Archive pour le Tag 'craintes'
- L’éclatement du multilatéralisme et la perte d’efficience des organismes de régulation (ONU, OMC etc) font monter les craintes d’une guerre -pour l’instant froide- avec la Chine et la Russie.
Il faut noter qu’il y a une différence d’appréciation chez les sondés entre les craintes globales vis-à-vis d’une guerre froide et l’implication du du pays d’origine. Bref globalement un pourcentage non négligeable considèrent que les risques de guerre sont réels mais ne concerneront pas leur propre pays en tout cas moins. Une curieuse vision qui consiste à considérer que le risque est pour les autres. Pas étonnant qu’en Europe en particulier on éprouve les pires difficultés à envisager une politique de défense un peu efficace.
Un sondage du Conseil européen des relations internationales (ECFR) commandé par Lena, l’alliance des principaux quotidiens européens 59 % des sondés craigne une guerre froide avec la Chine et autant avec la Russie.
- , Vis à vis de la Russie 25% y sont seulement 25 % à penser à une guerre impliquant leur pays ,une minorité donc à l’exception de la Pologne (44%), la plus inquiète, et de la France (35%) .
- Vis à vis de la Chine 31% des interrogés pensent que la guerre froide entre l’Union européenne et la Chine est d’actualité, ils sont seulement 15% en moyenne à penser que c’est le cas entre leur propre pays et la dictature communiste.
Covid France : la décrue mais craintes du variant Delta
Mercredi, 8451 patients souffrants du Covid-19 étaient hospitalisés en France, contre 8627 mardi. Parmi elles, 158 personnes sont entrées à l’hôpital lors des dernières 24 heures.
La décrue se poursuit également dans les services de réanimation. 1 204 patients se trouvaient en soins intensifs ce mercredi, contre 1250 la veille. 31 ont été admises lors des dernières 24 heures. 25 personnes sont également décédées à l’hôpital, portant le bilan depuis le début de la pandémie à 84.609 morts dans les hôpitaux français. 2457 nouveaux cas ont été détectés lors des dernières 24 heures, contre 2314 la veille.
Des craintes montent avec les risques liés au développement du variant Delta qui représenterait environ 20 % des nouveaux contaminés en France.
Sur le front des vaccinations, 33.896.012 personnes ont reçu au moins une injection (soit 50,3% de la population totale) et 22.785.561 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 33,8% de la population totale) depuis le début de la campagne vaccinale en France.
Terrorisme : craintes en Côte d’Ivoire
D’après une information du JDD Le directeur de la DGSE, Bernard Emié, s’inquiète d’une pénétration du terrorisme en direction du golfe de Guinée et plus particulièrement vers la Côte d’Ivoire. Sans doute une contamination vient de Burkina Faso et le Mali. N’a pas l’habitude de s’exprimer publiquement. 1er février, lors d’un comité exécutif du ministère de la Défense consacré au contre-terrorisme, il dévoilait une vidéo, recueillie un an plus tôt par des sources humaines de l’agence de renseignement française, sur laquelle on distingue les chefs d’Al-Qaida au Sahel. « C’est lors de cette réunion qu’ils ont conçu leur projet d’expansion vers les pays du golfe de Guinée, affirme Bernard Emié. Ces pays sont désormais des cibles, eux aussi. Pour desserrer l’étau dans lequel ils sont pris, et pour s’étendre vers le sud, les terroristes financent déjà des hommes qui se disséminent en Côte d’Ivoire ou au Bénin. »
Six mois plus tard, en juin 2020, une dizaine de soldats ivoiriens sont tués lors d’une attaque à Kafolo, dans l’extrême nord du pays, à la frontière avec le Burkina Faso. « Les forces de sécurité ivoiriennes ont déployé un maillage sécuritaire important à la frontière commune avec le Burkina Faso, près de la forêt de la Comoé et le Mali, nous précise le colonel Etienne Otchélio, porte-parole de l’armée ivoirienne. Des unités sont constituées avec un volume variable que nous ne souhaitons pas communiquer pour des raisons évidentes de sécurité. Ce déploiement a été renforcé récemment car il est important que la Côte d’Ivoire soit en mesure de contenir la menace. » Selon nos informations, une centaine d’hommes sont positionnés à Kafolo dans le cadre d’une opération dénommée « Frontière étanche ».
Pour le chercheur Arthur Banga, spécialiste du terrorisme à l’université Houphouët-Boigny d’Abidjan, la Côte d’Ivoire est dans l’œil du cyclone. « L’an dernier, Amadou Koufa, chef de la Katiba de Macina, a appelé tous les Peuls, et notamment ceux de Côte d’Ivoire, à se rebeller. L’Etat islamique veut des territoires, donc, pour lui, atteindre le golfe est un objectif de longue haleine, surtout pour défier l’Occident. » Et notamment la Côte d’Ivoire, où sont stationnées une partie des troupes françaises venues renforcer l’opération Barkhane l’an dernier.
Lundi à N’Djamena (Tchad), la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), présidée actuellement par le Ghana, sera représentée au sommet du G5 Sahel. Pour l’Elysée, tous les Etats membres de l’organisation, dont la Côte d’Ivoire, « seront associés systématiquement aux formats de discussion », notamment en matière d’échanges de renseignements antiterroristes. Le président ivoirien, Alassane Ouattara, est attendu d’ici à la fin du mois à Paris pour sa première rencontre avec Emmanuel Macron depuis sa réélection controversée l’automne dernier.
FMI: craintes sur les encours de crédit
Compte tenu des craintes sur les encours de crédit, le FMI augmente encore ses réserves. En clair il fait encore tourner la machine à billets pour augmenter ses propres réserves. La revue, retardée de quelques mois pour permettre une évaluation de l’impact de la pandémie COVID-19, a montré une augmentation significative de l’exposition au crédit du fonds et des risques associés depuis la dernière revue en 2018, aggravée par la pandémie.
«L’encours de crédit a presque doublé, y compris une poussée des financements d’urgence sans conditionnalité, et les engagements au titre des dispositions de précaution sont plus élevés que lors de la dernière revue», a déclaré le FMI dans son communiqué.
Il a déclaré que le crédit était devenu plus concentré et que les rachats programmés étaient plus importants et plus groupés. L’objectif actuel de soldes de précaution de 20 milliards de DTS devrait également passer sous la fourchette indicative cet exercice et le prochain.
Primaires 2017 à droite :craintes de magouilles
Il ont sans doute raison les concurrents de Sarkozy de craindre les magouilles pour les primaires surtout après la première réunion des « Républicains » noyautée par les sarkosystes qui ont sifflé Filon et Juppé. Une première réunion ratée et partisane. Les trois prétendants déclarés à la primaire présidentielle à droite et Bruno Le Maire, possible candidat, demandent donc instamment à Nicolas Sarkozy des garanties sur la consultation de 2016 « dans les conditions d’indépendance requises ». Le congrès du 30 mai des Républicains, dont des élus UMP et UDI, s’accordent à dire en privé qu’il fut un fiasco, a laissé des traces. Alain Juppé, candidat à ce jour le plus sérieux de l’ancien chef de l’Etat pour l’investiture présidentielle, et François Fillon ont été hués, et les craintes d’une mainmise des sarkozystes sur la primaire en ont été ravivées. A l’initiative d’Alain Juppé, qui est sorti très remonté du guêpier de samedi dernier, une lettre a été transmise jeudi au président des « Républicains ». « Nous sommes tous d’accord pour considérer que le temps du débat politique pour la primaire n’est pas venu (…), en revanche, nous pensons également qu’il est urgent de préciser les modalités d’organisation de la primaire, qui nécessiteront un important travail », écrivent Alain Juppé, François Fillon, Xavier Bertrand et Bruno Le Maire dans leur missive. « Le bureau politique du 9 juin devrait être, à notre sens, l’occasion » de constituer formellement le comité d’organisation de la primaire « et de déterminer ses principes d’organisation et de fonctionnement, afin qu’il puisse se mettre au travail sans attendre, dans les conditions d’indépendance requises », poursuivent-ils. « Nous sommes à votre disposition pour vous en entretenir avant cette date pour vous faire part de nos souhaits en la matière », précisent-ils, en assurant Nicolas Sarkozy de leurs « meilleurs sentiments ». Alain Juppé et François Fillon ont d’ores et déjà prévenu qu’ils se présenteraient au premier tour de l’élection présidentielle de 2017 si l’organisation de la primaire était entachée d’irrégularités.
Virus Ebola : craintes mondiales
En dépit des paroles rassurantes des autorités, difficile de prévoir l’évolution du virus, d’abord en Afrique ensuite au plan mondial. Il faudra sans doute attendre la fin de le période des congés (et des migrations) pour se faire une idée. La Sierra Leone, elle, a engagé l’armée dans la lutte contre Ebola, qui a fait près de 900 morts dans le pays, en Guinée et au Liberia, une épidémie dont les risques de propagation mondiale ont conduit British Airways à suspendre ses vols vers Monrovia et Freetown. Selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la Santé, au total 887 morts ont été décomptés sur 1.603 cas d’Ebola (confirmés, suspects ou probables) : 358 en Guinée, 255 au Liberia, 273 en Sierra Leone et un au Nigeria. Il s’agit de loin de la plus grave épidémie d’Ebola depuis la découverte du virus, il y a 38 ans. Deux Américains – un médecin et une missionnaire – ayant contracté le virus au Liberia, où ils luttaient contre l’épidémie au sein d’une ONG humanitaire, ont été rapatriés par avion sanitaire et admis dans des hôpitaux spécialement équipés à Atlanta, en Géorgie. Tous deux ont été traités avec un anticorps expérimental jamais testé auparavant sur des humains, qui semble, selon les médecins traitants cités par la chaîne américaine CNN, avoir eu un effet « miraculeux » en atténuant rapidement les symptômes. De son côté, le ministère espagnol de la Défense a annoncé qu’il allait envoyer un avion militaire au Liberia pour rapatrier et traiter un missionnaire espagnol âgé de 75 ans ayant contracté le virus. Un homme était soigné mardi dans un hôpital de New York pour des symptômes semblables à ceux d’Ebola, mais le centre hospitalier estimait faible le risque qu’il s’agisse d’Ebola. L’Arabie saoudite a également mardi signalé un cas similaire: un de ses ressortissants de retour de Sierra Leone a été hospitalisé à Jeddah – et placé en quarantaine – pour des symptômes identiques. Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. La fièvre qu’il provoque se manifeste notamment par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90%. Au Liberia, le prix des produits d’hygiène, essentiels à la lutte contre Ebola a explosé, de même que celui du poisson, qui pallie l’interdiction de la viande de brousse (singe, chauve-souris, etc.), incriminée dans la propagation.