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Retraites: Comme d’habitude, la critique rétro et mollassonne de Bayrou !

Retraites: Comme d’habitude, la critique rétro et mollassonne de Bayrou !


Bayrou utilise à nouveau le faux argument de la pédagogie pour tenter d’expliquer la colère contre la réforme des retraites. Pour lui, il y a une insuffisance d’explication de la part du gouvernement. Pourtant ,les Français ont parfaitement compris contrairement à ce qu’il avance. En réalité, François Bayrou prend un peu de champ vis-à-vis de cette réforme au passage en distribuant des cartons jaunes aux syndicats et au gouvernement. Bayrou utilise sans doute la critique pour préserver ses intérêts électoraux futurs qui pourraient bien être menacés à l’occasion des prochaines échéances électorales.

Notons que François Bayrou en tant que responsable du plan aurait pu parfaitement organiser attend une concertation avec les syndicats sur cette future réforme. Ce que lui-même n’a même pas fait.

Et de reprendre l’argument usé jusqu’à la corde de la pédagogie: le gouvernement s’est « laissé prendre dans un piège » en ne portant pas « le débat sur l’inéluctable rééquilibrage du système »

François Bayrou poursuit sa charge sur le dossier des retraites et son jeu d’équilibrisme. « Rien n’a été clairement expliqué », a-t-il estimé dans une interview au JDD, publiée samedi 29 avril au soir. Selon lui, le gouvernement s’est « laissé prendre dans un piège » en ne portant pas « le débat sur l’inéluctable rééquilibrage du système ». Cette absence de débat « est la source de toutes les difficultés », pour François Bayrou, qui aurait voulu que le gouvernement présente les « chiffres de la comptabilité nationale ».

« Aucune grande réforme ne peut être conduite si l’on n’a pas porté l’exigence de totale information et de prise de conscience partagée », a estimé le patron du MoDem dans son interview. Selon lui, « les fractures, les résistances et les réticences » arrivent « quand l’organisation du pouvoir se réduit à une confrontation entre un «sommet» qui ne dit pas qui il est et ce qu’il veut et une base à qui on ne demande que d’obéir ».

« Approche raide ». La méthode du gouvernement, donc, ressort une nouvelle fois égratignée. François Bayrou a notamment critiqué le fait de « croire qu’une fois élus, ce sont les dirigeants qui décident tout seuls, et que la base devra suivre, obéir ou se résigner à une décision prise au-dessus d’elle ». « Les mécanismes de contrôle du pouvoir d’en haut, l’éternel retour des mêmes éléments de langage, des mêmes réflexes technocratiques ont entravé la mission de réinventer les rapports entre la base et le prétendu sommet », a ajouté le patron du MoDem.

International: Macron critiqué pour sa bourde sur Taïwan

International: Macron critiqué pour sa bourde sur Taïwan

Macron dispose sans doute d’un don particulier pour se mettre à dos les autres Etats. On sait qu’en Europe les plus apprécié par l’Allemagne mais plus généralement par les pays de l’Est et d’une heure qui ne lui accorde guère de sérieux. C’est vrai dans des pays plus lointain comme par exemple l’Ukraine et la Russie. Sans doute pour se donner du crédit auprès de la Chine, Macron a cru bon de ce désolidariser de l’Occident vis-à-vis de Taïwan. Toujours cette politique du en même temps qui l’ amène à prendre parti un jour pour un camp et l’autre jour pour le camp d’en face. Un peu la même chose qu’en Ukraine avec les indécentes conversations avec Poutine, ensuite la rupture et le rapprochement avec Kiev et maintenant peut-être de nouvelles conversations avec la Russie.

La vérité , c’est que Macron en délicatesse concernant sa popularité au plan intérieur prend des initiatives assez malheureuses aussi à l’échelle internationale. La preuve encore d’un manque de cohérence et de maturité politique.

Bien qu’en termes diplomatiques sa déclaration sur Taïwan et sans ambiguïté et a amené des protestations dans tout le corps occidental. macron n’a pas souhaité que l’Europe se laisse «entraînée dans des crises qui ne sont pas les siennes» comme à Taïwan, et se mette «à suivre la politique américaine, par une sorte de réflexe de panique».

le président français, qui a toujours défendu pour le continent une «troisième voie» dans la région, jette un doute sur l’attitude de la France en cas de guerre chinoise à Taïwan.

«La question qui nous est posée à nous Européens est la suivante. Avons-nous intérêt à une accélération sur le sujet de Taïwan? Non. La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes sur ce sujet et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise.» Le président français a aussi affirmé que l’Europe devait réduire sa dépendance vis-à-vis des États-Unis

Le Financial Times critique l’autoritarisme de Macron

Le Financial Times critique l’autoritarisme de Macron


Le très sérieux journal Financial Times critique l’autoritarisme du président de la république et en profite pour faire l’analyse des insuffisances démocratiques dans le pays dont rend compte la Tribune.

« La colère des Français transcende les retraites et l’autoritarisme de Macron. Il s’agit d’une rage généralisée et durable contre l’État, et son incarnation, le Président », constate le FT .

« La France ne peut continuer ainsi. Il est temps de mettre fin à la Vème République, avec son Président tout puissant – ce qui se rapproche le plus d’un dictateur élu dans le monde développé – et d’inaugurer une VIème République moins autocratique ». Et d’ajouter un brin provocateur : « Emmanuel Macron pourrait bien être la personne qu’il faut pour assurer un tel changement ». Provocateur quand toutes les enquêtes d’opinion depuis quelques semaines montrent un très fort ressentiment monter dans la population française à l’encontre du président de la République. « Emmanuel Macron rappelle à chaque Français son patron : un Monsieur Je-sais-tout cultivé qui méprise son personnel », cingle d’ailleurs le FT.

Difficulté supplémentaire, c’est tout le système institutionnel et administratif qui se retrouve aujourd’hui en crise, et pas uniquement la fonction présidentielle, comme le dissèque avec froideur le Financial Times :

« Les technocrates de la République ont progressivement étendu leur pouvoir aux villages les plus isolés du pays. Presque tout ce qui bouge dans le plus vaste pays d’Europe occidentale est administré depuis quelques kilomètres carrés parisiens. Les différentes vagues de décentralisation lancées depuis 1982 n’ont jamais abouti (…) L’aura des technocrates s’est également ternie, d’autant plus qu’ils se sont fondus dans une caste qui s’auto-perpétue. La composition de la classe dirigeante actuelle laisse une place disproportionnée aux fils de la haute bourgeoisie blanche, lettrée, qui passent ensemble de l’école maternelle parisienne de la Rive gauche à l’école préparatoire de la Rive gauche, où ils ont bachoté pour les examens des grandes écoles, avant d’acquérir leur propre appartement sur la Rive gauche (…) Les technocrates français passent leur vie professionnelle dans quelques arrondissements à l’intérieur du périphérique, qui entoure tel un fossé la cour parisienne. Ils traitent le reste de la France presque comme une colonie, habitée par des paysans malodorants qui n’ont pas réussi à assimiler la culture parisienne qu’on leur a enseignée à l’école et qui votent à l’extrême droite ou à l’extrême gauche ».

Retraites et Macron: La presse étrangère très critique

Retraites et Macron: La presse étrangère très critique

Les médias internationaux dénoncent la «faiblesse» du président français qui a préféré faire passer la réforme par le 49.3 plutôt que de laisser les députés voter à l’Assemblée.

Les Français ne sont pas les seuls à critiquer le passage en force du gouvernement. Les journaux étrangers n’ont pas hésité à s’attaquer à l’image d’Emmanuel Macron. Pour El País, le choix du 49.3 met en avant le «caractère hautain et déconnecté de la rue» du président français, dont la popularité est au plus bas.

Le quotidien espagnol juge également le texte de la réforme de «décaféiné», «moins ambitieux qu’à l’initial», à force des révisions apportées par le Sénat et la commission mixte paritaire. Le Telegraph, quotidien britannique, se demande même si cette réforme n’a pas fait d’Emmanuel Macron «un canard boiteux».

Plusieurs journaux s’accordent à dire que le chef de l’État sort déchu de cet épisode politique. Quand le quotidien russe Komsomolskaïa Pravda titre sur «Macron a montré sa faiblesse», le Telegraph évoque la «pire crise depuis sa réélection» en 2022. De son côté, le Corriere della Sera italien écrit simplement : «Le recours au 49.3 est une défaite.»

Le Wall Street Journal se veut, lui, plus positif et défend le chef d’État, «pris en étau entre les courants démographiques et géopolitiques». D’après le quotidien américain, Macron est revenu sur les retraites afin «d’augmenter les dépenses militaires» dans un contexte de guerre en Ukraine. Il n’avait pas le choix.

Die Welt compare l’hémicycle durant les mois consacrés aux débats à «une arène de cirque, où il s’agissait de savoir qui crierait le plus fort ou ferait les meilleures cabrioles». Bras d’honneur d’Éric Dupond-Moretti, députée Renaissance partie en pleurs de l’Assemblée, montages photos… Tout est passé en revue par le quotidien allemand.

Mais alors, quel avenir se profile pour le président de la République et son gouvernement ? Le Guardian et El País se demandent si Macron n’a pas «gaspillé tout son capital politique» en contournant le Parlement pour faire passer sa réforme. Pour El Mundo, l’utilisation de l’article 49.3 ouvre «une crise politique et sociale aux conséquences inconnues» car «elle est vécue comme un acte de force de la part du gouvernement»

Macron: La presse étrangère très critique

Macron: La presse étrangère très critique

Les médias internationaux dénoncent la «faiblesse» du président français qui a préféré faire passer la réforme par le 49.3 plutôt que de laisser les députés voter à l’Assemblée.

Les Français ne sont pas les seuls à critiquer le passage en force du gouvernement. Les journaux étrangers n’ont pas hésité à s’attaquer à l’image d’Emmanuel Macron. Pour El País, le choix du 49.3 met en avant le «caractère hautain et déconnecté de la rue» du président français, dont la popularité est au plus bas.

Le quotidien espagnol juge également le texte de la réforme de «décaféiné», «moins ambitieux qu’à l’initial», à force des révisions apportées par le Sénat et la commission mixte paritaire. Le Telegraph, quotidien britannique, se demande même si cette réforme n’a pas fait d’Emmanuel Macron «un canard boiteux».

Plusieurs journaux s’accordent à dire que le chef de l’État sort déchu de cet épisode politique. Quand le quotidien russe Komsomolskaïa Pravda titre sur «Macron a montré sa faiblesse», le Telegraph évoque la «pire crise depuis sa réélection» en 2022. De son côté, le Corriere della Sera italien écrit simplement : «Le recours au 49.3 est une défaite.»

Le Wall Street Journal se veut, lui, plus positif et défend le chef d’État, «pris en étau entre les courants démographiques et géopolitiques». D’après le quotidien américain, Macron est revenu sur les retraites afin «d’augmenter les dépenses militaires» dans un contexte de guerre en Ukraine. Il n’avait pas le choix.

Die Welt compare l’hémicycle durant les mois consacrés aux débats à «une arène de cirque, où il s’agissait de savoir qui crierait le plus fort ou ferait les meilleures cabrioles». Bras d’honneur d’Éric Dupond-Moretti, députée Renaissance partie en pleurs de l’Assemblée, montages photos… Tout est passé en revue par le quotidien allemand.

Mais alors, quel avenir se profile pour le président de la République et son gouvernement ? Le Guardian et El País se demandent si Macron n’a pas «gaspillé tout son capital politique» en contournant le Parlement pour faire passer sa réforme. Pour El Mundo, l’utilisation de l’article 49.3 ouvre «une crise politique et sociale aux conséquences inconnues» car «elle est vécue comme un acte de force de la part du gouvernement»

Réforme des retraites : Philippe Martinez critique l’attitude des « Insoumis »

Réforme des retraites : Philippe Martinez critique l’attitude des « Insoumis »


Philippe Martinez le leader de la CGT s’est montré très critique vis-à-vis de l’attitude des « insoumis » à l’assemblée et plus généralement du mouvement de Mélenchon. Il reproche en particulier à Mélenchon d’avoir la tentation permanente de prendre la direction du mouvement syndical. Pour preuve, le lancement de rassemblements par le seul parti  » insoumis » qui d’ailleurs ont été un véritable échec.

Rien de surprenant pourtant dans l’attitude de Mélenchon qui se réfère à la philosophie communiste et à la nécessité de l’avant-garde révolutionnaire de diriger le mouvement social car les syndicats seraient traditionnellement réformistes. Bref une attitude gauchiste assez minoritaire face à l’attitude très unitaire et très responsable pour une fois des syndicats.

Philippe Martinez a accusé aussi , sur BFMTV, les députés insoumis d’avoir fait de l’obstruction lors de l’examen à l’Assemblée nationale, où le travail n’a pas pu être mené jusqu’à l’article 7 du texte, qui porte sur la mesure d’âge et le report du départ à la retraite de 62 à 64 ans. Il a également pointé la « responsabilité » du gouvernement qui a choisi d’opter pour une procédure accélérée au Palais-Bourbon.

Le syndicaliste a aussi accusé Jean-Luc Mélenchon de ne pas favoriser « la clarté des débats et des positions ». « Cela fait très longtemps que je n’ai pas parlé à Jean-Luc Mélenchon. La CGT discute avec des députés, des présidents de groupe, éventuellement des secrétaires de parti. [Mais] cela ne se passe pas très bien entre lui et le mouvement syndical », a-t-il précisé.

Réforme des retraites : forte critique aussi du Medef


Réforme des retraites : forte critique aussi du Medef

Patrick Martin ,Numéro deux du Medef , président du Mouvement des entreprises de France c sévèrement la manière dont la réforme des retraites est menée par le gouvernement. critique sans doute aussi inspirée par l’éventuelle décision concernant des sanctions pour les entreprises qui ne respectent pas le quota de seniors.

Le Medef refuse en effet que de l’index senior « puisse entraîner des sanctions car il est impossible d’instaurer des standards », le vice-président du Medef se montre aussi méfiant vis-à-vis du dossier de la qualité de vie au travail que le gouvernement a ouvert avec les assises du travail. Il estime que les 35 heures ont obligé les entreprises françaises à gagner en productivité. Il appelle aussi à se méfier des « mesures générales qui ne tiennent pas compte de la situation ».

Sur le fond, le dirigeant patronal n’exprime aucun désaccord. Au contraire, même, la réforme est pour lui indispensable pour « augmenter la « capacité productive » du pays, le nombre de personnes en emploi » et « assurer l’équilibre financier du régime ».

Mais « le bébé est mal né » et « on peut comprendre une forme de défiance de l’opinion », estime Patrick Martin. Le patron de Martin Belaysoud Expansion juge que la réforme « n’a probablement pas été suffisamment présentée », revenant sur « la valse-hésitation entre la réforme systémique ou paramétrique », « les errements sur ses objectifs », mais aussi le congrès de la CFDT qui a « bloqu [é] toute marge de discussion » et les « surenchères », les « jeux de rôle » provoqués par « le panorama politique parlementaire actuel ».

Des surenchères qui conduisent à des « mesures ajoutées à la demande des partis ou des syndicats » qui compromettent l’objectif de la réforme d’assurer « un équilibre indispensable et durable du régime ».

Enfin, sur le partage de la valeur , sur lequel une dernière séance de négociation doit avoir lieu avec les syndicats vendredi prochain, Patrick Martin estime que l’on est « encore loin du but », notamment du fait de la volonté du gouvernement d’imposer de nouvelles obligations aux entreprises de moins de 50 salariés. Mais il pointe « un souhait d’aboutir de part et d’autre ». Il alerte aussi, en cas d’accord, sur le respect que devront en avoir les pouvoirs publics.

PLAFONNEMENT DU PRIX DU GAZ en Europe : un dispositif très critiqué

PLAFONNEMENT DU PRIX DU GAZEn Europe : un dispositif très critiqué

Le moins que l’on puisse dire c’est que le dispositif de plafonnement du prix du gaz ne fait pas l’unanimité en Europe.Un dispositif en fait très virtuel car inopérant. La Commission européenne a proposé mardi un mécanisme temporaire permettant de plafonner les prix de gros sur le marché gazier de référence de l’UE, mais avec des conditions très drastiques afin de convaincre les États membres réticents vis-à-vis d’un tel dispositif.

Une proposition « insuffisante »Le dispositif proposé par la Commission européenne visait à plafonner pour un an, à partir du 1er janvier, les prix des contrats mensuels (pour livraison le mois suivant) sur le marché gazier néerlandais TTF, la « Bourse du gaz » européenne.

Le gouvernement espagnol a accusé mercredi la Commission européenne de se « payer la tête du monde » avec sa proposition visant à plafonner temporairement le prix du gaz, assurant qu’il allait s’y « opposer fortement ». Paris, de son côté, a dénoncé un « affichage politique ».

Le dispositif dévoilé par Bruxelles consiste à plafonner pour un an les prix des contrats mensuels sur le marché néerlandais de référence TTF. Il se mettrait automatiquement en place dès que ces prix dépasseraient 275 euros/MWh pendant deux semaines consécutives.

Or, les contrats mensuels n’ont dépassé 275 euros/MWh cette année que lors d’une très brève période fin août, avec un pic à environ 350 euros, quand les Vingt-Sept se faisaient concurrence pour remplir leurs réserves. Et les prix évoluent actuellement autour de 120 euros.

Interrogée par l’AFP, une porte-parole de la Commission a confirmé qu’au vu des conditions du mécanisme, ce dernier n’aurait pas été déclenché lors de la flambée des prix du mois d’août, où le plafond de 275 euros n’avait été dépassé que durant moins de deux semaines. Pour autant, « nous avons conçu » ce mécanisme « pour anticiper et éviter que cette situation ne survienne à l’avenir », a-t-elle précisé.

Apprentissage: très critiqué par La Cour des comptes

Apprentissage: très critiqué par La Cour des comptes 

 

La Cour des comptes a vivement critiqué mercredi 22 juin 2022 la réforme « non financée » de l’apprentissage de 2018, dont le succès quantitatif « indéniable » s’est fait au prix d’un « doublement » du coût tout en bénéficiant peu aux jeunes ayant le plus de difficultés à s’insérer dans l’emploi.

« L’alternance connaît une impasse financière », souligne la Cour dans un rapport dédié et un référé aux ministres de l’Économie et du Travail sur la « situation financière préoccupante » de France compétences, l’organisme qui gère les dispositifs d’alternance et de formation professionnelle.

Prévu à 3,2 milliards en 2021 – malgré une subvention exceptionnelle de 2,75 milliards – le déficit de France compétences, qui finance notamment les centres de formation d’apprentis (CFA) à partir de la contribution des entreprises, pourrait grimper à 5,9 milliards cette année, ce qui nécessitera un nouveau coup de pouce financier.

En cause, la réforme du financement conjuguée à l’explosion des entrées de jeunes en apprentissage qui a quasiment doublé en deux ans pour atteindre le niveau record de 730 000 en 2021 et permis une hausse du taux d’emploi des jeunes.

« Le développement des effectifs d’apprentis, objectif affiché de la réforme, n’a pas été anticipé, pas plus que la croissance du coût unitaire par apprenti », déplore la Cour.

Depuis 2020, le financement des CFA repose, non plus sur des subventions régionales complétant les versements des entreprises, mais sur un financement au contrat (5 000 € pour un CAP maçon par exemple) dans une logique de guichet ouvert.

Ce changement a fait augmenter le coût moyen par apprenti « d’au moins 17 % », selon la Cour, qui recommande une diminution des niveaux de prise en charge, à l’ordre du jour du prochain conseil d’administration de France compétences le 30 juin.

Vantée par Emmanuel Macron – qui se fixe l’objectif d’un million d’apprentis pour le second quinquennat – cette « croissance inédite » du nombre d’apprentis s’explique en partie par la réforme de 2018, qui a libéralisé l’apprentissage en termes de conditions d’entrée et d’offre de formation.

Mais elle est aussi due aux aides décidées pendant la crise sanitaire et versées depuis la rentrée 2020 par l’État. Cette prime – 5 000 € pour un mineur, 8 000 pour un majeur – rend le coût de la première année quasi nul pour l’employeur.

Selon la Cour, le coût total des dépenses d’apprentissage a doublé en 2021 à 11,3 milliards d’euros, dont 5,3 milliards de financement des CFA et 4 milliards d’aides exceptionnelles.

L’exécutif compte prolonger ces aides exceptionnelles jusqu’à la fin de l’année.

« Il est particulièrement important que la stratégie nationale de l’alternance veille à l’efficience de la dépense publique en priorisant les situations où l’apprentissage apporte une réelle plus-value », avertit la Cour.

La hausse des effectifs a été surtout portée par les apprentis du supérieur qui sont devenus majoritaires depuis 2020. Or, à partir de la licence, « la plus-value sur l’insertion professionnelle est faible », selon la Cour même si cela « contribue à démocratiser, professionnaliser et financer l’enseignement supérieur ».

Autre bémol, la multiplication des formations s’est faite davantage dans des secteurs tertiaires que dans les secteurs en tension comme l’industrie ou le BTP.

Si le nombre d’apprentis dans le secondaire augmente peu, « c’est en raison du profil de ces élèves de plus en plus jeunes à la sortie de la classe de troisième, peu mobiles, probablement hésitants à entrer dans une formation plus exigeante », estime la Cour pour qui l’apprentissage « reste mal connu et moins considéré » par les professeurs de collège.

Elle appelle à « sécuriser les parcours en favorisant les passerelles entre voie scolaire et apprentissage » et à renforcer l’accompagnement des jeunes pour limiter le taux de rupture des contrats.

Critique du Wokisme: de l’ anti-américanisme ?

Critique du Wokisme: de l’anti-américanisme ?

 

 

La rhétorique conservatrice désignant les idées « woke » comme un produit de l’américanisation du monde traduit une angoisse face à des formes démocratiques inédites revendiquées par une jeunesse sensible à de nouvelles problématiques sociétales, observe, dans une tribune au « Monde », l’universitaire Alix Ricau.

Article intéressant mais on ne saurait réduire le wokisme à un nouvel anti américanisme pas davantage que sa critique à une rhétorique conservatrice. Ne pas confondre non plus les aspirations démocratiques inédites de la jeunesse avec celle de bobos néo gauchistes .NDLR

 

Tribune.

 

Début février, une séquence de l’émission de télévision « Touche pas à mon poste ! », diffusée le 31 janvier, sur C8, véhiculant des propos transphobes fait scandale sur les réseaux sociaux.

L’objet du débat : un nouvel émoji enceint proposé par Apple. « Est-ce que vous vous rendez compte de l’importance des Etats-Unis et de la culture américaine aujourd’hui ? A cause des Américains, sur ton passeport, tu peux mettre “ni homme ni femme” ! », s’insurge Matthieu Delormeau. Gilles Verdez lui répond : « Mais c’est où, ces Etats-Unis ? »

On est en effet en droit de se le demander. Depuis plus d’un siècle, la menace de l’américanisation revient régulièrement agiter le débat public français. Aujourd’hui, ce sont les « woke », porteurs des luttes antiraciales, féministes et écologistes, qui sont régulièrement taxés d’américanisme. Mais pourquoi les Etats-Unis hantent-ils ainsi notre imaginaire national, alors même que l’on assiste à un déclin progressif de l’influence américaine dans le monde ?

Les paniques morales suscitées par l’introduction en Europe de produits culturels venus d’outre-Atlantique ne sont pas neuves.

A l’aube du XXsiècle, le succès des fictions populaires américaines fait scandale. Quelques années plus tard, c’est le cinéma qui est mis en cause. Viendront ensuite la bande dessinée et les jeux vidéo.

En 1906 comme dans les années 2000, on dénonce des contenus violents et de mauvaise qualité. On pointe du doigt leur incompatibilité avec les normes culturelles européennes. Cette aversion prend racine dans un sentiment anti-américain vieux de plusieurs siècles, qui prend de l’ampleur au fil de la montée en puissance des Etats-Unis, et qui ressurgit, intact, dans les attaques contre le wokisme.

 

Dans un entretien accordé à France Culture, Brice Couturier, auteur de OK millennials !, (Editions de l’Observatoire, 2021), accuse ainsi les universitaires américains d’avoir « reconstitué bizarrement des savoirs » issus de la French Theory, et ce « sans avoir les bases intellectuelles » qui étaient celles des chercheurs français.

Une vision typiquement européenne, selon l’historien Rob Kroes : « Dans leur façon de percevoir l’histoire et la tradition, les Américains montrent un talent caractéristique pour la dissolution culturelle, mêlée à un non-conformisme ingénieux, que les observateurs européens comprennent comme une déficience culturelle. » (If You’ve Seen One, You’ve Seen the Mall. Europeans and American Mass Culture, University of Illinois Press, 1996, non traduit).

Critique du projet « mon psy » du gouvernement

Critique du projet « mon psy » du gouvernement

 

Depuis plusieurs mois, Emmanuel Macron et Olivier Véran se félicitent d’une réforme concernant le remboursement de consultations auprès d’un psychologue qu’ils présentent avec emphase comme une avancée historique pour les personnes en situation de détresse psychique.

Que l’on ne s’y trompe pas. Beaucoup de psychologues sont favorables à un dispositif de remboursement des séances au nom d’une égalité d’accès aux soins psychiques. Et puis, ne boudons pas notre plaisir : notre métier est enfin reconnu d’utilité publique, loin des clichés sulfureux qu’il charrie encore parfois. Pour autant, le dispositif MonPsy, qui entrera en vigueur à partir du 5 avril, est inacceptable et dangereux pour nous comme pour nos futurs patients.

L’ensemble de la profession n’a cessé de le dire, mais nos demandes et propositions sont restées lettre morte. Si bien que nous, psychologues libéraux et exerçant en institution, sommes aujourd’hui déterminés à boycotter ce protocole dont nous étions pourtant nombreux à louer les motifs initiaux.

A titre liminaire, nous rappellerons au président de la République et à son ministre des solidarités et de la santé que le libre accès au soin psychique prodigué par des psychologues existe dans son principe noble, inconditionnel et gratuit, depuis une soixantaine d’années au sein de structures hospitalières et médico-sociales publiques.

Or ces établissements ne sont plus en capacité d’effectuer leur mission (les listes d’attente pour la prise en charge de nouveaux patients varient de plusieurs mois à quelques années) parce que les gouvernements successifs les ont laissés progressivement dépérir en limitant leurs moyens et en transformant leur esprit.

Dans ce contexte désolant, le dispositif promu par l’exécutif à destination du secteur libéral a tout de la poudre aux yeux jetée à des fins purement électoralistes. Qu’on en juge plutôt. En premier lieu, les séances ne seront remboursées que sur adressage préalable d’un médecin. Dans notre pratique quotidienne, une orientation du médecin est parfaitement compatible avec notre exercice.

Automobile : L’Allemagne critique le tout électrique prévu en 2035

Automobile : L’Allemagne critique le tout électrique prévu en 2035

 

 

D’une certaine manière , l’Allemagne rejoint les positions de la France qui ne souhaitait pas tout mettre sur le véhicule électrique d’ici 2035 et comptait  aussi sur les tractions hybrides.

Cette position de l’Allemagne peut sembler curieuse d’autant que le gouvernement comporte des écologistes mais elle découle du fait que l’Allemagne éprouve des difficultés avec sa stratégie énergétique notamment maintenant menacée par la crise avec l’Ukraine. (Notons que les écolos français d’Europe écologie les Verts veulent interdire les moteurs thermiques d’ici huit ans !).

En fait l’Allemagne, comme d’habitude, est soucieuse de l’intérêt de sa puissante industrie automobile qui n’est pas prête à muter totalement dans électrique.

Le ministre allemand des Transports a indiqué qu’il fallait promouvoir les carburants de synthèse et les moteurs hybrides. Contre toute attente, c’est un gouvernement de coalition avec les Verts en son sein qui pourrait démanteler l’initiative bruxelloise d’interdire la vente de tous les moteurs en 2035, et qui avait été défendu par Angela Merkel. Berlin rejoint ainsi la position française.

« Nous voulons que les moteurs à combustion restent une option, s’ils fonctionnent exclusivement avec des carburants synthétiques », a déclaré Volker Wissing à des journalistes, en marge d’un sommet des ministres européens des transports réunis au Bourget dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.

Énergie verte européenne : critique de la taxonomie

Énergie verte européenne : critique de la taxonomie

 

L’économiste Hans Stegeman s’insurge, dans une tribune au « Monde », contre le fait que l’Union européenne ait intégré l’énergie nucléaire et le gaz naturel dans la taxonomie verte et estime que cela correspond à de l’écoblanchiment au niveau institutionnel.

La critique sur le marchandage politique n’est pas infondée. Accepter le caractère vert du gaz était la contrepartie de l’acceptation du nucléaire NDLR

 

Tribune.

Depuis des années, l’Union européenne s’efforce vaillamment de définir le concept de « durabilité ». À Bruxelles, l’ensemble de ces définitions est appelé « taxonomie ». Celle-ci est censée permettre de canaliser l’argent du secteur financier et des gouvernements vers des projets verts. Les deux premiers chapitres de cette feuille de route verte, qui doivent être mis en œuvre dès que possible, concernent l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ce dernier. Quatre autres chapitres suivront ; ils porteront notamment sur l’économie circulaire et la biodiversité.

Les définitions et classification, adoptées par la taxonomie de l’UE, ont une base scientifique et doivent permettre de déterminer quels investissements choisir pour un monde durable. Nous en savons déjà beaucoup sur les questions liées au climat, sur le budget carbone mondial et les émissions causées par toute une série d’activités, ainsi que sur les technologies qui pourraient contribuer à rendre l’économie neutre en carbone. La première version de la taxonomie reposait donc largement sur ces connaissances.

Mais ça, c’était avant que la politique ne s’en mêle pour de bon. L’énergie nucléaire est tout à coup devenue verte, tout comme le gaz naturel, résultat d’un marchandage politique entre la France (nucléaire) et les pays d’Europe de l’Est (gaz naturel). On pourrait certes défendre l’énergie nucléaire en soulignant qu’elle contribue à réduire des émissions de gaz à effet de serre, mais tant qu’il n’y a pas de solution pour les déchets nucléaires, elle ne sera pas durable.

Et s’il est vrai que le gaz naturel est moins nocif que le lignite, il est loin d’être vert. Voilà bien un travers typique de la politique européenne : confondre « moins polluant » et « durable ». Il aurait été logique d’introduire une catégorie supplémentaire pour les investissements « de transition », tels que le gaz naturel. Mais les qualifier de « verts » est une échappatoire visant à financer le statu quo comme s’il était durable. Or, clairement, il ne l’est pas.

Il s’agit d’un véritable tour de passe-passe. Dans le monde politique, il suffit donc de modifier les définitions, et le problème est réglé. Cette réalité dépasse même la fiction du scénario – déjà assez extrême – du film diffusé par Netflix Don’t Look Up. Déni cosmique. Dans ce film, le risque qu’une météorite frappe la Terre finit par être reconnu, mais n’est pas géré comme il se doit et la météorite finit par frapper la planète et la détruire.

Avant transfert chez Macron, , Éric Woerth était le plus critique de la politique du pouvoir

Avant transfert chez Macron, , Éric Woerth était le plus critique de la politique du pouvoir

Avant son transfert, Éric Woerth  a été l’un des plus critique de Macron parmi les républicains. Le Figaro rappelle certaines de ses saillies contre le pouvoir qu’il vient de rejoindre.

 

Par exemple en En juillet 2017, à propos de la baisse des aides personnalisées au logement (APL) «Cinq euros ça fait mesquin, surtout pour ceux qui ont du mal à boucler leur fin de mois», confie-t-il alors au Point . Par ailleurs, l’ancien ministre du Budget reproche dans cette même interview que rien ne soit fait par le chef de l’État sur la réforme de l’indemnisation du chômage, de l’hôpital et des retraites «pour montrer qu’un travail sérieux a vraiment commencé».

 En septembre 2018, le député de l’Oise récidive en expliquant sur Public Sénat qu’Emmanuel Macron ne «fait pas» ce pour quoi il a été élu : «transformer le pays». Selon Éric Woerth, les réformes du président de la République sont celles «que tout gouvernement aurait faites et a faites. Il n’y a pas de rupture et les vieilles recettes continuent à être employées de façon encore plus cynique. C’est l’ancien monde mais en pire». Au Figaro , il expliquait par ailleurs que «ce n’est pas grave d’être impopulaire quand on fait les bonnes réformes. Macron est impopulaire pour de mauvaises raisons».

En novembre 2018, au moment de la crise des «gilets jaunes», Éric Woerth est également très critique de la façon dont est gérée cette ébullition sociale par le gouvernement. «Emmanuel Macron voulait une France apaisée, il risque de la faire imploser», regrette-t-il alors.

Interrogé sur la «lettre aux Français» d’Emmanuel Macron – publiée à l’occasion du grand débat national, en janvier 2019, et à la veille des élections européennes -, Éric Woerth estime que le président «dit vouloir transformer la colère en solutions, alors qu’il a lui-même transformé la croissance en colère!».

Ancien ministre du Travail puis du Budget de Nicolas Sarkozy, l’élu de l’Oise affirmait sur Radio Classique il y a trois ans que «Les Républicains sont la seule alternance possible à Emmanuel Macron dans le champ républicain».

En avril 2019, un mois avant les élections européennes, le francilien se demandait s’il n’y avait pas «une légère incohérence à reconnaître l’échec de l’ENA et à désigner sa directrice comme tête de liste aux européennes ?», en référence à la cheffe de file de la majorité, Nathalie Loiseau, et à la décision du président de transformer l’ENA en un Institut national du service public (INSP).

Interviewé dans Le Figaro , Éric Woerth explique en juillet 2019 que «la suppression de la taxe d’habitation reste l’erreur fondamentale du quinquennat». Tout en louant cependant une autre décision du locataire de l’Élysée : «Le gouvernement avait au départ exclu toute baisse de l’impôt sur le revenu, que nous préconisions, puis il a changé d’avis. Tant mieux!»

En décembre 2020, alors que l’économie française est fortement perturbée par la crise sanitaire, Éric Woerth explique que cette dernière n’est qu’un «prétexte au renoncement des réformes». Le député se disait alors inquiet pour «l’unité» du pays.

Par la suite, Éric Woerth s’est montré moins acerbe sur les actions menées par le président de la République. En septembre dernier, il décrit notamment dans Le Figaro une «euphorie dépensière» de la part de l’État, en précisant qu’il «ne critique pas les dépenses exceptionnelles», car il est selon lui «essentiel de soutenir l’économie et la reprise pour préparer la croissance de demain».


« Les Fossoyeurs »: un livre qui critique la gestion des maisons de retraite

« Les Fossoyeurs »:  un livre qui critique la gestion des maisons de retraite

Le journaliste indépendant Victor Castanet décrit dans une enquête très fouillée, publié chez Fayard mercredi 26 janvier, les dérives lucratives de certains Ehpad du secteur privé. Son travail nourrit une nécessaire réflexion sur les modalités de prise en charge de la dépendance. (critique du Monde)

Autant le dire d’emblée : il serait injuste de réduire Les Fossoyeurs (Fayard, 388 pages, 22,90 euros) à la virulence de son titre et de n’y voir qu’un brûlot sans profondeur. L’enquête du journaliste indépendant Victor Castanet sur le « business » des maisons de retraite privées mérite au contraire d’être portée et débattue en place publique. A l’approche de l’élection présidentielle, elle vient nourrir de façon dérangeante – parfois même révoltante – le débat sur ce sujet majeur.

Le but de l’auteur n’est pas de prétendre que tous les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du pays sont des mouroirs où les « aînés » sont maltraités. Jamais il ne tombe dans la généralisation. Les « fossoyeurs » qu’il présente ne sont pas les « petites mains » de ce monde si particulier (auxiliaires de vie, employés, soignants…) mais plutôt certains décideurs pour lesquels la vieillesse est devenue, d’après lui, un filon lucratif. Un groupe privé français au succès éclatant concentre l’essentiel de ses attaques : Orpéa, le numéro un mondial du secteur des Ehpad et des cliniques. Un mastodonte : 65 000 collaborateurs dans 1 100 établissements à travers la planète ; 220 Ehpad rien qu’en France.

En s’intéressant d’abord aux dérives signalées dans l’un d’eux, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), l’auteur n’imaginait pas qu’il plongerait à ce point au cœur de ce qu’il appelle le « système Orpéa ». Sous sa plume, les révélations pleuvent. A l’en croire, l’obsession de la rentabilité aurait poussé les dirigeants historiques du groupe – à commencer par son fondateur, le docteur Jean-Claude Marian, aujourd’hui richissime président d’honneur –, à imposer des méthodes managériales contestables, à rogner sur les dépenses, à s’arranger pour profiter au mieux de l’argent public, à jongler sans cesse avec les contrats de vacataires. Sans oublier les liens financiers avec des fournisseurs et des apporteurs d’affaires, ou encore une troublante proximité avec des hauts fonctionnaires et des élus. Le tout au nom d’une phrase érigée en dogme dans les réunions d’état-major : « Il faut que ça crache ! »

L’auteur décrypte ce mécanisme qui explique selon lui les dysfonctionnements constatés dans certains Ehpad Orpéa. Le groupe, sollicité à plusieurs reprises, n’a pas souhaité répondre à ses questions, tout comme M. Marian et ses deux plus proches collaborateurs, personnages centraux de ce récit d’une richesse factuelle bluffante.

Victor Castanet, soutenu par son éditeur (Fayard), assure détenir les preuves de ce qu’il avance pour dénoncer la « gestion exclusivement comptable de la prise en charge d’êtres humains vulnérables ». En près de trois ans d’enquête, il a rencontré 250 personnes, enregistré plus de 200 témoignages, déniché des rapports confidentiels et des courriels internes, obtenu l’appui de témoins prêts à l’accompagner en justice si nécessaire. Parmi eux, des proches de résidents mais aussi d’anciens cadres d’Orpéa, et même une juriste employée aux ressources humaines du groupe, Camille Lamarche. Cette jeune femme, qui se perçoit comme une lanceuse d’alerte, a joué un rôle actif dans cette investigation dont le journaliste sort avec deux certitudes : les autorités de contrôle (inspection du travail, Assurance-maladie, agences régionales de santé…) ne sont pas de taille à lutter face à un groupe si puissant, et il est urgent, pour l’Etat, de se pencher sur le sujet.

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