Archive pour le Tag 'criminels'

Poutine–Prigogine : duel de criminels mafieux

Poutine–Prigogine : duel de criminels mafieux

Il est difficile souvent pour les occidentaux de comprendre la logique et les pratiques de certains responsables russes qui agissent selon des principes de criminels mafieux. Les deux furent longtemps complices pour s’approprier les richesses russes et par parenthèse en placer une grande partie à l’étranger. Pour parvenir à leurs fins, il n’ont pas hésité l’un comme l’autre à utiliser les pires méthodes : c’est-à-dire à tuer.

On ne peut guère accorder de crédit à leurs paroles ou à leurs pseudos engagements. Tous les deux sans doute sont responsable de dizaines de milliers de morts engagés de façon tout à fait irresponsable dans la guerre contre l’Ukraine. Leurs motivations ne sont pas idéologiques mais uniquement nourries par l’appât de l’argent. Pendant longtemps Prigogine a été la main tout faire de Poutine pour détourner la richesse de la Russie, éliminer les adversaires gênants et déstabiliser les pays pauvres.

Ils ont été complices et se trouvent maintenant en conflit. Le problème est que ces oppositions se retrouvent au sein de nombre de responsables d’un pouvoir éclaté à Moscou. La plupart de ces responsables sont des voleurs voire des criminels; comme dans tout système mafieux, la régulation du pouvoir se fait dans la violence. De ce point de vue, l’accord passé entre Poutine et Prigogine sera rapidement remis en cause et il faut s’attendre à des règlements de compte y compris sanglants et Poutine lui-même n’est pas à l’abri d’une redistribution des pouvoirs au sein de l’oligarchie Russe .

L’Occident pourrait sans doute se réjouir de la faiblesse de Poutine et des divisions internes ; reste qu’il ne faudrait pas qu’un plus fou que lui prenne la place pour déstabiliser encore un peu plus non seulement l’Ukraine mais un champ international encore plus large.

Mali : juger aussi les criminels de guerre russes

Mali : juger aussi les criminels de guerre russes

 

 

L’armée malienne et des miliciens russes sont accusés d’avoir tués des centaines d’habitants de Moura, fin mars. Comme en Ukraine, des forces aux ordres de Vladimir Poutine sont impliquées. La Cour pénale internationale se doit d’enquêter et de traduire en justice les dirigeants incriminés.

 

Editorial du « Monde ».

 

Certaines concomitances renforcent le caractère tragique de l’actualité. Au moment même où, dimanche 3 avril, à Boutcha, en Ukraine, étaient découverts des centaines de cadavres de civils après le départ de l’armée russe, un autre massacre était révélé : celui dont ont été victimes, entre le 27 et le 31 mars, des centaines d’habitants de Moura, un village situé au centre du Mali. Dans cette zone contrôlée par des djihadistes affiliés à Al-Qaida, les forces armées maliennes et des paramilitaires blancs identifiés comme appartenant au groupe russe Wagner ont, lors d’une opération antiterroriste, tué des centaines d’habitants.

Des soldats maliens et des miliciens russes ont rassemblé des hommes et procédé à des exécutions sommaires. Des fosses communes auraient été creusées par les villageois eux-mêmes. Ce scénario de l’horreur, recoupé par plusieurs sources, s’est soldé par la mort de « 203 combattants », selon le communiqué triomphant de l’armée malienne, qui se félicite d’avoir « procédé aux nettoyages systématiques de toute la zone ». Un bilan que l’ONG Human Rights Watch porte à « environ 300 hommes civils, dont certains soupçonnés d’être des combattants islamistes ».

La résonance entre le massacre de Boutcha et celui de Moura ne se limite pas à leur simultanéité et à une logique comparable, qui évoque clairement des crimes de guerre. Elle tient à l’implication, dans les deux cas, de forces aux ordres de Vladimir Poutine, puisque sont avérés les liens de la milice Wagner avec le président russe. Seule différence notable : alors que les événements d’Ukraine sont amplement médiatisés, images et témoignages de journalistes à l’appui, ceux du Mali se sont déroulés sans aucun témoin extérieur. La présence du millier de mercenaires russes continue même d’être niée par les militaires putschistes au pouvoir à Bamako.

Tout se passe comme si le départ programmé des troupes françaises de l’opération « Barkhane » précipitait la fuite en avant autoritaire des militaires maliens et leur collaboration avec le régime russe. Le Mali, où des médias sont bâillonnés et les voix discordantes menacées, est en proie à un inquiétant déchaînement de violence. Recrudescence de la violence djihadiste d’un côté, massacres de civils perpétrés par l’armée malienne épaulée par Wagner de l’autre, avec un niveau de brutalité jamais atteint.

L’arrivée des mercenaires russes, connus pour leurs exactions en Libye et en Centrafrique, accélère une dérive marquée par une logique de « nettoyage ». Particulièrement alarmant apparaît le déferlement de ferveur patriotique que la junte malienne parvient à susciter à chaque « succès éclatant » des forces armées, dans un pays secoué depuis plus d’une décennie par le djihadisme et menacé d’éclatement.

En Afrique comme en Ukraine, les responsables de crimes de guerre doivent être jugés. La justice internationale doit être dotée de tous les moyens pour enquêter sur les massacres qui, en suscitant haine et désir de vengeance, ne font qu’alimenter une spirale de violence destructrice. Les exemples de l’ancien président du Liberia Charles Taylor, condamné à cinquante ans de prison en 2012 pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, ou celui de l’ancien président yougoslave Slobodan Milosevic, poursuivi pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, mort en 2006 en prison, montrent que des dirigeants impliqués dans de telles atteintes à la vie humaine peuvent être dûment traduits en justice.

Ukraine : poursuivre les criminels de guerre tant qu’ils seront vivants

Ukraine : poursuivre les criminels de guerre tant qu’ils seront vivants 

Les crimes perpétrés durant l’invasion russe ne resteront pas impunis, prévient un collectif de personnalités internationales, parmi lesquelles le député européen Pierre Larrouturou, dans une tribune au « Monde ». Il appelle les justices nationales à se saisir des exactions commises, comme l’a déjà fait l’Allemagne.

 

Tribune.

 

Depuis le début de la guerre en Ukraine, des vidéos nous rendent témoins des exactions gravissimes commises par les forces russes. L’ensemble de la chaîne de commandement, du soldat aux dirigeants russes, doit être conscient que les Ukrainiens comme la communauté internationale leur demanderont des comptes. L’agression subie par l’Ukraine est, en elle-même, une violation du droit international, qui proscrit le recours et la menace du recours à la force entre Etats souverains. Mais les actions commises par les forces russes régulières ou irrégulières (on pense aux mercenaires du Groupe Wagner) sont également soumises au droit des conflits armés.

Prohibés par la coutume internationale et par plusieurs instruments internationaux comme l’article 8 du statut de Rome créant la Cour pénale internationale (CPI), les crimes de guerre désignent la violation de plusieurs interdictions. Parmi elles, on peut mentionner les infractions graves aux conventions de Genève du 12 août 1949, l’homicide intentionnel, la torture ou les traitements inhumains, la destruction et l’appropriation de biens non justifiées par des nécessités militaires et exécutées de manière large et arbitraire, les violations des droits des prisonniers de guerre, le fait de lancer des attaques délibérées contre la population civile, d’attaquer ou de bombarder des villes, villages, habitations ou bâtiments qui ne sont pas défendus et qui ne sont pas des objectifs militaires, ou encore de détruire, de piller ou de saisir les biens de l’ennemi.

Si de tels crimes étaient commis, le président russe – qui ne pourrait pas se prévaloir de ses immunités devant les juridictions internationales – ne serait pas le seul visé. Bien sûr, les exécutants, comme les soldats, s’étant rendus coupables de ces crimes pourront être jugés. Mais il en va de même pour les membres du gouvernement russe impliqués dans les décisions militaires, pour les membres de la chaîne de commandement militaire, pour toutes les personnes exerçant un contrôle sur les forces militaires comme paramilitaires ainsi que pour les responsables civils.

Enfin, toute personne qui apporterait consciemment son concours ou une assistance substantielle à la commission d’un crime de guerre pourra être poursuivie. Tel est le cas des personnes qui aideraient à la réalisation de ces crimes et qui pourraient être jugées complices, mais aussi des entreprises et financeurs qui participeraient indirectement, par la fourniture de fonds ou la vente de matériels servant à la commission des crimes. En témoignent la mise en examen en France de Nexa Technologies pour des allégations de vente de matériel au régime du président Al-Sissi en Egypte, et la poursuite en Suède de Lundin Energy pour complicité de crimes de guerre en Soudan : aucun financeur de l’armée et du régime russes, aucune entreprise ne sera à l’abri de poursuites si leur responsabilité dans les crimes de guerre susceptibles d’être commis est établie.

La montée des réseaux criminels tchétchènes

La montée des réseaux criminels tchétchènes

Les démonstrations de force des groupes criminels tchétchènes «sont de plus en plus fréquentes sur le territoire et évoluent vers des violences sans précédent», alerte une note confidentielle de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) datée de mardi 16 juin, et dont Le Parisien a publié des extraits ce mercredi. Ces observations ont été formulées après que des dizaines de Tchétchènes ont lancé vendredi 12 juin une expédition punitive dans le centre-ville de Dijon. Cette descente a donné le coup d’envoi d’un week-end de violentes tensions entre cette communauté originaire du Caucase et des habitants du quartier des Grésilles.

«Ces dernières années, les affrontements entre les Tchétchènes et les autres communautés, principalement d’origine maghrébine, se sont développés», résume cette note du Sirasco, le service de renseignements criminels de la police judiciaire. «Ces conflits relèvent bien souvent du domaine de l’honneur ou résultent d’enjeux clandestins sur fond d’économie grise.». Bref pour ne pas schématiser, davantage, il s’agit  davantage de lutte entre mafias que de conflits ethniques dont des populations sont elles-mêmes victimes. Si les affrontements qui ont éclaté ce week-end à Dijon relèvent plutôt de la première catégorie, Le Parisien rappelle, source proche du dossier à l’appui, que la plupart de ses participants, côté Tchétchènes, sont «membres d’organisations criminelles».

Depuis plusieurs années, remarquent les analystes de la PJ, «les réseaux criminels tchétchènes investissent un large panel d’infractions». Dans plusieurs régions, comme l’Alsace et le sud de la France, «les membres des réseaux tchétchènes se sont notamment imposés en qualité d’agents de sécurité dans le milieu de la nuit, tenu principalement par le banditisme traditionnel. Dans ce domaine d’activité, ils sont parvenus progressivement à évincer par la force (violences aggravées, extorsions) la concurrence et à développer leurs propres activités.»

En Île-de-France, la note fournit l’exemple de la ZUP Surville, à Montereau-Fault-Yonne, en Seine-et-Marne, où les Tchétchènes sont parvenus à s’implanter et «à s’imposer par la force, les menaces et intimidations auprès des habitants et des trafiquants locaux».

Cette progression ces dernières années a attiré l’attention des services de renseignement français, qui s’inquiètent particulièrement des entrelacs du banditisme tchétchène avec des éléments «connus pour leur appartenance à la mouvance indépendantiste tchétchène ou pour leur fondamentalisme religieux». D’après Le Parisien, environ 300 Tchétchènes seraient aujourd’hui inscrits au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), «une surreprésentation».

 

Cryptomonnaies, la monnaie des criminels, (UBS)

Cryptomonnaies, la monnaie des criminels, (UBS)

Ce n’est pas un gauchiste qu’il affirme mais le puissant patron de la banque suisse UBS : Les cryptomonnaies sont surtout utilisées par des criminels, a déclaré mardi Sergio Ermotti, directeur général d’UBS. . Le patron de la banque suisse répondait à une interrogation concernant les perspectives de la cryptomonnaie que  veut développer Facebook avec d’autres partenaires commerciaux et financiers. Une perspective particulièrement dangereuse si elle n’est pas régulée. En effet compte tenu de la puissance commerciale de Facebook et de ses partenaires, le poids de Libra risque d’être rapidement supérieur à celui d’une banque classique mais aussi d’une banque centrale. Libra  pourrait rapidement passer du statut de moyen de paiement à celui de moyen d’échange et de réserve monétaire, bref une banque centrale avec les mêmes pouvoirs d’émission par exemple ou de fixation des taux. Une manière de s’attribuer une souveraineté que détiennent les banques centrales et les Etats. La Suisse devrait faire un bon accueil aux innovations en matière de cryptomonnaies tout en restant sur ses gardes étant donné que ces dernières sont surtout utilisées par des criminels, a déclaré mardi Sergio Ermotti, directeur général d’UBS.

Terroristes : des abrutis, des voyous et des criminels

Terroristes : des abrutis, des voyous et des criminels

 

 

Quand on examine la sociologie des terroristes des attentats récents force est de constater que la plupart sont des individus asociaux qui ont à peu près tout raté dans leur vie. Passant de la petite criminalité (type trafic de drogue)  à des actes plus lourds comme les braquages avec des passages par la case prison ; Là où le plus souvent, ils se sont radicalisés en donnant une dimension idéologique à leurs actes. Bref la plupart du temps de pauvres types qui ont trouvé une légitimité religieuse à leurs pulsions criminelles. Certes on trouvera bien ici ou là quelques candidats au djihad un peu cultivés mais des individus psychologiquement perturbés et facilement endoctrinables. Mais la plupart encore une fois sont des individus incultes, marginaux et asociaux dont le profil est parfaitement adapté pour réaliser des actes de violence meurtrière gratuite et-pour une insertion dans l’organisation criminelle tel que l’État islamique. Tant que l’analyse sociologique et psychologique des candidats au terrorisme n’aura pas été réalisée de manière fine, il sera illusoire d’imaginer une réplique adaptée au risque. De ce point de vue c’est toute la conception du renseignement qui est en cause en Belgique sans doute, aussi en France et dans d’autres pays.




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