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Covid-19 :un nombre de décès discutable

Covid-19 :un  nombre de décès discutable

Afin d’améliorer le consentement de la population aux mesures privatives de liberté prises pour lutter contre la pandémie, le gouvernement devrait expliquer comment il compte le nombre de décès. Il s’agit d’un enjeu résolument démocratique, estime dans une tribune au « Monde », l’économiste Adam Baïz, enseignant à Sciences Po Paris et à l’école polytechnique.

 

Tribune.

 

 Derrière moi dans le métro, une discussion s’anime. L’un des passagers est exaspéré. « On dézingue nos vies pour 200 ou 300 morts par jour. Sauf que les gars qui meurent, ils ont 80 ans en moyenne, et de l’hypertension. C’est triste pour eux, mais nous, alors ? » C’est que, dans les médias, on parle déjà d’un troisième confinement à venir…

Sur le coup, j’ai envie de dire au passager qu’il a raison sur deux points. L’âge moyen de décès avoisine effectivement les 81 ans, et près de 90 % des personnes en réanimation présentent une comorbidité. Mais j’ai aussi envie de lui rappeler que le virus est nouveau, que ses effets à long terme restent inconnus (sur les jeunes et les moins jeunes) et que les dégâts sanitaires auraient sans doute été bien plus dramatiques sans les restrictions que nous connaissons aujourd’hui. Mais cela suffira-t-il à le convaincre ?

Combien de temps encore ces arguments suffiront-ils pour conserver le consentement à l’effort des millions de personnes dont les métiers, les études, les déplacements, les vies sont chamboulés depuis bientôt un an ? Et si la pandémie venait à durer plusieurs années encore, sans qu’il ne soit possible d’entrevoir la moindre issue ?

Une évaluation des morts selon différents critères

A mon sens, ce consentement-là ne peut tenir qu’à une seule condition : l’effort doit être incessamment perçu comme démocratiquement souhaitable. En d’autres termes, une majorité d’entre nous doivent rester convaincus que nous avons collectivement plus à gagner (et en tout cas moins à perdre) dans le renoncement à la vie normale que dans le renoncement à l’effort.

Or, si elle est à ce jour minoritaire, la contestation de l’effort existe déjà et pourrait en se renforçant saper toute chance de sortir effectivement de la crise actuelle. Alors, que faire ? S’il est tentant de contester la contestation, nous gagnerions à lui donner au contraire une visibilité au plus haut niveau de l’Etat, en débattant des indicateurs sur lesquels elle s’appuie (taux de contamination, taux de létalité, taux de défaillance des entreprises, etc.).

Intéressons-nous à l’indicateur-clé du nombre de décès dus au coronavirus. Ce n’est pas une simple affaire. On peut, comme aujourd’hui en France, comptabiliser à égalité toutes les personnes décédées qui ont été testées positives au coronavirus. Mais on pourrait aussi

 

 

COVID-19: l’hypothèse d’un demi confinement

COVID-19: l’hypothèse d’un demi confinement

 

La sémantique aura un rôle essentiel pour habiller les mesures que doit prendre enfin macron pour tenter de maîtriser une pandémie qui évolue de manière exponentielle. Ainsi par exemple le ministre de la santé a évoqué un nouveau concept de primo injections pour habiller le scandale du manque de vaccins. De la même manière dans les jours qui viennent, le président de la république devra solliciter l’ingénierie sémantique pour trouver la bonne formule qui ne rappellera pas le fâcheux confinement qui tue liberté et économie mais ne sera pas bien entendu la levée des mesures restrictives déjà prises

 

. Il y aura du en même temps. Peut-être même pas le terme confinement ou alors un demi confinement. Un auto confinement, un confinement à la carte, un confinement partagé etc.

Les chiffres de l’épidémie dérapent sérieusement, il y a donc urgence à agir. Pourtant jusque-là Macron refuse de s’exprimer, il va pourtant le faire pas forcément de bon cœur. En effet, il craint les réactions suite à de nouvelles atteintes aux libertés et à la mobilité.

 

D’après BFM et selon un proche d’Emmanuel Macron, « les enseignements des deux premiers confinements ont été tirés. Il faut aller vers une formule hybride, sans changer notre doctrine ». Le problème c’est que la doctrine a surtout ressemblé à une sorte de Salom. Faut-il rappeler les discours sur l’inutilité du masque au départ, les critiques même sur l’intérêt des tests, maintenant la stratégie d’escargot de la vaccination.

Pour éviter une révolte, Emmanuel Macron souhaite un reconfinement moins dur pour les jeunes, car « le président est plus inquiet que jamais des impacts psychologiques d’un troisième confinement », confie un conseiller ce jeudi.

Sondage Covid-19 : 73 % mécontents de la couverture médiatique

Sondage Covid-19 : 73 % mécontents de la couverture médiatique

 

D’après une étude réalisée par Kantar pour le quotidien, les Français sont relativement mécontents 73 % de la bannière dans la crise sanitaire a été couverte par les médias. L’intérêt des Français pour l’actualité a bondi de 8 points, à 67%, après être tombé l’an dernier à pareille époque à un niveau historiquement bas.

Le deuxième élément important de cette enquête concerne la confiance des Français envers les journalistes. La crédibilité des médias se redresse en effet légèrement pour la deuxième année consécutive, après avoir touché un plus bas absolu en pleine crise des «gilets jaunes», même si elle reste à des niveaux très faibles. La radio arrive toujours en tête : 52% des Français, soit 2 points de plus que l’an dernier, jugent qu’elle diffuse des nouvelles fidèles à la réalité, devant les journaux (+2 points à 48%) et la télévision (+2 points à 42%). Enfin la crédibilité d’internet (mesurée depuis 2005) se requinque plus nettement mais reste encore très basse (+5 points à 28%).

Cependant, interrogés sur le traitement de l’épidémie de Covid-19 dans les médias, les Français se montrent extrêmement partagés. Parmi les principaux reproches : le fait d’avoir donné trop d’importance à des non spécialistes (pour 73% des sondés) et dramatisé les événements (66%). En outre, 58% des Français jugent que les médias ont relayé de fausses nouvelles.

Sondage réalisé du 7 au 11 janvier 2021.

Covid-19: l’échec de la recherche française ?

Covid-19: l’échec de la recherche française ?

 

 

D’une façon générale qu’il s’agisse du champ sanitaire ou d’autres domaines les moyens attribués à la recherche sont notoirement insuffisants. Cela toutefois n’excuse en rien les lourdeurs et les bureaucraties spécifiques à la France. Un phénomène qui se traduit notamment par le départ de nombreux de chercheurs français qui réussissent à l’étranger mais rémunérés 10 fois plus. Pour le Coronavirus, Coup sur coup on a appris le renoncement de l’institut Pasteur dans la course au vaccin et le retard considérable de Sanofi qui ne devrait commercialiser son vaccin que fin 2021 au mieux.

Le célèbre institut français qui travaillait avec le géant américain Merck jette l’éponge pour son principal candidat vaccin (Pasteur travaille sur deux autres solutions vaccinales).

Pour Jean-François Saluzzo, virologiste et expert des vaccins auprès de l’OMS, c’est surtout un manque de chance qui est à déplorer.

« On n’a tout simplement pas eu de chance, assure-t-il. La réussite des vaccins à ARN messager comme ceux de Pfizer-BioNTech et de Moderna a été un énorme coup de chance. Sur les centaines de vaccins en développement dans le monde, il est évident que tous ne marcheront pas. »

Le problème de l’insuffisance des moyens est évident mais se pose aussi des questions organisationnelles; en effet , les réussites sont de plus en plus le fait de petites sociétés privées BioNTech  parfois d’ailleurs dirigééec par des professeurs de médecine dépendant du public. Or en France, publics et privés collaborent de manière très insuffisante. Aujourd’hui la recherche mondiale n’est pas le fait de sociétés nationales mais le plus souvent de collaborations entre plusieurs entreprises de plusieurs pays.

C’est le cas de Pfizer-BioNTech mais c’était aussi le cas du candidat vaccin de l’Institut Pasteur. Ce projet associait l’institut français, des chercheurs de l’université de Pittsburgh et un laboratoire privé autrichien racheté en mai dernier par Merck, un des géants américains de la pharmacie, qui a, lui aussi, finalement perdu son pari financier.

« En France, on n’avait pas de technologie prête à l’emploi parce qu’il est très difficile d’avoir des financements pour vraiment faire un travail de développement de nouveaux vaccins », assure au Figaro Camille Locht, directeur de recherche INSERM de l’Institut Pasteur de Lille.

Ainsi, un essai clinique de phase 1 avec seulement quelques dizaines de cobayes coûte entre 3 et 4 millions d’euros. Pour la phase 2 (quelques centaines de personnes), il faut compter entre 5 et 15 millions d’euros. Et pour la dernière phase avec des milliers des sujets, l’addition peut grimper à plusieurs centaines de millions d’euros.

« Pasteur n’a pas les moyens de développer des lots cliniques, confirme Jean-François Saluzzo. Ils sont obligés de passer par des partenariats. Mais comme de nombreux autres laboratoires en fait. »

Covid-19 : les hôpitaux bientôt débordés

Covid-19 : les hôpitaux bientôt débordés

Le  nombre de malades hospitalisés a encore augmenté ce dimanche, à 26.357 (+ 493 en 24 heures), soit un bon millier de plus qu’il y a une semaine. Les services de réanimation – où sont les cas les plus graves – comptent eux 2955 malades (+ 69 en 24 heures), contre 2766 sept jours auparavant.

 

Ces vingt-quatre dernières heures, la France a enregistré 172 décès à l’hôpital (contre 321 samedi, ce qui est pour le coup une baisse), portant le total à 73.049 depuis le début de l’épidémie. 18.436 personnes contaminées ont été dépistées, ce qui porte le nombre total de contaminations dépistées à 3.053.617. Le taux de positivité des tests, indicateur avancé très suivi, est de 7,1% (7,1% samedi, 7% vendredi), au plus haut depuis début décembre.

Covid-19: l’Académie de médecine recommande de se taire !

Covid-19: l’Académie de médecine recommande de se taire !

 

Une recommandation de l’académie de médecine qui va sûrement faire plaisir à Macron puisqu’elle recommande aux Français de se taire notamment dans le métro pour éviter les risques de transmission du virus. Récemment Macron avait montré sa colère suite aux critiques de nombre de français sur l’efficacité de la politique sanitaire en particulier par rapport au manque de vaccins.

Macron avait traité les 66 millions de Français de procureurs. Un genre de petites phrases condescendantes et même insultantes dont il a le secret.

 

Cette fois cette recommandation de l’Académie de médecine devrait lui faire plaisir surtout si elle était étendue au-delà de l’utilisation du métro  ( notons quand même qu’il faut signaler aux académiciens que ce métro n’existe pas dans toutes les villes et qu’on utilise tout bêtement des bus ou des tramways concernant les transports collectifs).

Cette recommandation de se taire étendue à l’ensemble des activités des Français serait évidemment une aubaine. Elle permettrait d’éteindre les critiques que subit de plus en plus le pouvoir du fait de ses nombreuses contradictions. La dernière en date étant celle des vaccins. En effet en France,  on a commencé à mettre en place une centaine de centres de vaccination, puis 200 maintenant près de 800. Le seul problème c’est qu’il n’y a pas de vaccin et que la plupart de ces centres ont dû fermer et sont incapables de préciser à quelle date auront lieu les prochaines prises de rendez-vous pour la vaccination.

 

L’Académie de médecine aurait bien fait de recommander aux pouvoirs publics en tout cas certain de ses responsables de se taire également. En particulier au bavard ministre de la santé qui annonce des chiffres invraisemblables de futurs vaccinés. Par exemple quand il déclare que la quasi-totalité de la population sera vaccinée d’ici août. Alors que pour l’instant le rythme de vaccination est de 1 million tout au plus par mois. À ce rythme il faudra 70 mois !  Si ce très bavard ministre de la santé pouvait se taire on éviterait aussi la contamination de mensonges éhontés

Vaccination Covid-19 : le nouveau mensonge d’Olivier Véran

Vaccination Covid-19 : le nouveau mensonge d’Olivier Véran

Le ministre de la Santé Olivier Véran une nouvelle fois a menti de façon éhontée quant aux perspectives de vaccination en France. Il a notamment annoncé que la totalité de la population, c’est-à-dire autour de 70 millions de personnes seraient vaccinés d’ici fin août. Or en janvier c’est tout juste si 1 million de personnes auront été vaccinées.

 

D’ailleurs la plupart des centres de vaccination ont fermé leurs portes et ne répond même plus au téléphone pour des prises de rendez-vous du fait  de l’insuffisance dramatique des doses. L’objectif premier était de vacciner les personnes de 75 ans et plus. On devait le faire en un mois, il faudra des mois pour tenir l’objectif.

Pour atteindre et respecter la promesse d’Olivier Véran  il faudrait vacciner presque 10 millions de personnes par mois. On n’en est très loin. À ce rythme il faudra même plusieurs années pour vacciner toute la population. Le problème c’est que d’ici là nombre de variants seront apparus et rendront peut-être même le bassin actuel inopérant. Et Olivier véran  d’égrener des perspectives de vaccination complètement irréaliste :

 

« Probablement, 4 millions de Français (vaccinés, ndlr) fin février. 9 millions à la fin du mois de mars. 20 millions à la fin avril. 30 millions à la fin mai. 43 millions à la fin du mois de juin, ça monte. 57 millions à la fin du mois de juillet » et enfin « 70 millions, c’est-à-dire la totalité de la population, d’ici à la fin août. » Ce que le ministre de la santé avoue d’une certaine manière

:  « dans une circonstance que je précise », nuance-t-il, « c’est si la totalité des vaccins que nous avons commandés sont validés par les autorités sanitaires européennes et mondiales« . Car à ce jour, seul le vaccin Pfizer/BioNTech est administré aux personnes prioritaires. La France attend de voir arriver sur son territoire les vaccins AstraZeneca/Oxford et Moderna, moins coûteux et plus faciles à produire ainsi qu’à stocker. Pour l’heure,  »on est dans la même situation que nos voisins allemands, italiens et espagnols », également dans l’expectative des nouveaux vaccins, souligne Olivier Véran.

Covid 19 : Un confinement décidé dans une semaine ?

Covid 19 Un confinement décidé dans une semaine ?

 

 

Des mesures de reconfinement pourraient être décidées d’ici une semaine car il se révèle que le couvre-feu n’est guère efficace face à la croissance de la pandémie. La France accumule en effet les mauvais résultats depuis plusieurs jours dépassant nettement en moyenne les 20 000 contaminés. Les hospitalisés sont également eux aussi en forte hausse.

Bien qu’on ne dispose pas d’outils très précis quant au rôle des variants, il semble bien que la France n’échappe pas à cette nouvelle vague de virus qui ne cesse d’évoluer.

Olivier Véran  sur TF1 a en quelque sorte préparer le terrain pour cette nouvelle forme de confinement qui va devenir indispensable. Faute de cela tous les experts s’attendent à des chiffres dramatiques d’ici début mars avec des contaminations de l’ordre de 60 à 70 000 par 24 heures et un nombre de décès qui pourraient être multipliés par deux ou trois. Sans parler évidemment des hôpitaux qui pourraient être à nouveau complètement débordés.

“Pour l’instant, les mesures qui ont été prises permettent de contenir l’augmentation (des contaminations) donc c’est pour ça qu’on se laisse encore quelques jours pour regarder ce qui se passe”, dit-on dans l’entourage du Premier ministre.

“Contrairement à l’Espagne ou le Portugal où le taux d’incidence dévisse totalement, la France n’est du tout encore partie dans cette dynamique.”Interrogé sur TF1, Olivier Véran, le ministre de la Santé, s’est contenté de dire que le gouvernement saurait “bientôt (…) si le couvre-feu est efficace sur le plan national”.“On souhaite lui donner sa chance de fonctionner”, a-t-il ajouté. “S’il devait être efficace sur le plan national, on éviterait un confinement.”

Face au caractère plus contagieux du variant détecté en Angleterre, le ministre de la Santé a déclaré que le gouvernement allait recommander de ne plus porter de masques artisanaux, ces derniers offrant moins de capacité filtrante.

Outre le couvre-feu, le gouvernement mise sur la campagne de vaccination lancée fin décembre pour gagner une course contre la montre face au variant dit anglais, dont 200 à 300 cas sont détectés par jour sur le territoire.

Olivier Véran a estimé que 1,3 à 1,4 million de personnes seraient vaccinées fin janvier en France alors que l’objectif initial était plutôt d’un million, et “probablement” 4 millions de personnes en février.

Le problème c’est que la plupart des centres de vaccination ne prenne plus d’inscription et même pour la plupart ne répond même plus au téléphone tellement ils sont débordés par les demandes est incapables de prévoir les rendez-vous fautent de vaccin suffisant.

La France a enregistré jeudi 22.848 nouvelles contaminations par le coronavirus et 346 décès supplémentaires en 24 heures dans les hôpitaux, selon les autorités sanitaires, portant le bilan de l’épidémie à 71.998 morts.

Quelque 823.567 personnes avaient reçu jeudi une première dose de vaccin, a précisé la direction générale de la santé, soit 130.790 de plus en 24 heures.

Hommage de Biden aux 400000 morts du COVID-19

Hommage de Biden aux  400000 morts du COVID-19

Un hommage de Biden et de la vice-présidente aux 400 000 morts du Covid 19 aux États-Unis. Une marque de respect évidemment pour les victimes autant qu’une accusation à l’égard de Trump complètement inconséquent vis-à-vis du drame de la pandémie notamment chez les plus pauvres.

Les cérémonies dirigées par Biden et la vice-présidente élue Kamala Harris depuis la base du Lincoln Memorial ont marqué le premier clin d’œil officiel du gouvernement fédéral au bilan effroyable de la pandémie.

«Pour guérir, nous devons nous souvenir. C’est parfois difficile à retenir, mais c’est comme ça que nous guérissons. Il est important de le faire en tant que nation », a déclaré Biden pour lancer un hommage qui comprenait des célébrations dans les villes du pays.

Pendant qu’il parlait, 400 lampes électriques bordant les côtés de la Reflecting Pool du mémorial ont été allumées pour honorer les vies perdues, suivies de la performance de la star du gospel Yolanda Adams de la chanson «Hallelujah», puis un moment de silence.

Les États-Unis ont dépassé mardi 24 millions d’infections connues au COVID-19 et 400000 vies perdues depuis le premier décès documenté de COVID-19 dans le pays en février 2020, selon un décompte de Reuters. Le pays a enregistré en moyenne plus de 200 000 nouveaux cas et 3 220 décès par jour au cours de la semaine dernière, et a le nombre de décès par COVID-19 le plus élevé au monde.

La perte incessante de vies humaines a mis une pression particulière sur les professionnels de la santé dans les tranchées de la pandémie.

«Vous êtes juste entouré de toutes ces horribles maladies que vous ne pouvez pas réparer – tout le temps», a déclaré le Dr Mangala Narasimhan, qui supervise les équipes de soins intensifs des hôpitaux Northwell Health, le plus grand fournisseur de soins de santé de l’État de New York.

 

« Les États ont déploré le manque de financement et de soutien du gouvernement fédéral pour leur rôle dans la campagne, et affirment que les approvisionnements ne répondent pas à la demande des travailleurs de la santé, des personnes âgées et d’autres personnes désignées comme les premiers en ligne pour les vaccins.

Les infections en forte augmentation ont poussé les salles d’urgence des hôpitaux, les unités de soins intensifs, les baies d’ambulance et les morgues à déborder au cours du mois dernier, en particulier à Los Angeles et dans ses environs. Ghaly a déclaré que le nombre de cas devrait continuer d’augmenter au cours des deux prochaines semaines, mais moins rapidement que les responsables l’avaient craint, preuve que les restrictions sur les activités commerciales et sociales fonctionnaient.

COVID-19: seulement 400 000 PERSONNES VACCINÉES EN FRANCE et manque de vaccins à venir

COVID-19: seulement 400 000 PERSONNES VACCINÉES EN FRANCE et manque de vaccins à venir

Il est clair que la France n’est pas dans le rythme puisqu’elle vise au maximum la vaccination d’environ 1 million de personnes par mois ce qui aboutirait à 6 millions de personnes vaccinées à l’entrée de l’été. Or l’objectif initial était de vaccinées 35 millions de personnes. Il faudrait donc augmenter le rythme est passé à 5 millions de vaccinées par mois. En outre pour les semaines à venir,  on annonce un ralentissement de la fourniture des doses par les laboratoires.

 

Le ministère de la Santé a annoncé, ce samedi, que 413.046 personnes ont été vaccinées depuis le début de la campagne de vaccination en France, qui a démarré le 26 décembre dernier.

 

Elles font partie des publics prioritaires définis par les autorités sanitaires, à savoir les personnes âgées en Ehpad, les soignants de plus de 50 ans, les pompiers de plus de 50 ans, les aides à domicile de plus de 50 ans et les personnes handicapées vulnérables prises en charge dans les foyers d’accueil médicalisés et les maisons d’accueil spécialisées.

Covid-19: des conflits d’intérêts qui méritent une enquête

Covid-19: des conflits d’intérêts qui méritent une enquête

C’est ce que pensent des  élus de droite Thibault Bazin, Valérie Boyer, Sébastien Meurant, Bérengère Poletti, Guy Teissier et Stéphane Viry, tous membres du courant souverainiste «Oser la France», se sont retrouvés autour d’une initiative de Julien Aubert visant à réclamer la transparence sur des liens éventuels entre ces professionnels de santé et l’industrie pharmaceutique.

Le député du Vaucluse regrette que les enquêtes parlementaires conduites à l’Assemblée et au Sénat sur la gestion de la crise sanitaire n’aient pas apporté de réponses précises à ces questions. «Les sujets ont été abordés mais, par exemple, Mme Buzyn m’a répondu qu’elle ne comprenait pas ma question et je suis resté sur ma faim. Mais avec les nouvelles révélations de l’IHU, il faut tirer les choses au clair, sans chercher à faire de polémique», estime-t-il. Pour justifier leur demande, les parlementaires s’appuient sur une conférence du 18 décembre dernier au sein de l’IHU marseillais, durant laquelle une synthèse d’environ quinze minutes a été présentée par le Professeur Chabrière sur les notions de «liens» et «conflits d’intérêts».

 

 

Les élus citent notamment le «laboratoire Gilead» en rappelant son implication dans la distribution d’un médicament, le Remdesivir. «Cette molécule, un temps préconisée par les autorités et dont l’Organisation Mondiale de la Santé a finalement déconseillé l’utilisation le 20 novembre dernier, faisait l’objet d’une promotion de la part de ces mêmes professionnels de santé», écrivent-ils.

 

 

Dans leur lettre à Olivier Véran, les élus réclament enfin des informations sur l’enquête de la revue «The Lancet». Cette publication scientifique de référence avait fait scandale en publiant de fausses données sur l’hydroxychloroquine et le ministre de la Santé avait annoncé sa volonté de demander des explications aux éditeurs.

Covid-19 : « »un reconfinement probable »

Covid-19 : « »un  reconfinement probable »

Le  confinement strict et précoce est la meilleure arme contre la propagation virale, défendent, dans une tribune au « Monde », les médecins et autres membres de l’association PandémIA .

 

Tribune. Nous alertions en novembre sur les risques de « stop and go », alternance de confinements et déconfinements contemporains de multiples vagues, comme celle s’amorçant sous nos yeux. Avons-nous encore échoué ? La pandémie a-t-elle toujours une vague d’avance ? L’ampleur de la deuxième vague nous a surpris, à cause de plusieurs facteurs : un relâchement, flagrant cet été, des mesures barrières, puis le refroidissement saisonnier propice à la propagation du virus, plus résistant au froid et à l’humidité, avec une probabilité plus grande de le trouver en milieu confiné.

 

La pandémie a changé de nature également. Les 25 000 mutants du Covid décrits jusqu’ici étaient sans conséquence évidente sur l’histoire de la maladie. Cependant, deux nouveaux mutants sont apparus (Royaume-Uni et Afrique du Sud), beaucoup plus contagieux, apparemment sans conséquences sur la virulence. Ces mutations facilitent l’entrée du virus dans les cellules et en augmentent les quantités produites dans la salive, principal vecteur de transmission. Modifient-elles également la résistance du virus dans l’environnement ? Sa capacité à échapper au système immunitaire ? L’émergence de ces variants pose aussi le problème de la sensibilité des tests PCR, de l’efficacité de nos stratégies pour les identifier et limiter leur diffusion, et surtout des potentielles conséquences sur l’efficacité des vaccins.

Surveillance des eaux usées

Alors que l’amélioration des techniques de réanimation (oxygénation moins invasive) et des traitements spécifiques (corticoïdes, anticoagulants) permettait de baisser la mortalité de 40 % à moins de 25 % chez les patients sévères, une surmortalité a été observée pendant la deuxième vague, soulevant de nombreuses questions. Serait-ce un effet « comptable », de nombreux décès de la première vague n’ayant pas été reconnus Covid, car non diagnostiqués, ou une conséquence de sa durée, plus longue ?

Notre incapacité à mieux gérer les déconfinements, en anticipant la recirculation du virus, est aussi en question. Notre groupe avait montré que la surveillance de la présence du virus en quantité croissante dans les eaux usées permettait d’annoncer la remontée de l’incidence de la maladie, et ses conséquences sur l’afflux hospitalier et les décès. Les travaux conduits dans le cadre du réseau Obépine avaient notamment alerté sur le retour du virus, dès le 20 juin, les indicateurs « individus-centrés » n’ayant perçu cette recirculation qu’un mois plus tard.

Covid-19: un vacciné testé positif

Covid-19: un vacciné testé positif

On explique du côté des laboratoires que la protection n’est que de 50% et qu’il faut attendre la deuxième injection pour une protection à 95 % .

Un vacciné en Californie a été testé positif au COVID-19 plus d’une semaine après avoir reçu le vaccin de Pfizer, a rapporté mardi une filiale d’ABC, mais un expert médical et le fabricant américain de médicaments ont déclaré que le corps avait besoin plus de temps pour renforcer sa protection. Pfizer «passera en revue toutes les informations disponibles sur ce cas et tous les rapports faisant état de diagnostic confirmé après vaccination», a déclaré le fabricant de médicaments dans un communiqué à Reuters.

Covid-19 : la crainte d’une troisième vague après les fêtes

Covid-19 : la crainte d’une troisième vague après les fêtes

«Si on n’est pas raisonnable le soir de Noël et le soir du Réveillon, il y aura un rebond, c’est vraiment quelque chose qui nous pend au nez. [...] Ça peut se traduire par un troisième vague avec un certain délai, [...] mi-janvier par exemple». A déclaré sur LCI lundi le professeur Eric Caumes, chef de service en maladies infectieuses à la Pitié-Salpêtrière.

 

Le professeur a en effet rappelé les risques sanitaires de ces réunions de famille : «Vous avez l’exemple typique d’un lieu clos, où on risque beaucoup plus que dans un lieu ouvert». La jauge de 6 personnes conseillée par le gouvernement lui paraît néanmoins «raisonnable».

 

Interrogé sur l’évolution de l’épidémie, Eric Caumes a également montré son pessimisme quant à l’objectif fixé par Emmanuel Macron d’atteindre les 5000 cas de contamination quotidiens. «Je pense que ce ne sera pas atteignable parce que la courbe arrête de descendre, elle se stabilise», a-t-il dit. Depuis plusieurs jours, le nombre de nouvelles contaminations oscille entre 10.000 et 13.000.

COVID-19 : campagne de vaccination

 

COVID-19 : campagne de vaccination

La première phase commençant dès janvier, sera réservée aux personnes âgées en Ehpad « et les personnels » de ces établissements  »lorsqu’ils sont à risque de développer une forme grave ».  »Cela représente environ un million de personnes,

 

Au total,  »la France disposera d’un potentiel de 200 millions de doses, ce qui permettrait de vacciner 100 millions de personnes », a poursuivi le Premier ministre, puisque le vaccin nécessite deux injections à quelques jours d’intervalle.

 

Un stock potentiel nécessaire pour débuter, dès février, la deuxième phase. « Au fur et à mesures des livraisons, nous élargirons le périmètre en commençant par les 14 millions de personnes qui présentent un facteur de risque et certains professionnels de santé », a-t-il indiqué. Cette phase 2 « s’étendra jusqu’au printemps », et le vaccin sera ensuite accessible, à compter de cette échéance, « à l’ensemble de la population », au cours de la phase 3.

En outre, « la vaccination, que nous préparons depuis des mois, sera gratuite pour tous », a annoncé le Premier ministre.

 

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