Archive pour le Tag 'créneau'

TER-SNCF : la concurrence sur le créneau le moins rentable

TER-SNCF : la concurrence sur le créneau le moins rentable

 

 

La concurrence se met place au moins sur trois régions. En fait, le TER constitue le créneau le moins rentable globalement est porté à bout de bras par les régions qui payent les trois quarts des coûts. En outre avec le virus la fréquentation a aussi diminué et pourrait remettre en cause une rentabilité déjà particulièrement défaillante. Reste que la régularité constitue sans doute aussi la seconde priorité. Dans l’ex-région PACA, quelque 33 % de l’offre totale du réseau TER et la moitié de la fréquentation totale pourrait changer d’opérateur, à partir de la fin 2024.

Contrairement à l’ouverture des lignes de TGV domestiques, la crise sanitaire a peu retardé le processus de mise en concurrence des lignes de trains régionaux (TER) de la SNCF, proposé par Bruxelles dès 2013 et codifié par une loi française de 2018. En témoigne la phase de remise des offres des candidats, qui tend actuellement à s’accélérer. Tout au moins pour les trois régions les plus en pointe sur le sujet, qui espèrent gagner en qualité de service avec d’autres opérateurs que la SNCF . Laquelle a néanmoins annoncé par la voix de son PDG Jean-Pierre Farandou qu’elle se présenterait « à tous les appels d’offres, pour espérer conserver le maximum de part de marché ».

Pour le moment, les autorités organisatrices régionales peuvent « tester le marché » sur la base du volontariat, mais à compter de décembre 2023, selon la réglementation européenne, elles devront toutes lancer des appels d’offres à la fin de leurs contrats d’exploitation avec la compagnie nationale. Tour d’horizon des huit lots actuellement convoités sur le territoire, et des négociations concrètes qui s’annoncent.

Insécurité: « les procureurs montent au créneau »

Insécurité: « les procureurs montent au créneau »

Face au débat qui enfle sur la montée de l’insécurité, seize procureurs de la République, « demandeurs de pouvoir faire la pédagogie de leur action », énoncent leurs propositions pour améliorer le fonctionnement de la justice.

Tribune. Le débat sur « l’insécurité grandissante » occupe une place croissante dans l’espace public et véhicule une mise en cause de l’action de la justice présentée comme laxiste ou, à tout le moins, incapable d’apporter une réponse efficace à la délinquance.

L’action de la justice pénale ne saurait échapper à un juste regard critique de celles et ceux au nom de qui elle est rendue. Les magistrats et greffiers qui concourent à cette action sont trop conscients des faiblesses humaines et des limites matérielles de leur institution pour refuser les commentaires et les interrogations.

Les procureurs de la République ne manquent pas de propositions pour en améliorer le fonctionnement mais il leur appartient aussi de rappeler le cadre dans lequel se déploie leur intervention. Pour une juste critique de l’action judiciaire, il faut savoir qu’en 2018, si les parquets ont traité 4,1 millions d’affaires, 67 % d’entre elles ont été classées faute d’élucidation ou de preuve…

Afflux de nouvelles procédures

Pour une juste critique de l’action judiciaire, rappelons que la réalité de la lutte contre la délinquance, ce sont aussi des services d’enquête qui, dans de nombreuses régions, sont confrontés à des stocks massifs de procédures qu’ils ne peuvent traiter. Les procureurs s’évertuent à dégager des priorités au sein de ces stocks et à les apurer périodiquement pour maintenir ces services à flot. Il faut aussi admettre que cet afflux de nouvelles procédures nécessiterait des moyens supplémentaires dans des juridictions déjà sous-dotées.

Pour une juste critique de l’action judiciaire et apprécier ce qui serait une forme de « laxisme » dans son rapport à l’emprisonnement, il importe aussi de savoir que la loi exige qu’une telle peine ne soit prononcée « qu’en dernier recours si la gravité de l’infraction et la personnalité [de l’]auteur rendent cette peine nécessaire et (…) toute autre sanction (…) manifestement inadéquate », la peine « ferme » ainsi prononcée devant alors, par principe, être aménagée. Ces prescriptions légales n’ont pas empêché notre pays de compter, avant le confinement, un nombre historiquement élevé de détenus, ce qui contredit le lieu commun d’une justice laxiste.

Renault choisit le créneau des voitures bon marché

Renault choisit  le créneau des voitures bon marché

 

 

Le PDG a annoncé la couleur, Renault a choisi le créneau des voitures bon marché. D’abord parce que ça croissance reposera surtout sur une augmentation des ventes dans les pays en développement dont le niveau de vie est incompatible avec des voitures au prix excessif. Ensuite sans doute parce que le constructeur français est conscient que l’obsolescence de la voiture à moteur thermique est proche et que le consommateur dans les années à venir va hésiter  à investir dans ce type de véhicule à des prix dépassant 30 000 €. La rupture technologique est moins dans la voiture autonome au développement très hypothétique que dans la voiture électrique et Renault devra faire face à cette évolution technique. Pour la voiture autonome comme pour la voiture électrique la base du développement reposera sur des véhicules bas de gamme Clio. Pour le PDG  l’objectif: «est la croissance rentable». Ce qui se résume en trois chiffres, qui sont autant de promesses aux investisseurs: Renault vise en fin de période 70 milliards d’euros de chiffre d’affaires (contre 51,2 milliards en 2016), et une marge opérationnelle de 7%. Il entend «franchir la barre des 5 millions de voitures vendues», affirme Carlos Ghosn (contre 3,18 millions à fin 2016). «Fin 2022, selon moi, Renault est une grande entreprise, par la taille», explique au Figaro le PDG du groupe. «C’est une entreprise saine, parce que très profitable et avec un bilan solide. C’est une entreprise qui aura prouvé qu’elle a su relever tous les défis de son secteur: défis technologiques, défis géographiques, défis organisationnels. C’est une entreprise française, qui n’aura rien perdu de cette identité, et mondialisée. Et c’est une entreprise qui est, avec Nissan et maintenant Mitsubishi, un pilier de l’Alliance, numéro un mondial depuis ce premier semestre 2017.» Ce plan s’inscrit dans les objectifs tracés pour l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi le mois dernier. Les deux constructeurs japonais rendront d’ailleurs publics leurs propres plans à moyen terme, les 16 et 18 octobre prochains. La force de frappe de l’Alliance joue un rôle clef dans le développement à venir de Renault, qui prévoit d’investir 18 milliards d’euros sur la période mais entend bénéficier des 50 milliards investis à l’échelle de l’Alliance. De quoi «considérer les ruptures technologiques de notre industrie comme des opportunités plutôt que comme des menaces», affirme Carlos Ghosn, qui précise que «Renault est prêt» pour la révolution de la voiture autonome. «Nous lancerons en 2019 la première voiture du segment B équipée d’un premier niveau d’autonomie, sur autoroute. Ce sera une Clio. Et sur la durée du plan, Renault lancera 15 modèles avec des degrés divers d’autonomie».

 




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