Archive pour le Tag 'Covid'

Page 87 sur 89

Covid Espagne : un registre national des récalcitrants au vaccin

Covid Espagne : un registre national des récalcitrants au vaccin

Alors que plusieurs pays dont la France envisagent de délivrer une sorte de passeport pour les personnes vaccinées, l’Espagne, elle, se veut beaucoup plus radicale en envisageant la création d’un registre des personnes . Comme en France, le vaccin contre la Covid-19 ne sera pas rendu obligatoire en Espagne ; en revanche, le gouvernement va tenir un registre des personnes qui refusent de se faire vacciner.

« Ce qu’on va faire, c’est un registre qui sera partagé avec d’autres pays européens« , a-t-il été déclaré, précisant qu’il se référait « aux personnes auxquelles on l’aura proposé et qui, tout simplement, l’auront refusé« . « Il ne s’agit pas d’un document qui sera rendu public », a-t-on assuré, ajoutant que ce fichier serait élaboré « avec le plus grand respect pour la protection des données« . On voit mal le Conseil d’État le conseil constitutionnel accepter en France la tenue d’un tel registre.

Covid : le variant anglais observé au Canada

Covid : le variant anglais observé au Canada

Deux cas du variant anglais ont été observés au Canada. Plusieurs pays, notamment la France, l’Allemagne et l’Espagne, ont préalablement annoncé avoir découvert des cas de ce variant considéré comme potentiellement 70% plus contagieux que la souche initiale du coronavirus. L’Afrique du Sud est très touchée par la nouvelle souche.

Ottawa a décidé la semaine dernière de suspendre les vols de passagers en provenance du Royaume-Uni et de renforcer les contrôles des voyageurs arrivant d’Afrique du Sud, citant la hausse des infections au variant du coronavirus.

Les scientifiques estiment que rien ne prouve pour le moment que les vaccins contre le COVID-19 actuellement déployés – dont celui produit par Pfizer avec BioNTech – ne protègent pas contre le variant.

Le Canada a autorisé plus tôt ce mois-ci l’usage du vaccin mis au point par Pfizer et BioNTech.

Bac Covid : des aménagements

Bac Covid : des aménagements

 

Le bac mais aussi d’autres diplômes de l’enseignement supérieur feront l’objet d’aménagements compte  tenu du Coronavirus. Pour tenir compte des conséquences de la crise sanitaire sur les conditions de préparation du baccalauréat, le ministre de l’Éducation nationale avait déjà annoncé des mesures pour cette année 2020-2021. 

 

Le ministre de l’Éducation nationale avait déjà annoncé des mesures, «à titre exceptionnel», pour cette année 2020-2021, où devait pleinement entrer en vigueur le nouveau bac. Les évaluations communes (anciennement appelées E3C) prévues en Première et Terminale sont annulées au profit du contrôle continu grâce à la prise en compte des notes du bulletin scolaire. Cette mesure concerne l’histoire-géographie, les langues vivantes et la spécialité qui n’est pas poursuivie en Terminale, ainsi que les mathématiques pour la voie technologique et l’enseignement scientifique pour la voie générale. Les épreuves terminales sur les enseignements de spécialité prévues à la mi-mars prochain sont, elles, maintenues. Des aménagements concerneront aussi l’ensemble des diplômes de l’enseignement supérieur. Le danger évidemment et de voir des diplômes qualifiés de » génération covid » et dévalorisé

Covid : le grand laxisme dans les aéroports et les gares

Covid : le grand laxisme dans les aéroports et les gares

Force est de constater que les contrôles sont insignifiants dans les aéroports et les gares pour les passagers en provenance de l’étranger. Dans les aéroports, les voyageurs en provenance de l’Union Européenne et de quelques autres pays comme la Suisse ou la Norvège sont exemptés de tout contrôle.

 

Même chose pour la SNCF vis-à-vis des liaisons internationales. De la même façon, les passagers venant de sept pays où la circulation du virus est faible, comme l’Australie, le Japon ou la Nouvelle-Zélande, n’ont ni contrôle, ni test.

 

Le problème c’est que des pays comme le Japon par exemple une très forte hausse des contaminations et que la liste rouge est sans doute obsolète.

 

À l’inverse, l’Italie et l’Espagne exigent par exemple des tests négatifs de moins de 72 heures pour tous les voyageurs, y compris venant de l’Union européenne. Et l’Allemagne impose une quarantaine de dix jours à tous les voyageurs provenant de pays «à risque», dont la France.

Sondage covid: 70 % des Français vont respecter les règles à Noël

Sondage covid:  70 % des Français  vont respecter les règles à Noël

 

Selon un sondage de  France Info et du Figaro 70 % des Français déclarent qu’ils vont respecter les règles à Noël et qu’ils  ne seront pas plus de six personnes à table .

82% déjeuneront et dîneront en famille. Sept sur dix (70%) se réuniront en plus petit comité que d’habitude. Si 69% des personnes interrogées assurent qu’elles suivront les consignes sanitaires du gouvernement, les deux tiers (63%) respecteront la distance d’un mètre entre chaque convive. Mais plus de la moitié (53%) mélangera les générations et les deux tiers (63%) reconnaissent qu’elles ne porteront pas le masque. 84% des Français disent qu’ils ne se feront pas tester avant d’entrer en contact avec leur famille et ne demanderont pas aux autres de le faire, malgré les recommandations du gouvernement.

Covid : IMMUNITÉ COLLECTIVE avec 50 à 60 % de vaccinés ?

Covid : IMMUNITÉ COLLECTIVE avec 50 à 60 % de vaccinés ?

Karine Lacombe, infectiologue et cheffe du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, n’est pas favorable « à la vaccination obligatoire ». Car « avec un vaccin efficace à 95% », nul besoin de vacciner tous les Français afin d’assurer une immunité de groupe dans la population française. Publicite

« Il suffit que la couverture vaccinale atteigne 50 à 60% pour que l’intégralité de la population soit immunisée, même ceux qui ne veulent pas se vacciner pour protéger les autres », détaille-t-elle.

Jean-Stéphane Dhersin, épidémiologiste et directeur adjoint scientifique de l’Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions du CNRS, explique les raisons pour lesquelles ce chiffre pourrait en effet être suffisant.

« En terme d’immunité collective, il est difficile de savoir où l’on se situe car cela dépend du R0 sous-jacent. Pour s’assurer l’immunité collective, il faudrait être aux alentours de 60% de la population française immunisée. »

 6,33 millions de Français de 15 ans et plus ont été contaminés par le Covid-19, soit un peu plus de 11% de la population, soulignait de son côté l’Institut Pasteur début décembre. Si l’infection à Covid-19 ne garantit pas une immunité parfaite et durable, il est à noter que les cas documentés de réinfection restent à ce jour assez isolés.

Covid : La crise du surendettement s’aggrave

Covid : La crise du surendettement s’aggrave

L’association de consommateurs l’UFC-Que Choisir estime que , le problème des crédits à la consommation réside dans le manque de contrôles des clients, ces prêts s’effectuent uniquement sur du « déclaratif »« Si demain vous faites une carte revolving ou un crédit renouvelable, on ne va quasiment rien vous demander, mis à part un RIB. Les crédits à la consommation sont accordés relativement facilement. Un organisme de prêt ne peut pas consulter de fichier dans lequel on signale qu’une personne a déjà quatre ou cinq crédits. Malheureusement, il faut une forme d’auto-censure des Français », développe Maël Bernier. Pour l’association de consommateurs locaux vides va aggraver la situation.

 

L’UFC que choisir évoque un problème que rencontrent de nombreux Français ayant recours à plusieurs crédits à la consommation : « Si on est dans une situation bancaire compliquée, si on a des problèmes pour rembourser l’ensemble de ses crédits, il faut faire appel aux solutions de regroupements de crédits, qui permettent de regrouper, sur une seule ligne de prêts, plusieurs crédits, et de rééchelonner votre dette. »

Macron victime d’un Covid intellectuel

Macron victime d’un  Covid  intellectuel

 

 

Une nouvelle fois Macon revient sur certains problèmes sociétaux qui révèlent une idéologie confuse, molle et contradictoire. Presque une réflexion de bistrot  sans grande élévation intellectuelle. Bref du bla-bla confus d’un énarque capable d’affirmer tout et le contraire dans la même phrase, le même paragraphe grâce aux magiques « en même temps » ! Une sorte d’analyse psychosociologique voire psychiatrique inspirée de madame soleil.

Emmanuel Macron revient dès la première question sur l’expression de «gaulois réfractaire» qu’il avait utilisée en août 2018 pour comparer les Français aux Danois et vanter leur modèle social réformiste. .«Nous ne sommes pas un pays qui se réforme comme les pays anglo-saxons, scandinaves, ou l’Allemagne, nous sommes un pays qui se transforme», théorise-t-il, ajoutant qu’il «aime cette tension créatrice»…… et sans doute aussi les manifs du samedi !

 

 Dès que quelque chose ne va pas, on le reproche à l’État. L’État est tenu responsable de nos malheurs. Quand un problème surgit, les élus locaux dénoncent les manques ou les faiblesses de l’État, mais chacun se tourne vers l’État quand l’urgence ou la gravité sont là». Avant d’affirmer, optimiste, que «ces doutes sont une énergie politique très rare». Une « névrose » ajoute-t-il en pensant peut-être à la sienne.

 

 «Le jour où on a dit à la France qu’elle était une puissance moyenne, quelque chose de grave a commencé. Ce n’était pas vrai, et les Français ne pouvaient pas se vivre comme cela», regrette-t-il,

 

«Ce doute existentiel en nous, nous avons tenté de le dépasser par le rêve européen et ce fut la grande intuition de François Mitterrand. Mais le référendum de 2005 et les divisions lors de la crise de 2007 sont passés par là et chacun s’interroge : l’Europe nous rend-elle plus grands ou est-ce une machine qui nous oppresse il veut

: «non plus une Europe-marché mais une Europe géopolitique, une Europe de projet». En réaffirmant le vœu paradoxal – et typiquement macronien — de «retrouver la force et le sens d’une souveraineté qui ne soit ni repli ni conflictualité, mais qui puisse s’appuyer sur une autonomie stratégique européenne indispensable».

 

 

Emmanuel Macron a dit craindre le «relativisme» et «l’obscurantisme», dévoiements du «doute» qui lui, «peut être moteur de progrès et de connaissance». En cause, «l’écrasement des hiérarchies induit par la société du commentaire permanent : ….Autant de symptômes d’une société qui «s’horizontalise». Et plus profondément, d’une crise de la démocratie. Sur ce point, Emmanuel Macron ose une surprenante illustration. S’il admet que l’État doit recréer de la confiance et ne plus donner l’impression de changer «les textes et les lois, plus que la vie des Français», le chef de l’État précise «qu’à ce titre, le deuxième confinement a été un exemple d’efficacité»!

 

 

À propos de la société victimaire , il déclare : «, nous assistons à une forme de primat de la victime. Son discours l’emporte sur tout et écrase tout, y compris celui de la raison», juge-t-il.

 «Par conséquent, celui qui a tenu un discours antisémite ou a collaboré tombe forcément dans le camp du mal radical. Je combats avec la plus grande force l’antisémitisme et le racisme, je combats toutes les idées antisémites de Maurras mais je trouve absurde de dire que Maurras ne doit plus exister», distingue Emmanuel Macron, avant de revenir sur Pétain. «Je me suis construit dans la haine, dans le rejet de l’esprit de défaite et de l’antisémitisme de Pétain mais je ne peux pas nier qu’il fut le héros de 1917 et un grand militaire. On doit pouvoir le dire. À cause de la société de l’indignation, qui est bien souvent de posture, on ne regarde plus les plis de l’Histoire et on simplifie tout». En 2018, devant les protestations, il avait néanmoins fini par renoncer à inclure Pétain dans l’hommage national.

 

En matière d’identité nationale, Macon préfère la république plurielle. Emmanuel Macron précise l’importance d’une «aventure française» à laquelle se raccrocher et l’exigence d’une certaine intégration : «ma matrice intellectuelle et mon parcours (!)  doivent beaucoup à Jean-Pierre Chevènement et à une pensée républicaine» confie-t-il, avant de rendre hommage à Nicolas Sarkozy. «Au fond, son intuition il y a dix ans était bonne même s’il me semble que la formule ‘d’identité nationale’ était sujette à trop de polémiques». Invité à préciser sa vision de cette identité française, le résident de la Lanterne a d’abord rejeté tout critère d’appartenance trop stricte : «Il me semble qu’être français, c’est d’abord habiter une langue et une histoire, c’est-à-dire s’inscrire dans un destin collectif». Avant d’ajouter que «c’est aussi une citoyenneté définie par des valeurs ‘liberté, égalité, fraternité, laïcité’ qui reconnaissent l’individu rationnel libre comme étant au-dessus de tout», et de rejeter toute «approche par le sang».

 

 «la République est plurielle», explique-t-il, avant de préciser que «l’erreur c’est affirmer qu »au fond, vous n’aimez pas la France si vous choisissez des prénoms qui ne sont pas vraiment français’». «Quand vous parlez l’arabe à la maison, que votre famille vient des rives du fleuve Congo, que vous possédez une histoire qui ne se noue pas entre l’Indre et la Bretagne, vous avez une singularité qui importe et il faut pouvoir la reconnaître. Chacun doit pouvoir vivre entre plusieurs horizons culturels», continue-t-il,.

 

Et de conclure avec le très flou concept de privilège blanc qui met toutes les origines étrangères dans le même panier, une belle manière d’ignorer les spécificités et les degrés d’intégration voire d’assimilation bref du bla-bla d’oral de l’ENA où il faut équilibrer son propos avec des dorures approximatives pour masquer la pauvreté du contenu et son ambiguïté.

Covid : une possible troisième vague ?

Covid : une possible troisième vague ?

 

Avant même la découverte d’une nouvelle version du virus la plupart des pays dans le monde ont enregistré une hausse alarmante des contaminations. Depuis la découverte du virus mutant en Angleterre, les inquiétudes sont encore plus alarmantes. Plusieurs pays ont déjà décidé d’interdire les vols avec le Royaume-Uni. La particularité du nouveau virus est de se propager jusqu’à 70 fois plus rapidement que le précédent. Pour l’instant les scientifiques indiquent qu’effectivement la propagation et particulièrement rapide mais ne remet pas en cause les effets des vaccins disponibles auprès de l’être. Cependant les études sur ce point sont encore insuffisants pour prouver scientifiquement cette affirmation. En France un conseil de défense sera réuni lundi et une réunion devrait aussi avoir lieu à Bruxelles pour tenter de coordonner les répliques à cette possible troisième vague qui semble se confirmer un peu partout.

Covid : «la dette se rembourse »….. Ah bon !

Covid : «la dette se rembourse »….. Ah bon !

Olivier Dussopt, sur Europe 1 a fait une découverte d’importance : la dette se remplace a-t-il déclaré. Une découverte sans doute parce que cet élu sur liste PS s’est  converti à l évidence mathématique économique depuis qu’il a rejoint Macron, bien qu’élu sur une liste PS.

 

Le 18 juin 2017, il est réélu député de la deuxième circonscription de l’Ardèche avec 56,30 % des suffrages exprimés face à la candidate de La République en marche !9. Il est l’un des rares députés PS à être réélus face à un candidat LREM. Ce qui ne l’empêchera pas de rejoindre Macron. Il est vrai que chez les socialistes on a toujours été un peu fâché avec les concepts mathématiques et économiques.

 

La  France va bien rembourser sa dette liée au Covid, et ceux qui avancent le contraire tiennent des propos relevant d’une «forme d’irresponsabilité ou d’illusion», a martelé ce samedi matin le ministre délégué chargé des Comptes publics, converti depuis peu à l’orthodoxie financière. On voit mal en effet comment il pourrait en être autrement sachant que la dette de la France est passée de 100 % du PIB  22 019 à 120 % fins 2020. La France doit bien évidemment rembourser sa dette sinon elle sera privée des emprunts qui lui sont nécessaires pour sa gestion courante et même ses investissements. «La dette se rembourse, c’est un principe», a-t-il ajouté, rappelant que le dernier défaut tricolore en la matière datait de 1812. «Il peut y avoir des discussions sur le cantonnement de la dette, sur le délai de remboursement, mais une dette, ça se rembourse», a répété le bras droit de Bruno Le Maire

 

.Le sous ministre des comptes avait pourtant soutenu des opinions contraires lorsqu’il était au PS. Avec des déclarations en forme d’évidence, l’intéressé fera encore une grande carrière et il est à prévoir qu’il fera encore parti de la majorité future ce champion du slalom politique.

Covid : Macon victime de son activisme et de ses contradictions

Covid : Macon victime de son activisme et de ses contradictions

 

 

 

Il est clair que personne n’est vraiment à l’abri d’une contamination par le Coronavirus. Cependant,  les mesures de précaution permettent de limiter les risques. Or Macron comme d’habitude est victime de son activisme en voulant à la fois assumer son rôle de chef de l’État, de chef du gouvernement et de chef de la majorité.

 

Il n’y a pas une journée sans que le chef de l’État ne fasse une sortie publique et contacte évidemment des personnes éventuellement positives au virus. On le voit même à la télévision sans masque, touchant ses interlocuteurs et leur serrant même la main.

 

 Bref Macon comme dans beaucoup d’autres domaines est en contradiction entre son action et son comportement. Théoriquement,  il se veut particulièrement rigoureux pour les Français en imposant des mesures parfois à la limite des atteintes à la liberté ; par contre, lui ne se prive pas de multiplier les occasions de contacts dans le cadre de rencontres dont beaucoup ne ce justifient pas eu égard à la fonction de président de la république. C’est activisme est maladif politiquement et traduit une certaine nervosité du président; au plan sanitaire,  cet  activisme est dangereux.

 

Société : »Génération Covid sacrifiée » ?

Société : »Génération Covid sacrifiée » ?

Jean-Hervé Lorenzi , président du Cercle des économistes lance dans la Tribune de premières pistes de réflexion pour éviter que la génération covid ne soit sacrifiée.

Aujourd’hui, ils sont 9,2 millions de jeunes âgés de 18 à 29 ans en France. Parmi eux, si l’on cumule ceux qui sont au chômage et ceux qui n’ont ni emploi ni formation, ils sont plus d’un tiers dans une situation extrêmement difficile. Cela ne date pas du Covid mais, évidemment, des choses se sont détériorées depuis.

Sans accès au RSA, face à un marché du travail ébranlé par la crise et un futur qu’on ne pourrait se risquer à deviner, les jeunes font partie des plus touchés par la crise économique. Pire, 12,5% vivent sous le seuil de pauvreté. En ce sens, l’accompagnement et la protection des jeunes en France doivent être une priorité des politiques de relance.

Une série de mesures ciblées a été prise ces dernières semaines pour pallier la précarité de certains jeunes. La dernière en date est celle de la ministre du Travail, qui assurera à 70000 jeunes actifs un revenu minimum de remplacement. Mais ces aides exceptionnelles sont par nature court-termistes, et les perspectives de ces jeunes en situation de précarité ne leur permettent pas d’envisager sereinement l’avenir à moyen ou long terme.

Leur insertion sur le marché du travail est ralentie, précaire ou incertaine. Il ne s’agit pas d’opposer la situation sociale à la crise sanitaire, mais il est essentiel de s’interroger sur les perspectives qui s’offrent aux jeunes en France dans les mois à venir. La jeunesse, principale victime de la Covid 19 ? A la vue des statistiques et des histoires personnelles, le constat est implacable.

Redéfinissons clairement les problèmes, sortons des mesurettes, et allons vers des solutions inclusives qui prennent en compte tous les aspects. Le Cercle des économistes propose quatre types de solutions.

Il faut multiplier par 10 toutes les formations de requalification, notamment l’école de la deuxième chance. Pour les jeunes en fin d’études qui, du fait de la Covid, ne peuvent entrer sur le marché du travail, il faut mettre en place une rémunération à hauteur du RSA. D’une manière générale, la rémunération des jeunes doit être étendue, dans le cadre d’un contrat, à tous ceux qui s’engagent dans une formation qualifiante, un apprentissage ou la recherche active d’un emploi. Ne parlons plus de société d’assistance mais de société contractuelle. Le gouvernement propose d’augmenter le nombre de participants au service civique ; cela n’a de possibilité de se réaliser que si l’on augmente assez significativement l’indemnisation de cette catégorie de jeunes. Bien d’autres mesures peuvent être envisagées, notamment sur le logement, mais si l’on n’intervient pas plus, nous aurons réellement une génération sacrifiée.

L’heure n’est plus aux tergiversations, ni aux promesses, mais à une concertation de tous sur cette épineuse question. C’est pourquoi le Cercle des économistes, fidèle à sa conviction sur l’importance d’un débat ouvert et accessible, organise ce jeudi une série de débats sur la question : « Comment éviter une génération sacrifiée ? » Il s’agit de l’avenir du pays.

Jean-Hervé Lorenzi est président du Cercle des économistes.

« Génération Covid sacrifiée » ?

« Génération Covid sacrifiée » ?

 

Jean-Hervé Lorenzi , président du Cercle des économistes lance dans la Tribune de premières pistes de réflexion pour éviter que la génération covid ne soit sacrifiée.

 

Aujourd’hui, ils sont 9,2 millions de jeunes âgés de 18 à 29 ans en France. Parmi eux, si l’on cumule ceux qui sont au chômage et ceux qui n’ont ni emploi ni formation, ils sont plus d’un tiers dans une situation extrêmement difficile. Cela ne date pas du Covid mais, évidemment, des choses se sont détériorées depuis.

Sans accès au RSA, face à un marché du travail ébranlé par la crise et un futur qu’on ne pourrait se risquer à deviner, les jeunes font partie des plus touchés par la crise économique. Pire, 12,5% vivent sous le seuil de pauvreté. En ce sens, l’accompagnement et la protection des jeunes en France doivent être une priorité des politiques de relance.

Une série de mesures ciblées a été prise ces dernières semaines pour pallier la précarité de certains jeunes. La dernière en date est celle de la ministre du Travail, qui assurera à 70000 jeunes actifs un revenu minimum de remplacement. Mais ces aides exceptionnelles sont par nature court-termistes, et les perspectives de ces jeunes en situation de précarité ne leur permettent pas d’envisager sereinement l’avenir à moyen ou long terme.

Leur insertion sur le marché du travail est ralentie, précaire ou incertaine. Il ne s’agit pas d’opposer la situation sociale à la crise sanitaire, mais il est essentiel de s’interroger sur les perspectives qui s’offrent aux jeunes en France dans les mois à venir. La jeunesse, principale victime de la Covid 19 ? A la vue des statistiques et des histoires personnelles, le constat est implacable.

Redéfinissons clairement les problèmes, sortons des mesurettes, et allons vers des solutions inclusives qui prennent en compte tous les aspects. Le Cercle des économistes propose quatre types de solutions.

Il faut multiplier par 10 toutes les formations de requalification, notamment l’école de la deuxième chance. Pour les jeunes en fin d’études qui, du fait de la Covid, ne peuvent entrer sur le marché du travail, il faut mettre en place une rémunération à hauteur du RSA. D’une manière générale, la rémunération des jeunes doit être étendue, dans le cadre d’un contrat, à tous ceux qui s’engagent dans une formation qualifiante, un apprentissage ou la recherche active d’un emploi. Ne parlons plus de société d’assistance mais de société contractuelle. Le gouvernement propose d’augmenter le nombre de participants au service civique ; cela n’a de possibilité de se réaliser que si l’on augmente assez significativement l’indemnisation de cette catégorie de jeunes. Bien d’autres mesures peuvent être envisagées, notamment sur le logement, mais si l’on n’intervient pas plus, nous aurons réellement une génération sacrifiée.

L’heure n’est plus aux tergiversations, ni aux promesses, mais à une concertation de tous sur cette épineuse question. C’est pourquoi le Cercle des économistes, fidèle à sa conviction sur l’importance d’un débat ouvert et accessible, organise ce jeudi une série de débats sur la question : « Comment éviter une génération sacrifiée ? » Il s’agit de l’avenir du pays.

Jean-Hervé Lorenzi est président du Cercle des économistes.

« Génération COVID » : embauche de 15 000 jeunes chez Carrefour en France

« Génération COVID » : embauche de 15 000 jeunes chez Carrefour en France

 

Il est clair que les jeunes de la « Génération COVID » vont être lourdement handicapés par les perturbations de leur enseignement et que leur diplôme presque d’être dévalorisé. Parallèlement compte tenu de la crise économique, le chômage va se développer et le recrutement se réduire en même temps.- Carrefour, premier distributeur européen, prévoit cependant d’embaucher 15.000 jeunes, l’année prochaine en France, dont la moitié dans des quartiers défavorisés, a annoncé mardi le PDG du groupe, Alexandre Bompard.

“Il y a quelque 750.000 jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail. C’est toujours difficile pour eux de trouver une place”, a déclaré Alexandre Bompard à la radio RTL, en faisant référence aux travailleurs de moins de 25 ans.

“Cette année, pour ce que nous pouvons appeler la ‘génération COVID’, c’est d’une complexité folle. Les portes sont fermées parce que de nombreuses entreprises sont en difficultés”, a-t-il poursuivi. Les emplois proposés seront des contrats à durée indéterminée ou en alternance. Carrefour emploie actuellement 321.000 personnes dans le monde, dont 105.000 en France.

Choc économique Covid: les économistes dans le potage

Choc économique Covid: les économistes dans le potage

 

 

Les économistes sont particulièrement discrets sur les perspectives de sortie de crise tant sur les conditions que sur le calendrier. Pour une vraie reprise de la croissance,  certains un peu optimistes parlent de 2021, d’autres de 2022  2023 ou 2025.

 

Très peu évoquent les conditions d’amortissement de l’énorme masse de liquidités déversées par les banques centrales pour soutenir les entreprises et le budget des Etats. À telle enseigne par exemple qu’en France devant les interrogations, on a mis en place une commission baroque de quelques experts chargés d’imaginer comment gérer la nouvelle énorme dette.

 

Le plus souvent, certains économistes qui se veulent optimistes déclarent qu’il n’y a aucun danger de reprise de l’inflation puisque les banques centrales continueront de maintenir les taux de prêt à zéro ou presque. Pourtant toutes les crises démontrent qu’en cas de distorsion majeure entre la monnaie et la richesse réelle, tout finit par être régulé par l’inflation qui ampute le pouvoir d’achat de tous les consommateurs. Il y a alors une sorte de dévaluation de fait de la monnaie. La vertu de la planche à billets a forcément des limites surtout en France où nous importons bien plus que nous exportons.

 

L’autre risque c’est une explosion du système financier en raison de la fragilisation de certaines banques qui vont avoir à gérer une masse d’actifs pourris. En effet, nombre d’entreprises -voire même d’Étatw- ne pourront faire face à leurs obligations pour rembourser leurs dettes. On risque d’ailleurs d’assister à des phénomènes de restructuration important dans le domaine bancaire avec la disparition et où l’absorption d’établissements fragilisés. Sans parler d’éclatement d’autres bulles financières.

1...8586878889



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol