novembre, Marie Peltier postule que « Le déni face à la réalité sanitaire [serait] la conséquence directe d’années de désinformation en ligne ». Selon elle, la frilosité des gouvernements à imposer des mesures pour « infléchir la courbe pandémique » s’expliquerait, au-delà des conséquences économiques et sociales que de telles décisions engendrent, par « la défiance envers la parole d’autorité (dont la parole scientifique) qui a aujourd’hui gagné tout l’espace public ».

La Covid-19 mettrait en évidence l’anomie de notre société dont le conspirationnisme serait l’une des causes centrales. La thèse exprimée ici par l’historienne pose un certain nombre de problèmes et mérite, pour le moins, d’être questionnée. L’absence de définition du conspirationnisme révèle un biais majeur des interprétations sur ce sujet.

Cette notion ne va pas de soi, pas plus que le lien exclusif, établi ici, entre ce dernier et les débats relatifs à l’opportunité ou non du port du masque, à « la prétendue “immunité collective” », à « la supposée “exagération” de la situation », etc. La mise en relation directe effectuée entre l’opposition à certains discours scientifiques et politiques et le conspirationnisme réduit ces questionnements à des contestations paranoïaques, engendrant doute et méfiance envers la parole officielle et notamment scientifique.

Par ailleurs, Marie Peltier occulte le fait que cette défiance peut se comprendre du fait même des errements des autorités. La question des masques l’illustre pleinement. Les discours contradictoires du gouvernement sur la nécessité ou non de porter un masque de protection ont sans nul doute davantage nourri les mouvements d’opposition au port du masque que les propagandistes conspirationnistes.

En faisant du conspirationnisme la source de l’égarement des politiques, Marie Peltier en voile les causes tant individuelles que systémiques. « Le risque d’hôpitaux saturés, de morts supplémentaires et, plus largement, de la non-protection des soignants et des personnes les plus fragiles au sein de nos sociétés » ne serait ainsi pas tant dû à l’impréparation des dirigeants face à la crise et aux logiques économiques qui conduisent depuis de nombreuses années à la destruction du système de santé qu’au fait que ces responsables prêteraient une oreille complaisante « à des discours dits “alternatifs” » remettant en question la gravité de la pandémie ».

« Une critique de « l’exhibition » des caricatures »

« Une critique de « l’exhibition » des caricatures »

La volonté de nombreux responsables politiques d’« exhiber les caricatures » de Mahomet relève d’une opération démagogique, oubliant qu’une partie immense du monde se sent profondément outragée, mettent en garde Olivier Mongin et Jean-Louis Schlegel, anciens responsables de la revue « Esprit », dans une tribune au « Monde ». Une tribune intéressante car elle montre la frilosité de certains intellectuels ( ici catholiques) pour une défense sans concession de la laïcité.

Tribune.

 

 Après l’assassinat abominable d’un professeur de collège, qui ravive le terrible souvenir des morts de Charlie au moment où se tient le procès des complices, les caricatures de la religion, de ses croyances et de ses représentants sont devenues le symbole de la liberté et des valeurs de la République et de la France. Les dessins les plus virulents et les plus osés de Charlie Hebdo sur l’islam, l’Eglise catholique et les protestants évangéliques, plus rarement sur le judaïsme, sont souvent reproduits, et dans presque tous les médias.

Des intellectuels et d’autres personnalités, spécialistes de l’héroïsme de papier, ont réclamé qu’on les exhibe sur tous les murs de France et de Navarre. La présidente de la région Occitanie les a projetées sur les façades des deux hôtels de région : pour que même les dames catéchistes les voient ? Ses collègues des autres régions ont annoncé la réalisation d’un livre de caricatures distribué dans les lycées. Il paraît qu’il y aura aussi des caricatures politiques dans cet effort surhumain de conscientisation : nous voilà sauvés !

Cette mobilisation pour imposer à la vue de tous (au nom de la « liberté républicaine ») des caricatures extrêmes de la religion aura-t-elle vraiment l’effet escompté par Renaud Muselier, président (LR) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) : rappeler « le droit fondamental de chacun et chacune de nos concitoyens à vivre en paix et dans la liberté » ? On peut en douter − et douter en tout cas qu’elle arrête le bras de tueurs fanatisés, perdus quelque part en France ou dans le monde, inconnus avant leur crime. Mais en dehors du résultat de cette opération démagogique, il faut s’interroger.

 

Lors des débats créés par la publication des caricatures, il avait été justement rappelé − par les dessinateurs ou leur avocat − qu’après tout, personne n’était obligé d’acheter Charlie Hebdo chez son marchand de journaux − lequel pouvait certes le mettre en avant, mais de façon limitée, le magazine étant de toute façon confiné dans un lieu précis. En droit, c’est le « contrat de lecture » qui exprime le principe qu’un journal, surtout s’il est satirique, s’adresse à un public particulier et non pas à tout un chacun. Dans un pays libre, on peut imaginer en couverture une caricature du pape en rut et ses ébats avec une princesse, dans la mesure où le croyant, fidèle ou non du pape, ne sera pas obligé de la voir, même si le kiosque devant lequel il passe ne fait rien pour la cacher. 

 

 

Critique de la théorie effrondiste

Critique de la théorie effrondiste

Sans déni ni naïveté, le nouvel essai des deux spécialistes de philosophie de la nature et d’éthique environnementale, Catherine et Raphaël Larrère critique la collapsologie et son « innocuité politique ».(par David Zerbib dans le  Monde)

« Le pire n’est pas certain. Essai sur l’aveuglement catastrophiste », de Catherine et Raphaël Larrère, Premier Parallèle, 208 p., 18 €, numérique 12 €.

Faut-il croire en l’effondrement prochain de notre civilisation ? Plusieurs auteurs à succès, scientifiques, essayistes ou politiques, ont popularisé l’idée que cette conséquence des dérèglements de l’écosystème planétaire serait inéluctable. Certains, comme l’ancien ministre de l’environnement Yves Cochet, vont jusqu’à dater cette fin du monde imminente, autour de 2030. C’est toutefois Pablo Servigne qui, en France, a défendu avec le plus de retentissement la thèse de l’effondrement, preuves chiffrées et courbes vertigineuses à l’appui, en particulier dans Une autre fin du monde est possible (avec Gauthier Chapelle et Raphaël Stevens, Seuil, 2018).

Voilà pourquoi ses prises de position font l’objet, dans Le pire n’est pas certain, des critiques les plus systématiques. Respectivement philosophe et ingénieur agronome, Catherine et Raphaël Larrère veulent en effet dénoncer dans ce livre l’idéologie « effondriste », qui s’est vu attribuer, à la suite des théories de l’Américain Jared Diamond, le nom scientifique de « collapsologie » (de l’anglais collapse, « effondrement »).

Spécialistes de philosophie de la nature et d’éthique environnementale, les Larrère ne veulent pas pour autant verser de l’eau polluée au moulin des défenseurs du business as usual, ni boire les paroles consensuelles du « développement durable » ou de la « croissance verte ». Pas plus de déni que de naïveté : il y a bien urgence. Puisqu’une croissance illimitée dans un monde fini est impossible, puisque la crise écologique annoncée depuis le début des années 1970 est désormais avérée, si les Etats n’agissent pas, notre système, aussi complexe que vulnérable, est de fait menacé. Comment donc ne pas adhérer à la prophétie de malheur des collapsologues, ni reconnaître sa vertu mobilisatrice ? C’est là toute la difficulté théorique et politique à laquelle se confrontent les auteurs.

Deux types de catastrophisme

Au-delà de l’effet de sidération et de fascination exercé par la catastrophe annoncée, il faut distinguer deux types de catastrophisme. Le premier serait « ontologique », c’est-à-dire qu’il décrirait une réalité nécessaire, absolue, certaine, comme le font les collapsologues. Le second serait « méthodologique » et relèverait du « catastrophisme éclairé » défendu par le philosophe Jean-Pierre Dupuy. Selon cette approche, il ne s’agit pas de proclamer quel serait le sens de l’histoire mais de définir un futur probable afin de créer les conditions pour qu’il ne survienne pas.

Brexit: stade critique ou rupture prochaine

Brexit: stade critique ou rupture prochaine

Les deux parties ne cessent de faire semblant de manifester une bonne volonté pour éviter d’avoir à porter la responsabilité de la rupture. Chacun souhaite qu’on progresse encore mais constate que ces progrès sont encore largement insuffisants notamment sur trois dossiers essentiels à savoir la concurrence, la pêche et les procédures de gestion et de sanction de l’accord.  Notons que l’union européenne a ignoré l’ultimatum qu’avait fixé Boris Johnson pour que les relations commerciales soient définitivement déterminées à la date du 15 octobre.

L’UE souhaite pour sa part qu’un accord soit trouvé avant la fin octobre pour que le Parlement européen puisse le ratifier. La France, par la voix de son secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes Clément Beaune, a évoqué “le début du mois de novembre”.

De sources diplomatiques européennes, on indique que le bloc se tient prêt à négocier jusqu’à la mi-novembre pour que nul ne puisse lui attribuer la responsabilité d’un éventuel échec.

“Sans un engagement sur la gouvernance et sans mouvement sur la pêche, il n’est pas impensable que nous manquerons de temps pour un accord”, a déclaré un diplomate européen. “Cela dit, il y a aussi un contexte positif: les parties tentent de trouver un moyen de débloquer la situation. Mais l’essentiel, c’est que le Royaume-Uni ne veut pas payer le prix que demande l’Europe.”

Bref on revient finalement point de départ le Royaume-Uni veut bien et même souhaite le maintien des échanges avec l’union européenne mais sans les règles!

Coronavirus : Macron critique les polémiques scientifiques

Coronavirus : Macron critique les polémiques scientifiques

 

Le chef de l’État s’est nettement agacé de ces débats d’experts ou de faux experts qui créent la polémique et alimentent le manque de confiance de l’opinion publique. Une opinion partagée par le dessinateur  Philippe Geluck qui résume bien la situation : «Avec le Covid, les couillons qui brassent de l’air sont devenus des ventilateurs…»

Emmanuel Macron a fortement critiqué les «fausses rumeurs», les «demi-experts» et les «faux sachants». Mais derrière il y a aussi la mise en cause médias vis-à-vis de sa sanitaire. Le concept d’information transparente et partagée qu’il propose est loin d’être approprié par le gouvernement lui-même.

Critique de l’école obligatoire à trois ans

 Critique de l’école obligatoire à trois ans

L’école obligatoire à trois ans est déjà critiquée par certains au motif pour Claude Lelièvre Historien, spécialiste de l’éducation qu’elle correspond notamment davantage un motif de laïcité qu’à un motif d’instruction. Un point de vue qu’on peut discuter quand on sait que la structure mentale et les capacités cognitives sont largement déterminées dès les premières années.(Tribune dans le Monde)

En évoquant l’instauration de la mixité pour présenter sa décision de mettre fin à « l’école à la maison », Emmanuel Macron se trompe. En revanche, la référence aux lois de Jules Ferry dénote une radicalité au moins dans l’esprit, souligne, dans une tribune au « Monde », l’historien de l’école Claude Lelièvre.

Tribune. Annonçant, le 2 octobre, son intention de rendre obligatoire l’instruction à l’école, donc d’interdire l’école à la maison sauf impératifs de santé, le président de la République a affirmé en préambule que cette « décision est sans doute l’une des plus radicales depuis les lois de 1882 [les lois de Jules Ferry de 1881 et 1882 sur l’instruction primaire obligatoire, gratuite et laïque] et celle assurant la mixité scolaire entre garçons et filles en 1969 ».

La référence à la « décision » ou à la « loi » « assurant la mixité scolaire en 1969 » laisse perplexe comme précédent historique « radical », car il n’y a eu ni loi ni décision majeure en 1969. Certes, l’historien Antoine Prost a déjà souligné que « l’école primaire actuelle se structure de façon très différente de celle de Jules Ferry : il y a un siècle, on mélangeait les âges mais on séparait les sexes ; aujourd’hui, on mélange les sexes, mais on distingue soigneusement les âges » (dans la revue Histoire de l’éducation, avril 1982, n°4).

 

Mais la « mise en mixité » s’est essentiellement effectuée durant la décennie des années 1960 pour l’école primaire et le collège, et durant celle des années 1970 pour les lycées, par de simples mesures administratives et circulaires, au nom d’objectifs gestionnaires et pédagogiques Tout juste peut-on mentionner la circulaire aux recteurs du 15 juin 1969, qui marque une simple inflexion d’un processus déjà bien engagé : « Si, en matière de mixité, l’arbitrage de l’administration centrale avait longtemps semblé nécessaire, il apparaît aujourd’hui que la mixité ne semble guère rencontrer d’opposition. La délégation de pouvoirs qui vous est donnée devrait en conséquence permettre d’accélérer l’extension de la mixité partout où elle présente des avantages certains sur le plan pédagogique. » Exit donc ce précédent d’une « décision radicale ». 

En revanche, Emmanuel Macron peut avoir des raisons de mentionner le précédent historique « radical » « des lois de 1882 » ou plutôt des deux aspects de la loi du 28 mars 1882, et sans doute davantage leur aspect « laïcité » que la dimension « obligation d’instruction ». Jules Ferry lui-même n’a jamais mis en avant dans son œuvre scolaire « l’obligation d’instruction » dans laquelle il voyait surtout l’achèvement d’un long processus (la fréquentation scolaire des filles comme des garçons étant déjà bien avancée dans les faits lorsqu’il a légiféré).

Le groupe parlementaire écolo ex LREM critique le plan de relance

Le groupe parlementaire écolo ex LREM critique le plan de relance

Un appel d’Emilie Cariou (Meuse) et 14 députés du groupe Ecologie démocratie solidarité (EDS), notamment composés d’anciens membres de La République en marche, qui souhaiteraient un plan davantage coloré en vert et plus social. Une critique qui peut s’entendre mais qui manque cruellement d’orientations concrètes un peu crédibles. Une contestation par ailleurs un peu floue et contradictoire du bien fondé de l’aide au chômage partiel. Bref davantage une posture de syndicat écolo que de parlementaires.

La tribune

 

:  »Le gouvernement a annoncé les grandes lignes du futur plan de relance de 100 milliards d’euros. Des mesures en faveur des entreprises y figurent, dont des mesures keynésiennes d’investissement. Ce plan apparaît néanmoins encore trop imprégné d’un libéralisme conservateur satisfait de trouver l’argent public qui surgit opportunément pour sauver l’économie, mais sans souffrir aucune conditionnalité sociale, fiscale ou écologique.

Nous appuyons fortement un grand plan de relance : sauver l’emploi, c’est la priorité pour éviter la catastrophe sociale. Mais les aides sans cadrage aux entreprises ne suffiront pas.

Si la crise sanitaire affecte tous nos territoires, c’est dans les quartiers populaires que ses effets sont les plus désastreux. Le plan de relance ne prévoit pourtant rien pour lutter contre les discriminations et les inégalités territoriales. Des investissements massifs dans le logement social, l’accès à l’emploi et l’éducation dans les quartiers prioritaires sont nécessaires. Les aides versées aux entreprises devront être assorties d’objectifs précis de recrutement dans ces quartiers, où les travailleurs indépendants fragilisés devront être accompagnés. Sans quoi la pauvreté risque d’y exploser, alimentant une colère sociale qu’il sera impossible d’endiguer, dans un contexte de sentiment de relégation bien ancré.

La crise sanitaire nous a fait violemment prendre conscience de notre fragilité, résultat de quarante ans de désindustrialisation massive, et de notre dépendance extérieure illustrée par les pénuries de biens sanitaires. Pour en sortir, nous demandons que les aides – à commencer par celles procurées aux plus grands groupes multinationaux – soient réellement mises sous conditions.

Nous ne pouvons continuer à perfuser indifféremment les industries polluantes. Nous ne pouvons déverser des milliards d’euros de financement du chômage partiel, nécessaire aux salariés, sans garantie de maintien de l’emploi par les acteurs économiques ainsi subventionnés. Nous ne pouvons supprimer les « impôts de production » sans toucher aux mécanismes d’optimisation fiscale qui atomisent l’imposition des bénéfices. Nous ne pouvons allouer des aides à l’investissement qui seront immédiatement détournées pour alimenter le versement financiarisé de dividendes aux actionnaires. Nous ne pouvons laisser à l’écart de l’effort national les secteurs de la finance et de l’assurance, épargnés par la crise.

Sans conditionnalités efficientes, les grands acteurs économiques arbitreront encore contre la relocalisation des productions, déplacées vers les pays à bas coût, à normes fiscales sociales et environnementales dégradées. Il y a urgence à relancer l’économie, mais aussi à donner une trajectoire politique à cet argent public. Alors, le système économique reprogrammé pourra se déployer en Europe de façon vertueuse. »

 

Liste des signataires :

Emilie Cariou, députée de la Meuse, déléguée générale du groupe parlementaire EDS (Ecologie démocratie solidarité) en charge des politiques publiques

Aurélien Taché, député du Val-d’Oise, délégué général du groupe parlementaire EDS en charge des relations extérieures

Paula Forteza, députée des Français établis hors de France, co-présidente du groupe parlementaire EDS

Matthieu Orphelin, député du Maine-et-Loire, co-président du groupe parlementaire EDS

Delphine Bagarry, députée des Alpes-de-Haute-Provence

Annie Chapelier, députée du Gard

Guillaume Chiche, député des Deux-Sèvres

Yolaine de Courson, députée de Côte-d’Or

Jennifer De Temmerman, députée du Nord

Albane Gaillot, députée du Val-de-Marne

Hubert Julien-Lafferière, député du Rhône

Sébastien Nadot, député de Haute-Garonne

Frédérique Tuffnell, députée de Charente-Maritime

Cédric Villani, député de l’Essonne

Martine Wonner, députée du Bas-Rhin

Pompili critique Darmanin

Pompili critique  Darmanin 

 

.Ça commence à chauffer pour Darmanin de la part de certaines zones responsables du gouvernement. Schiappa s’était d’abord montrée un peu dubitative sur le choix de Darmanin comme ministre de l’intérieur dont elle est pourtant la secrétaire d’État. Maintenant l’attaque est plus directe, c’est celle de l’écolo ministre de l’environnement qui s’éloigne du champ de son ministère pour critiquer la politique de sécurité de Darmanin.

En cause , l’interview accordée ce week-end au Figaro par le ministre de l’Intérieur, dans laquelle il dénonce très fermement les violences qui se multiplient sur le territoire : «Il faut stopper l’ensauvagement d’une partie de la société», exige-t-il.

Cette sortie, qui a été globalement saluée dans les rangs de la droite, a indigné l’ensemble de la gauche… Y compris dans la majorité. «Je pense que, aujourd’hui, le gouvernement est au service de tous les Français. Et donc on doit rassembler tous les Français. Et ça, pour moi, c’est le principal. Monter les Français les uns contre les autres peut toujours être un risque», a fustigé l’élue de la Somme. Avant d’assurer, pour calmer le jeu : «Je parle en général».

En déterrant la hache de guerre, Barbara Pompili confirme la tension latente qui existe avec Gérald Darmanin. En pleine campagne des régionales dans les Hauts-de-France, en 2015, le député-maire LR de Tourcoing et la coprésidente du groupe EELV à l’Assemblée s’étaient déjà affrontés. «Les Khmers verts au pouvoir : on a bien vu, on en veut plus !», avait-il posté sur Twitter. «Je place le débat au niveau de ce qu’il devrait être (…). Vous faites du caniveau», lui avait-elle répondu.

Exercices militaires chinois : critique du Pentagone

Exercices militaires chinois : critique du Pentagone

 «Le ministère de la Défense est préoccupé par la décision de la Chine de mener des exercices militaires autour de l’archipel des Paracels, en mer de Chine méridionale, du 1er au 5 juillet», a indiqué le Pentagone dans un communiqué. Ces activités «déstabiliseront encore davantage la situation» dans cette zone revendiquée par la Chine mais aussi par le Vietnam et Taïwan.

«Ces exercices violent en outre les engagements pris par la Chine dans la Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale de 2002», rappelle Washington. Ce texte signé par les pays de l’Asean (l’Association des nations d’Asie du sud-est) prévoyait que toutes les parties «éviteraient des activités susceptibles de compliquer ou d’aggraver les différends et de menacer la paix et la sécurité», note l’armée américaine. Ce n’est que «le dernier d’une longue série d’agissements de la Chine pour faire valoir des revendications maritimes illégales et désavantager ses voisins asiatiques en mer de Chine méridionale», poursuit le communiqué.

. Les Paracels sont des îles situées au large de la Chine et du Vietnam, revendiquées par ces deux pays et par Taïwan. Elles sont contrôlées depuis plus de 40 ans par Pékin, qui les a militarisées en y installant notamment des missiles. L’US Navy patrouille régulièrement à proximité de cet archipel et de celui des Spratleys, plus au sud, pour affirmer la liberté de navigation dans les eaux internationales, au grand dam de la Chine qui proteste régulièrement.

Coronavirus : le professeur Raoult critique la gestion à Paris

Coronavirus : le professeur Raoult critique la gestion à Paris

 «La mortalité de Paris est plus de cinq fois supérieure à celle de Marseille : c’est-à-dire que lorsqu’une personne mourait à Marseille, il en mourait un peu plus de cinq à Paris». C’est le constat que fait le professeur Didier Raoult, infectiologue et directeur de l’IHU de Marseille, dans une nouvelle vidéo publiée sur la chaîne YouTube de l’IHU de Marseille où il compare les courbes épidémiques de Covid-19 des deux villes françaises.

 «On voit que ce n’est pas parce que les gens étaient plus âgés ; ce sont les jeunes qui sont morts en Île-de-France», poursuit l’infectiologue, avant de lancer cette accusation : « Il y a une grande différence dans la prise en charge, ce qui doit amener à se poser des questions très sérieuses sur la gestion de l’épidémie dans cette partie de la France».

Une mise en cause grave à laquelle Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), répond sur BFMTV que l’Île-de-France était située en «zone rouge», avec une mortalité en effet importante, mais due notamment à la «densité de population» de Paris et de l’Île-de-France, sans pour autant, selon lui, de «déficit de prise en charge». «On a libéré en urgence des lits de réanimation (…) et au final on est arrivé à ne pas saturer le système de soin», assure-t-il.

 «Il y a eu plus de morts en Île-de-France, qui compte 12 millions d’habitants, qu’à Wuhan pour le même nombre d’habitants, affirme encore le Professeur Raoult dans cette vidéo. La gestion de l’épidémie en Île-de-France a été moins performante en termes de résultats que celle de Wuhan, qui s’est pourtant pris la toute première vague et ne savait pas comment traiter les choses». D’après les chiffres fournis par Santé Publique France, à la date du 19 mai, 6816 décès liés au coronavirus étaient recensés en Île-de-France. Mi-avril, Wuhan avait revu à la hausse le nombre de décès confirmés du Covid-19, passant de 2579 à 3869, soit une augmentation de 50%.

Nouvelle critique d’Édouard Philippe à Didier Raoult

Nouvelle critique d’Édouard Philippe à Didier Raoult

Il y a quelques jours le ministre de la santé avait fortement critiqué le professeur pour ses remarques acerbes concernant la politique sanitaire du gouvernement. Cette fois, c’est le premier ministre qui a pris le relais en utilisant la bonne vieille dialectique des contradictions caricaturales . Le chef du gouvernement, Edouard Philippe, est monté ce lundi après-midi à la tribune du Sénat pour présenter le plan de déconfinement que l’exécutif compte mettre en place à compter du 11 mai. Dès le préambule de son discours, le Premier ministre a souligné qu’on ne savait « pas tout », encore, du coronavirus. Citant les zones d’ombre invitant les pouvoirs publics à la prudence, il a notamment lancé:

« Tel savant nous dit, affirmatif et catégorique, qu’il ne peut pas y avoir de deuxième vague et que le virus s’éteindra avec l’été, tel autre, tout aussi savant et respecté, nous dit l’inverse. L’Histoire nous dira qui avait raison. Mais je crains que nous n’ayons pas le temps d’attendre que l’Histoire se fasse juge ».

Bruno Retailleau, le réac, critique la conférence de financement des retraites

Bruno Retailleau, le réac,  critique  la conférence de financement des retraites

Bruno Retailleau, l’un  des représentants les plus réacs des républicains considère que  tous les syndicats sont à mettre dans le même sac. Pas étonnant, l’intéressé manifeste peu d’affection pour les organisations sociales. Retailleau, réac dans le domaine sociétal comme dans le champs socioéconomiques condamne donc aussi la perspective de conférence de financement des retraites proposées par la CFDT. Pas étonnant que les républicains en tant que parti glisse tout doucement vers l’extinction avec des propos aussi rétrogrades. Faut-il mettre en place une conférence de financement du système des retraites, comme le souhaite le patron de la CFDT Laurent Berger ? Pas selon Bruno Retailleau, qui estime au micro d’Europe 1 qu’il s’agit d’ »une mauvaise piste ». Invité du Grand journal du soir d’Europe 1 mardi, le président du groupe LR demande au gouvernement de tenir bon sur l’âge pivot, pomme de discorde du conflit sur la réforme des retraites, quelques heures après que le Premier ministre ait accepté d’en discuter avec les syndicats lors d’une réunion qui doit se tenir vendredi.

« Le système à points peut être le meilleur ou le pire. La valeur du point influencera sur le niveau des pensions, et la seule façon de la maintenir, c’est d’avoir un régime équilibré », estime Bruno Retailleau. « Or, si vous faites une réforme systémique et vous remettez les mesures paramétriques, qui font l’équilibre du système, à demain, vous faites l’inverse de ce que tous les pays européens qui ont adopter un système à points ont fait », rappelle-t-il. Bruno Retailleau s’en est ensuite pris à l’universalité du nouveau système de retraites voulu par le gouvernement : « Je vois bien que cette réforme est complètement déchiquetée, elle n’a plus rien d’universelle. Au fil du temps, on achète des catégories, comme les militaires, routiers, employés du gaz, etc. Et les régimes spéciaux vont se multiplier. » Là ce n’est pas faux !

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