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Crise grecque : la faillite des experts

Crise grecque : la faillite des experts

 

Les grands médias où défilent les experts connus ou inconnus ont davantage ressemblé ces temps derniers à des bistrots du commerce qu’à des lieux information. Tout a été dit, le contraire aussi ! Le Grexit, pas le Grexit, la responsabilité  et l’inconsistance des grecs, les conséquences de l’expulsion de la Grèce,  au gré du temps : gravissimes ou complètement marginales. Bref on a hésité entre  une tempête dans un verre d’Ouzo et un tsunami mondial. En fait la question n’est pas simple et avant d’affirmer des conclusions hâtives (comme Giscard), on ferait mieux de tenter une  analyse un peu approfondie de la crise générale qui affecte l’ensemble de la planète (dimension économique et financière bien sûr mais aussi social, culturelle et environnementale). Aves ses spécificités européennes. Pour s’en tenir au strict plan financier (c e qui est très réducteur) la question centrale est  celle de incapacité de nombre de pays de la zone euro de faire face à leur dette. Ils ne pourront jamais rembourser (à commencer par la France, une dette de 31 000 euros par habitant !). En cause une dérive des comptes (justement depuis Giscard), provoquée par un manque de croissance, une administration pléthorique et une solidarité sociale que  plus personne ne contrôle. Et l’austérité au plus mauvais moment. Il en faut mais quand la croissance est là. La compétitivité de nombre de pays est plombée par la bureaucratie et la fiscalité. On ne parvient ni à faire la relation entre les différentes dimensions de la crise et ni entre l’approche macro économique et micro. Du  coup le pacte de responsabilité demeure un machin de tecno pas adapté à nombre de PME qui seules créent de  l’emploi tandis que les multinationales délocalisent. Bref, l’urgent ce n’est sans doute pas d’annoncer des solutions illusoires mais de réfléchir un peu. A cet égard les responsables politiques auront t été presque tous à limage des experts : nuls, contradictoires voire irresponsables. Peu importe on  va tourner la page grecque rapidement (on la rouvrira dans quelques mois), place au tour de France, aux grèves de rentrée, au grand show sur le climat et aux régionales.

Crise grecque: vers un accord ?

Crise grecque: vers un accord ?

Tout ça pour ça ? En fait tout un cirque pour finalement aboutir sans doute  à un accord partiel et provisoire qui était prévisible dès le début. Mais il a fallu que Bruxelles fasse semblant de se fâcher  (Juncker surtout toujours ridiculement théâtral), que Tsipras provoque uen referendum dont il a abandonné le contenu sitôt la majorité obtenue, que le France joue les entremetteurs afin d’éviter de devenir à son tour  la cible de Bruxelles en cas de Grexit.  Et finalement on n’a pas traité le fond : l’ impossible remboursement de la dette de nombre d’Etats européens (qui dépasse les 60% du PIB) et dont le déficit sera encore largement au dessus des 3% du PIB ; Autant dire que pacte européen n’est pas respecté  notamment parce qu’il est inapplicable en période de crise de la croissance.  Cette proposition, qui fait renaître l’espoir d’un accord évitant à Athènes la sortie de l’euro, sera examinée samedi par les ministres des Finances de l’union monétaire réunis à Bruxelles. Toutefois, selon cette même source européenne, la réunion de l’Eurogroupe devrait déboucher « au mieux sur un accord politique », la décision de relancer les négociations avec Athènes incombant au sommet des chefs d’État ou de gouvernement des 28 qui aura lieu dimanche à Bruxelles.  En outre, si la Grèce et ses partenaires européens s’entendent sur ce troisième plan d’aide à Athènes, au moins huit parlements de la zone euro devront donner leur aval, le Bundestag allemand même à deux reprises. La proposition soumise par le gouvernement grec « est une base de négociation pour un troisième programme de 74 milliards d’euros sur trois ans: 16 milliards du FMI et 58 milliards du Mécanisme européen de stabilité (MES), soit un dixième de sa capacité« , a souligné la source européenne, observant que   »ce n’est donc pas du nouvel argent ».  D’après une autre source européenne, les créanciers ont été « surpris favorablement » par le document envoyé jeudi par Athènes, considérant qu’il contenait des mesures « très similaires de celles que proposaient la Commission »  fin juin. Dans ce document de 13 pages intitulé « Actions prioritaires et engagements » et publié dans la nuit de jeudi à vendredi, Athènes s’engage à adopter une grande partie des mesures proposées par les créanciers le 26 juin et qui ont été rejetées par les Grecs lors d’un référendum dimanche dernier.  Les propositions du gouvernement Tsipras paraissent en effet très proches du dernier texte des créanciers sur la plupart des sujets qui fâchent: retraites, TVA, privatisations, taxe sur les sociétés… Lors du débat en cours au Parlement grec, le Premier ministre Alexis Tsipras a défendu sa proposition d’accord faite aux créanciers, tout en admettant qu’elle contient des mesures « difficiles » et « loin » du « pacte électoral » de la gauche radicale au pouvoir. % du PIB

Crise grecque: c’est la France qui est visée par l’Allemagne (Varoufakis)

Crise grecque: c’est la France qui est visée par l’Allemagne  (Varoufakis)

Il au moins raison sur ce point l’ancien ministre des fiances grecs. L’affaire grecque n’est qu’un alibi pour s’attaquer en fait à la France et à sa dette. Si le Grexit devait être prononcé alors ce sont les pays du sud qui deviendraient la cible de Bruxelles et en premier la France. D’autant que l’endettement français  n’est pas de 300 milliards (comme en Grèce)  mais de 2 000 milliards. Que cet endettement ne pourra jamais être remboursé (31 000 euros par habitant !). Qu’il faudra donc le restructurer uen jour ou (ce qui revient au m^me) le rembourser avec de la monnaie de singe via uen dévaluation qui devra perdre du pouvoir d’achat aux allemands (et aux autres). Curieux mais il faut que cette problématique émerge de Grèce pour qu’on en parle. Jusque là on a surtout entendu des propos très sentencieux de nos experts vis-à-vis de la Grèce. L’Allemagne veut que la Grèce soit évincée de l’union monétaire pour intimider la France et lui faire accepter « son modèle d’une zone euro disciplinaire », estime samedi l’ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, veut une sortie de la Grèce de la zone euro - ou Grexit – pour « mettre les choses au clair, d’une façon ou d’une autre », écrit Yanis Varoufakis dans le journal britannique The Guardian. « Ma conviction est que le ministre allemand des Finances veut que la Grèce soit évincée de la monnaie unique pour susciter une crainte de tous les diables chez les Français et leur faire accepter son modèle d’une zone euro disciplinaire. »  « Schäuble est convaincu qu’en l’état actuel des choses, il lui faut un ‘Grexit’ pour mettre les choses au clair, d’une façon ou d’une autre », poursuit le ministre sortant, qui a démissionné lundi. Le Parlement grec a voté vendredi en faveur de la proposition de réformes faite jeudi par le gouvernement Tsipras à ses créanciers (UE, BCE, FMI). Considérée comme « positive » par les créanciers, cette proposition, qui sera examinée samedi par les ministres des Finances de la zone euro, fait renaître l’espoir d’un accord évitant à Athènes la sortie de l’euro.  Vendredi, le Parlement français – deuxième puissance économique de la zone euro - a adopté des réformes destinées à relancer l’économie moribonde du pays, qui fait face à une faible croissance et à un chômage élevé, ainsi qu’à un important endettement public, source de tensions avec Bruxelles. Pour Yanis Varoufakis, l’Allemagne, bailleur de fonds et chantre de l’orthodoxie budgétaire en Europe, veut faire de la Grèce un exemple pour faire entrer les Français dans le rang.   « Soudainement, l’insoutenable dette publique grecque, sans laquelle le risque de Grexit se serait estompé, a acquis une nouvelle utilité pour Schäuble », affirme-t-il. Selon Yanis Varoufakis, lorsque la Grèce est devenue insolvable en 2010, au lieu d’une restructuration de la dette et d’une réforme de l’économie, c’est l’option « toxique » qui a été choisie : « L’octroi de nouveaux prêts à une entité en faillite tout en prétendant qu’elle restait solvable. »  Depuis que Syriza est arrivé au pouvoir, ajoute l’ex-ministre des Finances, « une large majorité au sein de l’Eurogroupe – sous l’influence de Schäuble – a adopté le Grexit comme solution privilégiée ou comme arme de choix contre notre  gouvernement. » Il estime que si la Grèce finissait par quitter la zone euro, cela prendrait plus d’un an.  »Le Grexit serait l’équivalent de l’annonce d’une forte dévaluation plus de 18 mois à l’avance: une recette pour liquider tout le stock de capital grec et le transférer à l’étranger par tous les moyens possibles », écrit-il.

FN : Philippot responsable de la crise

FN : Philippot responsable de la crise

 

C’est ce que pense un responsable FN de PACA, un fidèle lieutenant de Jean-Marie Le Pen qui vient au secours de l’ancien chef du Front national et vise directement Florian Philippot. Jean-Louis Bouguereau, premier vice-président du groupe FN au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, « réclame la démission de Florian Philippot » dans une interview accordée à Libération. En raison de « ses actes commis à l’encontre du président d’honneur du FN« , l’élu local, qui assure avoir le soutien de plusieurs autres, juge Philippot « responsable de la crise interne » deux jours après une décision de justice favorable à Jean-Marie Le Pen. La démission de Florian Philippot serait, selon l’élu local, « la seule solution pour rassembler tous les militants qui, notamment en Paca, sont très divisés au sujet de ce conflit ».  Mercredi 8 juillet, le tribunal de Nanterre a en effet annulé le congrès du parti qui avait destitué le père de Marine Le Pen de son statut de « président d’honneur » du FN. Marine Le Pen a quant à elle estimé ce vendredi qu’il était « déconnecté de la réalité ».

Crise grecque : les experts dans le potage

Crise grecque : les experts dans le potage

 

Difficile de prévoir toutes les conséquences de la crise grecque mais une  chose est au mois certaine,  c’est la dérive des experts. Certains  pronostiquant lexclusion d’office de la Grèce , d’autres au contraire considèrant que la situation grecque nest pas si grave que ça (« 3% seulement du PIB européen »). Des experts qui se sont largement trompés car la l’économie politique n’est pas une science exacte, que beaucoup prêchent pour leurs chapelles philosophiques (ou financières).Aussi parce qu’en réalité la plupart des économistes médiatisés ne produisent plus d’études et de recherches depuis longtemps se contentant de lire la presse et survoler les thèses de leurs étudiants. Les politiques se sont aussi plantés : Merkel bien sûr et sa pédagogie du coup de pied au cul, le présidenet de la commission Juncker, mal placé personnellement pour donner de leçons de morale financière à la Grèce et dont la principale qualité est de taper sur le ventre de tous les chefs de gouvernement. Pas forcément suffisant et pas très respectueux. Lagarde enfin qui certes ne sait que lire les communiqué du FMI mais  qui a manqué pour une  fois une l occasion de se taire. Sarkozy, lui qui veut virer la Grèce de lEuro et qui oublie sans doute que la France deviendrait alors une cible des marchés car l’endettement de la France est encore supérieur à celui de la Grèce ( 31 000 euros par habitant pour la France et 28 000 pourGrèce ).  Hollande lui sen tire bien puisqu’un jour il a soutenu la Grèce, un autre jour Merkel. Enfin  la plupart des grands éditorialistes et  des experts sont en vacances depuis fin juin. On le reverra courant septembre. Et là la prospective sur juillet août sera plus facile à élaborer !    

Sondage les Grecs sont responsables de « leur » crise pour 58% et les Français ?

Sondage  les Grecs sont responsables de « leur » crise pour 58% et les Français ?

Les Français ont raison de penser que les Grecs sont sans doute  responsables de leur crise ( pas les seuls cependant). Mais il serait intéressant de connaitre le sentiment des Français sur la crise proprement française. Ce serait vraisemblablement  un résultat proche. En matière de dette la situation de la France est en effet pire que celle de la Grèce. 315 milliards d’endettement pour la Grèce soit environ 28 000 euros par habitant. 2000 milliards pour la France soit 31 000 euros environ. Une dette impossible à rembourser dans les deux cas.  Selon un sondage Odoxa pour l’émission CQFD sur iTélé, 58% des Français estiment que les Grecs sont les principaux responsables de la crise qui les touchent. 41% ont répondu quant à eux que les créanciers de la Grèce (FMI, Union Européenne) sont les responsables. Du côté des sympathisants de gauche, ils imputent à une très faible majorité la faute aux créanciers (50% contre 48%), tandis que les sympathisants de droite imputent majoritairement la faute au peuple grec. Selon cette même étude, 65% des Français ne s’opposent pas au référendum et estiment même que c’est une bonne chose. Un avis partagé par les sympathisants de droite comme de gauche qui approuvent respectivement cette initiative à 66% et 62%. Enfin, 75% des sondés ne partagent pas l’avis de François Hollande lorsqu’il affirme qu’il n’y a rien à craindre du référendum en Grèce. A gauche, ils sont 57% à penser différemment du Président, et chez les sympathisants de droite ils sont 87%.

Crise en Grèce : Hollande parle pour ne rien dire ( Bayrou)

Crise en Grèce : Hollande parle pour ne rien dire ( Bayrou)

Pour François Bayrou, le référendum, confirmé par Alexis Tsipras mercredi 1er juillet, est avant tout « un moment où vont se rencontrer toute la mise en scène qui a été faite et la réalité du peuple grec et ce qu’il a à l’esprit ». Et si le Premier ministre appelle à voter « non », le président du Modem le voit comme une remise en cause de l’euro. « Jusqu’à présent, dans le monde entier, on considérait qu’un pays de la zone euro était protégé par l’euro. On pouvait prêter à un pays et on était sûr d’être remboursé, donc les taux d’intérêt étaient bas. Mais là, on va être dans une situation où un pays de la zone euro peut faire faillite ». Mais le maire de Pau est conscient que seules deux solutions sont possibles lors du référendum organisé dimanche 5 juillet. « Ou il y a un ‘oui’ et le gouvernement saute, ou il y a un ‘non’ et c’est l’enclenchement de la sortie de l’euro et peut-être même de l’Union européenne« , a-t-il déclaré. On multiplie les discours sur des choses qui ne sont pas de grande importance et on ne dit rien sur l’essentiel. Peu confiant, François Bayrou « ne croit pas une seconde aux affirmations rassurantes » qui sont faites par François Hollande. « Elles sont peut-être obligatoires mais je suis interrogatif sur l’absence publique du Président. Les citoyens sont tous dans l’inquiétude et il devrait être là pour partager avec les Français son analyse de la situation », a-t-il critiqué. Et ce avant une dernière attaque : « On multiplie les discours sur des choses qui ne sont pas de grande importance et on ne dit rien sur l’essentiel ».

 

Crise Grecque : l’imbroglio juridique

Crise Grecque : l’imbroglio juridique

D’après le Daily Telegraph La Grèce s’apprêterait à attaquer Bruxelles sur le plan juridique. En cause i la transformation par la commission européenne du référendum en question pour ou contre l’euro et derrière l’exclusion possible de la Grèce. Or juridiquement rien n’a été prévu dans les textes pour aussi bien une  sortie de l’euro que pour une  sortie de l’union européenne. L’euro  est une zone monétaire qui suppose une solidarité entre les  membres , c’est à dire qu’on assure la même valeur à la monnaie quelque soit la situation économique du pays. D’une certaine manière c’est le drame du système monétaire européen dans la mesures où les réalités économiques, sociales, fiscales et réglementaires sont trop disparates. Une zone euro à une  dizaine de pays tout au plus  serait  déjà difficile à gérer En fait l’Europe se doit de faire face à ses engagements monétaires. La Grèce ne pourrait s’exclure de fait que si elle retourner au drachme. Ce qui par parenthèse n’empêcherait que Certaisn échanges soient libellés en Euros. ( exemple dans le domaine du tourisme) ; Juridiquement . la Grèce peut bien sûr être attaquée pour son défaut mais mécaniquement cela se  règle par l a hausse des taux intérêt. Plus le taux d’insolvabilité est fort, plus risques sosnt importants et plus les taux sosnt fort. Ainsi alors que l‘Allemagne emprunte à pratiquement 0% la Grèce elle doit payer 10%, un taux qui va encore bondir en cas de Grexit. La situation pourrait bien se compliquer sérieusement sur le plan juridique et surtout traine en longueur. Ce qui ne serait pas de nature à rétablir la confiance qui manque tant en ce moment en Europe.

Crise Grecque : « la France n’a rien à craindre »( Hollande)….ben voyons !

Crise Grecque : «  la France n’a rien à craindre »( Hollande)….ben voyons !

 

L’économie française et n’a rien à craindre de la crise grecque. Voilà des propos rassurants , en faat assez anachroniques. On se demande où est la robustesse de l’économie française à la balance commerciale structurellement dans le rouge, à la croissance quasi inexistante depuis plusieurs années ( peut-être croissance  à 1 % en2015), sans parler des trous financiers catastrophiques ( budget, sécu , chômage, collectivités locales).  Évidemment avec un chômage dramatique. Second élément la France a tout à craindre de la crise grecque car ce pourrait être l’occasion d’un choc de taux d’intérêt ( mécaniquement qui augmenterait la dette et affecterait la compétitivité). Le pays est en effet incapable de faire face à sa dette ( plus de 2000 milliards soit 30 000 euros par habitant), on emprunte pour rembourser, le remboursement de la dette est le premier poste du  budget français. La  Grèce écartée de l’Euro la France figurerait parmi les pays les plus fragiles et Bruxelles s ferait preuve de moins de tolérance  par rapport aux nouveaux déficits. En fait Hollande ne connaît pas grand chose de l’économie ( il a été nommé à la cour des comptes mais n’y pratiquement jamais mis les pieds, ce qui ne l’empêchera de toucher la retraite qui se cumulera avec d’autres) ; en outre il n’a en réalité qu’une préoccupation : 2017. D’où sa déclaration surréaliste

« Aujourd’hui, l’économie française est robuste, bien plus robuste qu’il y a quatre ans et elle n’a rien à craindre de ce qui pourrait se produire». Ensuite le bla-bla habituel.: « La France est toujours disponible pour que le dialogue puisse reprendre aujourd’hui ou demain mais, demain, cela dépendra de la réponse du référendum », ajoutant que  »la France est pour que la Grèce reste dans la zone euro ».

Tu parles c’est Merkel qui commande !

Les Bourses européennes en baisse, bientôt la crise ?

Les Bourses européennes en baisse,  bientôt la crise ?

 

Les bourses européennes baissent pour plusieurs raisons. D’abord contrairement à ce qui est affirmé partout la crise mondiale est loin d’être terminée et des incertitudes planent sur la croissance mondiale. Ensuite il ya cette interminable affaire avec la Grèce , des tergiversations qui ne font qu’affecter la confiance déjà défaillantes des acteurs. De ce point de vue Merkel porte une  lourde responsabilité car son orthodoxie entêtée risque de faire éclater le système monétaire européen. Il ya par ailleurs des prises de bénéfices qui vont encore durer car le niveau de la bourse est excessif en regard des résultats actuel des entreprises et des perspectives. Dernier élément la perspective d’uen remontée des taux qui peut valoriser un transfert des placements et ou provoquer un crash obligataire comme sur le marché des actions.  Les Bourses européennes ont donc clôturé en net recul vendredi, effaçant leurs gains de la semaine dans des volumes peu étoffés alors que les négociations entre Athènes et ses bailleurs de fonds semblent une nouvelle fois dans l’impasse.  À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 1,41% (70,18 points) à 4.901,19 points. Sur la semaine, l’indice parisien affiche un repli de 0,4%.  Le Footsie britannique a cédé 0,90% et le Dax allemand a reculé de 1,20%, tandis que l’indice EuroStoxx 50 a abandonné 1,38% et le FTSEurofirst 300 a baissé de 0,83%. La Bourse d’Athènes a terminé sur un plongeon de 5,92%, ce qui porte son recul hebdomadaire à 1,5%.  Les discussions entre Athènes et ses créanciers ont calé alors qu’un terrain d’entente doit être trouvé avant le 30 juin, date de l’expiration du plan d’aide international en cours et d’une échéance de 1,6 milliard d’euros de dettes que la Grèce doit rembourser au Fonds monétaire international (FMI). « La Grèce est un vrai sujet. On ne peut pas exclure une sortie de la Grèce de la zone euro et si cela se produit on aura immédiatement des attaques sur l’Espagne, l’Italie, voire la France et cela sera la fin de l’euro », estime un gérant parisien. A l’approche du Salon aéronautique du Bourget, qui s’ouvre lundi, les valeurs du secteur ont souffert. L’action Airbus Group a cédé 1,64% et celle de Zodiac Aerospace a plongé de 5,31%, en tête des baisses du FTSEurofirst 300, au lendemain d’un avertissement sur résultats.  A l’heure de la clôture en Europe, Wall Street évoluait également dans le rouge. Les cours du pétrole reculent d’environ 1% en fin d’après-midi, l’Arabie saoudite s’étant déclarée prête à augmenter encore sa production dans les prochains mois pour faire face à la demande.  

 

Rappel d’un  article publié il y a un mois

Une nouvelle fois les bourses ont tremblé, officiellement en raison de la crise grecque et de la baisse des commandes à l’industrie américaine. La vérité c’est que la croissance (et surtout l’industrie manufacturière en particulier( ne décolle pas , l’industrie est même en recul dans nombre de pays. En fait L’économie mondiale peine à vraiment sortir de la crise  et fait même du yoyo. En Europe on s ‘installe dans la croissance molle, le chômage grimpe, la précarité encore davantage. Pourtant la bourse a atteint des sommets  sur le marché des actions. On a même atteint des records depuis le début d’année ( près de 20% d’augmentation). . A cet égard la bourse  est complètement déconnectée de l’économie réelle, c’est à dire de la croissance et des résultats des entreprises. La faute en premier aux obligations mal rémunérées- ou pas du tout- et le report des capitaux sur les actions. La faute surtout à la marée de liquidités déversées par les banques centrales normalement faites pour desserrer la contraintes budgétaires mais qui servent surtout aux banques pour continuer leur activités de spéculation ;  sur tout, sur les actions bien sûr, comme sur les matières premières( y compris alimentaires au risque d’affamer un peu plus les populations des pays pauvres qui du coup migrent vers les pays plus riches ) ou sur les taux. Même si elles ont accusé un coup d’arrêt la semaine dernière, les bourses européennes volent de record en record depuis le début de l’année (environ 20% depuis le début de l’année).  . Selon un sondage mensuel effectué par BofA Merrill Lynch auprès de 145 gérants de fonds, ils étaient 25% au mois d’avril à penser que les marchés actions mondiaux étaient surévalués. Contre 23% en mars et 8% en février. S’il s’agit du résultat le plus élevé enregistré depuis 2000, on reste néanmoins loin du record observé en 1999 lorsqu’ils étaient 42% à considérer que les actions étaient surévaluées, précise la banque américaine. Cela n’empêche pas 13% des sondés de croire qu’une bulle sur les actions est aujourd’hui le plus grand risque auquel les marchés sont confrontés. Robert Shiller en fait partie. Fin mars, lors d’une conférence de Crédit Suisse sur l’investissement en Asie à Hongkong, le Prix Nobel d’économie 2013 a sorti un graphique montrant que le prix des actions aux Etats-Unis, corrigé de l’inflation, montait en flèche. Et que les plus hauts de 2007 étaient désormais dépassés..  Plusieurs facteurs expliquent la hausse; le principal étant les politiques monétaires «extrêmement accommodantes» qui ont alimenté la machine à investir sur presque toute la planète. A commencer par les Etats-Unis. Pas étonnant dès lors que 68% des experts interrogés par BofA Merrill Lynch estiment que les actions américaines sont aujourd’hui les plus surévaluées au monde. En Europe, le bazooka monétaire a davantage tardé à sortir. Mais c’est chose faite depuis le mois de février. Dorénavant la Banque centrale européenne (BCE) rachète chaque mois, et cela jusqu’en septembre 2016, pour 60 milliards de dettes européennes sur les marchés. Soit 1140 milliards d’euros en tout. Du coup, les rendements des obligations sont en chute libre. Une grande partie ne rapporte même plus rien aux investisseurs – banques, assurances, caisses de pension en tête – qui, par conséquent, cherchent des alternatives. Mais le marché des actions n’est pas le seul à supporter des risques, le marché des obligations souveraines aussi . Et là encore en raison du programme de la BCE. Le sondage réalisé par BofA Merrill Lynch révèle d’ailleurs que 84% des experts interrogés considèrent que le marché obligataire est surévalué. Contre 75% au mois de mars. Un record. La question est quelle bulle risque d’éclater en premier ? En attendant on risque d’assister à une prise massive de bénéfices sur le marché es actions dans les semaines et mois à venir.

 

 

«La gauche française : une crise fondamentale» (Jacques Julliard)

«La gauche française :  une crise fondamentale» (Jacques Julliard)


Dans uen interview au Figaro Jacques Julliard, historien de formation, pense que la crise de la gauche se nourrit surtout du changement  de terrains  d’action. Faute de pouvoir agir sur le terrain social la gauche ( en fait surtout le PS)  tente de reformer sur le plan sociétal. Face à l’échec économique et social on fait des réformes sur les mœurs.

FIGAROVOX. – La gauche française tiraillée entre une ligne radicale et une ligne sociale-démocrate apparaît désorientée idéologiquement. Quels sont aujourd’hui ses points d’appui doctrinaux?

Jacques JULLIARD. - La gauche française vit une crise fondamentale. Elle est née, dans notre pays, de la rencontre de deux idées: celle du progrès scientifique et technique et celle de justice sociale. C’est la conjonction de ces deux idées, et par conséquent de ces deux groupes sociaux que sont la bourgeoisie progressiste et le prolétariat qui constitue l’essence de la gauche. Aussi longtemps que les deux parties ont pu cheminer ensemble, le socialisme lui-même n’a pas eu de problème théorique majeur. Aujourd’hui, la situation est différente. Le peuple a le sentiment d’une dissociation: il pense que le progrès ne sert plus la justice sociale.  Partant de ce constat, les socialistes se divisent en deux camps. Les réalistes (dont François Hollande est le chef de file) qui considèrent que, sans croissance, il n’y a pas d’amélioration possible du revenu des individus. Les autres qui affirment que c’est une illusion et qu’il faut, dès que la gauche arrive au pouvoir, en tirer le maximum pour les plus humbles. Ce désaccord est tactique. Même Mélenchon, malgré son goût pour le tourisme révolutionnaire, ne promet pas le grand soir. Le débat est entre sociaux-démocrates de tendance libérale et sociaux-démocrates dirigistes. En définitive, la seule valeur propre qui reste à la gauche, c’est l’égalité. La preuve, c’est que personne ne la lui dispute.

Le Parti socialiste et François Hollande sont en proie à une véritable frénésie sociétale. Légiférer sur tous les aspects de l’existence de la naissance à la mort, est-ce cela le socialisme?

Tout cela est nouveau dans la philosophie socialiste. Ses racines sont collectives, sinon toujours collectivistes. Elles développent des valeurs de solidarité, d’esprit de groupe, d’esprit de classe, disait-on autrefois. Or, toutes les lois actuelles qui ont trait à la génération, à la vie privée, à la sexualité sont au contraire inspirées par un individualisme profond. Faisons un retour historique: la Révolution française est individualiste mais, quand elle rencontre au milieu du XIXe siècle le prolétariat, la gauche devient collectiviste. Aujourd’hui nous vivons un retournement diront les uns, un retour aux sources assureront les autres, mais quoi qu’il en soit la gauche ne défend plus guère que des valeurs individualistes. Elle s’est alignée sur le socialisme scandinave. Faute de faire une révolution sociale, le Parti socialiste s’efforce de faire une réforme sociétale.

 

L’économie mondiale n’est pas sortie de la crise

 

L’économie mondiale n’est pas sortie de la crise

 

Sortie de crise ou pas ? Difficile à dire car l’économie mondiale fait du yo-yo. Au final l 2015 devrait ressembler à 2014  Il y a d’abord des baisses surprise  de l’industrie notamment  aux Etats-Unis.  La croissance du secteur manufacturier a ralenti en avril aux Etats-Unis, selon une étude auprès des directeurs d’achat publiée vendredi par l’institut Markit. L’indice PMI manufacturier de Markit s’est établi à 54,1 en avril en version définitive après 55,7 en mars. Il était de 54,2 en première estimation. Au-dessus de 50, il témoigne d’une croissance de l’activité. L’indice du mois d’avril est le plus faible depuis le début de l’année et « les résultats de l’étude soulèvent des inquiétudes sur le fait que l’appréciation du dollar nuit à l’économie », a commenté Chris Williamson, économiste en chef de Markit. Le sous-indice de la production a reculé à 55,3 contre 58,8 en mars. Il en va de même pour les nouvelles commandes, dont le sous-indice est passé de 57,2 en mars à 55,3 le mois dernier. La croissance de l’emploi a aussi ralenti, précise Markit. Du coté de la Chine La croissance de l’économie chinoise a fortement ralenti  au premier trimestre, s’établissant à 7 % sur un an, confirmant l’essoufflement persistant de la deuxième économie mondiale. C’est la plus basse croissance enregistrée pour un premier trimestre depuis 2009 et les débuts de la crise financière mondiale. La production industrielle chinoise s’est à nouveau nettement tassée en mars, ne croissant que de 5,6 % sur un an, contre une hausse de 6,8 % sur la période janvier-février. Il s’agit de sa plus faible progression depuis novembre 2008, et cela prend à rebours les anticipations des experts sondés par l’agence Bloomberg, qui attendaient une modeste accélération à 7 %. Le pays doit faire face à de sévères surcapacités, pâtissant à la fois d’une demande intérieure sans éclat et d’un fléchissement des exportations (ces dernières ont même inopinément chuté de 15 % en mars). . L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) du secteur manufacturier chinois publié vendredi a tout juste dépassé le seuil de 50 au-dessous duquel il témoigne d’une contraction de l’activité. « Comme l’économie reste confrontée à de puissants vents contraires et que le risque de déflation ne s’est pas atténué, les autorités vont devoir continuer à déployer des mesures d’assouplissement dans les mois à venir », prédit Li-Gang Liu, chef économiste chez ANZ.  Au Japon, l’activité manufacturière s’est contractée en avril pour la première fois depuis près d’un an, à en croire l’indice des directeurs d’achats (PMI) Markit/JMMA publié vendredi et descendu à 49,9.  Le pays sort difficilement de la récession. Ses entreprises renâclent à investir malgré des bénéfices records et les consommateurs continuent de tenir fermement serrés les cordons de la bourse. Dans ce contexte, la Banque du Japon (BoJ) peine à respecter son engagement de redresser l’inflation à 2% alors qu’elle fait massivement tourner la planche à billets. L’inflation de base a certes atteint 2,2% sur un an en avril mais elle devrait replonger vers zéro en mai lorsqu’aura disparu l’effet de la hausse de la TVA intervenue le 1er avril 2014. Contrairement aux espoirs de la BoJ, ses injections de liquidités n’entraînent pas non plus de revalorisation des salaires. Les statistiques publiées vendredi montrent que les salaires de base n’ont quasiment pas évolué en mars et que les salaires réels, ajustés de l’inflation, déclinent depuis désormais deux ans.  En Grande-Bretagnel’indice des directeurs d’achats (PMI) de Markit est ressorti en avril à un plus bas de sept mois de 51,9 contre 54,0 en mars, un recul sans précédent en ampleur depuis février 2013. L’indice est inférieur aux prévisions de l’ensemble des 31 économistes qui avaient été interrogés par Reuters. Tous avaient prédit une modeste accélération du rythme de croissance. »Le PMI n’est pas particulièrement positif pour le secteur manufacturier », observe Rob Dobson, économiste de Markit. Le PIB britannique a progressé sur les trois premiers mois de 2015 de 0,3 % seulement, contre 0,9 % au trimestre précédent. . C’est la plus faible croissance enregistrée par le pays depuis le dernier trimestre 2012. Le ralentissement est général dans tous les secteurs de l’économie, avec un recul de l’industrie manufacturière (- 0,1 % sur un trimestre) et dans la construction (-1,6 %). Quant au secteur des services, fer de lance de l’économie britannique, sa croissance passe de 0,9 % à 0,5 %, principalement, selon l’ONS, l’Insee britannique, en raison de la stagnation de l’industrie financière sur le trimestre (+0,1 % contre +1,3 % au dernier trimestre de 2013). Pour la zone euro il y a du mieux mais c’est loin d’être l’euphorie. La zone euro va mieux grâce à l’action “décisive” de sa banque centrale, mais le patient n’est pas sorti d’affaire, a estimé mardi le Fonds monétaire international, qui a relevé ses estimations de croissance pour la région en 2015. , l’institution internationale anticipe désormais 1,5% de progression de l’activité économique dans la zone euro. En Allemagne il faut surtout noter  la baisse surprise des  ventes au détail de 2,3% en mars en Allemagne, subissant ainsi leur plus forte baisse depuis décembre 2013, mais les données trimestrielles en la matière laissent quand même entrevoir que la consommation des ménages reste un important moteur de la croissance de la première économie européenne. En France enfin, le dernier indicateur montre que La consommation des ménages français en biens a reculé de 0,6% en mars en raison du repli de la consommation d’énergie (-3,2%) et a progressé de 1,6% sur l’ensemble du premier trimestre, selon les données publiées jeudi par l’Insee. Les 20 économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un recul de 0,3 des dépenses de consommation en mars. Cette baisse fait suite à quatre mois consécutifs de hausse de la consommation. Au total pour l’économie mondiale  l’année 2015 devrait ressembler à 2014 soit uen croissance autour de 3.5%.

 

« Les nouveaux programmes reflètent la crise »( Pierre Nora )

« Les nouveaux programmes reflètent la crise »( Pierre Nora )

Dans uen interview au JDD,Pierre Nora fait part de ses inquiétudes sur les nouveaux programmes d’histoire.

Les nouveaux programmes d’histoire soulèvent des polémiques. Y a-t-il des raisons de s’inquiéter?
Ces programmes portent à l’évidence la marque de l’époque: une forme de culpabilité nationale qui fait la part belle à l’Islam, aux traites négrières, à l’esclavage et qui tend à réinterpréter l’ensemble du développement de l’Occident et de la France à travers le prisme du colonialisme et de ses crimes. Faire de l’humanisme et des Lumières un thème facultatif, alors qu’il est central, est à cet égard très significatif. Du coup, les critiques les plus violentes viennent des tenants de ce que l’on appelle le « roman national ». Et pourtant le récit historique, presque mythologique, destiné à former naguère des citoyens et des soldats ne tient plus.

 La ministre taxe les détracteurs de « pseudo-intellectuels »…
Je lui laisse la responsabilité de pareilles expressions…

Certains estiment que les nouveaux programmes privilégient l’étude de l’Islam –obligatoire en cinquième– au détriment de la chrétienté…
Ces reproches sont abusifs. Les élèves apprennent chronologiquement le judaïsme et le christianisme en sixième, en étudiant l’Antiquité. Et ils enchaînent avec l’Islam et le début du Moyen Âge en cinquième. La place des différentes religions ne change pas par rapport à 2008. Ce que je reproche aux nouveaux programmes est bien plus grave…

Que reprochez-vous à ces programmes?
L’ensemble manque de cohérence. Il aurait fallu une déclaration d’orientation intellectuelle et politique nette et claire. Les programmes ont une bonne inspiration : le retour à la chronologie, mais à l’intérieur d’une mosaïque de thèmes, qui ne forment pas une unité dynamique. Je ne jette pas la pierre au Conseil supérieur des programmes. Cette absence d’orientation reflète la crise identitaire que traverse la France, une des plus graves de son histoire. C’est l’expression d’une France fatiguée d’être elle-même, d’un pays qui ne sait pas trop où il va et ne sait donc pas dire d’où il vient.

 

Immobilier : toujours la crise

Immobilier : toujours la crise

 

Il ya à peine une  semaine les lobbies avent lancé une grande opération pour signifier la reprise du marché en particulier des primo accédants. Or les notaires viennent de contredire ce redémarrage L’année 2014 a été très mauvaise et 2015 ne paraît guère dynamique en dépit du environnement favorable concernant les taux( autour de 2%).  Alors que les taux immobiliers étaient historiquement bas, le marché n’est pas reparti de l’avant, constatent les Notaires de France dans une note publiée ce 13 avril.  A fin janvier 2015, le nombre des transactions réalisées au cours des douze derniers mois écoulés est estimé à 700.000 en France métropolitaine, en baisse de 3% par rapport à janvier 2014. « La baisse des volumes touche les deux tiers des départements de province. Le tiers restant enregistre des augmentations inférieurs à 5% », notent les Notaires.  Pourtant, les prix ont baissé en 2014. Au quatrième trimestre, le prix des logements anciens a cédé 1,2% sur l’ensemble de la France. Ce repli est de 1,4% pour les maisons et 0,9% pour les appartements. Sur l’ensemble de l’année, ce recul est de 2,5% pour les appartements et 2,4% pour les maisons. En province, la baisse sur un an est de 2,9% et en Ile-de-France de 2%.  Mais pour l’année en cours, les Notaires sont un peu plus confiants. « Sur le marché francilien dans l’ancien, le rythme des promesses de vente repart », estiment-ils. Pour le neuf, « les promoteurs immobiliers semblent retrouver le sourire : les effets désastreux du dispositif Duflot, qui a paralysé le marché durant des mois, semblent s’estomper grâce aux corrections émanant du dispositif Pinel ».  Néanmoins, les Notaires sont conscients des difficultés actuelles. « La situation sur le front de l’emploi et tout simplement la confiance en l’avenir ne sont pas au rendez-vous ». D’ailleurs, certains marchés comme celui des résidences secondaires sont toujours fortement sinistrés. Ils rappellent qu’aujourd’hui, posséder une résidence de vacances est un luxe surtout que les propriétaires n’en profitent que 42 nuits par an en moyenne.  Seul petit espoir: les taux immobiliers qui n’en finissent plus de baisser. Le mois dernier, ils étaient à 2,11% en moyenne, selon les chiffres de l’Observatoire Crédit Logement, contre 2,21% en février. « Leur baisse depuis 2008 correspond à une hausse cumulée du pouvoir d’achat de 20% », soulignent les Notaires.

 

Crise mondiale: chute du fer

 

Signe que la crise internationale est loin d’être terminée, après le pétrole ce sont e cours du fer qui risquent de s’écrouler. Après une chute de 30% des cours à terme en l’espace d’un mois, le marché du minerai de fer se prépare à une nouvelle crise et ses perspectives sont désormais bien plus sombres que celles du pétrole.  Les cours du minerai pour livraison immédiate ont baissé de 60% sur un an, conséquence du ralentissement rapide de la demande, notamment en Chine.  Mais malgré cet effondrement, les cours à terme se sont longtemps maintenus nettement au-dessus des cours « spot »: il y a un mois, les producteurs arrivaient encore à vendre leur production 2017 à près de 70 dollars la tonne, alors que le cours avril 2015 était tombé sous 60 dollars pour la première fois depuis plus de cinq ans. Aujourd’hui, les cours à terme se sont eux aussi effondrés, sous 47 dollars pour toutes les livraisons jusqu’à la fin 2017, ce qui prive bon nombre de groupes miniers de tout espoir de rentabilité sur les deux ans à venir. Cette capitulation du marché à terme s’explique par une conjonction de facteurs mais principalement par l’annonce de la volonté de la Chine de soutenir ses propres producteurs de minerai de fer afin de protéger son secteur sidérurgique, en finançant le maintien de la production de certains gisements.  L’afflux massif de minerai en provenance d’Australie et du Brésil a aussi pesé sur les cours.  Et si le mouvement se poursuit, « la question se posera en terme de cash-flow: les miniers qui n’auront pas les liquidités suffisantes pour encaisser le choc risquent de s’effondrer », estime Jeremy Platt, analyste au cabinet de conseil londonien MEPS.

 

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