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Hollande : on ne savait pas que la crise serait longue !! Un aveu d’incompétence

Hollande : on ne savait pas que la crise serait longue !!

 

Le pire aveu de Hollande sur son absence d’analyse de la crise ; Son entrée en matière pour son intervention. Un aveu qui démontre le lien ésotérique de la politique avec les réalités économiques et sociales ; une crise pourtant commencée (ou plutôt accentuée) en 2009 ! Qui ne pouvait évidemment se résoudre en quelques mois ou en quelques années ; Merkel a d’ailleurs affirmé que la crise durerait une dizaine d’années. Même si on peut contester la stratégie qu’elle impose à l’Europe, force est de reconnaître que le diagnostic est juste ; d’abord une crise économique caractérisée par une perte de compétitivité des vieux pays développés et une absence de régulation des échanges mondiaux ; avec des inégalités des conditions de concurrence (économiques, sociales, fiscales, environnementales etc.). Une crise de croissance, de son contenu, de son volume. Une crise sociale avec le chômage et  les inégalités croissantes. Une crise financière caractérisée par un endettement public incontrôlé depuis 30 ans. Une crise de la régulation économique maintenant dominée par une financiarisation scandaleuse. Une crise culturelle qui se manifeste par la perte des valeurs de solidarité et d’effort, un repli sur soi, l’individualisme comme refuge. Une crise environnementale générée par un productivisme qui empoisonne la nature et ce que nous consommons. Une crise générale de gaspillages des ressources. Autant d’éléments à caractère systémique qui interagissent les uns sur les autres. Une Europe aussi sans réel projet autre que la libéralisation des échanges de biens. Bref une Europe réduite à un marché ou chaque pays défend ses seuls intérêts. Une Europe fourre-tout avec des pays trop différents qui faussent les conditions économiques et sociales. Hollande découvre enfin la réalité ; pas étonnant il  n’y a jamais eu de projet économique crédible au PS (c’est Collomb, le maire PS de Lyon qui le dit). Evidemment le bricolage que propose Hollande avec sa boite à outils n’est pas à la dimension du problème et il rêve encore quand il parle de croissance en 2013 et d’inversion de la courbe du chômage. Conclusion, une crise aussi démocratique et politique car on se demande comment on peut élire des présidents aussi incompétents.

La crise des élites

La crise des élites

 

Michel Serres a l’habitude de dire qu’i ne s’agit pas seulement d’une crise mais d’un changement de monde ; les mutations affectent en effet la sphère économique et sociale, mais aussi politique, sociétale et culturelle. Affaires politiques, salaires des grands patrons, chômage, discrédit des responsables, financiarisation excessive  de l’économie, accroissement des inégalités, corporatisme des élites autant d’éléments qui démontrent  l’ampleur des mutations qui nous affectent ;  le pouvoir (et la plupart des experts  qui le conseillent) est en réalité perdu ; pas simplement en France, en Europe aussi et ailleurs. La crise des élites est sans doute la plus grave car elle laisse la porte ouverte à tous les nationalismes, corporatismes et  extrémismes. Certes il ne s’agit pas de faire de l’angélisme face à la mondialisation pour autant un repli total sur le sol territoire conduirait inévitablement au déclin. Aujourd’hui pour schématiser on est face à deux doctrines :  soit le libre échange sans contrainte ou presque, soit l’étatisation ; en gros dans la pratique, les partis de gouvernement se retrouvent dans la première doctrine et les partis protestataires dans la seconde. Deux doctrines qui conduisent dans le mur. Les experts eux-mêmes sont pour la plupart aussi perdus (ou alors complices car beaucoup sont rémunérés par les gouvernements auxquels ils  ne veulent pas déplaire) ; ils ont prôné l’austérité et s’aperçoivent maintenant que le rythme de rétablissement des comptes publics nous condamne à la stagnation voire à la récession pour longtemps. Si la rigueur est nécessaire -et de ce point de vue l’endettement était aussi une fuite en avant-, elle ne peut se traduire par une austérité brutale qui tue la croissance et la consommation. De ce point de vue, le pacte budgétaire dans les délais prévus est une folie. Un étalement du rééquilibrage est donc indispensable ; ce qui est en cause aujourd’hui c’est la crédibilité de la parole des élites, sa pertinence, sa légitimité. A cet égard les affaires (politiques ou financières) portent un rude coup à cette légitimité. Comment accorder du crédit à un discours qui prône la rigueur quand ceux qui gouvernent se mettent à labri de  l’effort demandé ou même transgressent les règles imposés au reste de la population.  Une crise de légitimité qui se double d’une crise de compétence car aujourd’hui aucun parti, aucune organisation nationale n’est en capacité de définir une stratégie de redressement à la fois crédible et équitable. La parole des élites notamment politiques n’est plus audible et le verbiage qui tente vainement de combler le vide discrédite le concept même d’élite ou d’expertise.

Jean-Louis Borloo : crise sans précédent dans le bâtiment

Jean-Louis Borloo : crise sans précédent dans  le bâtiment

« Je suis venu pour lancer un cri d’alarme très fort sur deux secteurs qui représentent la moitié de l’augmentation du chômage : les services à domicile qui sont en train d’être massacrés et le secteur du bâtiment, le logement, une exigence sociale et économique » a expliqué Jean-Louis Borloo sur France-Info.  Et le député du Nord ne lésine pas sur les mots. Il parle d’une « catastrophe« , d’une « crise du bâtiment qui n’a pas d’équivalent depuis 40 ans« , de « calamité » et de la « pure folie » qu’a été selon lui la décision du gouvernement d’augmenter la TVA. « On va détruire entre 50.000 et 100.000 emplois  dans ce secteur dans l’année qui vient tout simplement parce qu’on a augmenté la TVA de manière massive. En dix-huit mois, elle aura augmenté de 100% dans ce secteur » dénonce le président de l’UDI qui a quelque peu revu à la baisse ses précédentes estimations Et il demande au gouvernement   « de diviser par deux immédiatement la TVA, passer de 10 à 5% » pour les services à la personne et le bâtiment.

 

CNP Assurances : résultats affectés par la crise

CNP Assurances : résultats affectés par la crise

 

 

Au final, le résultat net du groupe est ressorti l’an dernier en hausse de 9% à 951 millions d’euros en 2012, dopé par des plus-values sur son portefeuille immobilier et d’actions. . CNP Assurances a publié vendredi des comptes 2012 pénalisés par la crise qui sévit en Europe, avec un chiffre d’affaires en net repli en France et en Italie. La compagnie d’assurance, détenue à 40% par la Caisse des dépôts (CDC), indique avoir dégagé l’an dernier un chiffre d’affaires en repli de près de 12% à 26,5 milliards d’euros. Ses revenus ont reculé de 7,5% en Espagne, de 10% en France et de 33% en Italie. Au Brésil, où le groupe est présent à travers sa filiale Caixa Seguros, son chiffre d’affaires progresse néanmoins de 4,1%. « Du côté de l’Amérique latine, nous avons une très forte croissance du PNA (produit net d’assurance) puisqu’elle se monte à 11,3% à changes courants », a souligné Antoine Lissowski, le directeur financier de CNP Assurances, lors d’une conférence téléphonique. Ces plus-values nettes ont atteint 155 millions d’euros en 2012, contre des moins-values de 236 millions un an plus tôt, et ce à la faveur de la reprise l’année dernière des marchés financiers à l’image d’un indice CAC 40 qui a clôturé 2012 sur un gain de près de 15%. « La valorisation du portefeuille s’est améliorée naturellement en fin d’année », a indiqué le directeur financier de la CNP. Selon le consensus Thomson Reuters, les analystes attendaient en moyenne un bénéfice net d’un milliard d’euros et des revenus de 27 milliards d’euros. CNP Assurances prévoit de verser un dividende de 0,77 euro par action au titre de l’exercice 2012.

 

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L’Ukraine : nouvelle récession du fait de la crise de la métallurgie

L’Ukraine : nouvelle récession du fait de la crise de la métallurgie

Le PIB a reculé de 2,7% au quatrième trimestre en glissement annuel, après une baisse de 1,2% au troisième trimestre.  Et sur l’ensemble de l’année, la croissance ne s’élève qu’à 0,2%, contre 5,2% en 2011 et alors que le budget 2012 était bâti sur une prévision de 3,9%.  Des experts ukrainiens mettent notamment en cause la crise que traverse la métallurgie ukrainienne. Cette industrie, qui assure 20% du PIB et 60% des exportations nationales, a vu sa production plonger de 5,2% en décembre.  La politique de la banque centrale, qui a imposé des restrictions sur les liquidités bancaires pour éviter une dépréciation de la devise nationale à l’approche des législatives de fin 2012, est également montrée du doigt par certains.  Les exportations assurant plus de la moitié de son PIB, « l’économie ukrainienne a été durement frappée l’an dernier pas la détérioration des conditions économiques dans le monde », souligne dans une note d’analyse Raiffeisen Bank Aval.  Pour ne rien arranger, la récession fait son retour au moment où le pays fait face à des remboursements record d’emprunts cette année: plus de 9 milliards de dollars dont plus de 6 milliards au FMI.  La Russie dont les importations du gaz ont coûté à Kiev plus de 13 milliards de dollars l’an dernier, vient de verser de l’huile sur le feu. Elle réclame sept milliards de dollars de plus pour du gaz non acheté mais prévu par le contrat, ce que l’Ukraine refuse pour l’instant.  Cette « menace met le gouvernement ukrainien face à un sérieux défi budgétaire. Il lui sera difficile de payer ne serait-ce qu’une partie de cette somme », prévient Eurasia Group, une société spécialisée dans les relations internationales.  Avec son budget déjà déficitaire, l’Ukraine est contrainte d’emprunter davantage. Le gouvernement a déjà déclaré qu’il souhaitait obtenir 15 milliards de dollars du FMI dont une mission se trouve à Kiev depuis mardi.  Mais les négociations ne s’annoncent pas faciles. Le Fonds, qui a déjà suspendu son aide à Kiev en 2011 faute de réformes promises, exige des mesures impopulaires, dont une hausse du prix du gaz pour les ménages et une plus grande flexibilité du taux de changes de la monnaie ukrainienne.  Le Premier ministre Mykola Azarov s’est voulu optimiste, assurant lors d’une récente rencontre avec des médias étrangers que le pays pourrait facilement emprunter sur des marchés. Mais les analystes sont plus réservés.   »Sans le FMI, personne ne leur donnera d’argent à de bonnes conditions », a déclaré à l’AFP Igor Mazepa, fondateur du groupe d’investissement ukrainien Concorde Capital. Pour lui, le gouvernement n’a pas beaucoup de marge de man?uvre et finira selon toute vraisemblance de se plier aux exigences du Fonds.  Premier signe de compromis, M. Azarov et son chef de la diplomatie Léonid Kojara ont pour la première fois admis ces derniers jours la possibilité d’augmenter les tarifs du gaz pour la population.  Même si Kiev arrive à décrocher l’aide du FMI, « l’année 2013 sera dure pour l’économie ukrainienne (…) et la stagnation économique se poursuivra », prévient Erste Bank, qui table sur une hausse du PIB annuelle de 1,5% du PIB.   »La situation est compliquée, mais gérable », souligne à l’AFP le PDG de Raiffeisen Bank Aval Volodymyr Lavrentchouk. Son établissement prévoit une croissance de 2,5% en 2013, sans exclure un scénario pessimiste de 0,5-1%.

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La crise du vin en France : économique et culturelle

La crise du vin en France : économique et culturelle

 

La crise du vin est profonde (sauf pour les grandes appellations). En cause, comme pour l’ensemble de l’économie : la compétitivité. Les vins français sont chers en comparaison des produits étrangers (souvent avec des cépages et des méthodes de vinification français !) ; des produits étrangers souvent de grande qualité. Sy ajoute les changements culturels et la substitution d’autres boissons, les sodas mais aussi et la bière (30 litres par an, elle aussi en diminution). Aujourd’hui, 17% de la population consomme régulièrement du vin contre 21% en 2005. Si on remonte encore plus loin, la différence est spectaculaire. En 1965, la consommation était de 160 litres par an et par habitant. En 2010, elle n’était plus que de 57 litres. Il apparaît que l’alcool en général et le vin en particulier est désormais plus volontiers consommé le week-end, dans un cadre festif. L’étude de FranceAgriMer, un établissement dépendant du ministère de l’Agriculture, présentée à l’occasion du salon mondial des équipements viti-vinicoles Vinitech qui se tient jusqu’à jeudi à Bordeaux, indique que le nombre de personnes qui en 2010 buvait tous les jours du vin est en diminution.  Parallèlement le nombre de consommateurs dits « occasionnels » – buvant une à deux fois par semaine ou plus rarement – est passé à 45%, contre 41% en 2005. Le nombre de personnes déclarant ne rien boire étant resté stable, à 38%. Les Français boivent en moyenne 57 litres de vin par an et par habitant de plus de 15 ans, contre 160 litres par an et par habitant en 1965. Une baisse de la consommation que les responsables d’études de FranceAgriMer attribuent à la concomitance de plusieurs facteurs.  Il y a depuis 2008 « la crise » qui pousse le gens « à réduire la consommation de produits chers » et les discours incitant « à plus de vigilance sur les produits dont la consommation excessive est jugée dangereuse », a expliqué lors d’une conférence sur le sujet, Caroline Plot, chef d’unité d’étude cultures et filières spécialisées pour FranceAgriMer. « Il y a aussi une réelle modification des habitudes de consommation : les sodas et jus de fruit ont volontiers remplacé le vin sur les tables françaises au quotidien », analyse-t-elle. Ainsi, en 1980, les boissons sans alcool, sans compter l’eau, n’étaient présentes que pour 5% des repas, tandis qu’il y avait du vin à table une fois sur deux. Trente ans plus tard, en 2010, des boissons non alcoolisées ne sont servies qu’à l’occasion de 15% des repas et le vin seulement une fois sur quatre (24%). « L’alcool en général et le vin en particulier est désormais plus volontiers consommé les week-ends, dans un cadre festif ou convivial« , a également expliqué Philippe Janvier, chargé d’étude chez FranceAgriMer

 

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Europe : Sortie de crise de la dette en 2013 affirme Standard and Poor’s ; du pipeau !

Europe : Sortie de crise de la dette en 2013 affirme Standard and Poor’s ; du  pipeau !

SP  faiat des prévisions financières et pense que la crise de la dette pourrait se terminer en 2013 en Europe ; première observation, SP ne connait rien en économie et est essentiellement compétente en matière de finances , ce qui n’est pas tout à fait la même chose ; seconde observation, la prévision est aussi un métier et dans ce domaine les agences en général se sont toujours plantées  sur les grands événements en particulier sur la crise de 2009 ; elles se plantent aussi sur la situation européenne en 2013 ( car l’avenir de la dette dépend de la croissance)  Mieux vaudrait que les agences  se concerne sur l’analyse financière actuelle en faisant preuve de la meilleure pertinence technique possible ( exemple : on se demande ce qui justifie encore la note de la Grande Bretagne voire des Etats Unis !)   »Cette année pourrait être décisive pour déterminer si la zone euro peut émerger de ses problèmes liés aux dettes souveraines », écrit l’agence de notation dans ce document intitulé « La crise de la dette en zone euro: 2013 pourrait être une année charnière ».   »Néanmoins, nous croyons que la confiance des investisseurs ne reviendra que si les États membres poursuivent le rééquilibrage de leurs économies, à la fois en stabilisant structurellement les dettes publiques et en réduisant davantage les déficits extérieurs », selon Moritz Kraemer, analyste crédit chez Standard & Poors.  Ces objectifs sont difficiles mais peuvent être atteints, poursuit l’agence de notation qui met toutefois en garde contre les risques qui perdurent et justifient selon elle le maintien de perspectives négatives sur une bonne partie des notes des pays de la zone euro.  Standard & Poors est la seule agence qui ait retiré leur triple A, la meilleure note possible, aux Etats-Unis durant l’été 2011. C’est également elle qui la première a dégradé la note souveraine de la France, la rétrogradant en janvier 2012 d’un cran (de AAA à AA+), suivie à l’automne dernier par sa concurrente Moody’s (de Aaa à Aa1).  L’Europe pourrait commencer à sortir de la crise des dettes souveraines en 2013, a affirmé l’agence de notation StandCdans une analyse publiée mercredi.   »Cette année pourrait être décisive pour déterminer si la zone euro peut émerger de ses problèmes liés aux dettes souveraines », écrit l’agence de notation dans ce document intitulé « La crise de la dette en zone euro: 2013 pourrait être une année charnière ». « Néanmoins, nous croyons que la confiance des investisseurs ne reviendra que si les États membres poursuivent le rééquilibrage de leurs économies, à la fois en stabilisant structurellement les dettes publiques et en réduisant davantage les déficits extérieurs », selon Moritz Kraemer, analyste crédit chez Standard & Poors.  Ces objectifs sont difficiles mais peuvent être atteints, poursuit l’agence de notation qui met toutefois en garde contre les risques qui perdurent et justifient selon elle le maintien de perspectives négatives sur une bonne partie des notes des pays de la zone euro.  Standard & Poors est la seule agence qui ait retiré leur triple A, la meilleure note possible, aux Etats-Unis durant l’été 2011. C’est également elle qui la première a dégradé la note souveraine de la France, la rétrogradant en janvier 2012 d’un cran (de AAA à AA+), suivie à l’automne dernier par sa concurrente Moody’s (de Aaa à Aa1).

 

Evénements marquants de l’année 2012 : en tête la crise de l’euro

Evénements marquants de l’année 2012 : en tête la crise de l’euro

 

D&près un sondage d’Europe1, c’est bien la crise financière qui constitue l’événement le plus marquant ( 30%) l’élection de Hollande ne recueille que 12% juste devant le clip Gangnam style !

  • 3%

L’ouragan Sandy

  • 1%

La mort de Whitney Houston

  • 30%

La crise de la zone euro

  • 18%

L’élection de François Hollande

  • 12%

L’affaire Merah

  • 7%

Le saut de Félix Baumgartner

  • 3%

Gangnam style, le clip le plus vu de l’histoire

  • 11%

La réélection de Barack Obama

  • 8%

Les Jeux de Londres

  • 7%

La tuerie de Newtown

  •  

Construction logements : la crise s’amplifie, -24%

Construction logements : la crise s’amplifie, -24%

Les mises en chantier de logements neufs ont plongé en France de 23,8% à 79.242 logements lors des trois mois compris entre septembre et novembre, par rapport à la même période de 2011, et 110.818 constructions neuves ont été autorisées (-11,8%), a annoncé mercredi le ministère du Logement.  Le plongeon des mises en chantier s’est encore accentué en fin d’année, puisque sur l’ensemble des douze mois achevés en novembre, le recul était limité à 13,1%.  De septembre à novembre, le recul des mises en chantier a été plus marqué pour les logements collectifs (-28,7%) que pour les logements individuels (-11,5% pour l’individuel « pur » et -19,6% pour le logement « groupé », c’est à dire les programmes de construction de plusieurs maisons individuelles).  Les chiffres de la fin 2012 souffrent toutefois d’un effet de comparaison défavorable, car la fin d’année 2011 avait été stimulée par l’expiration de certaines incitations fiscales à construire, qui avait amené particuliers et promoteurs à anticiper leurs mises en chantier.  Le marché « est en recul depuis le printemps à la fois à cause de la crise économique en cours et parce que les dispositifs publics de soutien à la demande ne sont plus aussi puissants que par le passé », résume Michel Mouillart, professeur d’économie à l’université Paris-Ouest et spécialiste du secteur.   »Il n’y a aucune raison que décembre nous surprenne et l’année 2012 sera une année médiocre », a-t-il ajouté, estimant que 300.000 logements environ auront été mis en chantier cette année, un plus bas depuis 2009.  Etant donné la chute des délivrances de permis de construire, le recul des mises en chantier « va continuer en 2013″, a-t-il jugé. Il estime que 20.000 logements de moins seront construits en 2013 par rapport à 2012, « ce qui va renforcer les déséquilibres du marché immobilier », selon lui.   »Les mouvements de pression sur les prix vont se renforcer à peu près partout et les difficultés d’accès au logement vont se renforcer fortement », a-t-il ajouté.

 

 

Plan social au Figaro, une crise symbolique de la presse

Plan social au Figaro, une crise symbolique de la presse

Les mouvements sociaux au Figaro sont rares pourtant cette fois cela concerne un plan social de presque 100 personnes. Après les autres grands titres nationaux, le Figaro plonge. En cause, la multiplication des médias et une politique éditorialiste trop insipide et souvent caricaturale qui demeure cependant l’un des meilleurs en matière d’information économique.  Le Figaro vit donc aussi cette crise de la presse qui a concerné tous les titres.une crise de la paresse et l’amateurisme. Résumons, à part quelques articles,  les journaux (écrits, télévisés ou même des grands médias d’internet) sont composés pour l’essentiel des communiqués des agences, des entreprises, des groupes de pression et du gouvernement. Peu de réelles investigations, d’approfondissement ou d’analyse ; Une sorte de « fast info » qui balance une dépêche de l’AFP quitte à dire le contraire le lendemain dans une autre dépêche de l’AFP. Bref de la  « fast-information » ».C’est aussi ce qu’on appelle la crise ! Du jamais vu donc ou presque ! Depuis 16h30  jeudi 20 décembre 2012, Le Figaro est en grève. Une demi-heure plus tôt, une assemblée générale avait été convoquée à l’appel des syndicats pour discuter du plan de départs volontaires de « 70 à 90 personnes » (environ 10% des effectifs) annoncé un peu plus tôt par la direction. Environ deux cents salariés ont assisté à cette réunion, qui s’est tenue dans le vaste open space du pôle news du Figaro.fr. Au micro, Patrick Bele, service étranger et délégué SNJ. « Ce plan social est en total contradiction avec le discours d’Alexis Brézet, le nouveau directeur des rédactions, explique-t-il à Télérama. Il y a trois semaines, il est venu nous présenter un plan de développement ambitieux, axé sur le numérique et le bi-média. Et là patatras ! C’est comme si la direction générale avait décidé de saboter le plan de relance. » « Pour ce projet, ils ont même dit qu’ils voulaient recruter, se montrant très volontaristes sur les moyens, ajoute Laurent Mardelay, du SNJ CGT. Les comptes du groupe devraient d’ailleurs être positifs en 2012. »  Si la totalité de l’assemblée s’est prononcée pour le retrait du plan de départs, le vote sur la grève, réalisé à main levée, donne lieu à différentes interprétations. Pour certains, une majorité aurait voté en sa faveur, même « des rédacteurs en chef du Figaro Magazine ! », fait visiblement exceptionnel dans la maison. Moins d’une dizaine se serait prononcée contre. Pour d’autres, une cinquantaine de votant se serait prononcée pour, et quelques-uns contre. Mais une grande majorité se serait abstenue. « C’est une vision assez spéciale de la démocratie », grince un salarié. Certains sont retournés travailler. Mais pas le secrétariat de rédaction, qui, à 19h, bloquait encore la copie, menaçant la sortie du journal du lendemain. Un peu plus tôt, Alexis Brézet avait envoyé un message à l’ensemble du journal. Il en appelait au « sens des responsabilités », incitait « les grévistes à se déclarer » et qualifiait « d’acte grave » et « d’extrémité » l’éventuelle blocage de la parution.

Le cynisme des hauts salaires, aussi facteur explicatif de la crise

Le cynisme des hauts salaires, aussi facteur explicatif de la crise

 

Le mérite justifie évidemment un salaire plus élevé que celui qui n’exerce pas de haute responsabilité ; mais qui peut justifier des salaires de 2 à3 millions pour les comédiens, de 5 millions pour les grands patrons, de 20 millions (et plus) pour les footballeurs (et autres sportifs). Rien sinon la dérive du système et des valeurs ; Des patrons, des comédiens, il y en avait hier( Louis Renault, Jouvet, Kopa etc ). mais qui touchaient des milliers de fois  moins que leurs successeurs. Ils avaient autant de talent, d’énergie, de responsabilités.  Non seulement ces revenus sont scandaleux car ils ne peuvent être justifiés par une réelle valeur ajoutée mais ils atteignent des proportions inadmissibles au regard du salaire moyen et des plus démunis. Le système est devenu fou ; On ne peut l’expliquer non plus par la précarité de certaines fonctions car l’accumulation de capitaux déjà réalisée est telle qu’elle peut assurer la survie des intéressés pour des milliers d’années. En outre, on peut aussi contester le talent des intéressés car des milliers  d’individus seraient capables de faire la même chose pour des prix relativement raisonnables. Le pire, c’est le cynisme de ces hauts revenus qui se plaignent d’être trop taxés sans s’interroger un instant sur la légitimité de cette rémunération. Et encore moins sans prendre en compte un minimum de solidarité  et de justice sociale. Il est clair que le pouvoir et  les pouvoirs en général sont complices de cette dérive financière et morale. On objectera que cette situation ne concerne pas seulement la France mais tous les pays occidentaux et parfois encore davantage les pays développés (où les apparatchiks pillent les ressources comme en Russie, en Chine, pays arabes). Fausse  excuse, il est possible de remettre un peu de régulation dans cette dérive que finalement le consommateur moyen,  le contribuable moyen, le producteur moyen paye. C’est aussi ce qu’on appelle la crise même si elle ne se résume pas à cette seule dimension.

Crise- Merkel : « nous n’avons pas encore trouvé la solution »

Crise- Merkel : «  nous n’avons pas encore trouvé la solution »

En termes évidemment très diplomatiques, Merkel dit à peu prés le contraire de Hollande sur la crise. Pour Elle rien n’est terminé mais pour Hollande la crise est finie. Deux conceptions de la politique, deux analyses et au-delà deux stratégies. La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé lundi dans un entretien télévisé qu’elle ne pouvait pas « lever l’alerte » sur la crise de la zone euro.   »Je ne peux pas encore lever l’alerte complètement, je suis prudemment optimiste », a souligné la chancelière, réagissant ainsi indirectement aux propos du Français François Hollande qui a assuré que la crise de l’euro était « derrière nous ».  La dirigeante allemande a déjà assuré à plusieurs reprises que la crise de la dette dans la zone euro n’était pas encore surmontée.   »Je crois que la communauté internationale a compris que nous allons défendre l’euro », a ajouté Angela Merkel dans cette interview à la chaîne RTL réalisée à Oslo où elle a assisté à la remise du prix Nobel de la paix à l’Union européenne ce lundi. « Je ne crois pas que nous ayons encore regagné notre compétitivité, les réformes dans de nombreux pays doivent continuer », a-t-elle précisé. « Je ne crois pas non plus que nous ayons encore trouvé la coopération dont nous avons besoin dans l’Eurogroup mais nous sommes sur la bonne voie », selon elle.   »Ces deux dernières années et demie, nous avons montré que nous voulions y parvenir mais nous sommes encore au milieu de ce processus », a-t-elle conclu. De son côté, le président français François Hollande a affirmé que la crise de la zone euro était « derrière nous », relevant tous les efforts faits pour « régler les problèmes ».   »La crise de la zone euro, je l’ai déjà dit, elle est derrière nous. La Grèce, nous avons enfin apporté les fonds qu’elle attendait. L’Espagne, nous avons permis au secteur bancaire d’être renfloué. L’Italie, même s’il y a une incertitude politique, je suis sûr que les Italiens vont y répondre, comme il convient », a affirmé M. Hollande à la presse. En clair on a sauvé la Grèce et l’Espagne en leur prêtant de l’argent que nous ne possédons pas (il faut l’emprunter et cela affecte nos déficits) et pour l’Italie  «  ça va aller » !

 

Crise UMP : Sarkozy laisse tomber

Crise UMP : Sarkozy laisse tomber

 

« Il n’est pas prévu de communiqué de Nicolas Sarkozy ce matin » assure mercredi l’entourage de l’ancien président, démentant une information diffusée plus tôt dans la matinée par I-Télé. Alors que Jean-François Copé, le président déclaré de l’UMP a posé un ultimatum à François Fillon pour retirer son groupe parlementaire, la plus grande confusion règne au sein du parti d’opposition. Nicolas Sarkozy semble chercher la bonne distance avec les protagonistes de cette crise.  Arbitre en début de semaine, Nicolas Sarkozy a poussé l’idée d’un référendum sur un nouveau vote. Une sortie de crise acceptée dans un premier temps par les deux camps, avant d’échouer mercredi. Jean-François Copé estime en effet que les « conditions » pour l’organisation d’un référendum n’étaient pas réunies. Raison de ce revirement: la publication au JO de la déclaration du groupe parlementaire dissident « Rassemblement-UMP » de François Fillon. Il faudrait qu’il soit tout le temps derrière Copé et Fillon, ce n’est pas possible  Une fin de non recevoir qui provoque la colère des « non alignés ». »On n’a pas le droit de faire un bras d’honneur à Sarkozy ni aux militants », a réagi l’ancien ministre Xavier Bertrand en réunion de groupe UMP, et en présence de Jean-François Copé.  Dans les bureaux de l’ancien président, c’est la tristesse et le désarroi qui dominent ce matin. Son entourage est consterné. « Nicolas Sarkozy suit les évolutions de la crise, bien sûr, mais cela devient totalement irrationnel », confie un proche.   Au dire de ses collaborateurs, Nicolas Sarkozy a aujourd’hui fait le choix d’une « nouvelle vie ». Et à aucun moment, insistent-ils, il ne s’inscrirait dans la perspective de 2017. « Il faudrait qu’il soit tout le temps derrière Copé et Fillon, ce n’est pas possible ».  « Quoi qu’il arrive, pour gagner une élection, il faut avoir une famille en ordre de marche. Si on casse l’instrument pour arriver au pouvoir, la victoire est compromise », analyse un ancien conseiller du président. 

 

Sondage : Le FN profite de la crise à l’UMP

Sondage : Le FN profite  de la crise à l’UMP

 

Le spectacle navrant de l’UMP discrédite ce parti et c’est le FN qui devrait tirer les marrons du feu. La crise à l’UMP profite avant tout au Front national de Marine Le Pen : 38% des personnes interrogées étant de cet avis, selon un sondage de l’institut CSA pour BFMTV publié jeudi Interrogés pour savoir « à qui profite le plus la crise que traverse aujourd’hui l’UMP », 38% des répondants ont mentionné le FN, 20% l’UDI de Jean-Louis Borloo, 17% le Parti socialiste. 25% des personnes interrogées sont sans opinion. La mention du Front National arrive en tête auprès de toutes les catégories de population.

 

Crise à l’UMP: Sarkozy, le retour

Crise à l’UMP: Sarkozy, le retour 

 Un seul peut profiter de cette crise : Sarkozy. Ce dernier ne souhaitait pas un leader fort à l’UMP, il est servi. Il ne souhaitait pas non plus reprendre un rôle important avant deux ans ; Aujourd’hui la décomposition est telle qu’il risque d’être contraint de revenir plus tôt. En tout cas, c’est la première fois depuis sa défaite qu’il refait surface. En souhaitant «  toute initiative » pour sauver le bateau UMP, il n’exclut donc plus de reperdre le gouvernail. Nicolas Sarkozy est sorti de sa réserve dans la guerre de succession à l’UMP en prenant contact avec Alain Juppé, chargé d’une difficile médiation entre les frères ennemis du parti, et en disant son soutien à « toute initiative pouvant permettre de régler la situation ».  Avec la volonté apparente de se tenir à distance à la fois des copéistes et des fillonistes qui se déchirent pour la présidence du parti, Nicolas Sarkozy s’est entretenu, notament vendredi, au téléphone avec l’ancien Premier ministre et maire de Bordeaux. « Il a des contacts avec M. Juppé », indique son entourage, interrogé par l’AFP.  M. Juppé tente de jouer les juges de paix en réunissant, dimanche dans la soirée, Jean-François Copé et François Fillon, dans un bureau de l’Assemblée nationale.  Nicolas Sarkozy est « favorable à toute initiative qui peut permettre de régler la situation » à l’UMP, a-t-on indiqué de même source.  L’ancien chef de l’Etat, qui a donné dimanche une conférence à Shanghaï, devait rentrer dans la nuit à Paris.  Lundi dernier, la commission éléctorale de l’UMP avait proclamé M. Copé vainqueur de 98 voix, avant que M. Fillon ne conteste ce résultat en raison de l’oubli de trois résultats locaux en outre-mer. Les deux hommes avaient saisi tour à tour la commission des recours.  On ne connaît pas la teneur des contacts que le maire de Bordeaux a eus avec Nicolas Sarkozy. Mais c’est la première fois qu’on apprenait que l’ancien président, qui n’a jamais cessé de suivre la situation en coulisses selon l’un de ses proches, s’impliquait directement dans le dossier.

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