Européennes: LFI va créer ses propres sondages
Les insoumis (LFI) sont de plus en plus mécontent des sondages concernant notamment les élections européennes qui, d’après eux, minimisent leur score. Conséquence ils veulent produire leurs propres enquêtes. Les insoumis n’ont sans doute pas complètement tort d’émettre des critiques à propos de la crédibilité des sondages surtout dans cette période électorale caractérisée par beaucoup d’incertitudes sur fond de crise sociale. La raison centrale, c’est qu’à peu près tous les sondages sont commandés par des médias la plupart détenues par des financiers ou sous la tutelle des pouvoirs publics. On a bien vu comment le JDD, Paris-Match encore Europe 1 avait prit l’initiative d’une pseudo remontée de Macron dans les médias en tout début d’année. Pas étonnant car les patrons de ces médias Lagardère et Bolloré sont les plus fervents supporters de Macron. Depuis, la manipulation a fait flop car tous les autres sondages ont démontré que Macron est scotché à 30 % d’opinions favorables et que 70 % condamnent sa politique. L’enjeu des européennes est important pour le pouvoir qui a minima doit apparaître en tête alors qu’il se trouve actuellement à peu près à égalité avec le rassemblement national. Reste à savoir si un sondage produit par un parti politique sera plus crédible que celui des médias contrôlés par des financiers. Pas sûr même si les estimations des sondages paraissent un peu faiblardes pour les : entre sept et 8 %. «Les sondages ne sont pas réservés aux instituts qui en font leur profession et si un parti se lance en respectant les règles de l’art, pourquoi pas», indique-t-on à la Commission des sondages. À les entendre cependant, «si c’est avéré, ce serait nouveau». Directeur général adjoint de l’institut de sondage Opinionway, Bruno Jeanbart n’est pas plus surpris que cela. «C’est une pratique courante à l’étranger, dans le parti des conservateurs en Grande-Bretagne par exemple, ou aux États-Unis». Il s’étonne plutôt qu’en France, personne ne s’y attelle même si, souligne-t-il, «aux États-Unis, l’expérience montre que les données sont plutôt moins bonnes». Mais Jeanbart se défend des accusations de LFI. «Nous ne sommes pas opaques, toutes nos données sont rigoureusement publiées», dit-il, précisant utiliser «comme à peu près tout le monde, la présidentielle de 2017 pour le redressement et pas les européennes de 2014». Un autre acteur du secteur admet cependant que, contrairement à OpinionWay, «quelques instituts ne publient pas toutes les données brutes des sondages, profitant des failles de la loi votée en 2017». Et il admet, à la suite de LFI, que le premier sondage sur une potentielle liste des «gilets jaunes» aux européennes (publié en décembre) ayant été commandé par LREM, cela peut «éveiller quelques doutes».
Pour Jérôme Sainte-Marie, à la tête de Pollingvox, l’intérêt pour un parti ou un mouvement de faire ses propres sondages en interne est faible. «Financièrement, indique-t-il, cela vous coûte sans doute aussi cher, voire plus cher, que de le confier à une société indépendante, si vous le faites selon les normes». Il y voit surtout «un coup de communication», voir «une fonction psychologique de réassurance». «Je comprends que les sondages soient douloureux pour eux mais ils devraient plutôt, dit-il, s’interroger sur leur stratégie».
Valls devient commentateur « difficile de créer de l’emploi avec une croissance si faible »
Valls devient commentateur « difficile de créer de l’emploi avec une croissance si faible »
Faute de pouvoir faire quoi que ce soit sur le plan économique, les responsables politiques, surtout ceux du gouvernement, se transforment en commentateurs. Des propos de concierges ou de bistrot. Manuel Valls a « expliqué », mercredi soir à Fresnes (Val-de-Marne), que « tant que nous n’avons pas une croissance plus forte, autour de 1,5 %, il est difficile de créer de l’emploi, d’autant plus que nous avons beaucoup de jeunes qui rentrent sur le marché de l’emploi ». Il y a quand même un progrès, il aura fallu attendre 3 ans de gouvernement de « gauche’ pourquoi découvre que rien ne pouvait changer en matière de chômage faute de croissance. C’est évidemment pathétique pour la crédibilité du système politique en particulier pour ceux qui gouvernent. Le philosophe Michel Onfray qui a traité Valls de crétin avait bien raison . Nos dirigeants sont pour la plupart complètement incultes dans tous les domaines. Tout juste des comédiens de seconde zone adeptes de la langue de bois .Pas étonnant pour eux c’est le déni de réalité permanent et ils imaginent la vie dans l’univers de la virtualité oligarchique. Des menteurs en plus ou des hypocrites. Ainsi Le premier ministre et son ministre du travail ont mis en avant une légère « baisse du chômage » sur les deux premiers mois de l’année, liée au fort recul de janvier (– 19 100 sans aucune activité). Et François Rebsamen s’est montré optimiste : « Je pense que, cette année, nous allons connaître une stabilisation et, à la fin de l’année, un début de régression du chômage, du nombre d’inscrits à Pôle emploi. » Le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux, lui aussi optimiste, estime que « les chiffres du chômage, un peu moins bons que prévu au mois de février, ne remettent pas en cause l’amélioration sensible de la situation de l’emploi en ce début d’année et du redressement économique du pays ».