Archive pour le Tag 'craint'

Ukraine: Poutine craint surtout la contagion démocratique et économique

Ukraine: Poutine craint surtout la contagion démocratique et économique

 

Au-delà des revendications territoriales se cachent d’autres enjeux concernant les velléités guerrières de Poutine. Certes ici ou là , Poutine revendique quelques  territoires ne serait-ce que pour entretenir en permanence un climat conflictuel. Il paraît cependant évident qu’il ne pourra pas annexer un jour l’Ukraine territoire notoirement trop grand pour être contrôlé.

 

La véritable inquiétude et l’ obsession de Poutine , c’est que les pays voisins viennent contaminer la Russie à la fois par leur réussite démocratique mais aussi leur réussite économique  ( cas par exemple des pays baltes ou encore de la Pologne). Faut-il rappeler que la Russie parvient à demeurer une puissance militaire encore très importante  au plan mondial mais s’enfonce au contraire sur le terrain économique dans tous les domaines.

 

Ce que craint Poutine fondamentalement , c’est la mises en cause de son propre régime et de sa dictature.  

Puissante militairement, la Russie reste un pays sous-développé. Un seul exemple le salaire médian atteint autour de 500 € en Russie. Autre exemple la Russie dépend technologiquement des importations et accuse un retard scientifique dans beaucoup de domaines. Par exemple encore dans le domaine de la santé où le taux de vaccination dépasse à peine 30 %.

L’objectif de Poutine serait non pas de reconstituer l’impossible empire soviétique mais de mettre en place des états tampons comme la Biélorussie qui empêchent  de faire la comparaison avec les ex pays de l’Est actuellement en plein développement.

 

 

Russie-Poutine craint surtout la contagion démocratique et économique

Poutine craint surtout la contagion démocratique et économique

 

Au-delà des revendications territoriales se cachent d’autres enjeux concernant les velléités guerrières de Poutine. Certes ici ou là , Poutine revendique quelques  territoires ne serait-ce que pour entretenir en permanence un climat conflictuel. Il paraît cependant évident qu’il ne pourra pas annexer un jour l’Ukraine territoire notoirement trop grand pour être contrôlé.

La véritable inquiétude et l’ obsession de Poutine , c’est que les pays voisins viennent contaminer la Russie à la fois par leur réussite démocratique mais aussi leur réussite économique  ( cas par exemple des pays baltes ou encore de la Pologne). Faut-il rappeler que la Russie parvient à demeurer une puissance militaire encore très importante  au plan mondial mais s’enfonce au contraire sur le terrain économique dans tous les domaines.

Ce que craint Poutine fondamentalement , c’est la mises en cause de son propre régime et de sa dictature.  

Puissante militairement, la Russie reste un pays sous-développé. Un seul exemple le salaire médian atteint autour de 500 € en Russie. Autre exemple la Russie dépend technologiquement des importations et accuse un retard scientifique dans beaucoup de domaines. Par exemple encore dans le domaine de la santé où le taux de vaccination dépasse à peine 30 %.

L’objectif de Poutine serait non pas de reconstituer l’impossible empire soviétique mais de mettre en place des états tampons comme la Biélorussie qui empêchent  de faire la comparaison avec les ex pays de l’Est actuellement en plein développement.

 

 

Ukraine: Poutine craint surtout la contagion démocratique et économique

Poutine craint surtout la contagion démocratique et économique

 

Au-delà des revendications territoriales se cachent d’autres enjeux concernant les velléités guerrières de Poutine. Certes ici ou là , Poutine revendique quelques  territoires ne serait-ce que pour entretenir en permanence un climat conflictuel. Il paraît cependant évident qu’il ne pourra pas annexer un jour l’Ukraine territoire notoirement trop grand pour être contrôlé.

La véritable inquiétude et l’ obsession de Poutine , c’est que les pays voisins viennent contaminer la Russie à la fois par leur réussite démocratique mais aussi leur réussite économique  ( cas par exemple des pays baltes ou encore de la Pologne). Faut-il rappeler que la Russie parvient à demeurer une puissance militaire encore très importante  au plan mondial mais s’enfonce au contraire sur le terrain économique dans tous les domaines.

Ce que craint Poutine fondamentalement , c’est la mises en cause de son propre régime et de sa dictature.  

Puissante militairement, la Russie reste un pays sous-développé. Un seul exemple le salaire médian atteint autour de 500 € en Russie. Autre exemple la Russie dépend technologiquement des importations et accuse un retard scientifique dans beaucoup de domaines. Par exemple encore dans le domaine de la santé ou le taux de vaccination dépasse à peine 30 %.

L’objectif de Poutine serait non pas de reconstituer l’impossible empire soviétique mais de mettre en place des états tampons comme la Biélorussie qui empêchent  de faire la comparaison avec les ex pays de l’Est actuellement en plein développement.

 

 

Ukraine: Poutine craint surtout la remise en cause de son pouvoir autocratique

Ukraine: Poutine craint surtout la remise en cause de son pouvoir autocratique

 

À travers les tensions d’Ukraine créées  par Poutine, il y a bien entendu des enjeux de défense. Mais Poutine craint par-dessus tout que le régime démocratique de Kiev contamine la Russie et son propre pouvoir autocratique estime la politiste Marie Mendras, dans une tribune au « Monde ».

 

En Europe, nous vivons depuis plusieurs mois au rythme des menaces de guerre en Ukraine. Et nous devons nous préparer à tenir ce rythme pendant encore de longs mois. L’insécurité permanente est l’ultime tactique du Kremlin.

Le tête-à-tête de cinq heures entre le président français et le président russe, le 7 février, au Kremlin, a permis de démontrer clairement la nature du problème. Nous ne sommes pas confrontés à une crise ukrainienne, mais à une crise russe. C’est la dérive autoritaire et agressive du régime Poutine qui met en danger la sécurité des Ukrainiens, de tous les Européens, ainsi que l’avenir des Russes.

Face à Emmanuel Macron, Vladimir Poutine n’a pas bougé de sa position, cimentée autour du déni de l’intervention armée en Ukraine depuis 2014 et d’une inversion du récit. Il a répété que l’Ukraine est l’agresseur, et que l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) menace la Russie puisqu’elle soutient Kiev. L’homme est enfermé dans ses assertions et ses émotions, et refuse tout compromis, car c’est à l’autre de faire des concessions. Ses propos sont parfois incohérents. Il a affirmé que si l’Ukraine entrait dans l’OTAN, ce serait pour entraîner les Alliés dans une guerre contre la Russie, afin de récupérer la Crimée (annexée en mars 2014, juste avant l’intervention au Donbass [dans l’est de l’Ukraine]). Or, la question aujourd’hui n’est pas l’adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique, mais le retrait des forces russes massées à la frontière ukrainienne.

Hystérie guerrière

Dans le tohu-bohu des invectives et des menaces, des bruits de botte et des exercices militaires, Vladimir Poutine s’était tu pendant près de six semaines, du 22 décembre 2021 au 1er février dernier. Il avait laissé les rennes de la communication aux patrons des services de sécurité, au ministre de la défense, au président de la Douma [la chambre basse du Parlement russe] – tous des anciens camarades du KGB [les services de renseignements soviétiques] –, ainsi qu’aux diplomates et propagandistes des médias. Ces serviteurs zélés ont entretenu une tonitruante hystérie guerrière. Mais ils n’ont pas autorité pour conduire la politique étrangère. Vladimir Poutine a dû sortir de son silence et reprendre les échanges que les Occidentaux exigeaient.

 

Cet épisode révèle une grande vulnérabilité du pouvoir poutinien. La prise de décision est opaque. Les institutions ne participent plus au processus de décision sur les questions de sécurité, depuis déjà des années. La réflexion stratégique est inexistante, en l’absence d’un débat critique et informé au Kremlin. Le chef s’isole, n’écoute plus que ceux qui vont dans son sens. L’un de ses proches, l’oligarque Evgueni Prigojine, finance les mercenaires Wagner [issus d’une société militaire russe privée], notamment au Mali.

Covid : le gouvernement craint la paralysie économique et sociale

 

 

 

Il est clair que le gouvernement a notoirement sous-estimé l’ampleur de la propagation de la pandémie. Le conseil de défense vient à peine de se réunir que le gouvernement se rend compte qu’avec des moyennes dépassant largement les 200 000 contaminés par jour l’absentéisme va se développer dans nombre d’activités y comprises essentielles.

 

Les seules mesures prises pour le moment pour y faire face consistent à alléger les mesures d’isolement pour les contaminés. Le plus grave problème risque de se poser dans les services logistiques qui fournissent aux entreprises et plus généralement aux activités économiques et sociales les approvisionnements à flux tendu qui caractérise désormais nos processus de production et de distribution.

 

Inévitablement l’absentéisme va concerner aussi les cinq activités économiques qui seront contraintes de morceler encore davantage les envois ce qui va encore complexifier la gestion des flux de transport. Des transports déjà en sous capacité par rapport à l’évolution de la demande.

Le Premier ministre Jean Castex réunira donc ce lundi à 16h dix de ses ministres, révèle BFM TV. Cette réunion doit permettre « de faire le point sur l’impact du variant Omicron sur la continuité des services publics essentiels. À savoir les hôpitaux, les lieux d’enseignements, les transports en commun, les administrations, l’armée, gendarmeries et les commissariats ou encore les entreprises du secteur de l’énergie ».

Malheureusement le gouvernement ne prend pas encore confiance que les activités économiques privées vont se trouver largement impactées et que c’est dès maintenant qu’il faut également envisager les scénarios de remplacement. Des questions autrement plus importantes que celle qui consiste à faire le point sur la continuité du service dans les gendarmeries !

Climat: la Chine craint les mesures de rétorsion

Climat: la Chine craint les mesures de rétorsion

On peut s’étonner que la Chine, très vindicative sur le plan politique, se montre aussi coopérative avec la France et l’Allemagne pour engager une lutte contre le dérèglement climatique. En réalité ,la Chine craint surtout des mesures de rétorsion de l’Occident pour le cas où elle ne respecterait pas les nouvelles mesures qui seront décidées à cet égard par les pays développés. En fait, la Chine est en retard et craint que la question climatique n’affecte son développement économique. Le président Xi a annoncé l’année dernière que la Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, atteindrait un pic d’émissions de dioxyde de carbone avant 2030 et de neutralité carbone d’ici 2060.

« La réponse au changement climatique est une cause commune à toute l’humanité et elle ne doit pas devenir une monnaie d’échange géopolitique, une cible d’attaques contre d’autres pays ou une excuse pour des barrières commerciales », a déclaré Xi lors d’un sommet vidéo. avec les dirigeants européens.

Le département d’État américain, alors sous l’administration Trump, a déclaré en septembre que la Chine avait fait preuve d’un «mépris délibéré» pour la qualité de l’air, des terres et de l’eau, et mettait la santé mondiale en danger avec ses gaz à effet de serre, suscitant une vive réprimande de Pékin.

Macron craint le sultan de papier Erdogan

Macron craint le sultan de papier Erdogan 

 

Peut-être pour détourner l’attention d’un contexte économique social et sanitaire difficile ,Macron a évoqué le danger que pourrait représenter Erdogan à l’occasion des échéances électorales de 2022. Un danger largement surestimé car Erdogan est un sultan menacé du fait  de l’écroulement de son économie, il est  par ailleurs largement contesté sur le plan démocratique.

Faut-il rappeler qu’il a perdu les élections locales à Istanbul il n’est pas sûr que Erdogan gagnent les élections présidentielles en 2023. D’où le durcissement idéologique à l’intérieur parallèlement à la multiplication des attaques contre les démocraties occidentales à l’extérieur.

 

La seule faiblesse de l’union européenne vis-à-vis de la Turquie c’est sans doute d’avoir conclu un accord en 2016 pour réguler les flux migratoires. En gros l’union économique paye la Turquie- qui a bien besoin de cette ressource financière– pour freiner l’immigration à destination de l’Europe.

 

Le maire Heller de Saint-Etienne craint la stigmatisation de l’islam

Le maire Heller de Saint-Etienne craint la stigmatisation de l’islam

Dans une tribune à l’opinion le maire de Saint-Etienne craint la stigmatisation de l’islam. Une tribune intéressante dans la mesure elle rend bien compte des hésitations et atermoiements de la classe politique depuis des années sur une problématique centrale pour l’avenir de la société. Le maire LR de Saint-Etienne estime que « le président de la République ôte toute dimension universelle au débat législatif qui va s’engager » et « prend le risque d’une stigmatisation de l’islam, appréhendé uniquement sous l’angle d’une radicalisation »

 

 

Le président de la République a souhaité préciser sa pensée concernant la future loi sur les séparatismes qui sera présentée, début décembre, en Conseil des ministres avant examen par le Parlement. Immédiatement, Emmanuel Macron a indiqué que le futur texte de loi sera entièrement destiné à combattre les dangers que fait peser l’islam radical sur notre République et sa cohésion nationale.

De nombreuses évolutions sont à attendre de ce texte concernant, notamment, la loi de 1901 qui touche à la liberté d’association ainsi que, comme le laisse entendre le ministre de l’Intérieur, la loi de 1905 portant sur la laïcité. Il est évident que ces deux lois, textes essentiels, piliers incontournables des libertés fondamentales, ne peuvent être modifiées sans qu’un certain nombre de garanties ne soient apportées par le pouvoir exécutif.

Souhaitons, à l’image de l’abbé Lemire, s’exclamant à la tribune de l’Assemblée nationale le 11 avril 1905, que cette loi « ne laisse pas derrière elle une inquiétude et une injustice ». Avouons, que depuis 2017, malheureusement, le président de la République n’a jamais donné la preuve de savoir toujours éviter les écueils de l’inquiétude et de l’injustice.

Méthode. A cet effet, la méthodologie de discussion qui sera retenue sera absolument primordiale, afin d’éviter tout risque de dérive, au moment des débats, qui pourrait conduire à rogner sur les libertés fondamentales. Il est évident aussi que les collectivités territoriales participent, dans l’esprit du président de la République, de la conception de ce texte à venir. Il reste à espérer que les associations représentatives seront largement associées afin d’apporter leurs éclairages indispensables lors des débats législatifs. Les collectivités en général, et plus spécifiquement les communes, sont au contact direct des associations, en les accompagnant tous les jours, et construisent, aussi, une « laïcité du quotidien » qui permet une déclinaison opérationnelle et pragmatique des valeurs chères à Aristide Briand. Une action bénéficiant, désormais, d’une assise juridique stable offerte par la jurisprudence du Conseil d’Etat, dont il faudra tenir compte au moment des débats.

En revanche, sur le fond, on peut regretter que la longue présentation du président de la République s’intéresse d’abord aux différences d’opinion, en l’espèce religieuses, au risque de se retrouver dans une impasse. En effet, la loi de 1905 s’attache, dans son esprit, d’abord à la question de l’exercice des libertés fondamentales reconnues au citoyen. Ce texte a servi aussi, par extension, à définir le périmètre exact de l’expression, au sein de la sphère publique, de toute opinion religieuse, philosophique ou politique.

En inversant cette logique, le président de la République ôte toute dimension universelle au débat législatif qui va s’engager mais, de surcroît, prend le risque d’une stigmatisation de l’islam, appréhendé uniquement sous l’angle d’une radicalisation, voulue par une infime minorité, dont le danger pour la République et les citoyens, à commencer par nos compatriotes de confession musulmane, est incontestable.

Risque de division. Il aurait été préférable de conserver l’esprit de la loi de 1905 faisant de l’individu d’abord un citoyen et, ensuite, un « porteur de différences ». Cela aurait permis aussi de s’interroger sur l’apport culturel de chacun à ce creuset si précieux qu’est la République. Dans une société fragmentée et en proie à des questionnements sur le vivre ensemble, cela aurait mis aussi le principe de concorde, donc de cohésion nationale, au cœur des débats sans prendre le risque de diviser nos concitoyens entre eux. Ainsi, nous aurions été en mesure de rappeler avec fermeté et sérénité, ce principe incontournable de notre Pacte républicain, à savoir que les particularismes ne peuvent primer sur la loi universelle.

La démarche présidentielle ouvre alors la voie à une négociation pérenne de la République avec tous les particularismes, quelle que soit leur nature, cherchant une reconnaissance au Panthéon des valeurs républicaines. La société française vit, depuis de trop nombreuses années, à l’heure de clivages qui la minent et l’affaiblissent, au moment même où les défis à relever exigent un effort de cohésion. Les Français s’interrogent sur le sens même du projet partagé qui doit servir de moteur à la Nation. En les opposant tour à tour sur le plan économique, social, politique ou des enjeux de société, nombreux sont ceux, parmi nos responsables politiques, qui ont pris le risque, en jouant aux apprentis sorciers, de provoquer des cassures qui pourraient, à terme, se révéler irréparables.

Il est temps que le président de la République, après avoir affronté la crise des Gilets Jaunes, prenne la mesure de ces cassures profondes et du besoin de créer les conditions mêmes d’une réconciliation à laquelle les Français, dans leur ensemble, aspirent de manière intense. Il est temps que notre réflexion politique replace, au centre du débat, le citoyen, être doué de droits et devoirs, dont la liberté ne saurait, au nom des différences qui sont les siennes, venir miner notre maison commune : la République.

Est-ce un nouveau rendez-vous manqué pour le président de la République ?

Gaël Perdriau est maire de Saint-Etienne et vice-président des Républicains.

Formation : Comme Gattaz, Berger craint aussi le « big bang »

Formation : Comme Gattaz, Berger craint t aussi  le « big bang »

Comme Gattaz, comme les autres syndicats, Berger, le patron de la CFDT craint le big bang annoncé par la ministre du travail concernant la réorganisation de la formation permanente. Certes Berger défend avec juste raion les nouveaux droits de formation après le compromis avec le patronat mais visiblement il ne veut pas qu’on s’attaque à la tuyauterie qui remettrait en cause les prérogatives des partenaires sociaux et des régions. En cause évidemment,  la véritable cathédrale administrative de l’organisation de la formation qui draine chaque année environ 35 milliards. Une vraie manne dont profitent les superstructures de formation qui se gavent dont bénéficient aussi patronat et syndicats. Notons que cette formation ne profite pas à ceux qui en ont le plus besoin, les moins qualifiées les chômeurs. – La réforme de la formation professionnelle ratera son objectif si elle se concentre trop sur la “tuyauterie”, a prévenu samedi Laurent Berger en appelant le gouvernement à garantir les nouveaux droits fixés dans un accord conclu la semaine dernière par les partenaires sociaux. La ministre du Travail Muriel Pénicaud, qui avait dressé un constat “contrasté” de cet accord, doit présenter lundi ce qu’elle décrit comme un“big bang” de la formation professionnelle “Je dis au gouvernement ‘attention à ce que vous allez faire’”, a déclaré le secrétaire général de la CFDT samedi sur France inter. “Il y a des droits qui ont été créés par cet accord qui a été signé la semaine dernière et ces droits, il faut les garantir pour les travailleurs”, a-t-il ajouté. L’accord sur la formation professionnelle conclu par les partenaires sociaux prévoit notamment un accompagnement renforcé des salariés, un compte personnel de formation (CPF) abondé de 35 heures par année avec un plafond de 400 heures, une révision complète du système de certification d’ici trois ans ainsi qu’une mutualisation des fonds pour les TPE-PME. Muriel Pénicaud a salué les avancées sur les droits des salariés mais a estimé que ce texte ne s’attaquait pas à la complexité de l’architecture du système. Mais Laurent Berger a mis en garde contre une reprise en main de la formation professionnelle par l’Etat aux dépens des partenaires sociaux et des régions. “Attention qu’à vouloir changer la gouvernance de ce système, on ne se mette pas davantage à travailler sur la tuyauterie que sur le réel des gens”, a-t-il dit. “Attention à cette forme de verticalité ‘l’Etat s’occupe de tout et tout ira bien’, non ce n’est pas vrai, on sait que c’est dans les territoires que la question des compétences est la plus pertinente  (…) et pour ça on a besoin d’organisations syndicales et patronales qui se confrontent entre elles”, a-t-il expliqué. La réforme de la formation professionnelle constituera l’un des trois volets, avec celles de l’assurance-chômage et de l’apprentissage, d’un projet de loi que Muriel Pénicaud présentera en conseil des ministres dans la seconde quinzaine d’avril.

Croissance : la BCE craint la récession

Croissance : la BCE craint la récession

 

Pour que la BCE se mêle de politique économique, il faut que la situation soit grave ; D’ordinaire la BCE se limite à la politique monétaire. Draghi lance donc un cri d’alarme en demandant de conjuguer soutien à la croissance et réformes . Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a exhorté vendredi les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro à un effort commun combinant réformes structurelles, investissement, discipline budgétaire et stimulation de la demande pour éviter une « rechute en récession ». Un porte-parole de la BCE, citant les divers points évoqués par Mario Draghi, a dit que ce dernier avait souligné la nécessité de la fidélité aux règles budgétaires définies par l’Union européenne (UE) afin d’ancrer la confiance des marchés envers la zone euro et qu’il avait estimé que les pays jouissant d’une situation budgétaire saine devait songer à stimuler la demande pour relancer la croissance. « En 2011-12, nous avons évité l’effondrement de la zone euro grâce à un effort commun. Nous devrions à nouveau nous atteler à agir en commun pour éviter une rechute en récession », a observé le président de la BCE. Ce dernier a exhorté tous les pays de la zone euro à présenter un calendrier national de réformes économiques structurelles d’ici le prochain sommet européen des 18 et 19 décembre. Enfin, a poursuivi le porte-parole, la BCE se tient prête à employer d’autres outils non conventionnels si nécessaire pour atteindre son but de stabilité des prix et si Mario Draghi s’est dit préoccupé des effets éventuels d’une inflation basse prolongée sur la fixation des prix et des salaires, il n’a pas employé le terme de « déflation ».  La chancelière allemande Angela Merkel a dit qu’elle avait remercié Mario Draghi d’avoir insisté sur le rôle que doivent jouer les Etats dans la relance de la zone euro et ajouté qu’ils avaient la ferme intention de s’exécuter. Reuters avait fait mention jeudi de tensions entre le président de la BCE et la chancellerie allemande. « La politique monétaire peut faire certaines choses, c’est le travail d’une BCE indépendante. Mais si la politique budgétaire ne réagit pas simultanément, si nous n’améliorons pas notre politique économique, notre compétitivité et nos conditions d’investissement, alors nous ne sortirons pas de cette situation insatisfaisante », a expliqué Merkel, lors d’une conférence de presse suivant le Conseil européen de Bruxelles. Interrogé plus particulièrement sur les relations de Berlin avec Draghi, Angela Merkel a répondu: « La BCE travaille de façon indépendante et pour l’Allemagne, c’est très important; mais je le dis très clairement: j’apprécie vraiment la manière dont Mario Draghi participe aux discussions concernant le développement à venir de la zone euro et qu’il ait dit aujourd’hui qu’il était prêt à coopérer en matière de coordination plus étroite des politiques économiques ».  

 

2017 : Hollande craint Le Pen ou espère au second tour

2017 : Hollande craint Le Pen ou espère au second tour

 

 

Finalemenet Hollande ne pense qu’à cela : se faire réélire en 2017. Il dit craindre que Marine Lepen se qualifie pour le second tour, en fait c’est ce qu’il espère puisqu’il compte sur le reflexe républicain pour se faire élire ; Au passage, il s’assoit sur les primaires socialistes. Pas sûr évidemment qu’il se qualifie tellement i est impopulaire et inefficace. Le président craint donc de revivre la présidentielle de 2002, quand la gauche avait été éliminée du premier tour, devancée par le Front national, rapporte « Le Parisien ». Le FN au second tour en 2017 ? « Ce n’est pas un risque, c’est une réalité », estime François Hollande, selon Le Parisien, dimanche 20 juillet. Le président se prépare à un bon score de Marine Le Pen à la prochaine présidentielle, rapporte le quotidien. François Hollande craint de revivre le scénario du 21 avril 2002, quand Lionel Jospin avait été éliminé du premier tour de la présidentielle, devancé par Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac. Il commence donc déjà à se mettre en ordre de bataille pour arriver au second tour en 2017. Car si l’arrivée de Marine Le Pen en tête au premier tour est presque une certitude pour la gauche, la victoire de son adversaire au second tour l’est tout autant. « Celui qui arrivera au second tour avec elle sera élu« , prédit un ténor du PS cité par le Parisien.  Dans cette perspective, le chef de l’État est persuadé qu’il pourra tirer profit de son bilan à l’Élysée. « Je me prépare pour qu’on ait en 2017 un bilan qui permette à la gauche d’être au deuxième tour et de gagner l’élection », glisserait-il à ses visiteurs, faisant peu de cas de l’hypothèse d’une primaire socialiste pourtant réclamée par plusieurs courants rue de Solferino.

 

Ukraine : Poutine craint le rapprochement avec l’Union européenne

Ukraine : Poutine craint le rapprochement avec l’Union européenne

Le chef de l’Etat russe qui a entamé une visite de deux jours en Ukraine pour célébrer le 1.025e anniversaire de l’introduction du christianisme dans la Russie kiévienne a célébré « une unité spirituelle solide » qui sert de « base à l’amitié russo-ukrainienne ».   »Nous sommes tous des héritiers spirituels de ce qui s’est passé ici il y a 1.025 ans (…) En ce sens, nous sommes un peuple uni », a-t-il déclaré, évoquant le baptême par le prince Vladimir en 988 de la Russie kiévienne, premier Etat des Slaves de l’Est qui se diviseront par la suite en Russes, Ukrainiens et Biélorusses.  Les festivités religieuses auxquelles participent également les présidents serbe Tomislav Nikolic et moldave Nicolae Timofti se déroulent avant un sommet à Vilnius en novembre qui pourrait voir la signature d’un accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne.   »Nous allons respecter tout choix du peuple ukrainien » concernant l’intégration aux structures post-soviétiques, dominées par Moscou, a souligné M. Poutine, ajoutant que, réunies, les économies des deux pays seraient plus compétitives.   »Aujourd’hui, nous assistons à une très forte concurrence sur les marchés mondiaux. Ce n’est qu’en unissant nos efforts que nous pourrons devenir compétitifs et gagner dans cette lutte acharnée », a estimé le président russe.   »Nous avons beaucoup d’intérêts communs qui peuvent créer des conditions favorables au développement de nos économies », a pour sa part souligné le président Viktor Ianoukovitch.  Moscou pousse depuis plusieurs années l’Ukraine à délaisser son orientation européenne pour se tourner vers l’Est et invite ce pays à s’intégrer à une union douanière composée pour l’instant de la Russie, du Kazakhstan et du Bélarus.  Ex-république soviétique aux portes de l’Europe, l’Ukraine est tiraillée depuis son indépendance en 1991 entre la Russie et l’Occident.  Depuis qu’il est arrivé à la tête de l’Ukraine, en 2010, le président Viktor Ianoukovitch cherche à nouer des liens plus forts avec l’UE tout en tentant de rester en bons termes avec la Russie.  Les relations entre Kiev et l’Union européenne se sont nettement dégradées depuis l’incarcération en 2011 de l’ex-Premier ministre et opposante Ioulia Timochenko, dénoncée par l’UE qui soupçonne une persécution politique.  La signature d’un accord d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine est sans cesse repoussée en raison de l’affaire Timochenko.  Condamnée à sept ans de prison pour abus de pouvoir, candidate malheureuse à la présidentielle contre M. Ianoukovitch, cette femme politique est aussi jugée pour fraude fiscale et inculpée de complicité dans l’assassinat d’un député en 1996.  Mme Timochenko a appelé samedi les Ukrainiens à « chérir » leur indépendance et le choix « fait il y a plus de 1.000 ans de faire partie de la civilisation européenne ».   »Cela a été un choix d’une importance colossale qui n’a rien à voir avec l’agitation politique actuelle, des rituels protocolaires futiles et les tentatives de faire renaître de fausses unions », a-t-elle estimé dans une déclaration disponible sur le site de son parti.  M. Poutine, accompagné par le patriarche de Moscou et de toutes les Russies Kirill a participé avec M. Ianoukovitch dans la matinée à un service religieux dans le centre de Kiev.  Une centaines de militants nationalistes ukrainiens ont manifesté non loin du lieu de la prière, brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Quand Kiev fut baptisée, Moscou n’existait pas encore », « Provinciaux Poutine et Goundiaïev (nom de famille du patriarche russe Kirill, ndlr), bienvenus dans la capitale de la Russie kiévienne » ou « n’entraînez pas l’Ukraine dans l’union douanière ».

 

Lagarde (FMI) craint le reflux des capitaux

Lagarde (FMI) craint le reflux des capitaux

« Il y a des inquiétudes grandissantes sur les retombées des politiques monétaires non-conventionnelles » qui mêlent rachat d’actifs et taux d’intérêt proches de zéro, a indiqué Mme Lagarde dans un texte fixant l’agenda de l’institution.  La dirigeante, qui avait érigé mardi les banquiers centraux en « héros » de la crise, a estimé que ces politiques pouvaient toutefois provoquer des « effets indésirables » en alimentant des flux de capitaux vers les pays émergents, au risque de perturber le marché des changes et gonfler le prix de certains actifs.  Ces effets « doivent être surveillés », a estimé la patronne du Fonds monétaire international qui tient cette semaine son assemblée générale à Washington.  Elle a également relayé les « préoccupations croissantes » liées à la fin de ces dispositifs, qui se sont traduits par l’injection de milliers de milliards de dollars dans le circuit financier.   »Beaucoup de pays émergents sont préoccupés par le possible choc qui pourrait frapper leur activité et leur système financier si d’importants afflux de capitaux refluaient rapidement » hors de leur économie, a-t-elle ajouté.  Dans un rapport publié la semaine dernière, le FMI a déjà mis en garde contre un retrait « désordonné » des plans d’action des grandes banques centrales, notamment la Fed aux Etats-Unis et la BCE en Europe.   »Le rythme auquel cela sera fait est important (…) parce que nous ne voulons pas avoir une situation précipitée dans laquelle les capitaux quittent soudainement le pays », a déclaré samedi sur ce point la ministre nigériane des Finances, Ngozi Okonjo-Iweala, lors d’une conférence presse.  Le FMI a toutefois été chargé samedi par son instance politique, le Comité monétaire et financier international (CMFI), de mener des études approfondies pour mieux mesurer les effets de ces politiques non conventionnelles.  Ces études examineront les conséquences actuelles de ces politiques, notamment sur les économies des pays émergents, cibles des importants flux de capitaux générés par ces politiques monétaires accommodantes. Mais elles s’intéresseront aussi à ce qui se passera lorsque ces politiques seront progressivement abandonnées, a précisé Mme Lagarde, pour éviter « une sortie désagréable » pour les pays concernés.

 




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