Banques: Pas de crédit pour les TPE
On se demande où vont les énormes liquidités ( à taux pratiquement zéro) accordées par la BCE aux banques, pas aux petites entreprise en tout cas. Ce que relève le médiateur du crédit. En fait l’atonie des carnets de commandes provoquent de graves problèmes de trésorerie aux TPE et PME . Or les banques sont de plus en plus restrictives par rapport aux prêts et aux découverts. Nombre d’entreprises renoncent par avance à solliciter les banques dont elles connaissent la réponse négative. Pourtant on ne cesse de seriner que les liquidités accorées aux banques vont relacer l’économie européenne ; On oublie de dire que ces fonds sosnt utilisés en premier pour la spéculation sur tout, y compris les denrées alimentaires ou les taux de change. Quand les banques prêtent, il faut que le taux de rentabilité soit assuré et que les entreprises présentent de sérieuses garanties financières. Conclusion, les grandes entreprises ne passent pas par les banques puisqu’elle ont un accès direct aux marchés financiers, les moyennes et le petites , elles, sosnt en grande partie exclues du faiat des incertitudes économique ( macro et micro). , Ce que dénonce le médiateur du crédit dans les colonnes du Parisien ce mardi. Selon le rapport annuel de ce service chargé d’aider les patrons des très petites entreprises (TPE) à régler à l’amiable leurs conflits avec leurs banques, les demandes de médiation ont baissé de 16% en 2014. Mais ce recul ne traduit pas une amélioration des relations entre banquiers et TPE et est encore moins un signe de reprise de l’activité, déplore le médiateur. «C’est plutôt le signe que les entreprises ont été confrontées à des problèmes de carnets de commandes», confie au Parisien Fabrice Pesin, médiateur national du crédit. Le médiateur déplore également l’autocensure que s’infligent des TPE. Sûres de ne pas obtenir de réponse favorable, elles n’osent plus se rendre chez leur banquier pour solliciter un prêt. Les banques sont d’ailleurs pointées du doigt pour leur manque de coopération. Les TPE qui cherchent à maintenir leur trésorerie à flot avant de penser aux investissements ont le plus grand mal à obtenir de l’argent frais. Pire, les banques sont nombreuses à limiter le recours aux autorisations de découvert. De quoi étrangler un peu plus ces petites sociétés qui représentent pourtant 97% des entreprises en France et concentrent 30% de l’emploi. Selon un récent sondage IFOP pour la société Fiducial, seuls 27% des patrons de TPE anticipent un rebond de l’économie à l’horizon 2017. Sur le front de l’emploi, 85% d’entre eux tablent sur une année atone et seuls 9% prévoient de créer des postes.