Macron victime d’un Covid intellectuel
Une nouvelle fois Macon revient sur certains problèmes sociétaux qui révèlent une idéologie confuse, molle et contradictoire. Presque une réflexion de bistrot sans grande élévation intellectuelle. Bref du bla-bla confus d’un énarque capable d’affirmer tout et le contraire dans la même phrase, le même paragraphe grâce aux magiques « en même temps » ! Une sorte d’analyse psychosociologique voire psychiatrique inspirée de madame soleil.
Emmanuel Macron revient dès la première question sur l’expression de «gaulois réfractaire» qu’il avait utilisée en août 2018 pour comparer les Français aux Danois et vanter leur modèle social réformiste. .«Nous ne sommes pas un pays qui se réforme comme les pays anglo-saxons, scandinaves, ou l’Allemagne, nous sommes un pays qui se transforme», théorise-t-il, ajoutant qu’il «aime cette tension créatrice»…… et sans doute aussi les manifs du samedi !
:« Dès que quelque chose ne va pas, on le reproche à l’État. L’État est tenu responsable de nos malheurs. Quand un problème surgit, les élus locaux dénoncent les manques ou les faiblesses de l’État, mais chacun se tourne vers l’État quand l’urgence ou la gravité sont là». Avant d’affirmer, optimiste, que «ces doutes sont une énergie politique très rare». Une « névrose » ajoute-t-il en pensant peut-être à la sienne.
«Le jour où on a dit à la France qu’elle était une puissance moyenne, quelque chose de grave a commencé. Ce n’était pas vrai, et les Français ne pouvaient pas se vivre comme cela», regrette-t-il,
«Ce doute existentiel en nous, nous avons tenté de le dépasser par le rêve européen et ce fut la grande intuition de François Mitterrand. Mais le référendum de 2005 et les divisions lors de la crise de 2007 sont passés par là et chacun s’interroge : l’Europe nous rend-elle plus grands ou est-ce une machine qui nous oppresse il veut
: «non plus une Europe-marché mais une Europe géopolitique, une Europe de projet». En réaffirmant le vœu paradoxal – et typiquement macronien — de «retrouver la force et le sens d’une souveraineté qui ne soit ni repli ni conflictualité, mais qui puisse s’appuyer sur une autonomie stratégique européenne indispensable».
Emmanuel Macron a dit craindre le «relativisme» et «l’obscurantisme», dévoiements du «doute» qui lui, «peut être moteur de progrès et de connaissance». En cause, «l’écrasement des hiérarchies induit par la société du commentaire permanent : ….Autant de symptômes d’une société qui «s’horizontalise». Et plus profondément, d’une crise de la démocratie. Sur ce point, Emmanuel Macron ose une surprenante illustration. S’il admet que l’État doit recréer de la confiance et ne plus donner l’impression de changer «les textes et les lois, plus que la vie des Français», le chef de l’État précise «qu’à ce titre, le deuxième confinement a été un exemple d’efficacité»!
À propos de la société victimaire , il déclare : «, nous assistons à une forme de primat de la victime. Son discours l’emporte sur tout et écrase tout, y compris celui de la raison», juge-t-il.
«Par conséquent, celui qui a tenu un discours antisémite ou a collaboré tombe forcément dans le camp du mal radical. Je combats avec la plus grande force l’antisémitisme et le racisme, je combats toutes les idées antisémites de Maurras mais je trouve absurde de dire que Maurras ne doit plus exister», distingue Emmanuel Macron, avant de revenir sur Pétain. «Je me suis construit dans la haine, dans le rejet de l’esprit de défaite et de l’antisémitisme de Pétain mais je ne peux pas nier qu’il fut le héros de 1917 et un grand militaire. On doit pouvoir le dire. À cause de la société de l’indignation, qui est bien souvent de posture, on ne regarde plus les plis de l’Histoire et on simplifie tout». En 2018, devant les protestations, il avait néanmoins fini par renoncer à inclure Pétain dans l’hommage national.
En matière d’identité nationale, Macon préfère la république plurielle. Emmanuel Macron précise l’importance d’une «aventure française» à laquelle se raccrocher et l’exigence d’une certaine intégration : «ma matrice intellectuelle et mon parcours (!) doivent beaucoup à Jean-Pierre Chevènement et à une pensée républicaine» confie-t-il, avant de rendre hommage à Nicolas Sarkozy. «Au fond, son intuition il y a dix ans était bonne même s’il me semble que la formule ‘d’identité nationale’ était sujette à trop de polémiques». Invité à préciser sa vision de cette identité française, le résident de la Lanterne a d’abord rejeté tout critère d’appartenance trop stricte : «Il me semble qu’être français, c’est d’abord habiter une langue et une histoire, c’est-à-dire s’inscrire dans un destin collectif». Avant d’ajouter que «c’est aussi une citoyenneté définie par des valeurs ‘liberté, égalité, fraternité, laïcité’ qui reconnaissent l’individu rationnel libre comme étant au-dessus de tout», et de rejeter toute «approche par le sang».
«la République est plurielle», explique-t-il, avant de préciser que «l’erreur c’est affirmer qu »au fond, vous n’aimez pas la France si vous choisissez des prénoms qui ne sont pas vraiment français’». «Quand vous parlez l’arabe à la maison, que votre famille vient des rives du fleuve Congo, que vous possédez une histoire qui ne se noue pas entre l’Indre et la Bretagne, vous avez une singularité qui importe et il faut pouvoir la reconnaître. Chacun doit pouvoir vivre entre plusieurs horizons culturels», continue-t-il,.
Et de conclure avec le très flou concept de privilège blanc qui met toutes les origines étrangères dans le même panier, une belle manière d’ignorer les spécificités et les degrés d’intégration voire d’assimilation bref du bla-bla d’oral de l’ENA où il faut équilibrer son propos avec des dorures approximatives pour masquer la pauvreté du contenu et son ambiguïté.