C’est en plein vol que l’OTAN a été sabotée en public par un Trump condamnant et ridiculisant totalement l’Ukraine et son président. Du coup évidemment Poutine et ses affidés sont aux anges. Après une pause sans doute pour reconstituer les forces intérieures affaiblies par le conflit, Poutine va reprendre sa stratégie de reconquête de ce qu’il considère comme l’empire russe.
Accord ou pas Poutine n’a jamais respecté sa parole et il n’y a que la puissance affichée qui permettra de s’opposer aux nouvelles conquêtes guerrières de Poutine et l’extension du conflit à l’échelle mondiale. Aujourd’hui l’Europe en particulier n’est pas armée pour lutter contre l’armada russe même provisoirement affaiblie. En moyenne les Etats européens consacrent autour de 2 % de leur PIB aux dépenses militaires alors que la Russie consacre actuellement 30 %. Il faut au plus tôt et dès maintenant une concertation militaire permanente des nations européennes décidées à lutter contre l’impérialisme de Poutine. Dans le même temps lancer une véritable économie de guerre pour disposer du matériel nécessaire alors qu’aujourd’hui par exemple en France l’armée es t seulement une sorte d’échantillon( exemple 200 chars) seulement.
Il faudra aussi le plus tôt possible envisager le retour du service militaire obligatoire abandonné par lâcheté pour plaire aux électeurs. Sur une classe d’âge d’environ 800 000 jeunes 400 000 sont mobilisables et pourraient-elles être formés sur une période de six mois en utilisant surtout les infrastructures sportives existantes et autres lieux dont disposent les pouvoirs publics. Nul besoin de faire retourner les jeunes dans des casernes coûteuses. D’ailleurs depuis longtemps avant la suppression de militaire les soldats rentraient chaque jour à leur domicile (des modalités pourraient être trouvées pour le peu de jeunes qui ne pourraient pas revenir au domicile chaque soir).
La mesure n’est pas aussi coûteuse qu’indiqué. L’institut IFRAP chiffrer le coût de ce service militaire six mois pour environ 400 000 personnes à hauteur d’environ 5 milliards. De toute façon il faudra globalement augmenter de façon significative les budgets européens consacrés à la défense. Pour l’ensemble des pays d’Europe la moyenne des dépenses militaires tourne autour de 2 % du PIB; il faudra monter le niveau autour de 5 % pendant plusieurs années: Le prix de la liberté, de la paix tout autant que le prix du développement et du progrès économique .
Valls devient commentateur « difficile de créer de l’emploi avec une croissance si faible »
Valls devient commentateur « difficile de créer de l’emploi avec une croissance si faible »
Faute de pouvoir faire quoi que ce soit sur le plan économique, les responsables politiques, surtout ceux du gouvernement, se transforment en commentateurs. Des propos de concierges ou de bistrot. Manuel Valls a « expliqué », mercredi soir à Fresnes (Val-de-Marne), que « tant que nous n’avons pas une croissance plus forte, autour de 1,5 %, il est difficile de créer de l’emploi, d’autant plus que nous avons beaucoup de jeunes qui rentrent sur le marché de l’emploi ». Il y a quand même un progrès, il aura fallu attendre 3 ans de gouvernement de « gauche’ pourquoi découvre que rien ne pouvait changer en matière de chômage faute de croissance. C’est évidemment pathétique pour la crédibilité du système politique en particulier pour ceux qui gouvernent. Le philosophe Michel Onfray qui a traité Valls de crétin avait bien raison . Nos dirigeants sont pour la plupart complètement incultes dans tous les domaines. Tout juste des comédiens de seconde zone adeptes de la langue de bois .Pas étonnant pour eux c’est le déni de réalité permanent et ils imaginent la vie dans l’univers de la virtualité oligarchique. Des menteurs en plus ou des hypocrites. Ainsi Le premier ministre et son ministre du travail ont mis en avant une légère « baisse du chômage » sur les deux premiers mois de l’année, liée au fort recul de janvier (– 19 100 sans aucune activité). Et François Rebsamen s’est montré optimiste : « Je pense que, cette année, nous allons connaître une stabilisation et, à la fin de l’année, un début de régression du chômage, du nombre d’inscrits à Pôle emploi. » Le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux, lui aussi optimiste, estime que « les chiffres du chômage, un peu moins bons que prévu au mois de février, ne remettent pas en cause l’amélioration sensible de la situation de l’emploi en ce début d’année et du redressement économique du pays ».