Archive pour le Tag 'Crimée'

Crimée: La Chine éventuellement pas opposée à la restitution à l’Ukraine

Crimée: La Chine éventuellement pas opposée à la restitution à l’Ukraine


Pour preuve que la Chine ne soutient que du bout des lèvres Poutine surtout après la tentative de putsch raté, le représentant chinois à l’union européenne déclare que son pays ne serait pas forcément opposé à la restitution de la Crimée.

Dans une interview accordée à plusieurs médias dont Al Jazeera, Fu Cong a été interrogé sur le soutien ou non de la Chine aux objectifs de Kiev, en guerre avec Moscou depuis le mois de février 2022. Questionné sur la reconquête d’autres régions actuellement occupées par les autorités russes, le haut diplomate chinois a répondu « ne pas voir pourquoi » Pékin ne soutiendrait pas Kiev.

« Nous respectons l’intégrité territoriale de tous les pays. Lorsque la Chine a établi des relations avec l’ex-Union soviétique, c’est ce que nous avons convenu. Mais comme je l’ai dit, ce sont des questions historiques qui doivent être négociées et résolues par la Russie et l’Ukraine et c’est ce que nous défendons », a ajouté Fu Cong.

Pékin, tout en refusant de condamner Moscou, a affirmé sa neutralité dans le conflit qui sévit en Ukraine. La Chine a présenté en février dernier un plan de paix « sur le règlement politique de la crise ukrainienne » qui prévoit respecter « la souveraineté de tous les pays », critique « l’expansion ou le renforcement de blocs militaires » et réclame « la fin des sanctions unilatérales ».

Ukraine : « La Crimée sera libérée »

Ukraine : « La Crimée sera libérée »

L’explosion d’un camion a fortement endommagé ce samedi le pont de Kertch qui relie la Crimée à la Russie, ligne de ravitaillement capitale des forces russes pour tenir les territoires occupés du sud de l’Ukraine. La perspective d’une libération de la Crimée se dessinerait-elle ? Dans ce cas, quid des citoyens russes installés sur le territoire ? Entretien avec Tamila Tasheva, représentante du président ukrainien auprès de la République Autonome de Crimée. ( Les Echos)

Les autorités ukrainiennes ont exhorté les habitants de la Crimée à se préparer en cas d’actions militaires sur le territoire de la péninsule. Peut-on en déduire qu’en cas de libération de Kherson, une contre-offensive en Crimée aura lieu ?
« Cela fait huit ans que nous disons qu’il y a une guerre en Crimée. Pendant les huit années d’occupation, nous avons répété que le territoire de la Crimée avait été militarisé par la Russie, avec l’établissement de nouvelles bases militaires, notamment à Sébastopol.

Toute cette infrastructure militaire fonctionne désormais comme un tremplin pour une attaque, comme un flanc sud pour la Russie. Le droit international permet à l’Ukraine d’utiliser tout moyen à sa disposition pour libérer son territoire. Il est cependant important pour nous que le retour de la péninsule à l’Ukraine n’entraîne pas de victimes civiles. Le président ukrainien a répété à plusieurs reprises que la meilleure façon de récupérer la Crimée était par la voie diplomatique. Par conséquent, lors des négociations avec la Russie, y compris à Istanbul, il était important pour nous que la partie ukrainienne soulève toujours la question de la Crimée. »

Peut-on dire que les récents événements dans la péninsule ont été un catalyseur pour la résistance pro-ukrainienne en Crimée ?
« Oui, sans aucun doute. Il y a beaucoup de gens en Crimée qui sont enthousiasmés par ce qui se passe. Ce sont ceux qui ont toujours été pro-ukrainiens. Pendant 8 ans, ils ne savaient pas comment résister. Beaucoup de gens m’écrivent désormais, certains me demandent : ‘Dois-je partir déjà ou pas encore ?’.
Nous ne savons pas quand la libération aura lieu, mais nous savons qu’elle aura lieu. Tout se décide sur le champ de bataille. Une autre partie de la population est désemparée. Pendant 8 ans, la Russie leur a dit que tout allait bien, qu’il n’y avait de guerre, que le pont de Kertch est sécurisé. Les citoyens russes ont bénéficié de programmes pour s’installer en Crimée. Nombre d’entre eux quittent désormais la péninsule. »
Quel est le sort qui attend les personnes ayant collaboré avec la Russie depuis 2014 ?
« La propagande russe dit que toute la Crimée soutient la Russie, et c’est faux. En 2014, il y avait un certain pourcentage de personnes pro-russes en Crimée, mais ce n’était pas la majorité. Les Tatars de Crimée, qui ont été déportés par les autorités soviétiques, comprennent que l’Empire russe, puis l’URSS, puis la Russie moderne ont essayé de détruire leur culture et leur héritage.

Il y a des collaborateurs tatars de Crimée, mais ce sont tous des pro-russes qui étaient connus avant même 2014. Ces personnes ne sont pas soutenues par la majorité de la population tatare, et elles seront tenues pour responsables en vertu du droit ukrainien et international, pour avoir soutenu les revendications du régime d’occupation sur le territoire de la péninsule. Ce point a déjà fait l’objet d’une évaluation juridique en vertu du droit ukrainien. »

Dans quelle mesure la composition ethnique de la Crimée a-t-elle changé depuis 2014 ?
« Elle a beaucoup changé. On assiste à une colonisation moderne de la Crimée, avec l’installation de beaucoup de citoyens russes depuis 2014. Selon le droit ukrainien et international, ils sont arrivés illégalement sur le territoire de l’Ukraine.
Si vous venez sur le territoire d’un autre Etat, en franchissant illégalement la frontière, vous vous exposez à une expulsion. C’est tout. C’est une autre histoire pour ceux qui sont mariés et ont eu un enfant en Crimée. Ils pourront demander à résider sur la péninsule en toute légalité, et l’Etat ukrainien décidera s’il leur pardonne d’avoir enfreint la législation ukrainienne en matière de migration. Si oui, ils recevront un permis de séjour.
Nous sommes en train de créer ce cadre juridique en Ukraine, qui n’existe pas encore en ce qui concerne les nouveaux territoires occupés. Nous travaillons sur les questions d’amnistie, de citoyenneté, de propriété sur le territoire de la péninsule. Elles sont prioritaires, et sont toutes des questions compliquées à résoudre. Nous devrons d’abord reprendre le contrôle de ce territoire, puis les questions de réintégration seront résolues. »

Une personne ayant pris la nationalité russe après 2014 alors qu’elle se trouvait en Crimée et a vécu en Crimée mais a conservé un passeport ukrainien est-elle citoyenne de l’Ukraine ?
« Tout citoyen ukrainien qui a résidé en Crimée avant 2014 ou après 2014, qui est né d’un mariage ou d’un partenariat civil entre citoyens ukrainiens, est un citoyen ukrainien.
Nous avons un cadre juridique clair à ce sujet, adopté en 2014 : tous les documents délivrés par les administrations d’occupation, y compris les passeports d’occupation, sont illégaux et nuls. Nous ne les reconnaissons pas. Cette citoyenneté forcée est illégale au regard du droit international. »

La Russie menacée en Crimée

La Russie menacée en Crimée 

 

Les deux attentats sans doute perpétrés par les forces ukrainiennes en Crimée démontrent la fragilité des percées russes en territoire ukrainien. C’est en effet une chose de conquérir un territoire mais c’est autre chose de l’occuper durablement et de le pacifier.(Papier du Monde)

Non revendiquées officiellement, deux attaques de sites militaires russes en Crimée, péninsule que la Russie a annexée unilatéralement en 2014, montrent que le pouvoir ukrainien refuse de se résigner à subir. Cette situation nouvelle pourrait contraindre l’agresseur à revoir son dispositif militaire.

Près de six mois après le déclenchement de l’agression russe contre l’Ukraine, la détermination du président Volodymyr Zelensky demeure intacte. Cette guerre, imposée par un envahisseur bien plus puissant que sa victime, reste pourtant particulièrement difficile dans le Donbass, où le rouleau compresseur russe, après l’échec cuisant de son offensive initiale sur Kiev, ne cesse d’avancer, même très laborieusement.

Coup sur coup, deux attaques de sites militaires russes en Crimée viennent pourtant de montrer que le pouvoir ukrainien refuse de se résigner à subir. Ces coups tactiques, non revendiqués officiellement, ne présument en rien d’une offensive dont l’armée ukrainienne reste totalement incapable en l’état. Mais ils traduisent la volonté d’élargir les options militaires, d’afficher une stratégie de reconquête et de livrer également bataille sur le terrain des symboles.

Ces attaques réinscrivent en effet le conflit en cours dans le récit ukrainien, qui fixe le début de l’agression non pas au 24 février 2022, mais huit ans plus tôt, le 27 février 2014, avec le lancement des opérations militaires russes dans la péninsule, base de la flotte russe de la mer Noire. Ces dernières allaient déboucher sur une annexion unilatérale qu’un référendum controversé tenterait de recouvrir d’un voile de légitimité. L’Organisation des Nations unies ne l’a jamais reconnue.

Cette bataille des récits est aussi stratégique que celle livrée par les armes. Jusqu’à présent, le calme dont bénéficiait la Crimée, point de départ de l’invasion par les troupes russes du sud de l’Ukraine, validait la thèse de Vladimir Poutine d’une conquête territoriale qui ne faisait plus débat. Les séjours de nombreux ressortissants russes sur ses rives baignées par les eaux de la mer Noire l’appuyaient. La détérioration de la situation, qui a entraîné des départs précipités au cours des dernières heures, est brutale et brouille la propagande de Moscou.

S’il se confirme en outre, comme l’estiment certains experts, qu’elles ont été causées par des bombardements d’une portée inédite (d’environ 200 kilomètres), ces attaques créent potentiellement une situation nouvelle. Celle-ci pourrait contraindre l’agresseur à revoir une bonne partie de son dispositif militaire. Soucieux de ne pas alimenter une escalade incontrôlée, les alliés occidentaux se sont limités jusqu’à présent à une aide militaire qui ne permet pas théoriquement de tels bombardements.

En tentant de remettre le sort de la Crimée sur la table militairement et en annonçant la création d’un « conseil pour la désoccupation » de la péninsule, Volodymyr Zelensky fait preuve d’audace. En déclarant le 9 août que « la guerre en Ukraine a commencé par la Crimée et doit se terminer avec sa libération », il a confirmé qu’il considère moins que jamais le temps de la négociation venu, puisqu’il abat de nouvelles cartes dans la guerre d’attrition en cours.

Vladimir Poutine, qui a dénoncé mardi lors d’une conférence sur la sécurité à Moscou le rôle des Etats-Unis, accusés de « faire traîner » le conflit, va devoir prendre une nouvelle fois en compte, sous la pression, la résilience de Kiev. Prisonnier d’une doxa qui a fait de la Crimée une ligne rouge, il n’aura d’autre choix que de renchérir, si les attaques attribuées à l’Ukraine se poursuivent sur la péninsule. Il contribuerait alors à rendre plus visible une guerre qu’il a voulu masquer à sa population.

Crimée-Ukraine: sanctions maintenues(Macron)

Crimée-Ukraine: sanctions maintenues(Macron)

 

 

Macron a repris les positions européennes et  a exclu vendredi une levée des sanctions économiques adoptées contre la Russie en raison de son rôle dans le conflit en Ukraine tant qu’”aucun progrès” ne sera constaté dans l’application de l’accord de Minsk dont la majorité des dispositions reste toujours lettre morte. Par ailleurs l’Union européenne a prolongé en décembre jusqu’au 28 juillet une série de sanctions économiques décrétées contre la Russie en 2014 après l’annexion, non reconnue par la communauté internationale, de la Crimée par Moscou et de l’offensive de combattants pro-russes dans l’est de l’Ukraine. “Sur les sanctions, nous aurons de toute façon un rendez-vous en juillet, à l’été nous allons considérer les sanctions sur la Russie et la balle est dans le camp de la Russie et de l’Ukraine”, a dit le chef de l’Etat français lors d’une conférence de presse, au dernier jour de sa visite à Saint-Pétersbourg.

Crimée : les États-Unis maintiennent la sanction contre la Russie

Crimée : les États-Unis maintiennent la sanction contre la Russie

« Les Etats-Unis se tiennent aux côtés du peuple ukrainien qui souffre depuis presque trois ans sous l’occupation et l’intervention militaire russe », a lancé, Nikki Haley, nouvelle ambassadrice américaine aux Nations-unies, ancienne gouverneure de Caroline du Sud. « Tant que la Russie et les séparatistes qu’elle soutient ne respecteront pas la souveraineté et le territoire de l’Ukraine, cette crise va se poursuive », a-t-elle souligné. D’une certaine manière la l’administration américaine avait pourtant fait un geste d’apaisement de la part du Trésor américain, quand ce dernier a amendé certaines sanctions portant sur la vente en Russie d’équipements de technologies de l’information comme des téléphones cellulaires et des tablettes, selon un avis publié par l’OFAC, l’agence de l’administration qui impose des sanctions financières.  La nouvelle disposition vise en réalité à corriger des effets inattendus des précédentes sanctions, a expliqué jeudi une haute responsable du Trésor. Elle permet aux entreprises américaines d’obtenir des licences d’exportation vers la Russie pour des articles liés aux technologies de l’information comme des téléphones portables et des tablettes électroniques. Si Donald Trump a plusieurs fois évoqué un rapprochement possible avec la Russie, celui-ci risque toutefois d’être retardé par le dossier ukrainien. En effet, jeudi toujours, l’ambassadrice américaine aux Nations unies, Nikki Haley, a condamné les «actions agressives» de la Russie en Ukraine, lors de ses premières déclarations publiques au Conseil de sécurité. Elle a également affirmé que les sanctions resteront en place «jusqu’à ce que la Russie redonne le contrôle de la péninsule (de Crimée) à l’Ukraine». L’ambassadrice, qui n’a présenté ses lettres de créances que la semaine dernière, a jugé «malheureux» que pour sa première prise de parole devant le Conseil de sécurité elle ait dû «condamner les actions agressives de la Russie». «Nous voulons de meilleures relations avec la Russie. Cependant la situation critique dans l’est de l’Ukraine appelle une condamnation forte et claire des agissements russes», a-t-elle lancé. «Tant que la Russie et les séparatistes qu’elle soutient ne respecteront pas la souveraineté et le territoire de l’Ukraine, cette crise va se poursuive».

 

Des députés Les républicains en Crimée, pour quoi faire ?

Des députés Les républicains en Crimée, pour quoi faire ?

 

Des députés Les Républicains en mal de médiatisation( toujours les mêmes Mariani, Myard etc.) vont se rendre en Crimée puis en Russie. Une manière pas très orthodoxe de servir la France. Où quand la politique intérieure pollue les intérêts supérieurs internationaux. D’une certaine manière les pieds nickelés de la politique font de l’agitprop même douteux une stratégie existentielle.  Ce déplacement comporte « un risque d’instrumentalisation » et constitue « une violation du droit international » puisque « entrer en Crimée sans l’autorisation des autorités ukrainiennes c’est de fait reconnaître les prétentions russes », a-t-il ajouté, selon plusieurs membres de la commission.  Le député Les Républicains des Français de l’étranger Thierry Mariani a annoncé mardi qu’une dizaine de parlementaires se rendraient en Russie puis en Crimée de mercredi à samedi.  Parmi eux figurent les députés LR Patrice Verchère, Jacques Myard, Sauveur Gandolfi-Scheit et Marie-Christine Dalloz, ainsi que le député radical Jérôme Lambert. Au programme de la visite, « des rencontres à Moscou avec Sergueï Narichkine, le président de la Douma, à Yalta et Sébastopol avec toutes les autorités locales, des associations représentantes des minorités », explique Thierry Mariani dans les colonnes du Monde. La Crimée a été annexée en mars 2014 par la Russie après un référendum non reconnu par la communauté internationale, à l’issue duquel 97% des habitants de cette péninsule ukrainienne à majorité russophone ont choisi leur rattachement à la Russie. Les affrontements entre forces ukrainiennes et séparatistes russes ont fait plus de 6.500 morts depuis le début du conflit en avril 2014. Paris, Berlin, Kiev et Moscou, engagés dans un processus de paix, ont salué mi-juillet les « étapes importantes » franchies ces dernières semaines en vue d’un règlement de la crise en Ukraine et souhaité voir la dynamique « maintenue ».

 

Ukraine : Poutine, après la Crimée, annexe d’autres régions

Ukraine : Poutine, après la Crimée, annexe d’autres régions

 

En termes à a peine diplomatiques, Poutine se prononce pour l’annexion d’autres régions. Sans surprise, les référendums organisés dimanche dans les régions de Donetsk et Louhansk se sont achevés avec une victoire des séparatistes. Moscou a aussitôt appelé à respecter « l’expression de la volonté des populations des régions de Donetsk et Lougansk ». En espérant que sa mise en pratique, autrement dit l’indépendance de ces régions, « se fera de manière civilisée, sans aucune récidive de violence, par le dialogue entre les représentants de Kiev, Donetsk et Lougansk. » « Soutenez-vous la proclamation d’autodétermination de la République populaire de Donetsk ? » C’est la question qui était posée ce dimanche aux électeurs dans la région de Donetsk. Un scrutin qui s’est achevé avec 89% de « oui » dans la région de Donetsk selon les chiffres officiels publiés ce dimanche soir à l’issue d’un vote sans le moindre contrôle. Et ce lundi matin l’agence de presse Ria a annoncé que dans la région de Louhansk, le « oui » l’avait emporté avec 96,2% des voix. D’après cette agence, les autorités locales vont demander aux Nations unies de reconnaître leur indépendance. Le Kremlin a aussitôt réagi en affirmant son respect « de la volonté du peuple », et en appelant à une « mise en œuvre pratique de l’issue de ce référendum d’une manière civilisée, sans répétition de violences et par le dialogue entre les représentants de Kiev, Donetsk et Lougansk ». Les autorités ukrainiennes et les grandes puissances occidentales craignent que ne se reproduise un scénario similaire à celui qui a conduit au rattachement de la Crimée à la Russie en mars, après un référendum similaire. Le président ukrainien a aussitôt dénoncé ce référendum comme une « farce ». Il avait employé les mêmes mots à propos du scrutin sur la Crimée. Une péninsule désormais sous l’autorité de la Russie.

Poutine interdit les banques ukrainiennes en Crimée

Poutine interdit les  banques ukrainiennes en Crimée

Poutine bafoue l’accord à peine signé sur l’Ukraine. La Banque centrale de Russie a annoncé lundi qu’elle avait interdit à plusieurs banques ukrainiennes de travailler en Crimée, rattachée le mois dernier à la Fédération de Russie. La Banque de Russie explique que ces établissements « n’ont pas honoré leurs obligations vis-à-vis de leurs créanciers ». Sont désormais interdites d’activités en Crimée la Privatbank, la Vseukrainsky Aktsionerny Bank, la banque Kyivska Rus et l’Imexbank, précise-t-elle.

 

Les banques quittent la Crimée

Les banques quittent la Crimée

 

Une  situation conflictuelle mais auusi et surtout une situation économique catastrophique  contraignent les banques à quitter la Crimée. Crédit agricole a fermé la dernière de ses succursales en Crimée, a déclaré à Reuters vendredi un employé du groupe bancaire coopératif français. Plusieurs banques internationales comme UniCredit ou Raiffeisen ont décidé de mettre fin à leurs activités en Crimée depuis que la Russie a décidé d’annexer la péninsule, située sur le territoire de l’Ukraine. Crédit agricole s’est refusé à tout commentaire vendredi après-midi. Le groupe avait précédemment indiqué à Reuters que son exposition à l’Ukraine portait sur quelque un milliard d’euros, essentiellement sous la forme de prêts consentis dans le secteur de l’agriculture.

 

Les soldats russes envahissent la Crimée

Les soldats russes envahissent la Crimée

Les soldats russes ont décidé de passer à l’action au milieu de l’après-midi, après plusieurs heures de face-à-face tendu. Finalement, ils se sont introduits dans la base aérienne de Belbek, en Crimée, en tirant des coups de feu en l’air, après avoir forcé les grilles avec un véhicule militaire. Les soldats ukrainiens ont été ensuite désarmés et alignés devant un mur ; ils n’ont pas pu, ou pas voulu, résister à leurs adversaires. « Nous n’avons pas provoqué cela, c’est de la force brutale [...] Depuis la Seconde Guerre mondiale c’était un endroit tranquille puis ils sont arrivés en tirant, avec des blindés et des grenades. Je suis très inquiet maintenant » (un soldat ukrainien) Car depuis le matin, les soldats ukrainiens avaient tenu à rester dans leur base, jusqu’à s’en faire déloger, finalement par la force. Un soldat ukrainien aurait été blessé au cours de cette attaque. Le commandant de la base, lui, a été emmené par les soldats russes pour des « discussions » dans un endroit secret, tandis que certains photographes de presse ont été forcés de détruire leurs cartes mémoires. La base militaire de Belbek est un point stratégique situé près de Sebastopol ; il s’agit de l’une des dernières bases militaires ukrainiennes qui échappait encore au contrôle russe depuis le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie, officiel depuis vendredi. Les images ont été capturées par une caméra de vidéosurveillance. Plus tôt samedi matin, c’est la base aérienne de Novofedorivka, dans l’ouest de la Crimée, qui avait été ciblée par des centaines d’hommes sans armes, partisans de la Russie. Les soldats présents se sont barricadés dans leur QG. Vendredi, des marins russes ont pris le contrôle du Zaporijia, le seul sous-marin ukrainien en Crimée, et l’ont remorqué vers la base russe de Sebastopol. Dans la soirée, c’est le navire de commandement Slavoutitch, à l’ancre à Sébastopol, qui est tombé entre les mains des Russes. Jeudi, ils avaient déjà saisi trois corvettes ukrainiennes – Loutsk, Khmelnitski et Ternopol. Ce samedi, le ministre ukrainien de la Défense a démenti une rumeur – sans doute propagée par les Russes – qui dit que les soldats ukrainiens qui quitteraient la Crimée seraient traités comme des déserteurs et poursuivis pour « haute trahison ». Il a affirmé qu’au contraire, ils seront traités comme des héris et que les autorités envisagent la possibilité de leur accorder le statut d’ancien combattant, assorti de garanties et de prestations sociales adéquates, « pour avoir manifesté de la résistance et du courage« .

Poutine prend la Crimée

Poutine prend la Crimée

Mardi dans un discours aux forts accents patriotiques, régulièrement interrompu par des applaudissements nourris des parlementaires, Poutine  qualifié la Crimée de partie intégrante de la Russie et accusé l’Occident de recourir à une logique de Guerre froide en cherchant à empêcher l’annexion de la péninsule. Au son de l’hymne national russe, il a ensuite paraphé avec les dirigeants criméens un traité intégrant la Crimée à la Russie. Le texte doit encore être ratifié par le Parlement, ce qui devrait être fait dans les prochains jours. Peu après la signature du traité, des soldats russes auraient pris d’assaut une base ukrainienne à Simféropol, où un soldat ukrainien a été tué par balles, selon un porte-parole de l’armée à Kiev.  Le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a aussitôt accusé Moscou de s’être rendu coupable d’un « crime de guerre » et a jugé que le conflit était passé « d’un niveau politique à un niveau militaire ».  L’annexion de la Crimée a aussi provoqué de nouvelles condamnations en Occident. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, et le vice-président américain, Joe Biden, ont dénoncé au cours d’une conférence de presse commune une décision « inacceptable », tandis que Londres a annoncé la suspension de sa coopération militaire avec Moscou; Tokyo a rompu les discussions sur la promotion des investissements. Alors que la France envisage de suspendre la vente de deux navires porte-hélicoptères Mistral à la Russie, le président François Hollande a espéré « une réponse européenne forte et concertée » à l’issue du Conseil européen des 20 et 21 mars.

Crimée : sanctions très symboliques contre la Russie

Crimée : sanctions très symboliques contre la Russie

Pour l’instant on reste dans le symbole avec des sanctions pour l’affichage. Compte tenu des autres dossiers sensibles (Iran, Syrie notamment) il n’est pas certain que la communauté internationale puisse aller très loin pour contrer Poutine. D’autant que l’Allemagne tient au commerce avec la Russie. Les autorités de Crimée ont demandé officiellement lundi le rattachement de la presqu’île, ukrainienne depuis 1954, à la Russie, au lendemain d’un vote massif des Criméens en ce sens, tandis que les Etats-Unis et l’Union européenne décidaient de sanctions largement symboliques contre Moscou. Les votants en Crimée se sont prononcés dimanche à 96,77% pour une séparation de la Crimée d’avec le reste de l’Ukraine et son rattachement à la Fédération de Russie, 60 ans après le don de la presqu’île à l’Ukraine par le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev. Le taux de participation a été de 83%. A l’issue de cette consultation en forme de plébiscite, les autorités régionales de Crimée ont officiellement demandé dès lundi matin le rattachement de la péninsule à la Fédération de Russie, tandis que les Etats-Unis et l’Union européenne, qui avaient fait savoir qu’ils n’en reconnaîtraient pas les résultats, ont annoncé des gels d’avoirs et des interdictions de déplacements à l’encontre d’un certain nombre de personnalités russes et ukrainiennes. Le président russe Vladimir Poutine, soupçonné par l’Occident de vouloir peu à peu reconstituer l’ancien empire soviétique, ne figure pas sur la liste des sanctionnés. Toutefois, l’Union européenne a annoncé lundi que l’Ukraine signerait vendredi le volet politique d’un accord d’association, sans attendre la signature d’un accord commercial de portée plus large. Le Conseil suprême de Crimée « a adressé à la Fédération de Russie une proposition d’admission de la République de Crimée comme nouveau sujet (de la Russie) avec le statut d’une république », selon un communiqué mis en ligne sur le site du conseil.

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Crimée : vote massif pour la Russie

Crimée : vote massif pour la Russie

La Crimée s’est prononcée  dimanche à une écrasante majorité en faveur d’une séparation de l’Ukraine et d’un rattachement à la Russie à l’issue d’un référendum controversé qui a mis les relations Est-Ouest au plus bas depuis la Guerre froide. Après dépouillement de plus de la moitié des bulletins de vote, 95,5% des votants ont dit « oui » à un retour de la Crimée dans le giron russe, soixante ans après la cession de cette région à l’Ukraine par le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev. Ce chiffre a été fourni par le chef de la commission référendaire, Mikhaïl Malichev, deux heures après la fermeture des bureaux de vote. Le taux de participation a été de 83%, a-t-il ajouté, soit un chiffre élevé compte tenu des nombreux appels au boycott du scrutin. Les pays occidentaux et les autorités ukrainiennes à Kiev ont dénoncé ce scrutin organisé à la hâte par le parlement pro-russe de la région après la prise de contrôle de cette péninsule de la mer Noire par les forces russes. La Maison blanche a qualifié le référendum de « contraire » à la constitution ukrainienne. « La communauté internationale ne reconnaîtra pas les résultats d’un scrutin organisé sous la menace (…) d’une intervention militaire russe qui viole le droit international ». Dans la soirée, des milliers de personnes se sont réunies dans une ambiance festive sur la place Lénine de Simféropol, la capitale régionale, en brandissant des drapeaux russes et aux couleurs de la Crimée.

 




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