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COVID-19: une troisième vague plus fort que la première

COVID-19: une troisième vague plus fort que la première

C’est le pronostic  l’infectiologue Benjamin Davido, sur BFMTV. 

« Aujourd’hui ce qu’on observe, c’est des gens de plus en plus jeunes qui se contaminent, donc on veut pas se retrouver dans une situation où à un moment donné on ne pourra soigner que les gens jeunes », a alerté Benjamin Davido sur BFMTV.

 

« La réalité c’est que par rapport à mars dernier, c’est qu’aujourd’hui ces mêmes réanimations sont à plus de 120% d’occupation des lits parce qu’il y a les malades non-Covid. Et qu’à un moment donné, on ne veut pas avoir à trier entre un infarctus du myocarde et un malade du Covid », a-t-il poursuivi. « Aujourd’hui la situation est beaucoup plus dure y compris que lors de la première vague, et le propre du serment d’Hippocrate c’est de ne pas faire de choix. »

Vendredi, la barre des 200.000 nouveaux cas de contamination en une semaine a été franchie.  »Aujourd’hui, les équipes sont extrêmement fatiguées d’être confrontées quotidiennement à la mort et à l’échec. (…) Il y a un nombre de morts qui est extrêmement important, certains ont pris la métaphore d’un A320 qui s’écraserait tous les jours, et aujourd’hui, on ne peut plus accepter ça en tant que soignant », a ajouté Benjamin Davido.

Covid-19 : nouveau pic

Covid-19 : nouveau pic

 

4.900 malades en réanimation , soit presque le pic de la deuxième vague à l’automne, selon les données de Santé publique France (SPF).

Au total, 4872 malades étaient en réanimation dimanche contre 4791 samedi. Un chiffre qui se rapproche de celui de la 2e vague à l’automne qui avait culminé le 16 novembre à 4903 malades. Au cours des dernières 24 heures, les admissions en réanimation ont légèrement ralenti, s’élevant à 238 contre 332 patients la veille.

Le nombre total de personnes hospitalisées en France à cause du Covid-19 était de 27.712 dimanche dont 1.017 nouvelles admissions contre 27.259 samedi. En 24 heures, 131 patients sont morts à l’hôpital des suites du Covid-19, contre 194 la veille.

En Île-de-France, 41 directeurs médicaux de crise de l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris) évoquent une «situation de médecine de catastrophe», disant se préparer à devoir «faire un tri des patients afin de sauver le plus de vies possibles», dans une tribune publiée par le JDD.

Dans une autre tribune dans Le Monde, neuf médecins de l’AP-HP étrillent la gestion de crise de l’exécutif, estimant qu’«en imposant aux soignants de décider quel patient doit vivre, le gouvernement se déresponsabilise de façon hypocrite».

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Covid-19 : bientôt 100 000 morts et un gouvernement impuissant

Covid-19 : bientôt 100 000 morts et un gouvernement impuissant

Malgré ce bilan humain, le gouvernement ne veut pas prendre de mesures trop strictes, et n’agit que dos au mur. Un consensus inavoué s’est instauré pour tolérer des centaines de décès quotidiens. (Le Monde)

Analyse.

 

C’est une sorte de mystère. Depuis le début du mois de décembre 2020, l’épidémie de Covid-19, qui s’était un peu calmée, est repartie de plus belle, en particulier en région parisienne. En trois mois et demi, le nombre de nouveaux cas recensés sur sept jours y est passé de 100 à 560 pour 100 000 habitants. Au fil des semaines, tous les seuils d’alerte ont été franchis. L’Ile-de-France est devenue la région où le virus circule le plus activement. Les hôpitaux sont saturés. Les services de réanimation débordent. Les morts s’accumulent. Bientôt près de 100 000 dans l’ensemble du pays depuis l’apparition du virus, selon les chiffres officiels.

Et pourtant, rien ne se passe, ou si peu. Le dos au mur, Jean Castex a fini par annoncer, jeudi 18 mars, de nouvelles mesures de freinage dans les 16 départements les plus touchés, dont toute l’Ile-de-France et les Hauts-de-France. Trois départements ont été ajoutés mercredi 24 mars. Mais à peine le premier ministre avait-il achevé sa déclaration au ton grave que les Français réalisaient à quel point le tour de vis était en réalité modeste.

Cette fois-ci, pas de « confinement », mot récusé par le gouvernement. Pas de télétravail obligatoire, pas de fermeture des écoles ni des lycées, pas d’obligation de rester chez soi, pas d’attestation nécessaire pour sortir dans la plupart des cas, ni de limitation de durée. Le couvre-feu est au contraire retardé d’une heure.

Au bout du compte, ce « confinement aéré » aboutit essentiellement à réduire les déplacements entre régions et à fermer des magasins supplémentaires. Relativement peu, en réalité, puisque les coiffeurs, les fleuristes, les chocolatiers, les libraires et les vendeurs de voitures ont été considérés comme de « première nécessité » et autorisés à rester ouverts. Résultat : le trafic automobile dans Paris, bon indicateur de l’activité, n’a reculé que d’environ 5 % par rapport à la période précédente. Freinage limité, donc.

Le gouvernement revendique lui-même cette « approche pragmatique », qui entend lutter contre le Covid-19 tout en évitant de trop peser sur l’économie et le moral des Français. Plutôt que de vouloir éradiquer l’épidémie, comme le premier confinement y était pratiquement parvenu, et comme de nombreux scientifiques le réclamaient, l’exécutif accepte depuis des mois de laisser circuler le virus. Misant sur une future vaccination de masse, il refuse les mesures trop dures, ne suit pas les recommandations du conseil scientifique, et ne muscle – mollement – son dispositif qu’en dernier recours, lorsque l’épidémie commence à échapper à tout contrôle.

 

COVID-19: alerte maximale en réanimation

COVID-19: alerte maximale en réanimation

Le nombre de patients atteints du Covid-19 en réanimation a continué de progresser jeudi, dépassant les 4700 personnes et se rapprochant davantage du record de la deuxième vague à l’automne, selon Santé publique France.

 

Le chiffre en réanimation est en hausse régulière depuis le plus bas enregistré le 7 janvier (2573 patients). Il a atteint jeudi 4709 contre 4651 la veille, et progresse vers le record de la deuxième vague qui était de 4903 le 16 novembre.

Avant l’épidémie, 5 000 à 5 100 lits étaient ouverts en France, avec des taux d’occupation moyens oscillant entre 85 et 90 %. Au 19 mars, la Direction générale de la santé (DGS) en recensait 7503, dont 6 456 occupés (86 %), par des patients atteints par le Covid ou non. « Le nombre de lits est adapté en permanence pour non seulement prendre en charge l’afflux de patients Covid, mais aussi préserver des lits de réanimation pour les patients non-Covid, et conserver des lits disponibles en cas d’urgence en maintenant un taux d’occupation autour de 85 % », développe la DGS, sans préciser les capacités maximales envisageables.

Difficile d’évaluer au jour le jour le nombre précis de malades du coronavirus en réanimation, dont la définition peut varier selon les sources. Au 22 mars, Santé publique France (SPF) dénombrait 4 548 patients atteints du Covid en « soins critiques », une dénomination qui mêle à la réanimation les soins intensifs et continus. Dans son dernier point épidémiologique, établi sur les données du 16 mars, SPF précisait que 76,43 % des malades du Sras-CoV-2 en « soins critiques » étaient effectivement en « réanimation », soit 3 256 personnes.

 

Covid-19 : « la France cumule les morts et la crise »

Covid-19 : « la France cumule les morts et la crise »

Pour Devi Sridhar, professeure de santé publique à l’université d’Edimbourg, les stratégies du Brésil, de la Suède et de la France face à la pandémie de Covid-19, « si différentes soient-elles, ne sont pas raisonnables ».

A 36 ans, l’Américaine Devi Sridhar occupe la chaire de santé publique de l’université d’Edimbourg. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, elle conseille le gouvernement écossais dans sa politique sanitaire. Grâce à des mesures de restriction plus longues, l’Ecosse est parvenue à « écraser » la courbe des contaminations, explique-t-elle dans un entretien accordé au Monde, jugeant que les options retenues par le Brésil, la Suède ou la France « ne sont pas raisonnables ».

Quelle est la situation en Ecosse actuellement ?

Elle est bonne mais fragile. Au total, 48 % des adultes ont reçu au moins une dose de vaccin et la campagne accélère. Notre espoir est d’avoir immunisé tous les adultes d’ici à la mi-juillet. Ensuite, nous regarderons ce qu’il en est des enfants, si des vaccins sont disponibles et sûrs. En parallèle, il y a une grande pression pour alléger les restrictions, car tous les indicateurs vont dans le bon sens.

Hier, pour la première fois depuis des mois, nous n’avons enregistré aucun mort. Le secteur économique voudrait tout reprendre normalement. Nous leur demandons d’être patients : nous allons alléger pas à pas les restrictions, d’ici au 26 avril. Nous avons commencé, en vérité. Mais nous ne voulons pas repartir trop vite et subir une troisième vague. C’est un moment de transition délicat mais encourageant.

Le calendrier est-il déjà établi ?

Oui, et annoncé. Fin février, nous avons rouvert les écoles maternelles et élémentaires, début mars l’enseignement secondaire, avec des effectifs réduits de 50 %. Début avril, nous réautoriserons toutes les activités extérieures et, fin avril, ce sera le retour à la normale, y compris les rassemblements intérieurs. Mais nous suivons les chiffres de très près pour nous assurer que ce calendrier est compatible avec l’évolution de l’épidémie. Nous vaccinons, nous testons en masse et nous suivons le virus dans les eaux usées pour confirmer ce recul.

Quelle a été la particularité de l’approche écossaise ?

Elle s’est mise en place en avril 2020. Jusque-là, nous suivions la position anglaise. Mais, quand le gouvernement britannique a indiqué qu’il voulait juste aplatir la courbe, nous avons estimé que nous pouvions faire mieux que ça : l’écraser. Et nous l’avons fait, grâce à des mesures de restriction plus longues. Le virus avait à peu près disparu d’Ecosse l’été dernier. Pendant un mois, plus aucun mort, plus d’hospitalisations. Mais, en août, le tourisme a repris, sans quarantaine. Et la deuxième vague est arrivée. Lentement d’abord. En octobre et novembre, tout était encore ouvert, la situation semblait maîtrisée. Mais, avec le variant B.1.1.7, à la fois plus contagieux et plus sévère, nous avons été contraints de mettre en place un confinement dur.

 

COVID-19: TAUX D’INCIDENCE AU-DESSUS DES 700 EN SEINE-SAINT-DENIS

COVID-19: TAUX D’INCIDENCE AU-DESSUS DES 700 EN SEINE-SAINT-DENIS

. Le taux d’incidence est désormais de 560 pour 100.000 habitants dans la région, selon les chiffres de l’Agence Régionale de Santé. La situation est d’autant plus préoccupante en Seine-Saint-Denis, où le taux d’incidence enregistré est de 701 ce mercredi.

Le nombre de patients atteints du Covid-19 en réanimation a continué à augmenter ce mercredi dans les hôpitaux franciliens, atteignant 1.382 contre 1.348 la veille.

Le nombre total de personnes hospitalisées dans la région avec un diagnostic positif au Covid-19 monte à 6.633, et 52 personnes sont mortes au cours des dernières 24 heures dans les établissements de santé franciliens.

Ce mercredi matin, dans un courriel envoyé aux salariés, le directeur de l’AP-HP a souligné que le nombre d’entrées à l’hôpital en 24 heures n’avait jamais été aussi haut depuis la première vague.

 

Covid-19 : nouvelle alerte en réanimation

Covid-19 : nouvelle alerte en réanimation

La pression augmente encore sur les services de réanimation avec plus de 4.400 malades de Covid-19, soit le chiffre le plus élevé depuis fin novembre, selon les chiffres de Santé Publique France publiés dimanche.
Les patients actuellement en réanimation sont au nombre de 4.406. Il faut remonter au 23 novembre pour retrouver un chiffre aussi élevé (4.438). Quant aux nouvelles admissions dans ces services, elles sont de 196.

 

Au total, les hôpitaux français comptaient dimanche 25.926 malades du Covid-19, dont 926 arrivés sur les dernières 24 heures. Il y a une semaine exactement, les hôpitaux avaient entre leurs murs 26.343 malades du Covid-19, dont 4.127 en réanimation. La maladie a emporté 138 personnes à l’hôpital en 24 heures (contre 185 samedi), portant le nombre total de décès à plus de 92.000 depuis le début de l’épidémie il y a plus d’un an. Un tiers des Français (16 départements, dont toute l’Ile-de-France) sont soumis depuis samedi à de nouvelles restrictions, mais il reste à voir si ces mesures suffiront à freiner la progression du virus.

Covid-19 : nouveau record de contaminés et en réanimation

Covid-19 : nouveau record de contaminés et en réanimation

 

Les indicateurs sont au plus haut concernant le nombre de contaminés est en réanimation depuis fin novembre. On a ainsi enregistré samedi 35 500 nouveau contaminés.

La pression sur les services de réanimation, qui accueillent les patients atteints de formes sévères du Covid, reste élevée samedi 20 mars, selon les chiffres de Santé publique France. 4 353 malades sont en réanimation, un nouveau plus haut depuis fin novembre. Il y a eu 317 nouvelles admissions, et 1 348 nouvelles hospitalisations ces dernières 24 heures. Il y a désormais 25 537 malades de Covid dans les hôpitaux français.

 

 

Covid-19 : 16 départements confinés trois mois au moins

 Covid-19 : 16 départements confinés trois mois au moins

 

 

 

 

Il n’y a sans doute pas d’illusions à se faire quant à la durée limitée du nouveau confinement qui vise 21 millions de en l’Ile-de-France, dans les Hauts-de-France, et les département des Alpes-Maritimes, de la Seine-Maritime et de l’Eure.

(Dans le reste du pays, le couvre-feu est retardé à 19H00.). Théoriquement les mesures nouvelles sont limitées à un mois. Mais la réalité oblige à dire qu’elles risquent de durer au minimum trois mois. Cela pour plusieurs raisons parce qu’on est loin encore d’avoir atteint le pic des contaminations provenant surtout des nouveaux variants. Samedi on a d’ailleurs encore atteint un pic historique de près de 35 000 contaminés en 24 heures. Par ailleurs et surtout la France manque cruellement de matériel de détection et surtout de doses vaccinales. Le rythme de vaccination est en effet dérisoire on vaccine environ en moyenne 60 000 personnes par jour en France quand il faudrait en vacciner 400 000.

Notons quand même que les lieux des principales contaminations concernent d’une part les lieux professionnels et les écoles qui pourtant ne seront affectées qu’à la marge par les mesures nouvelles évoquées. Selon une étude réalisée par l’Institut Pasteur et citée par Jean Castex, les contaminations au travail représentent 29% des cas identifiés de Covid-19. Pour les écoles l’évaluation et beaucoup plus difficile à faire puisque la plupart sont asymptomatiques mais y constitue des vecteurs importants de diffusion de la pandémie dans leur famille.

Cette même étude montre que la fréquentation des transports en commun serait moins à risque que le covoiturage et que près de la moitié des contaminations en milieu professionnel sont causées par des personnes qui sont venues travailler alors qu’elles étaient déjà symptomatiques.

Covid-19: la campagne de vaccination à l’arrêt

Covid-19: la campagne de vaccination à l’arrêt

 

 

Les résultats de la France en matière de campagne de vaccination n’étaient déjà pas très brillants puisqu’on comptait au bout de deux mois et demi seulement de l’ordre de 5 millions de vaccinés. Se sont ajoutés les difficultés d’Astra Zeneca à fournir les doses commandées. Et comme si cela n’était pas suffisant, la France s’est bêtement alignée sur l’Allemagne pour porter un coup à ce vaccin en l’interdisant pendant plusieurs jours. De quoi instiller un doute supplémentaire sur le produit du labo concerné. En fait depuis plusieurs jour, s la vaccination française est à peu près à l’arrêt ou presque. C’est tout juste si on parvient à vacciner de 200 000 personnes par jour quand par exemple les États-Unis en vaccinent 1 million.

 

Et pour masquer cette carence tragique, le gouvernement ne cesse d’annoncer de nouvelles tranches d’âge autorisé à recevoir le vaccin alors qu’on n’a même pas vacciné encore la moitié des personnes âgées de plus de 75 ans. La vérité c’est que la plupart des centres  vaccination ne fonctionnent  pas et ne répondent même pas au téléphone. Les pharmaciens ont été récemment autorisés à une vaccination dont ils connaissent les principes. Le seul problème c’est qu’ils ne disposent  pas de doses et se contentent  de noter les noms des candidats à la vaccination. En moyenne la France n’a vacciné que de l’ordre de 7 % de la population.

Covid-19 : catastrophe mais Castex surtout content de lui-même !

Covid-19 : catastrophe mais Castex surtout content de lui-même  !

 

 

Jamais sans doute une contradiction telle est apparue entre la gravité d’une situation et le taux satisfaction d’un  premier ministre. La situation n’était pas facile à assumer. En effet, le premier ministre avait les jours précédents annoncé des  confinements très stricts. En fait le confinement décidé est une raquette pleine de trous qui pour résumer va surtout punir encore de petits commerçants. Pour le reste, cela ne changera pas grand-chose. Or c’est ce que souhaitait Macon et Castex a dû assumer cette contradiction entre  vrai confinement et un confinement partiel. Une intervention comme d’habitude chez Castex interminable, confuse et évidemment pleine de contradictions.

 

L’exercice sorte de grande chaud à plusieurs commence à être usé surtout quand on n’a pas grand-chose à dire. En fait la situation devient dramatique et on s’oriente bien vers une troisième vague. L’intendance ne suit pas,  ni concernant le nombre de lits de réanimation et le nombre de vaccins. Pire avec les positions de la France qui a suivi servilement l’Allemagne par rapport à l’Astra Zeneca, on aura perdu plusieurs jours de vaccination. En plus on aura instiller le doute dans le personnel médical qui n’était déjà pas très enthousiaste et surtout dans l’opinion.

 

Pour faire simple. Nous entamons une troisième vague et la France met  en place un faux confinement par ailleurs complètement impossible à vérifier puisque les populations des départements concernés pourront sortir de chez elle jusqu’à 10 km le temps qu’elles souhaitent. Évidemment une contrainte qu’on ne pourra pas vérifier. Sans parler de tous les parisiens qui vont dès ce week-ends rejoindre la province et contribuer à contaminer le reste de la population.

Vaccination Covid-19: Israël un exemple ?

Vaccination Covid-19: Israël un exemple ?

 

Un article du Wall Street Journal  revient sur le caractère exemplaire de la vaccination en Israël.

 

Un mardi récent, en face d’une rue pleine d’Israéliens nouvellement vaccinés, une foule s’est formée pour protester contre la pression à se faire vacciner exercée par le gouvernement et les avantages accordés à ceux qui l’ont été.

Sous le beuglement de la techno, de nombreux manifestants anti-vaccins portaient des autocollants indiquant « pas de vaccination forcée » et affirmaient qu’ils étaient les seuls à pouvoir décider comment disposer de leur propre corps. Leur principale doléance : le passeport vert émis par le gouvernement qui permet aux personnes ayant reçu leurs deux injections d’accéder aux bars, salles de sport et restaurants.

« Je suis en bonne santé ; mon corps sait comment dépasser ça, estime Tamir Hefetz, âgé de 46 ans, l’un des organisateurs de la manifestation anti-vaccin. Le passeport vert est une chose terrible. »

Dans les dernières étapes de sa campagne de vaccination, Israël tente de convaincre les personnes récalcitrantes de se faire vacciner avant que de nouveaux variants de coronavirus ne fassent grimper, une fois de plus, les niveaux d’infection et ne causent davantage de dégâts pour l’économie du pays.

A présent que plus de 55 % de la population israélienne a reçu au moins une injection et plus de 46 % deux injections, la campagne de vaccination du pays atteint un stade critique. Après un pic à plus de 230 000 injections par jour mi-janvier, le déploiement du vaccin a ralenti à 100 000 injections par jour au cours des dernières semaines

Mais les poches de résistance auxquelles le gouvernement israélien fait face reflètent les difficultés qui attendent de nombreux pays occidentaux, y compris les Etats-Unis, une fois la majorité de la population vaccinée.

« Plus on avance, plus c’est difficile », a expliqué Yuli Edelstein, le ministre israélien de la Santé, dans un entretien. « C’est exactement comme un marathon. »

A présent que plus de 55 % de la population israélienne a reçu au moins une injection et plus de 46 % deux injections, la campagne de vaccination du pays atteint un stade critique. Après un pic à plus de 230 000 injections par jour mi-janvier, le déploiement du vaccin a ralenti à 100 000 injections par jour au cours des dernières semaines.

Les experts avertissent que pour qu’Israël parvienne à un niveau d’immunité et de détection permettant de quitter les cycles répétés d’ouverture de l’économie et de confinements, ce rythme doit accélérer.

Gili Regev, directrice de la division d’épidémiologie du Centre médical Chaim Sheba, a indiqué qu’Israël ne parviendrait pas à l’immunité de groupe avec le variant anglais avant que 80 % de la population ne soit vaccinée, un niveau actuellement impossible tant que les enfants de moins de seize ans ne peuvent pas être injectés. Avant cela, seule la vaccination d’un aussi grand nombre que possible de personnes âgées de plus de seize ans améliorera les perspectives.

« Plus il y a de gens vaccinés, plus l’ensemble de la population est en sécurité », a-t-elle résumé.

Le docteure Regev estime que seuls 4 % des Israéliens qui se voient offrir un vaccin le refusent, mais de nombreux autres n’ont pas pris la peine d’aller se faire vacciner, bien que plusieurs villes aient mis en place des sites de vaccination mobiles et lancé des campagnes de sensibilisation. Le gouvernement israélien a également développé un système d’incitation élaboré, basé sur les passeports verts qui permettent aux personnes vaccinées d’accéder aux possibilités de divertissement, de restauration et d’entraînement sportif qui restent globalement fermées aux personnes non vaccinées.

Depuis le début de la campagne de vaccination, les organisations israéliennes de prestations de soins de santé ont ciblé toutes les personnes concernées à l’aide de textos, d’appels téléphoniques et d’e-mails pour les faire venir sur les sites de vaccination.

Ces appels restent lettre morte auprès de personnes telles que Katy Drabkin de Holon, une ville au sud de Tel Aviv. Elle est récemment passée à vélo près d’un centre de vaccination de la ville pour tenter de convaincre les personnes faisant la queue de ne pas se faire injecter. Elle ne fait pas confiance aux informations des médias classiques sur les vaccins et s’indigne de subir des discriminations pour avoir refusé le vaccin.

« Ce qui se passe actuellement, c’est que nos médias appartiennent à l’establishment, qui appartient lui-même à des personnes avec un intérêt personnel », juge-t-elle. « Maintenant, ils convainquent tout le monde qu’on fait face à une pandémie dangereuse. »

Shiri, âgée de 45 ans, qui a assisté à la manifestation anti-vaccins à Tel Aviv mais n’a pas souhaité donner son nom de famille par peur de représailles sur son entreprise, doute également de l’utilité d’une injection. Elle a invité son mari et ses trois enfants à distribuer les autocollants anti-vaccin aux passants.

« Je ne suis pas certaine de la sécurité ni de l’efficacité », a-t-elle déclaré au sujet du vaccin.

Israël s’en est initialement bien sorti pendant la première vague de pandémie, mais a subi une deuxième vague devastatrice après une réouverture trop précoce à l’été, ce qui a contraint le pays à un deuxième confinement. Le pays s’est de nouveau confiné en décembre après la propagation du variant britannique, plus contagieux, à l’origine d’une troisième vague, la plus meurtrière jusqu’ici. A ce jour, plus de 6 000 personnes sont mortes de la Covid-19 et les confinements ont coûté des milliards de dollars à l’économie locale.

La campagne pro-vaccins réussit à convaincre certaines personnes. Amos Yekutiel, de Jérusalem, ne prévoyait pas de se faire vacciner, mais l’a fait après être passé à côté d’un site de vaccination établi dans un bar du voisinage. Ses amis l’ont averti qu’il ne pourrait pas le fréquenter avant de se faire vacciner, ce qui a poussé l’homme de 36 ans à sauter le pas.

« Je ne suis pas complotiste. J’estimais simplement ne pas en avoir besoin », a-t-il expliqué. Maintenant qu’il a changé d’avis, il est impatient de sortir au restaurant et de dîner en groupe. « Cela donne davantage de liberté. »

Pour finir de persuader les sceptiques, le ministère israélien de la Santé s’attaque également aux fausses informations sur les vaccins, répandus principalement sur les réseaux sociaux. Des responsables de la santé travaillent avec le ministre de la Justice pour retirer les fausses informations sur les vaccins et publier des informations pour réfuter les mythes autour d’eux.

A Jérusalem, deux étudiants religieux ont déclaré que malgré les mises en garde de beaucoup de leurs amis les décourageant de se faire vacciner, ils ont finalement sauté le pas après avoir posé des questions au personnel soignant bénévole sur le fonctionnement du vaccin et en avoir discuté avec leurs parents.

« [Au début], on s’est regardés et on s’est dit ‘‘bien sûr que non’’ », a déclaré Yaakov Silverman, âgé de 21 ans, qui mangeait une glace lorsqu’un bénévole l’a trouvé avec son ami et leur a proposé de se faire vacciner dans un bar avoisinant. « Mais nous avons posé quelques questions… et nous en avons discuté et on s’est dit ‘‘Pourquoi ne pas le faire ?” » ​

Dov Lieber, à Tel Aviv, a contribué à cet article

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Astrid Mélite)

Covid-19 : pied de nez de la Chine qui accorde 300.000 doses de vaccins pour les Casques bleus

Covid-19 : pied de nez de la Chine qui accorde 300.000 doses de vaccins pour les Casques bleus

 

 

Ce don de 300 000 doses de vaccin accordé aux casques bleus constitue une sorte de pied de nez aux pays occidentaux. Certes la démarche est sans doute humanitaire mais il est curieux que la Chine accorde des vaccins pour des casques bleus dont elle conteste le rôle dans la plupart des conflits. Une manière aussi pour la Chine de montrer sa suprématie dans le domaine de d la recherche médicale. La diplomatie du vaccin est largement utilisée par la Chine qui approvisionne aussi de nombreux pays en développement tandis que l’Europe par exemple patauge dans sa stratégie de vaccination .

« Le 15 mars, l’ambassadeur chinois Zhang Jun auprès de l’ONU a envoyé une lettre au secrétaire général Antonio Guterres pour l’informer de la décision de la Chine de donner 300.000 doses de vaccins anti-Covid-19 aux Casques bleus, avec une priorité pour ceux déployés en Afrique », indique un communiqué de la mission chinoise. « C’est une étape supplémentaire pour faire des vaccins chinois un bien public mondial, et aussi une démonstration du soutien ferme et continu de la Chine à l’ONU et au multilatéralisme », a ajouté le communiqué.

Covid-19 : découverte d’un variant breton ?

Covid-19 : découverte d’un variant breton ?

D’une certaine manière les variants du covid évoluent chaque jour mais certains sont plus ou moins dangereux. Quand on a découvert ces variants , on a  considéré au départ qu’ils se propageaient beaucoup plus vite que le virus initial mais qu’ils étaient moins mortels. Depuis les scientifiques ont changé un peu d’appréciation avec les dégâts provoqués par le variant anglais, le variant sud-africain et le variant brésilien notamment. Cette fois il s’agit d’un variant détecter en Bretagne

 

Un nouveau variant aurait été détecté Il s’agit d’un cluster au centre hospitalier de Lannion (Côtes-d’Armor). Le 13 mars, 79 cas y ont été identifiés, dont 8 cas porteurs du variant, confirmé par séquençage. Des analyses réalisées par l’Institut Pasteur ont mis «en évidence un nouveau variant (…) porteur de neuf mutations dans la région codant pour la protéine S mais également dans d’autres régions virales», a précisé la DGS dans un message aux professionnels de santé.

L’apparition de variants du virus est un processus naturel puisque celui-ci virus acquiert des mutations au fil du temps

COVID-19: LES INFIRMIERS VEULENT VACCINER !

COVID-19: LES INFIRMIERS VEULENT VACCINER !

 

 

Il y aurait sans doute de quoi sourire si la situation n’était pas aussi grave car les infirmiers dont le métier est notamment de pratiquer vaccins et piqûres réclamaent  le droit d’exercer leur métier y compris pour le Covid. Ces spécialistes de la piqûre étaient pour l’instant exempté d’intervention dans le cas de la campagne de vaccination §

 

Dans une tribune parue dans le Journal Du Dimanche, l’Ordre national des infirmiers plaide pour pouvoir administrer les vaccins aux Français afin d’élargir le plus rapidement possible la couverture vaccinale lors de l’arrivée massive de nouvelles doses.

Donner aux infirmiers la possibilité de vacciner contre le Covid-19 permettra d’étendre la couverture vaccinale et d’atteindre les personnes fragiles et isolées, plaide l’Ordre national des infirmiers dimanche dans une tribune publiée par le JDD.

« Alors que des livraisons massives de vaccins sont attendues à compter de la fin mars, n’attendons pas d’être débordés pour mettre en place des mesures de santé publique impactantes pour accompagner ces livraisons sur tout le territoire », écrit son président Patrick Chamboredon dans une tribune cosignée avec Gérard Raymond, président de France Assos Santé.

Ils dénoncent « l’incohérence du dernier avis de la Haute autorité de santé » à ce sujet, « incohérence d’autant plus flagrante vis-à-vis du rôle et des compétences des infirmiers, qui sont des acteurs reconnus de la vaccination et qui ont déjà le pouvoir de prescrire certains vaccins (notamment antigrippe) ».

Le nombre de nouveaux cas de contamination s’est élevé à 29 759 samedi, contre 25 229 la veille et 23 306 une semaine plus tôt. Il s’agit du septième jour consécutif d’augmentation.

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