Paris confirme ses engagements budgétaires, ben voyons ! Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent
Baroin et Pécresse confirment le programme de stabilité de la France ; En fait, comme ils ne connaissent ni l’un, ni l’autre la moindre chose en économie, ça ne mange pas de pain, surtout en période électorale. C’est une spécificité de a France de mettre aux finances et au budget des incompétents quand les autres pays mettent des financiers et de économistes Alors on peut dire n’importe quoi. Outre un retour à l’équilibre des finances publiques en 2016, les ministres ont réitéré devant les commissions des Finances de l’Assemblée et du Sénat les objectifs de croissance fixés le 5 avril par le président-candidat Nicolas Sarkozy à l’occasion du chiffrage de son programme. Les ratios de dette publique et de dépenses publiques par rapport au produit intérieur brut (PIB) ont cependant été très légèrement revus à la baisse. »Nous ramènerons le déficit à 4,4% (du PIB) en 2012, à 3% en 2013, 2% en 2014, 1% en 2015, pour atteindre l’équilibre des comptes publics en 2016″, a déclaré la ministre du Budget devant les députés. S’il était élu, le candidat socialiste François Hollande prévoit pour sa part de parvenir à l’équilibre un an plus tard, à la toute fin du quinquennat, en 2017. La même année, Nicolas Sarkozy souhaiterait dégager déjà un excédent de 0,5% du PIB. Le document du Programme de stabilité 2012-2016, présenté mercredi aux députés et qui sera remis dans les prochaines semaines à Bruxelles, rappelle par ailleurs que « le gouvernement prévoit une croissance de 0,7% en 2012 en France, puis de 1,75% en 2013, et fait l’hypothèse d’une croissance de 2,0% de 2014 à 2016″. »Quant à la dette -hors engagements européens-, elle sera stabilisée à partir de 2013″ avant de refluer, a souligné Valérie Pécresse. Facile d’annoncer des chiffres farfelus quand les prévisions de croissance sont fausses. Et c’est quoi cette expression « la dette –hors engagement européen », la dette est un tout. Les dépenses publiques ont également été révisées marginalement à la baisse et devaient être ramenées de 55,8% du PIB cette année à 52,6% en 2016. Quant aux prélèvements obligatoires, ils devraient s’établir en 2012 à 44,7% du PIB et poursuivre ensuite leur « progression sur l’ensemble de la période » pour s’établir à 45,8% du PIB en 2016, « sous l’effet des mesures nouvelles et de la reconstitution des recettes perdues pendant la crise ». Et comme dit Sarkozy : « il n’y aura pas d’augmentation d’impôts », c’est quoi une augmentation des prélèvements obligatoires ? Évidemment toutes ces prévisions sont fausses, surtout avec la montée du chômage, le recul de la consommation, le déficit abyssal des échanges extérieurs, la croissance qui s’écroule ; Au mieux ce n’est pas avant 2020 qu’on pourra parvenir à l’équilibre budgétaire.