Archive pour le Tag 'Créations'

Créations d’entreprises : Baisse en septembre

Créations d’entreprises : Baisse en septembre

Conséquence du tassement économique de la croissance et de l’inflation, le nombre de créations d’entreprises diminue en septembre. L’incidence concerne surtout le nombre de micros entreprises affectés par une diminution de 3,8 % sur un mois et qui représente la masse des sociétés.

Le nombre d’entreprises créées en France en septembre a en effet reculé de 1,2% sur un mois, après un bond de plus de 4% en août, selon des données publiées ce mercredi 25 octobre par l’Insee. Au total, l’Institut national de la statistique et des études économiques a recensé 93.346 nouvelles entreprises dans le pays au mois de septembre, soit un gros millier de moins qu’en août (94.495).

Ce repli s’explique par une baisse de 3,8% sur un mois des créations de micro-entreprises, à 59.199 micro-entreprises au total, contre une hausse de 5,9% en août. Les entreprises classiques, elles, ont connu un rebond de 3,7% sur un mois, à 34.147.

Les chiffres de septembre sont aussi dus à un repli des créations d’entreprises – tout type d’entreprise confondu – dans les secteurs du commerce (-4,3% sur un mois), des services aux ménages (-5,2%), ou encore dans l’enseignement, la santé et l’action sociale (-6,1%). A l’inverse, les créations d’entreprises ont nettement accéléré dans le secteur de l’hébergement-restauration (+5,6% après +1,9% en août).

Faut-il pour autant s’alarmer de ce repli global sur un mois ? Les chiffres se révèlent plus nuancés avec un peu de recul, en retenant les données trimestrielles.

« En données brutes, le nombre cumulé d’entreprises créées au troisième trimestre 2023 augmente nettement par rapport au même trimestre un an auparavant (+3,6 %), observe l’Insee. Cette hausse est due aux créations d’entreprises individuelles sous le régime de micro-entrepreneur qui augmentent fortement (+9,1 %). En revanche, les créations de sociétés (‑4,1 %) et d’entreprises individuelles classiques (‑7,4 %) baissent de façon marquée. »

Des données à prendre avec des pincettes
Dans le détail, le secteur des transports et de l’entreposage est celui qui contribue le plus à la hausse des créations d’entreprises sur un an au troisième trimestre, et ce, grâce au lancement de nouvelles entreprises de livraison à domicile.

Depuis le début de l’année, plus de 783.500 créations d’entreprises ont été recensées, un total légèrement inférieur aux plus de 785.000 nouvelles sociétés enregistrées au cours des neuf premiers mois de l’année 2022. Comme les mois précédents, l’Insee appelle cependant à interpréter l’ensemble des chiffres publiés ce mercredi avec une « grande prudence ».

Fonctionnaires: plus de 10 000 créations de postes

Fonctionnaires: plus de 10 000 créations de postes 

On se réjouira sans doute de l’augmentation des effectifs dans des ministères régaliens qui souffrent cruellement de moyens. Ce sera le cas dans le cadre du budget 2023 pour les ministères de l’Intérieur (+3 109), de la Justice (+2 313) et de la Défense (+1 583) , les  ministères de l’Emploi (+1 039 postes) et de l’Education nationale (+2 000) . Mais l’objectif global de réduction et de redistribution des effectifs est renvoyé à plus tard ! ( Même tendance que  dans les collectivités locales où on ne cesse là d’embaucher depuis des années !)

 

Concernant les budgets des ministères, l’Education nationale reste en figure de proue, avec 60,2 milliards d’euros (+3,7 milliards d’euros par rapport à 2022). L’écologie, le développement et la mobilité durables bénéficient, eux, d’une importante hausse de crédits (+6,6 milliards d’euros, à 31,4 milliards d’euros). Autres augmentations : celles du budget de la Défense (+3 milliards d’euros à 43,9 milliards d’euros), de celui du Travail et de l’Emploi (+6,7 milliards d’euros à 30,6 milliards d’euros) et de la Santé (+2,1 milliards d’euros, à 3,4 milliards d’euros).

Des créations d’emplois au rabais ?

Des créations d’emplois au rabais ?

L’économiste Florence Jany-Catrice relativise, dans une tribune au « Monde », les annonces triomphales de l’exécutif sur les créations d’emplois, rappelant que le bilan serait bien différent si l’on raisonnait en équivalent temps plein.

Tribune.

 

L’annonce fait beaucoup de bruit : l’emploi salarié privé au quatrième trimestre aurait augmenté de 0,5 %, portant les créations d’emplois supplémentaires à près de 650 000 pour l’ensemble de l’année 2021, soit 300 000 emplois de plus qu’en 2019, c’est-à-dire avant la crise liée à la pandémie de Covid-19.

Ce résultat est tiré du titre d’un document de l’Insee, une « estimation flash » de l’évolution de l’emploi salarié au quatrième trimestre 2021. Malheureusement, si la note rappelle soigneusement la définition d’un emploi qu’elle a retenue – à savoir des emplois occupés par des personnes « ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée », ainsi que les personnes en situation de chômage partiel ou en arrêt maladie –, elle n’en tire pas toutes les conséquences. Pas plus que les médias, qui ont abondamment relayé cette donnée statistique.

En effet, les chiffres mis en avant additionnent des choux et des carottes, sur au moins deux plans. Premier plan : le type de contrat de travail. La croissance de 0,5 % de l’emploi salarié au quatrième trimestre comprend tous les contrats de travail, donc des emplois en contrats à durée indéterminée, en contrats à durée déterminée ou encore en intérim. Il faut noter que l’Insee prend le temps de préciser que les deux tiers des 107 000 emplois nets créés au quatrième trimestre 2021 sont dans l’intérim. La Dares [direction des études du ministère du travail] rapporte par ailleurs que les contrats d’intérim en 2021 ont été d’une durée moyenne de deux semaines. A ce rythme, en moyenne sur un trimestre, il faut huit contrats d’intérim signés pour obtenir un volume d’un seul emploi, en équivalent temps plein.

 

 Ce qui nous amène au deuxième plan : le temps de travail des personnes recrutées. La notion d’emploi retenue par l’Insee recouvre des situations très disparates, qui vont de la personne embauchée à temps complet à celle qui ne décroche qu’un « bout d’emploi ». En effet est considérée en emploi une personne ayant travaillé « au moins une heure rémunérée » sur la période… Or, il existe une manière classique, en statistiques, de tenir compte de ces durées très variables du temps de travail : raisonner en équivalents temps plein (ETP). Ce qui n’est pas fait dans ces récentes annonces de création d’emplois… Tenir compte du temps de travail est donc essentiel pour saisir les évolutions réelles de l’activité. 

De deux choses l’une. Soit l’Insee possède l’information sur le nombre d’heures de travail créées, neutralisant ainsi l’effet de durée du travail. Ce devrait être le cas puisqu’elles sont disponibles dans les « déclarations sociales nominatives » [DSN, déclarations des entreprises sur la situation de chaque salarié]. Le fait que l’Insee ne communique pas sur ce point pose problème à quelques mois de l’élection présidentielle et interroge l’indépendance dont l’Institut se réclame tant. De ce point de vue, l’avertissement sibyllin contenu dans la « note flash » sur la définition d’emploi retenue n’y change rien.

Entreprises : de nombreuses créations mais aussi de radiations

Entreprises : de nombreuses créations mais aussi de radiations

On se félicite en général et à juste titre du nombre de créations d’entreprises qui témoignent de la dynamique économique du pays. Le problème c’est qu’on est rarement en perspective le nombre de créations notamment vis-à-vis des entreprises qui disparaissent. Or en 2021 si un très grand nombre d’entreprises ont été créées, autour de 900 000 , dans le même temps 300 000 ont été radiées.

 

.Rien d’étonnant à cela car près de 75 % des nouvelles entreprises sont constituées de micros sociétés très fragiles dont beaucoup ne passent pas les deux ans d’existence. Le  conseil national des tribunaux de commerce a révélé ce vendredi 20 janvier lors d’un point presse que les radiations d’entreprises s’étaient envolées de 30% l’année dernière. Au total, plus de 310.000 entreprises ont été rayées du registre du commerce en 2021, soit 75.000 de plus qu’en 2020. Pour rappel, une entreprise peut être soit radiée « d’office » par le tribunal de commerce, soit à la suite d’une procédure collective ou alors de manière volontaire.

« L’explosion des radiations laisse à penser que les dirigeants ont pris la décision d’arrêter leur activité sans même avoir recours aux procédures de prévention ou de traitement des difficultés des entreprises à leur disposition, nous le regrettons » a déclaré la président du conseil national des greffiers des tribunaux de commerce, Sophie Jonval dans un communiqué.

Créations d’entreprises 2021 : un record surtout des autos entrepreneurs

Créations d’entreprises 2021 : un record surtout des autos entrepreneurs

Un chiffre en apparence très séduisant : celui de la création des entreprises. En réalit,é il s’agit surtout de la progression des micro entreprises de salariés éjectés du marché du travail. Ces micro entreprises représentent en effet près de 65 % du total des entreprises en France. Des chiffres donc à prendre avec des pincettes dans la mesure où nombre de ces micro entreprises se situent  dans une sorte de marais entre des vraies entreprises individuelles et des sociétés classiques avec des taux de rentabilité très relatifx voir même insignifiantx. Le total des créations d’entreprises pour l’ensemble de l’année 2021 s’est élevé à 995.868, en augmentation de 17,4% par rapport à 2020, établissant un nouveau record historique, a rapporté vendredi l’Insee. Le nombre de micro-entreprises créées par des auto-entrepreneurs a augmenté de 17%.

En 2021, les créations d’entreprises qui ont le plus augmenté sont celles de services aux ménages, en hausse 30%, d’activités financières et assurance (+30,6%), d’information et communication (+25,4%) et de transports et entreposage (+24,9%). Cette dernière catégorie comprend notamment les livraisons à domicile, qui ont explosé avec la crise sanitaire.

En décembre, les créations d’entreprises ont progressé de 0,8%, après une baisse de 3,6% en novembre. Le mois dernier, les immatriculations de micro-entrepreneurs, qui représentent 64,4% du total, ont augmenté de 2,7%, tandis que celles d’entreprises individuelles classiques ont fléchi de 2,4%. Les créations ont augmenté fortement en décembre dans le soutien aux entreprises (+5,3%) et dans la construction (+5,6%), détaille encore l’Insee.

Économie États-Unis : nette baisse des créations d’emplois

  • Économie États-Unis : nette baisse des créations d’emplois
  • 235.000 emplois en août, alors qu’on  attendait plus du triple (750.000). Le coup de frein est pourtant appuyé, après 1,1 million d’emplois créés en juillet et 962.000 en juin. Il est en grande partie attribuée à la résurgence du variant Delta du coronavirus ainsi qu’aux difficultés de recrutement des employeurs américains.
  • Malgré cette déception, le taux de chômage, lui, a continué à reculer, à 5,2%, comme attendu, contre 5,4% le mois dernier. 
  • Le rapport publié vendredi, très attendu par les marchés financiers, pourrait conduire à une révision à la baisse des prévisions de croissance pour le troisième trimestre, un mouvement déjà bien entamé en raison de l’impact du variant Delta du coronavirus et des pénuries de matières premières ou de semi-conducteurs qui pèsent entre autres sur la production automobile et la reconstitution des stocks des entreprises.
  • Les chiffres d’août vont aussi être étudiés de près par les investisseurs pour tenter d’y trouver des indices sur l’évolution à venir de la politique monétaire de la Réserve fédérale, qui devrait annoncer en septembre ou en novembre son intention de réduire ses achats d’obligations sur les marchés, l’un de ses principaux soutiens à l’économie.
  • La banque centrale doit composer à la fois avec le ralentissement de l’emploi et la multiplication des signaux inflationnistes: le mois dernier, le salaire horaire moyen a augmenté de 0,6%, deux fois plus qu’attendu, et il affiche sur un an une progression de 4,3%.

Croissance États-Unis : nette baisse des créations d’emplois

  • Croissance États-Unis : nette baisse des créations d’emplois
  • 235.000 emplois en août, alors qu’on  attendait plus du triple (750.000). Le coup de frein est pourtant appuyé, après 1,1 million d’emplois créés en juillet et 962.000 en juin. Il est en grande partie attribuée à la résurgence du variant Delta du coronavirus ainsi qu’aux difficultés de recrutement des employeurs américains.
  • Malgré cette déception, le taux de chômage, lui, a continué à reculer, à 5,2%, comme attendu, contre 5,4% le mois dernier. 
  • Le rapport publié vendredi, très attendu par les marchés financiers, pourrait conduire à une révision à la baisse des prévisions de croissance pour le troisième trimestre, un mouvement déjà bien entamé en raison de l’impact du variant Delta du coronavirus et des pénuries de matières premières ou de semi-conducteurs qui pèsent entre autres sur la production automobile et la reconstitution des stocks des entreprises.
  • Les chiffres d’août vont aussi être étudiés de près par les investisseurs pour tenter d’y trouver des indices sur l’évolution à venir de la politique monétaire de la Réserve fédérale, qui devrait annoncer en septembre ou en novembre son intention de réduire ses achats d’obligations sur les marchés, l’un de ses principaux soutiens à l’économie.
  • La banque centrale doit composer à la fois avec le ralentissement de l’emploi et la multiplication des signaux inflationnistes: le mois dernier, le salaire horaire moyen a augmenté de 0,6%, deux fois plus qu’attendu, et il affiche sur un an une progression de 4,3%.

Économie et énergies renouvelables : des créations d’emplois très théoriques ?

Économie et  énergies renouvelables : des créations d’emplois très théoriques ?

Une étude d’un cabinet très spécialisé estime que les énergies renouvelables seraient susceptibles de créer 10 millions d’emplois dans le monde ( Par parenthèse ce qui n’est pas extraordinaire au plan mondial). Ainsi sans doute très approximatif voire douteux. En effet , quand on  procède à une évaluation de l’impact sur l’emploi, il faut prendre en compte à la fois la destruction d’emplois tout autant que la création. Il est certain que les EnR sont susceptibles de favoriser l’emploi par contre elles auront aussi des conséquences négatives sur nombre de filières. ( Par exemple la filière automobile française pourrait enregistrer une perte de 100 000 emplois sur 200 000)

On peut d’autant plus douter des chiffres avancés que l’étude prévoit pour la France, 60.478 emplois . Un chiffre évidemment complètement fantaisiste quand on précise jusqu’à l’unité le nombre très hypothétique d’emplois.La France serait le deuxième pays de l’Union européenne en termes de potentiel de création d’emplois, derrière l’Espagne où le potentiel est estimé à 190.000 emplois pour 691 projets de renouvelables. A l’échelle de l’UE, cela représenterait une réserve de 1,6 million d’emplois. Des études en fait de très influencées  par les différents groupes de pressions qui selon le cas et leur intérêt ont tendance à majorer ou à minorer les effets des politiques qu’ils soutiennent. Aucune étude ne peut présenter le moindre caractère sérieux en matière de création d’emplois si parallèlement elle ne prend pas en compte aussi les destructions d’emplois dans la filière ou d’autres.

Les énergies renouvelables : des créations d’emplois très théoriques ?

Les énergies renouvelables : des créations d’emplois très théoriques ?

Une étude d’un cabinet très spécialisé estime que les énergies renouvelables seraient susceptibles de créer 10 millions d’emplois dans le monde ( Par parenthèse ce qui n’est pas extraordinaire au plan mondial). Ainsi sans doute très approximatif voire douteux. En effet , quand on  procède à une évaluation de l’impact sur l’emploi, il faut prendre en compte à la fois la destruction d’emplois tout autant que la création. Il est certain que les EnR sont susceptibles de favoriser l’emploi par contre elles auront aussi des conséquences négatives sur nombre de filières.

On peut d’autant plus douter des chiffres avancés que l’étude prévoit pour la France, 60.478 emplois . Un chiffre évidemment complètement fantaisiste quand on précise jusqu’à l’unité le nombre très hypothétique d’emplois.La France serait le deuxième pays de l’Union européenne en termes de potentiel de création d’emplois, derrière l’Espagne où le potentiel est estimé à 190.000 emplois pour 691 projets de renouvelables. A l’échelle de l’UE, cela représenterait une réserve de 1,6 million d’emplois. Des études en fait de très influencées  par les différents groupes de pressions qui selon le cas et leur intérêt ont tendance à majorer ou à minorer les effets des politiques qu’ils soutiennent. Aucune étude ne peut présenter le moindre caractère sérieux en matière de création d’emplois si parallèlement elle ne prend pas en compte aussi les destructions d’emplois dans la filière ou d’autres.

Nouveau record de créations d’entreprises en 2020 : grâce aux livreurs en vélo !

  • Nouveau record de créations d’entreprises en 2020 : grâce aux livreurs en vélo !
  • Évidemment la plupart des grands médias ont repris bêtement le titre et les chiffres de l’INSEE qui se félicite de la croissance du nombre d’entreprises en 2020.
  • Globalement les créations d’entreprises auraient progressé  pendant la crise sanitaire de 2020 de 4 %. La vérité c’est que nombre d’entreprises sont paralysées et que des milliers et des milliers vont disparaître. En fait la progression est surtout le faite des micro entreprises et des autos entrepreneurs en particulier des livreurs en vélo.
  • Il n’y a évidemment pas de secret, la croissance a diminué de plus de 8 % en 2020 et mécaniquement,  c’est presque autant d’entreprises en moins. Pourtant l’INSEE se félicite du dynamisme de création d’entreprise mais en examinant de près le texte de l’institut de statistique on constate évidemment que c’est un leurre:
    • « Selon les données publiées par l’Insee ce vendredi, le nombre d’entreprises créées en 2020 a augmenté de 4% par rapport à 2019. Au total, ce sont 848.164 entreprises qui ont vu le jour l’an dernier dans ce contexte anxiogène. «Les créations d’entreprises individuelles augmentent fortement (+5,6%) tandis que les créations de sociétés sont en léger recul (-0,2 %)», précise l’Insee.Les créations d’entreprises ont enregistré un léger coup de frein au mois de décembre (-4,2%), mais sur l’ensemble du dernier trimestre, la tendance était à la hausse. Le nombre cumulé d’entreprises créées entre octobre et décembre a bondi de 16,3% par rapport aux mêmes mois de l’année 2019. Sur cette période, c’est le secteur «transports et entreposage» qui tire le chiffre vers le haut avec 13.100 créations. «Au sein de ce secteur, c’est dans les autres activités de poste et de courrier que la hausse est la plus importante (+13.600 créations sur les trois derniers mois)», souligne l’Insee. Un essor qui «reflète notamment le développement des services de livraison à domicile», très plébiscités en cette période de pandémie, explique l’institut. Ce secteur affiche une hausse du nombre de créations de près de 22% sur l’ensemble de l’année.

Les créations d’entreprises au sommet….. mais des auto-entrepreneurs dont l’activité s’écroule

 Les créations d’entreprises au sommet….. mais   des  auto-entrepreneurs dont l’activité s’écroule

Certains médias reprennent l’issue de l’INSEE pour souligner l’envolée du nombre d’autos entrepreneur. Selon l’Insee, plus de 848.200 entreprises ont été créées en 2020, soit une augmentation de 4% par rapport à 2019. Cette hausse est un record alors que la crise a frappé de plein fouet l’économie française l’année dernière. Ce bond spectaculaire est principalement portée par la dynamique des micro-entreprises alors que les créations d’entreprises classiques ont diminué de 13% sur la même période. La part des micro-entreprises dans le total des créations atteint désormais 65% contre 62% en 2019.

La libéralisation du statut de créateur d’entreprise depuis l’ère Sarkozy et la montée en puissance de l’économie de plateforme ont grandement contribué à doper ces chiffres. Derrière ces statistiques mirobolantes, des réalités parfois plus alarmantes apparaissent:  la baisse surtout de l’activité des micros et autres auto-entrepreneurs.

 

Les d’affaires des auto-entrepreneurs étaient déjà insignifiants en moyenne : un peu plus de 10 000 € par an. Même si l’on tient compte de la sous-estimation du chiffre d’affaires réel, il demeure quand même globalement assez marginal par rapport à l’ensemble de l’économie.

 

Le nombre d’auto entrepreneurs doit tourner autour 1,5 millions (mais beaucoup n’ont pratiquement aucune activité. Selon le bilan de la caisse nationale des Urssaf dévoilé ce vendredi 29 janvier, le chiffre d’affaires des auto-entrepreneurs a chuté lourdement de 19% à la fin du second trimestre 2020. Sur près de deux millions d’indépendants enregistrés sous ce statut, seuls 846.000 ont déclaré un chiffre d’affaires positif avec un recul de l’ordre de 8% sur un an. Ces travailleurs ont ainsi déclaré 3.792 euros de revenus contre 4.303 euros auparavant entre avril et juin. En outre, le nombre d’auto-entrepreneurs économiquement actifs baisse dans toutes les régions françaises.

Avec la pandémie, beaucoup de travailleurs ont adopté ce statut pour exercer leur activité dans des conditions parfois rudes. Beaucoup de ces autos entrepreneurs sont en faite des chômeurs virtuels qui à travers le statut d’auto entrepreneur tente de générer quelques maigres ressources. Avec les contraintes relatives à la mobilité et les mesures prudentielles, nombre d’activités de services notamment ont été annulés différées.

Créations d’entreprises : hausse de 75 % dans la restauration rapide

Créations d’entreprises : hausse de 75 % dans la restauration rapide

 

Il faudra sans doute encore attendre les chiffres des mois suivants pou vérifier la solidité des créations d’entreprises.- En effet c’est créations sont surtout poussées par le secteur de la restauration rapide qui augmente de 75 % !  Le contrecoup évidemment de la fermeture les contraintes des bars et des restaurants Les créations d’entreprises ont progressé de 38,2% le mois dernier en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables, après déjà un bond de 59,6% en mai.

Les créations d’entreprises classiques ont augmenté de 43,2% en juin et les immatriculations de micro-entrepreneurs ont progressé de 33,6%.

La hausse la plus forte concerne les activités d’hébergement et de restauration (+75,3%), essentiellement dans les activités de restauration rapide, précise l’Insee.

Créations d’entreprises : chute libre !

Créations d’entreprises : chute libre !

Les statistiques relatives aux défaillances d’entreprises n’ont guère plus d’intérêt que celle concernant les chômeurs en cette période de crise sanitaire. En effet plus de la moitié des salariés du privé étaient en chômage partiel. D’après l’INSEE, en mars, en raison du confinement en vigueur durant la deuxième moitié du mois, les créations d’entreprises avaient déjà baissé d’un quart (-25,4%) par rapport à celles de février, avec là aussi une baisse plus forte pour les entreprises classiques que pour les micro-entreprises, dont les procédures d’immatriculation sont plus simples.

L’Insee prévient toutefois que la baisse entre février et mars est légèrement atténuée par des difficultés rencontrées en février « dans les échanges de données entre l’Insee et un centre de formalités des entreprises » et que ces difficultés ont aussi « très légèrement » accentué la chute en mars et avril.

Les tribunaux de commerce, qui ne prennent pas en compte les entreprises individuelles non immatriculées au Registre du commerce et des sociétés (RCS), avaient fait état de leur côté lundi d’un effondrement de plus de la moitié (-54,3%) des immatriculations de nouvelles entreprises entre le 16 mars et le 30 avril par rapport à la même période de 2019. Selon les chiffres de l’Insee, les créations d’entreprises sont passées de 71.653 en janvier à 69.461 en février, puis 51.789 en mars avant de tomber à 34.425 en avril. En avril, la baisse des immatriculations est particulièrement forte dans les services aux ménages (-45,1%) et les activités immobilières (-44,8%) et la plus faible dans le secteur information et communication (-17,4%).

 

Créations d’entreprises chute de 25,5% en mars

Créations d’entreprises chute de 25,5% en mars

 

Sans surprise, le nombre de créations d’entreprises a chuté pendant la période de mars où l’économie était en grande partie paralysée. Pour le futur ce n’est pas tellement l’évolution de créations d’entreprises qui sera intéressante à prendre en compte mais plutôt le nombre de défaillances. Une vague pourrait monter à partir de juin.

Les créations d’entreprises en France se sont effondrées de 25,5% en mars dans le contexte de propagation du coronavirus et de confinement généralisé de la population, a annoncé jeudi l’Insee. Les créations d’entreprises classiques ont reculé de 30% et les immatriculations de micro-entreprises ont diminué de 19,6%.

Cette baisse est légèrement atténuée par le report sur le mois de mars de certaines créations d’entreprises qui n’avaient pas été comptabilisées en février en raison de difficultés techniques rencontrées dans les échanges de données entre l’Insee et un centre de formalité des entreprises, a précisé l’institut de la statistique.

La baisse des créations d’entreprises concerne tous les secteurs d’activité, avec le repli le plus lourd pour le secteur de l’hébergement et de la restauration (-36,8%).

Créations d’emplois dans le secteur privé : comme la croissance un peu plus de 1 %

Créations d’emplois dans le secteur privé : comme la croissance un peu plus de 1 %

D’après l’INSEE les créations d’emplois dans le privé auraient enregistré une hausse un peu supérieur à 1 %, c’est-à-dire autour de 200 000 emplois. Des chiffres qui paraissent plus crédibles que ceux évoqués par certains responsables politiques, plus modestes aussi. En effet la croissance en 2019 n’aura enregistré une progression de 1, 2 %. Il y a donc une certaine cohérence entre l’évolution de l’emploi et celle de l’activité car parallèlement les gains de productivité progressent très peu. Malgré les craintes de ralentissement de l’activité, l’année 2019 a donc  vu les créations d’emplois se poursuivre dans l’Hexagone. Selon l’Insee, 210.000 ont été créés dans l’ensemble du secteur privé en 2019. Le rythme s’est accentué par rapport aux 163.000 créations de 2018, restant toutefois en deçà de l’augmentation de 2017 : 329.700 emplois avaient alors été créés, un cru exceptionnel dans un contexte favorable.

Dans le détail, au quatrième trimestre, l’emploi salarié a augmenté de 0,2% (40.700 emplois supplémentaires), un rythme comparable à celui du troisième trimestre (33.200 emplois), et donnant lieu à une hausse de 1,1% sur l’année 2019. Sur l’année, la hausse est particulièrement notable dans le secteur marchand, qui a produit 155.000 emplois (+1,3%). La construction a elle aussi connu une bonne année, avec 42.200 emplois créés, une progression de 3%. Même constat dans l’agriculture, en hausse de 1,3% avec 3700 emplois supplémentaires. L’industrie voit elle aussi les créations d’emplois en hausse de 0,3% en 2019, avec 7900 postes supplémentaires. D’autres postes sont moins dynamiques. Ainsi, l’emploi intérimaire a reculé sur un an, perdant 6300 postes sur douze mois. La baisse s’est accélérée au dernier trimestre, atteignant 0,9%, contre 0,4% sur la période précédente. Sur le long terme, on constate également un ralentissement en fin d’année dans l’agriculture, l’industrie et les services non marchands, où les créations ont fléchi au dernier trimestre.

Les estimations de l’Insee mettent en exergue un rythme soutenu de créations d’emplois en France, malgré un contexte marqué par un ralentissement de l’activité à l’international. Cette tendance avait été soulignée il y a quelques jours par Pôle emploi dans ses dernières estimations.

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