Archive pour le Tag 'Covid'

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Sondage Covid: le non confinement désapprouvé par 52 %

Sondage Covid: le non  confinement désapprouvé par 52 %

 

 

Selon un  sondage Harris Interactive pour LCI, 52 % de la population désapprouvent la décision de non confinement. Par ailleurs, près de 4 Français sur 10 seulement estiment que les dernières mesures annoncées vendredi 29 janvier par Jean Castex seront efficaces sur le plan sanitaire.

 

 

Seulemenet 39% des personnes interrogées estiment que ces nouvelles mesures seront efficaces sur le plan sanitaire. Par comparaison, ils étaient encore 67% à approuver cette stratégie sanitaire à la fin du mois d’octobre, lorsqu’Emmanuel Macron avait annoncé le reconfinement du pays.

Sondage Covid: le non confinement désapprouvé par 52 %

Sondage Covid: le non  confinement désapprouvé par 52 %

 

 

Selon un  sondage Harris Interactive pour LCI, 52 % de la population désapprouvent la décision de non confinement. Par ailleurs, près de 4 Français sur 10 seulement estiment que les dernières mesures annoncées vendredi 29 janvier par Jean Castex seront efficaces sur le plan sanitaire.

 

 

Seulement 39% des personnes interrogées estiment que ces nouvelles mesures seront efficaces sur le plan sanitaire. Par comparaison, ils étaient encore 67% à approuver cette stratégie sanitaire à la fin du mois d’octobre, lorsqu’Emmanuel Macron avait annoncé le reconfinement du pays. 

Covid : Et maintenant on manque de seringues !

Covid : Et maintenant on manque de seringues !

 

Non seulement on  manques de vaccins et comme dirait le ministre de la santé de primo infections. Expression sans doute pour qualifier tout autant la première phase que surtout son absence du fait de la quasi fermeture de la plupart des centres de vaccination.

Maintenant on manque aussi de seringues suffisamment longues et suffisamment fines pour extraire le précieux liquide des laboratoires. Autorisée ce mois-ci par le régulateur sanitaire européen, l’extraction de six doses dans chaque flacon du laboratoire américain au lieu de cinq nécessite l’utilisation d’une aiguille à la fois suffisamment fine pour minimiser les pertes et suffisamment longue pour permettre l’injection du vaccin dans le muscle deltoïde du receveur.

L’hôpital de Cannes, dans lequel Laurent Fignon travaille, a reçu de Santé Publique France des aiguilles trop courtes, a dit le médecin, qui a dû s’appuyer sur l’ingéniosité des pharmaciens de son établissement et sur la solidarité d’autres hôpitaux pour optimiser les flacons et vacciner selon le protocole du laboratoire.

La Commission européenne fait d’ailleurs pression sur Pfizer et son partenaire pour obtenir davantage de seringues dites à espace mort faible qui limitent les

À Cannes, Laurent Fignon prévient que l’extraction de six doses ne pourra pas durer si les médecins ne disposent pas du matériel adapté.

“Certains pays ont été correctement équipés dès le départ, ça n’a pas été le cas ici en France,” dit-il.

Le ministère français de la Santé, qui a reconnu que l’extraction de la sixième dose était difficile et requérait un équipement spécifique, a indiqué qu’il était en train de travailler à améliorer l’approvisionnement. Bref on encore pris trois mois de retard qui s’ajoute à l’imprévision quantitatif des commandes passées au cours de l’été et aux retards de fourniture des laboratoires du vaccin lui-même.

Covid: un confinement différé.

Covid: un confinement différé.

Finalement la montagne accouche d’une souris après plus d’une semaine de prédiction tapageuse et contradictoire de la part du gouvernement, le Premier ministre annonce qu’il n’a rien décidé. Tout juste quelques mesures finalement assez anecdotiques en tout cas pas très stratégique pour donner l’impression d’un plan. Ainsi les mesures par exemple concernant les voyageurs. Le transport international est interdit mais pas dans l’union européenne.

Autant dire que les pays passoires vont continuer de laisser venir n’importe qui. Notons d’ailleurs que même dans les pays plus sûrs  comme la France, les mesures sont assez symboliques. C’est tout juste si on contrôle des utilisateurs du transport aérien. Par compte strictement rien pour les voyageurs internationaux qui se déplacent en automobile par train soit plus de 80 % des flux.

Jean Castex a annoncé la fermeture, à compter de ce dimanche, des centres commerciaux non alimentaires d’une surface supérieure à 20.000 m2 carrés, propices à la circulation du virus. Une mesure qui ne concernera pas beaucoup de commerces compte tenu de la surface prise en compte

On va aussi renforcer les jauges dans les grandes surfaces, une mesure qui n’a jamais été très opérationnelle. À l’inverse de ce qui se passe dans les petits magasins les clients font la queue dans la rue.

Une autre mesure concerne le renforcement du télétravail mais qui ne peut concerner qu’une minorité. Au grand maximum 25 % quand la ministre du travail avait annoncé qu’on avait pu compter jusqu’à 50 % de salariés en télétravail ! De toute évidence il y a longtemps que la ministre du travail n’a pas mis les pieds dans les entreprises notamment du privé.

Finalement coincé entre des préoccupations sanitaires et des inquiétudes politiques, le pouvoir a décidé de ne rien décider. Malheureusement avec la dégradation inévitable des chiffres donnés qu’un report dans le temps de responsabilité qu’il aurait dû prendre immédiatement. D’ici une semaine ou 15 jours le gouvernement devra revoir sérieusement sa copie.

E-commerce : la hausse grâce au Covid y compris chez les personnes âgées

E-commerce : la hausse grâce au Covid y compris chez les personnes âgées

 

Sur franceinfo, Philippe Moati, professeur d’économie à l’université de Paris, cofondateur de l’ObSoCo (l’Observatoire société et consommation), observe une explosion du e-commerce du fait du Coronavirus y compris chez les personnes âgées parfois peu familières des technologies de communication. Interview France Info)

 

franceinfo : Comment définiriez-vous le mode de consommation actuel ?

 

Philippe Moati : On est clairement dans un régime de consommation sous contrainte. Horaires d’ouverture des magasins, plus ou moins tôt, plus ou moins tard, crainte de la sortie. Encore énormément de gens hésitent à sortir par peur de la contamination. Donc, si on se met à acheter en ligne c’est parce qu’on ne veut ou ne peut pas acheter en magasin. Il y a eu un boom et de nouveaux acheteurs.

« On voit que 8% des Français ont fait leurs premières courses sur internet durant la crise sanitaire, notamment des personnes âgées pour l’alimentaire car c’est une offre des services qui leur est particulièrement adaptée. »

Philippe Moati à franceinfo

On a constaté d’une manière générale que les personnes âgées se sont mises au numérique pendant la crise sanitaire. Il y a un verrou qui a sauté. On peut penser que certaines de ces habitudes demeureront. Clairement, le e-commerce en a profité.

Que pensez-vous d’Amazon ?

 

On a eu une vague ces derniers mois d’Amazon bashing y compris à la tête du gouvernement. Mais dans nos enquêtes ce n’est pas ce que l’on voit. On a plus de répondants qui nous disent qu’ils achètent davantage sur Amazon qu’avant que de personnes qui disent acheter moins. Donc, si on se base sur nos données, il y a un accroissement de la fréquentation d’Amazon. L’image est plutôt bonne. Le groupe est très bien noté sur les aspects consommateurs, que ce soit sur la livraison, le choix, les prix, plutôt mal noté sur les aspects sociaux, mais ce qui l’emporte c’est une satisfaction. Donc, il y a un décalage entre le discours qui désigne Amazon comme le mal absolu et les consommateurs qui y vont parce qu’ils y trouvent leur compte.

 

COVID- VARIANT ANGLAIS 10 % DES CAS

COVID- VARIANT ANGLAIS 10 % DES CAS

 

Le variant anglais du Covid-19 représente près de 10% des cas dépistés en Île-de-France depuis deux semaines, ce qui augure d’une prochaine hausse « très significative » du nombre de malades, ont indiqué mardi des médecins de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

L’analyse de 1080 tests PCR positifs, réalisés entre le 11 et le 21 janvier dans huit sites de dépistage franciliens, a conclu que 9,4% correspondent au variant anglais, a précisé la Pr Anne-Geneviève Marcelin, virologue à la Pitié-Salpêtrière, lors d’une conférence de presse.

L’étude « intermédiaire » menée en Île-de-France « correspond assez bien aux modélisations qui ont été faites par l’Institut Pasteur », a souligné Mme Marcelin, rappelant que l’organisme tablait sur une fourchette de 2 à 12% début février, puis 12 à 64% début mars.

« On est à un point d’inflexion », a constaté le Pr Frédéric Batteux, chef du service d’immunologie de l’hôpital Cochin, observant que le taux de reproduction du Covid-19 « est passé au dessus de 1,2″ et continue de monter.

Avec une souche anglaise « de 40 à 60% plus contagieuse », il a dit s’attendre à « une augmentation très significative quand ce variant prendra le dessus ».

 

Aux Hôpitaux de Paris, les indicateurs liés au Covid sont déjà tous au rouge: les appels au Samu, les passages aux urgences et les consultations de SOS Médecins ont toutes bondi de plus de 30% depuis le début de l’année, a-t-il précisé.

En trois semaines, le rythme quotidien des hospitalisations est passé de 50 à 70 par jour, et les entrées en réanimation de 15 à 25.

« La situation est inquiétante » et « ressemble beaucoup à une exponentielle », a insisté le Pr Bruno Riou, directeur médical de crise de l’AP-HP, favorable à une « décision la plus rapide possible » en vue de « mesures nouvelles, plus drastiques » que le couvre-feu.

Après le Covid: Macron veut redevenir socialiste

  • Après le Covid: Macron veut redevenir socialiste
  • Macron a évidemment compris depuis longtemps qu’il y a un fossé entre les orientations programmatiques qui sollicitent les suffrages des électeurs et la gestion des affaires. Ainsi Macron issu des rangs socialistes a bénéficié des voix de ce courant, ce qui lui a permis d’accéder à la magistrature suprême.
  • Parvenu au pouvoir , comme d’autres, il a évidemment oublié nombre de ses désengagements et à affiché une posture très libérale dans nombre de secteurs. Maintenant avec la crise sanitaire, le pouvoir politique est condamné à se montrer nettement plus interventionniste, plus solidaire aussi est encore plus attentif à la problématique socio-environnementale.. Bref une seule d’ersatz du socialisme dont le parti est mort en France ( justement pour ses contradictions entre ses promesses de campagne électorale et sa gestion une fois au pouvoir).
  •  Macron espère renouveler le coup de 2017 : attirer les voix du centre droit mais surtout les suffrages d’une gauche complètement éclatée. D’où la nécessité de donner des gages de type collectif et solidaire à des électeurs marqués plutôt à gauche. En fait il ne s’agit sans doute pas de revenir à l’utopie socialiste mais de procéder à une relecture du libéralisme bien affecté par la crise sanitaire.
  • Bien sûr Macon ne va pas revendiquer officiellement son appartenance au courant socialiste mais il va de plus en plus parler de solidarité, d’environnement, de régulation et d’intervention régalienne assurant une certaine souveraineté dans différents domaines. Une sorte de socialisme rose très pâle et dont la couleur s’atténuera encore sitôt l’élection présidentielle de 2022 passée.

Covid Royaume-Uni : plus de 100.000 morts

Covid  Royaume-Uni : plus de 100.000 morts

 

Le Royaume-Uni qui a une population à peu près voisine de celle de la France entre parenthèses ( 66 millions pour le Royaume-Uni) détient cependant le triste record de plus de 100 000 morts depuis le début de la pandémie, c’est 25 000 morts de plus que la France.

 

Un bilan évidemment catastrophique largement dû à la gestion complètement irresponsable de Boris Johnson qui a l’image de Trump  a longtemps minimisé l’importance voire même l’existence de la pandémie. Depuis, le premier ministre britannique s’efforce de rattraper sa bévue en imposant des mesures très restrictives et en accélérant la vaccination.

Malgré le troisième confinement décrété le 5 janvier, la situation sanitaire reste donc critique même si un reflux des contaminations est observé depuis ce nouveau tour de vis. Sous le feu des critiques pour sa gestion de la crise et ses multiples revirements, Boris Johnson envisage de nouvelles mesures avec un bouclage plus serré des frontières. Un test PCR négatif et un isolement de dix jours sont déjà obligatoires pour entrer dans le pays mais le gouvernement pourrait vite annoncer une quarantaine obligatoire de dix jours dans des hôtels pour les voyageurs arrivant au Royaume-Uni. Il reste à savoir si cela concernera tous les arrivants ou seulement ceux en provenance de pays à risques, option vers laquelle Londres semblait se diriger dans un premier temps.

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Covid : des pénuries alimentaires

Covid : des pénuries alimentaires

Un article de l’opinion et va l’éventuelle problématique du manque d’approvisionnement alimentaire du faîte de la pandémie.

 

La FAO s’alarme du fait que « des problèmes émergents [sont] capables d’aggraver les perturbations de l’approvisionnement alimentaire pendant la pandémie ». En somme, des problèmes logistiques pourraient avoir lieu dans certains marchés, notamment au sein des pays pauvres, dont certains sont dépendants des exportations mondiales.

Demande. Un cri d’alerte qui fait mouche, alors que, jeudi, la Russie, premier exportateur mondial de blé, a indiqué qu’elle allait limiter ses exportations de différentes variétés de céréales. Le but ? Sécuriser son marché intérieur. Et cela dans un contexte de baisse des prix généralisée.

En raison du confinement mondial lié à la pandémie de Covid-19, les prix mondiaux des produits alimentaires ont en effet chuté de 4,3 % en mars, selon la FAO. Sont concernés les produits laitiers, les céréales, les huiles végétales, le sucre ou encore la viande.

On est en fait loin des images de ruées dans les supermarchés : dans les pays développés c’est la demande qui baisse en raison des mesures de confinement. Les populations confinées réduisent en fait leur consommation globale : ils ne roulent plus et les restaurants sont fermés, par exemple. Ainsi, malgré une offre qui reste abondante les prix baissent, comme pour le sucre (- 20% en un mois) ou les huiles végétales (- 12%).

Covid : une absence de stratégie vaccinale

Covid : une absence de stratégie vaccinale

 

 

Christian Lehmann , médecin et écrivain, dénonce l’absence de stratégie vaccinale du gouvernement dans Libération.

Chronique

Pour beaucoup de personnes vulnérables, la vaccination, c’est la lumière au bout du tunnel. Y accéder, c’est commencer à entrevoir une issue à un confinement auto-imposé et le retour à une vie moins anormale.

Alors que les vaccins commencent à arriver, plus rapidement qu’on l’aurait imaginé à la mi-2020, mais dans un certain désordre, ce sont moins les aléas du démarrage de la vaccination, le ralentissement momentané de production de l’usine belge de Pfizer, qui inquiètent, que l’absence criante d’une stratégie vaccinale cohérente. On l’avait pressenti quand le professeur Alain Fischer, deuxième «monsieur vaccin» (le premier ayant sombré sans bruit une fois que le gouvernement s’était aperçu que ses liens passés avec les firmes pharmaceutiques risquaient de poser un problème de communication), avait benoîtement assumé ne pas «du tout être un spécialiste de ces questions de logistique», alors que la campagne fin décembre était en France au point mort.

On l’avait pressenti quand, après l’ouverture des centres vaccinaux arrachée par des élus et des soignants de ville volontaristes, avec l’appui des autorités régionales de santé (ARS) et des préfets, l’exécutif avait à plusieurs reprises changé la notion de publics prioritaires, puis encouragé l’ouverture de centres bien au-delà des capacités de doses disponibles.

On avait eu confirmation du pilotage en mode automatique quand Olivier Véran, conscient de ne pas avoir assuré une logistique permettant le rappel du vaccin Pfizer dans le délai de 21 à 28 jours, avait évoqué un allongement à 42 jours, aujourd’hui validé par la HAS «pour accélérer la vaccination», alors que ni la Food and Drug Administration (FDA, l’autorité américaine du médicament) ni le fabriquant ne valide cette décision, toutes les études ayant été réalisées avec un rappel à trois semaines.

Il existe en effet un risque théorique que des personnes primo-vaccinées, et donc temporairement insuffisamment protégées, infectées par le coronavirus au-delà des 21 à 28 jours, entraînent une sélection de mutants ayant intégré une certaine résistance au vaccin. Mais nous payons la politique du chiffre du gouvernement, et l’absence de logistique cohérente de la vaccination. «Accélérer la vaccination» en s’exonérant des contraintes scientifiques validées, c’est ouvrir la porte au grand n’importe quoi, une fois de plus : mieux vaut vacciner correctement 1 million de personnes, que vacciner 1,5 million de personnes n’importe comment. Faut-il avoir fait l’ENA ou émarger dans une boîte de conseil privé pour comprendre ce concept basique ? La Haute Autorité de santé, transformée en agence de communication du gouvernement, bégaie dans son communiqué en affirmant par deux fois appuyer sa décision sur «l’absence de position consensuelle des autres pays sur la question du schéma vaccinal dans le contexte épidémiologique actuel».

Au milieu de ce marasme, les équipes sur le terrain avaient tenté de faire au mieux, malgré des difficultés techniques qu’on n’imagine pas : mauvaises seringues, aiguilles inadéquates. Cela peut prêter à sourire, quand on n’est pas confronté au problème. Ce n’est pas un sujet de franche hilarité quand on se rend compte que la reconstitution du vaccin et son injection dans des conditions optimales nécessitent une minutie particulière.

Pour le spécialiste Covid sur YouTube, pourtant, tout est simple. Le flacon contient plus de 2 millilitres de vaccin une fois celui-ci reconstitué. Chaque injection délivre 0,3 millilitre de vaccin. Donc on pourrait en théorie constituer jusqu’à sept doses avec une seule fiole. C’est compter sans les caractéristiques du produit, huileux, et sans «l’espace mort» des seringues et des aiguilles, notion qui a échappé à la plupart d’entre nous pendant des années parce qu’elle n’a en général aucune traduction pratique.

Lorsqu’on injecte un produit, une partie de celui-ci n’est en réalité pas injectée, il reste dans l’aiguille. Pour être précis, le «fond» du produit reste dans le chas de l’aiguille, et selon la longueur et le diamètre de celle-ci, sur de très petits volumes, cela est problématique. Chaque fois qu’on injecte 0,3 millilitre, on a donc utilisé jusqu’à 0,33 millilitre de vaccin dont une partie sera «captive» dans la seringue. Les équipes vaccinales ont étudié le problème et, par tâtonnements, perfectionné leur technique pour «gratter» une sixième dose dans une fiole de cinq. Elles l’ont fait savoir, essentiellement sur les réseaux sociaux, afin de partager avec leurs collègues cette trouvaille qui permettait, certes de manière aléatoire, de vacciner quelques personnes supplémentaires dans cette course contre le virus.

Qu’à cela ne tienne ! Confronté à une probable insuffisance de doses stockées, l’exécutif a officiellement acté que chaque fiole contenait six doses, ce qui est faux et dépend de la livraison de matériel adéquat. Matériel sur lequel, comme sur le stock de vaccins, nous n’avons aucune visibilité, malgré la transparence constamment vantée par le ministre de la Santé.

Cette validation officielle d’une prouesse technique, muée en obligation, a immédiatement amené Pfizer à réduire le nombre de fioles fournies aux Etats, arguant que les commandes ont été faites en nombre de doses et pas en nombre de fioles. Mais devant le tollé, la firme BioNTech a assuré livrer à prix coûtant les aiguilles… qui sont aujourd’hui en rupture de stock.

Ainsi va la campagne vaccinale en France. Ce qui devrait être un début de sortie de crise se mue en casse-tête.

Nous attendons de nos gouvernements qu’ils sécurisent la fabrication de seringues à espace mort intermédiaire et d’aiguilles 25G 25 millimètres – les plus adaptées. A défaut de pouvoir imposer la fabrication sous licence par des usines européennes à l’arrêt (pour cause de vaccin Sanofi en carafe…) du vaccin Pfizer, l’Europe doit au moins être capable de mettre sur la table l’argent nécessaire pour démultiplier la capacité de fabrication d’aiguilles et de seringues adaptées… Nous attendons aussi la transparence sur le nombre de doses stockées, de matériel d’injection disponible, et une sécurisation des délais de rappel du vaccin Pfizer pour les primo-vaccinés.

Nous sommes une nation de «66 millions de procureurs», fustige Emmanuel Macron. Reste que, pour plaider le droit à l’erreur constructive, il faut d’abord savoir reconnaître ses erreurs. Et depuis le début de cette pandémie, entre éloge de l’amateurisme et déni persistant sur les manques et les mensonges, on est, hélas, très loin du compte.

Christian Lehmann médecin et écrivain

Covid : quel impact des fêtes de fin d’année ?

Covid : quel impact des fêtes de fin d’année ?

 

Les mesures restrictives avaient été juste un peu relâchées au moment de Noël. Le gouvernement craignait en effet un impact négatif des fêtes collectives pendant la période. On peut constater que cette question a disparu de la problématique. Il y a déjà quelques jours qu’on devrait procéder à une évaluation. Or cette évaluation est d’abord méthodologiquement très complexe dans la mesure où en vérité il n’y a pas de période de référence. C’est-à-dire de période à laquelle on pourrait se référer avec un environnement restrictif différent.

 

Restent  les statistiques brutes qui ne sont guère encourageantes puisque en gros par exemple le nombre de contaminés évolue entre 20 et 25 000 chaque jour. Et que Les hospitalisations augmentent . Pourquoi ? La vérité c’est qu’on en sait strictement rien. Du coup on élimine la question. Restent donc les chiffres:

 

Le seuil des 70.000 décès dus au Covid-19 a été franchi ce vendredi, tandis que dans le monde, ce sont plus de 2 millions de personnes qui sont mortes.

Selon le dernier bilan des autorités de santé, 24.985 personnes (-24 par rapport à vendredi) dont 2.731 en réanimation (+1) sont actuellement hospitalisées à cause du coronavirus en France. 

 

Par ailleurs, 196 personnes ont succombé au virus ces dernières en 24h dans l’Hexagone. La France a donc franchi la barre des 70.000 décès (70.142 ndlr) depuis le début de la pandémie.

 

Ce samedi, 21.406 cas ont aussi été détectés en 24 heures. Ils étaient 20.177 samedi 9 janvier.

«Nous avons pu passer des fêtes de fin d’année sans flambée épidémique». Déclare pourtant le gouvernement qui en même temps s’alarme de la hausse de la pandémie !

Aux Pays-Bas: premier gouvernement victime du Covid ……et du scandale des allocations

Aux Pays-Bas: premier gouvernement victime du Covid ……et du scandale des allocations

Le gouvernement néerlandais a démissionné. Les Pays-Bas ont toujours un peu tendance à faire cavalier seul dans nombre de domaines. Ainsi ils se sont montrés très laxistes au début de la crise. Même actuellement ils sont en retard d’une semaine au moins en matière de vaccination alors qu’ils sont affrontés à une hausse difficilement contrôlable notamment du virus britannique.

Les Pays-Bas sont le dernier pays de l’UE à lancer la campagne de vaccination, qui avait démarré le 27 décembre dans les autres pays, alors que le Royaume-Uni a commencé à vacciner il y a près d’un mois.

Le gouvernement a été sous le feu des critiques lors d’un débat au parlement mardi, les députés s’indignant que les vaccins aient été entreposés depuis deux semaines dans les congélateurs.

Depuis mi-décembre, les Pays-Bas subissent le confinement le plus strict depuis le début de la pandémie, avec des habitants appelés à rester chez eux et l’ensemble des écoles et magasins non-essentiels fermés.

À cela s’ajoute le scandale des allocations familiales.

 

Entre 2013 et 2019, des milliers de familles, accusées à tort d’escroquerie, ont été contraintes de rembourser les versements de l’État, plongeant une partie d’entre elles dans de graves problèmes financiers tandis que certaines faisaient l’objet d’un profilage ethnique. Le scandale a éclaboussé le cabinet de Mark Rutte après la publication en décembre d’un rapport parlementaire sur le sujet. S’il n’avait rendu son tablier, le gouvernement aurait probablement essuyé un vote de défiance la semaine prochaine.

Brexit et Covid . L’exil d’1,3 millions de personnes de Grande-Bretagne

Brexit  et Covid . L’exil d’1,3 millions de personnes de Grande-Bretagne

La population britannique a chuté de 1,3 million de personnes en 2020 – son déclin le plus brutal depuis la Seconde Guerre mondiale -, selon une étude publiée par l’institut Economic Statistics Centre of Excellence. Les auteurs évoquent un «exode sans précédent» de travailleurs étrangers, lié à la pandémie de Covid-19.

Leurs calculs contestent les chiffres officiels de l’Office for National Statistics, qui n’auraient pas su identifier ce phénomène de retour d’immigrés dans leur pays d’origine, faute d’indicateurs fiables en période de restriction de la mobilité. Ils se basent sur les chiffres de l’emploi, constatant un essor paradoxal de près de 10% de salariés de nationalité britannique, au plus fort de la crise. À l’inverse, ils notent un recul de plus d’un demi-million de travailleurs étrangers sur l’année.

À l’examen de ces données, il semble que les immigrés européens en Grande-Bretagne, surreprésentés dans les secteurs des services, notamment l’hôtellerie-restauration ou les loisirs,

Coupures d’électricité : Fessenheim et Covid responsables

Coupures d’électricité : Fessenheim et Covid responsables

 

Vendredi, les autorités ont lancé un appel à la réduction de la consommation d’électricité. De fait  certaines entreprises ont été privées de leur consommation habituelle. En cause, les retards pris à cause du Coronavirus pour mettre toutes les centrales aux normes techniques suite à l’accident de Fukushima. Aussi l’invraisemblable décision de fermer Fessenheim. Ce qui nous conduit par exemple à importer de l’électricité d’Allemagne produite par des centrales à charbon.

 

Une manière pour les écolos bobos d’externaliser les contraintes du système de production. La même chose d’ailleurs qui se produit maintenant pour les métaux rares. On milite par exemple pour des véhicules électriques en oubliant que les métaux rares produits en Chine ou ailleurs sont l’occasion de graves dommages à l’environnement et à la santé.

Selon le Réseau du transport d’électricité (RTE, gestionnaire unique), du fait de la baisse des températures attendue (entre -4 et -4,5°C sous les normales de saison), la consommation d’électricité devrait atteindre un niveau élevé en France, réduisant la marge de sécurité disponible : 88.000 mégawatts (MW), quand la production est de 88.200 MW. Les Français étaient donc invités à faire attention et à réduire leur consommation via des « éco-gestes » (baisser la température d’une pièce, décaler une lessive, éteindre une lumière…) Le signal rouge du dispositif d’alerte des citoyens baptisé « Ecowatt », et lancé avec l’Agence de la transition écologique (Ademe), a donc été activé jeudi. Cela « signifie que notre consommation d’électricité est très élevée. Il ne reste plus beaucoup d’électricité disponible.

Sans compter que, le vent ayant été très faible vendredi, les éoliennes n’ont été d’aucun secours !

COVID de Wuhan : les Chinois ont menti

COVID de Wuhan : les Chinois ont menti

selon une étude publiée par la Chine elle-même, le nombre de Chinois contaminés par le virus a été très sous-estimé. Il faudrait multiplier les chiffres au moins par trois. De toute manière, la Chine entretient des rapports très ambigus avec les réalités statistiques.

Tous les chiffres dans tous les domaines sont truqués chaque fois qu’ils présentent des aspects politiques. C’était le cas évidemment avec le virus dont  la Chine n’a pas accepté qu’il soit d’origine chinoise.

Avec une population totale de plus de 10 millions d’habitants, des chercheurs chinois ont estimé que jusqu’à 168000 habitants de Wuhan étaient infectés par le virus, contre le nombre officiel de 50340 cas hospitalisés.

L’étude a suggéré qu’au moins les deux tiers du nombre total étaient asymptomatiques et que des milliers auraient pu être infectés après «l’élimination» des cas cliniques, augmentant la possibilité que le virus puisse exister dans une communauté pendant une longue période sans provoquer d’hospitalisations.

Une étude distincte publiée par le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CDC) à la fin du mois dernier a mis le taux de «séroprévalence» à Wuhan, le pourcentage de la population ayant des anticorps, encore plus élevé à 4,43%, ce qui implique qu’environ un demi-million de personnes en la ville aurait pu être infectée.

La Chine essaye maintenant de prouver que le virus circulait  bien avant Wuhan en Europe notamment

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