Archive pour le Tag 'Couvre-feu'

Covid Saint-Martin et Saint-Barthélemy couvre-feu comme aux Antilles

Covid  Saint-Martin et Saint-Barthélemy couvre-feu comme aux Antilles

Comme aux Antilles   (et vraisemblablement progressivement dans d’autres régions françaises), L’administration a décidé mercredi 4 août d’instaurer à nouveau un couvre-feu du 5 au 20 août afin de limiter les déplacements et les rassemblements qui augmentent les risques de contamination. «Les indicateurs épidémiologiques ont doublé, l’aggravation se confirme», a assuré le Préfet.

«Les situations sanitaires de Guadeloupe et de Martinique étant dégradées depuis plusieurs semaines et notre système hospitalier ne pouvant faire face seul, j’ai décidé de l’instauration de mesures complémentaires pour freiner la propagation du virus sur nos îles», a-t-il ajouté. Les déplacements seront interdits de 22h à 5h du matin, sauf motif impérieux.

Foot Euro: couvre-feu maintenu …presque

  • Foot Euro: couvre-feu maintenu …presque 

Officiellement il n’y aura pas de dérogation au couvre-feu en France qui permettrait à des supporters de suivre le match dans son établissement recevant du public  (café par exemple). Par contre, le ministre de l’intérieur a indiqué pour ce qui le concerne qu’il y aurait une certaine bienveillance pour les matchs concernant la France.

L’horaire du couvre-feu reste fixé à 23 heures », a toutefois précisé Beauvau à BFMTV. Et d’ajouter: « La mansuétude ne s’appliquera que pour permettre de rentrer à son domicile à l’issue du match. Elle ne saurait être un prétexte pour pouvoir prolonger la soirée dans des bars, restaurants ou sur la voie publique ».

Par ailleurs selon un autre ministère ,  le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, «seules des fans zones avec des spectateurs assis peuvent être mises en place jusqu’au 29 juin, dans le respect de la jauge et des mesures sanitaires prescrites »

 

Conclusion couvre-feu doit être respectée sauf quand on peut y déroger 

Olivier Véran dit la girouette :  » Le couvre-feu n’est pas suffisant « !

Olivier Véran dit la girouette :  » Le couvre-feu n’est pas suffisant « !

En voilà un qui connaît la musique (il est effectivement musicien aussi. ) pour délivrer toujours la même mélodie mais avec des paroles différentes. Un champion également de la sémantique qui vient d’inventer le concept de primo injection tout simplement pour masquer le scandale du manque de vaccins.

 

Maintenant il découvre subitement que le couvre-feu n’est pas suffisant. Mais il a trouvé la combine, c’est la faute aux variants ! Hier, il vantait les mérites du couvre-feu, aujourd’hui il l’enfonce toujours avec la même sincérité, celle du politique qui comme la girouette tourne. Mais comme disait Edgar Fuare  ce n’est pas la girouette qui tourne c’est le vent !.

 

Ce ministre de la santé fera une grande carrière politique car il est capable de tout, de bavarder sans limite, de tout dire et le contraire avec la même conviction. Médecin ,il sait soigner les âmes politiques avec simplement de la pommade, un jour socialiste, le lendemain macroniste, après-demain républicain ? C’est aussi à cause de ces girouettes que le parti socialiste est mort et que sans doute le macronisme disparaîtra de la même façon.

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Un couvre-feu inutile ?

Un couvre-feu inutile ?

C’est un peu la question qu’on peut se poser après le commentaire du ministre de la santé qui déclare n’être pas en capacité de mesurer réellement l’effet du couvre-feu.De là à penser que le gouvernement pourrait encore changer de stratégie il n’y a qu’un pas qui conduit malheureusement peut-être vers un confinement total car les derniers chiffres de la pandémie constituent une sérieuse alerte

Véran estime qu’il y a « un effet couvre-feu qui tend à se faire sentir »

« Est-ce que le confinement est une mesure que nous allons prendre dans tous les cas? Je ne peux pas vous répondre par l’affirmative, ce que je peux vous dire c’est que la circulation du virus reste préoccupante. »

C’est la réponse d’Olivier Véran, invité ce matin de France Inter. Le ministre de la Santé a dit constater « un effet couvre-feu qui tend à se faire sentir », dans les 15 départements qui avaient été les premiers à expérimenter le couvre-feu à 18 heures.

 

Couvre-feu Saint-Sylvestre : 45.000 contrôles

Couvre-feu Saint-Sylvestre : 45.000 contrôles

45.400 contrôles et à 6.650 verbalisations pour non-respect du couvre-feu lors de la soirée de la Saint-Sylvestre, annonce vendredi le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. À noter aussi des situations conflictuelles et des agressions. Ces agressions ont conduit les policiers et gendarmes à réaliser 662 interpellations et à placer en garde à vue 407 individus”, écrit le ministère, faisant état de 25 blessés dans les rangs de la police et de la gendarmerie

Cent-mille policiers et gendarmes avaient été mobilisés pour veiller au respect de ce couvre-feu, en vigueur de 20h00 à 06h00 dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de COVID-19.

“Même si les incidents ont été moins importants que les années précédentes, durant cette nuit, certains individus ont pris à parti, parfois de manière très violente avec des usages de mortiers d’artifice, les forces de l’ordre. “Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, tient à remercier les policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, militaires du plan Vigipirate, ainsi que les personnels de sécurité civile engagés toute la nuit dernière pour assurer la protection des Français durant ce réveillon de la Saint-Sylvestre si particulier et se félicite que le couvre-feu a été particulièrement respecté à Paris, lieu habituel des rassemblements”, ajoute le ministère.

Couvre-feu à 18h : la mort assurée de certains commerces

Couvre-feu à 18h : la mort assurée de certains commerces

Une vingtaine de départements devraient être concernés par un nouvel horaire du couvre-feu qui commencerait à 18 heures au lieu de 20 heures. Nombre de commerces déjà en difficulté devraient subir les conséquences de cette mesure. Pour certains ce sera la mort assurée.

 

Parmi ces départements, neuf se trouvent dans le Grand Est. Interrogé par Le Figaro, le président de la CPME Grand Est, Stéphane Heit, relaie le désarroi des commerçants de terrain. «Nous avons enregistré des réactions très vives de la part des TPE-PME. Il y a un gros ras-le-bol et cette décision n’est pas du tout comprise», explique-t-il. Avant de poursuivre : «Beaucoup de commerçants sont déjà au bord de l’épuisement et nous disent : ‘s’il y a un couvre-feu à 18h, on est mort’».

 

«Ce couvre-feu va tuer encore un peu plus l’économie», dénonce Stéphane Heit, évoquant également des conséquences humaines et psychologiques dramatiques. «Pour nous les mesures mises en place ne sont pas les bonnes et n’auront aucun impact sanitaire. On a l’impression qu’on assiste à la même chose qu’avec les masques. La priorité devrait être la vaccination», estime-t-il.

Coronavirus : le couvre-feu avancé à 18 heures dans 20 départements

Coronavirus : le couvre-feu avancé à 18 heures dans 20 départements

Lors du Conseil de défense consacré à la crise sanitaire mardi matin, Emmanuel Macron a décidé qu’il n’y aurait pas de reconfinement général nouveau. Par contre il est clairement envisagé de porter le couvre-feu de 20 heures à 18 heures dans une vingtaine de départements de l’Est de la France.

 

Le gouvernement attend désormais de voir comment se déroule la soirée du 31 décembre. Au sommet de l’État, la principale inquiétude porte sur un relâchement des comportements à l’occasion du réveillon. Avec à la clé le risque de voir l’épidémie repartir bien plus fortement que prévu. Cela sans oublier l’impact de la météo avec la vague de froid qui déferle sur le pays et favorise la diffusion du virus. «Il est encore un peu tôt pour mesurer tout cela», glisse un conseiller aux premières loges de la crise.

Au final, c’est donc la «solution d’attente» évoquée par Olivier Véran qui l’a emporté. Le ministre de la Santé l’avait défendue auprès du maire de Nancy, Mathieu Klein. Face à l’embrasement de l’épidémie dans sa région, ce dernier avait demandé au ministre de la Santé de reconfiner localement dans sa région.

 

À la différence de la première vague où ils dénonçaient les décisions prises à Paris et imposées «sans concertation sur les territoires», ce sont cette fois les élus locaux qui mettent l’exécutif sous pression pour reconfiner, au moins localement.

Confinement : remplacé par un couvre-feu

Confinement : remplacé par un couvre-feu

 

En raison notamment de la progression de la pandémie, le déconfinement prévu n’aura pas lieu. Le chef de l’État avait fixé un objectif de 5000 contaminés quotidiennement pour assouplir le dispositif;  aujourd’hui,  nous sommes plutôt proches de 15 000 et surtout la crises ne cesse de s’amplifier dans les pays voisins

Le confinement sera bien remplacé –ou plutôt complété- par un couvre-feu général, mais avancé d’une heure, entre 20h00 à 06h00 du matin.

Les exceptions seront limitées aux trajets entre le domicile et le lieu travail, aux impératifs de santé ou familiaux, aux activités d’intérêt général et à la promenade des animaux de compagnie. Les Français pourront se déplacer d’une région à l’autre à partir du 15 décembre pour se rendre, par exemple, sur leur lieu de vacances.

La soirée du 24 décembre échappera à la règle du couvre-feu mais pas celle du 31 décembre, contrairement à ce qui était envisagé. Ce réveillon “concentre tous les ingrédients d’un rebond épidémique”, a expliqué Jean Castex, s’appuyant sur les “retours d’expérience” des fêtes de Thanksgiving outre-Atlantique, fin novembre.

Cinémas, théâtres, musées et salles de spectacles espéraient rouvrir dans le cadre de protocoles sanitaires stricts. La dynamique de l’épidémie ne le permettra pas.

“Les établissements recevant du public resteront fermés trois semaines de plus”, a dit Jean Castex, insistant sur la nécessité d’”éviter d’accroître les flux, les concentrations, les brassages de public”.“Nous réexaminerons la possibilité de les rouvrir à partir du 7 janvier”, a-t-il ajouté.

Dans l’intervalle, le chef du gouvernement a annoncé le maintien de tous les dispositifs d’aide. Pour les autres établissements fermés, notamment les bars, restaurants et cafés, l’objectif reste inchangé : une éventuelle réouverture au 20 janvier.

Couvre-feu envisagé à Paris ?

Couvre-feu envisagé à Paris ?

 

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a sans doute déclaré un peu tôt la perspective d’un recours au confinement dans la région parisienne où on constate des comportements peu conformes avec les règles sanitaires. Gabriel Attal a été démenti par le gouvernement qui reconnaît implicitement que la mesure est sérieusement envisagée.

“Gabriel Attal aurait sans doute dû utiliser davantage le conditionnel dans son expression mais le sujet est sur la table”, a dit à Reuters une source gouvernementale.

Selon cette même source, le sujet a été abordé lundi soir lors d’une réunion à Matignon et il sera à l’ordre du jour du conseil de défense prévu mercredi à l’Elysée.

Mardi matin sur BFM TV, Gabriel Attal a évoqué l’instauration d’un couvre-feu entre 21h00 à 06h00, comme avant l’annonce du reconfinement en vigueur dans toute la France depuis vendredi dernier.

“C’est insupportable pour beaucoup de Français qui respectent les règles de voir d’autres Français qui ne les respectent pas et de voir qu’il y a un certain laisser-faire”, a-t-il dit.

Une telle option “n’est absolument pas décidée à ce stade”, ont fait savoir les services du Premier ministre, Jean Castex, dans un communiqué. “Une décision sera prise dans les prochains jours”.

Un nouveau record de contaminations dues au nouveau coronavirus a été battu lundi en France, avec 52.518 cas diagnostiqués en 24 heures, selon les données fournies par les autorités sanitaires. Le nombre de nouveaux décès dans les hôpitaux s’est élevé à 416 en 24 heures, ce qui porte le bilan de l’épidémie à 37.435 morts.

 

Coronavirus :  » le couvre-feu ne suffit pas »

Coronavirus :  » le couvre-feu ne suffit pas »

 

La situation se dégrade très rapidement et même plus vite que leurs de la première vague. Témoins les chiffres, sur la période récente le nombre cumulé de cas de Covid  19/ pour 100 000 habitants.  Au 20 octobre, ils atteignent  905 en République tchèque, 829 en Belgique, 553 aux Pays-Bas, 427 en France, 379 en Slovénie , 343 en Espagne, 315 en Slovaquie, 253 en Irlande ,233 en Pologne 213  en Roumanie, 213 Portugal 200 Croatie et 188 en Autriche. La France figure presque en tête des pays européens.

 

« On va rentrer dans un tunnel et on n’en voit pas, pour le moment, la sortie. » Déclare Rémi Salomon, le président de la Commission médicale d’établissement de l’APHPsur ‘Europe 1, samedi midi

 

Dans beaucoup de régions, le taux d’occupation des services de réanimation « dépasse les 50% », selon Rémi Salomon.  »

Difficile d’apprécier l’efficacité du récent couvre-feu ? « Une semaine, c’est un peu court pour savoir. Mais nous avons des indicateurs qui nous inquiètent, un peu en amont de l’hospitalisation », explique Rémi Salomon, citant notamment « les appels au Samu » et « les pourcentages de tests PCR », qui « augmentent très forts ces 3-4 derniers jours ». « Donc, ces indicateurs nous font penser que probablement, le couvre-feu ne suffit pas. »

 

Coronavirus: couvre-feu pour 38 départements nouveaux

Coronavirus: couvre-feu pour 38 départements nouveaux

Le Premier ministre a annoncé l’application d’un couvre-feu dès vendredi soir à 38 départements nouveaux. Ainsi 54 départements sur 102 sont désormais concernés:

 

Ain ; Alpes-Maritimes ; Ardèche ; Ardennes ; Ariège ; Aube ; Aveyron ; Bas-Rhin ; Calvados ; Corse-du-Sud ; Côte-d’Or ; Drôme ; Gard ; Hautes-Alpes ; Haute-Corse ; Haute-Loire ; Hautes-Pyrénées ; Haute-Savoie ; Haute-Vienne ; Ille-et-Vilaine ; Indre-et-Loire ; Jura ; Loiret ; Lozère ; Maine-et-Loire ; Marne ; Meurthe-et-Moselle ; Oise ; Pas-de-Calais ; Puy-de-Dôme ; Pyrénées-Atlantiques ; Pyrénées-Orientales ; Saône-et-Loire ; Savoie ; Tarn ; Tarn-et-Garonne ; Var ; Vaucluse ; Polynésie Française

Les Français sauf  dérogations sont confinés de 21 heures à 6 heures du matin. Il faut s’attendre encore un durcissement dès la semaine prochaine car les contaminations ne cessent de s’amplifier. Ainsi hier on a atteint un nouveau record avec 40 000 ans 24 heures.

Soucieux d’accompagner les activités fragilisées, le gouvernement a décidé d’étendre les mesures d’aide - dont le Fonds de solidarité ou les exonérations de cotisations sociales – à l’ensemble des départements basculant «sous le régime du couvre-feu». Jean Castex précise discuter avec les fédérations pour «continuer à améliorer nos dispositifs», notamment sur la question des loyers payés par les entreprises.

Couvre feu -La fin des théâtres privés ?

Couvre feu -La fin des théâtres privés  ?

 

Pour respecter les horaires du couvre-feu en urgence maximale, les spectacles devraient commencer à 18h30 au lieu de 20h30 ou 21 heures. Une disposition qui pourrait conduire à la mort des théâtres privés dont depuis deux très nombreuses années l’équilibre financier est déjà très précaire. Le théâtre vivant était déjà fragilisé depuis longtemps et pour tenter de maintenir l’audience nombre d’établissements éliminent  des thématiques un peu trop élitiste pour choisir des sujets et des traitements plus populaires.

 Bref dans 80 % des cas le théâtre verse dans le populisme culturel et choisit plutôt le boulevard que les thèmes socio culturels.  Évidemment, avec un couvre-feu à 21 heures, la situation va encore se dégrader. «C’est comme si vous confiniez, mais comme on veut se battre, on va décaler tous nos spectacles, on jouera à 19 heures, le virus ne sera pas présent, à cette heure-là, jouer c’est notre vie et notre seul moyen de gagner de l’argent. Les aides qu’on a là sont des aides de compensation pour la billetterie, mais elles vont fermer. Je viens de l’annoncer à 300 spectateurs qui sont venus pour voir l’humoriste Florent Peyre que je viens de faire entrer, on a depuis le début respecté le protocole sanitaire, on a toujours respecté à la lettre ce que le gouvernement a demandé, je ne comprends pas ce qu’il veut. Des directeurs de théâtre vont péter les plombs. Qu’allons-nous faire, nous sommes aidés seulement jusqu’à fin mai. Il est en train de tuer les salles de spectacle», déplore Loïc Bonnet, président de l’association des Théâtres Privés en régions et directeur d’un théâtre à Rouen, ville concernée par le couvre-feu. 

« «Les annonces sont dingues, c’est un drame, on a un spectacle à 19h, on essaiera de le programmer à 18h30, mais ça va décourager le public. Déjà avec la jauge Covid qui permet d’accueillir 340 personnes au lieu de 626. Ce qui nous tue, ce sont les loyers très élevés voire prohibitifs, Hébertot appartient au groupe de parfums Madar, le loyer est de 200 000 euros par mois. On est obligé de proposer des places à des prix modiques, nous sommes à l’agonie. Si l’État ne nous aide pas et ne prévoit pas une loi sur les loyers, on ne peut pas tenir», réagit Francis Lombrail, directeur du théâtre Hébertot à Paris. 

COUVRE-FEU: des sanctions mais des exceptions

COUVRE-FEU: des sanctions mais des exceptions

Le couvre-feu de 21h à 6h instauré à partir de vendredi minuit en Ile-de-France et dans les métropoles de Lille, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Etienne bénéficiera d’exceptions: raisons de santé, motifs professionnels, prendre un train ou un avion qui part ou arrive après 21h, visiter un proche en situation de dépendance ou encore sortir son animal de compagnie à proximité du domicile.

 

Tout contrevenant au couvre-feu s’exposera à une amende de 135 euros puis, en cas de double récidive (trois fraudes au total), à 6 mois d’emprisonnement et 3.750 euros d’amende.

Pour les exceptions citées précédemment, il faudra être munis d’une attestation de déplacement dérogatoire

Elle « vaut pour une heure quand les déplacements n’auraient pas de lien avec le travail », a précisé Gérald Darmanin. Pour les personnes travaillant, « un justificatif de l’entreprise ou une carte professionnelle » sera nécessaire en plus de l’attestation, a-t-il ajouté.

Concernant les voyages avec départ ou arrivée après 21 heures, le billet de train ou d’avion « vaudra dérogation », a assuré le Premier ministre.

Couvre-feu : 1 milliard supplémentaire pour les entreprises, insuffisant !

Couvre-feu : 1 milliard supplémentaire pour les entreprises, insuffisant !

 

Le gouvernement a décidé d’ajouter 1 milliard supplémentaire pour soutenir les entreprises suite à la décision de mise en place d’un couvre-feu. Mais quand on examine le contenu et l’ampleur de ce soutien, on peut vérifier qu’il est loin d’être à la hauteur des enjeux : 500 € par pour les très petites entreprises, 10 000 € par mois pour les grosses, une exonération des charges pour les entreprises complètement fermées ; la seule mesure un peu significative concerne le chômage partiel à plein temps. Rien que pour cette mesure en fonction de la dégradation économique prévisible l’enveloppe sera loin d’être suffisante. «Il est plus judicieux de renforcer le soutien économique aux entreprises plutôt que d’avoir à traiter des dizaines de milliers de faillites et une explosion du chômage», a estimé le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

Fonds de solidarité renforcé, exonération de charges sociales, prêts garantis par l’État, débat autour des loyers… Voici les nouveaux dispositifs d’aides dont pourront bénéficier les entreprises concernées par le tour de vis qui entrera en vigueur samedi soir.

«Nous allons renforcer une nouvelle fois, simplifier et élargir le Fonds de solidarité », a indiqué le locataire de Bercy. En premier lieu, toutes les entreprises de moins de 50 salariés qui sont installées dans les zones de couvre-feu et qui ont perdu 50% de leur chiffre d’affaires par rapport à 2019 pourront bénéficier d’une aide allant jusqu’à 500 euros, et cela, pendant toute la durée de la mesure. Les hôtels, cafés, restaurants, sociétés de la culture, de l’événementiel ou encore du sport bénéficieront d’un accès au Fonds de solidarité allant jusqu’à 10.000 euros par mois, dès lors qu’ils subissent une perte de chiffre d’affaires de 50%. L’accès au fonds était auparavant conditionné à une baisse de 70%.

Pour les secteurs en difficulté, le chômage partiel à plein temps, c’est-à-dire pris en charge à 100% par l’État, va être réactivé : jusqu’à 4,5 fois le smic et 80% du net pour les salariés.

Sans surprise, les exonérations de charges sociales font également partie de l’arsenal conçu par le ministère de l’Économie. Jusqu’à la fin du couvre-feu, les entreprises fermées administrativement bénéficieront ainsi d’une exonération totale de leurs cotisations sociales patronales. Les entreprises du secteur de l’hôtellerie-restauration qui sont installées dans les zones de couvre-feu pourront aussi bénéficier d’une exonération totale de cotisations sociales et patronales dès qu’elles perdent 50% de leur chiffre d’affaires.

Par ailleurs, le dispositif des prêts garantis par l’État (PGE) est prolongé jusqu’au 30 juin 2021, au lieu de décembre 2020. Ce prêt de trésorerie accordé par les banques à un taux très bas pour aider les entreprises à absorber le choc de la crise sanitaire peut représenter jusqu’à 25% du chiffre d’affaires. 90 % de son montant est garanti par l’État. Les PGE sont remboursables à l’issue de la première année, mais ils peuvent être prolongés pendant cinq ans à des taux compris entre 1 et 2,5 %.

Couvre-feu : la mort des restaurants

Couvre-feu : la mort des restaurants

 

Avec les mesures restrictives déjà prises, on prévoyait une faillite de 20 à 30 % dans l’hôtellerie restauration. Le couvre-feu décidé par le président de la république sonne le glas de nombre d’établissements et les faillites pourraient atteindre  40 à 50 % du secteur . Il n’y aura pas que les bars, restaurants hôtels qui sont touchés mais toute une filière qui travaille  notamment en amont ( service, production, transport etc. ).

Plus d’un million de 1 003 300 salariés travaillent dans le secteur de l’hébergement et de la restauration en France métropolitaine , ce qui représente 5,6% de l’emploi salarié marchand non agricole. Ce secteur regroupe 171 970 établissements, soit 9,5% des établissements. Le nombre d’emplois dans le secteur de l’hébergement et de la restauration a fortement progressé sur la période 2005-2017 (hausse de plus de 25%). L’emploi a connu une croissance plus rapide que l’ensemble des secteurs jusqu’au premier trimestre de l’année 2008, puis a connu une moindre baisse pendant la crise de 2008

Plus des trois quarts des salariés du secteur (77,7%) travaillent dans la restauration (83,6% des établissements), l’hébergement représentant moins d’un quart des salariés pour moins d’un établissement sur cinq du secteur. Alors que le secteur de la restauration n’a jamais connu de baisse de ses effectifs au cours des dernières années, même pendant les périodes de crise, celui de l’hébergement a oscillé depuis 2005 entre période de hausse modérée d’activité et période de légère baisse en 2008-2009 et 2013-2014. C’est la restauration qui porte la quasi-totalité des hausses des effectifs salariés

Un recours important aux CDD et aux emplois saisonniers

Comme dans l’ensemble de l’économie, la très grande majorité des salariés de l’hébergement et de la restauration, hors intérim, sont en CDI (82,1% contre respectivement 88,2%). Toutefois, le recours aux CDD et aux apprentis est plus important dans ce secteur (14,6% de CDD contre 10,1% pour l’ensemble des secteurs et 3,3% d’apprentis contre 1,6%). C’est surtout dans l’hébergement que le recours aux CDD est élevé puisqu’il représente plus d’un contrat sur cinq (22,2%). 1. Source : Acoss. Cette statistique porte sur les salariés directement employés par les établissements du secteur de l’hébergement et la restauration. Elle n’inclut pas les travailleurs intérimaires (employés par les établissements du travail temporaire) mis à disposition d’entreprises du secteur. L’enquête Besoins en Main d’Œuvre (BMO) 2017 montre d’ailleurs que près de 60% des projets de recrutement du secteur sont saisonniers. Pour le premier semestre de l’année 2017, près de 20% des offres d’emploi déposées à Pôle emploi pour les métiers de l’hôtellerie et la restauration sont des contrats de travail saisonnier, contre 3,8% pour l’ensemble des métiers. En 2016, l’emploi intérimaire représente 1,1% de l’ensemble des salariés travaillant pour le secteur de l’hébergement et de la restauration. Ce taux de recours à l’intérim est inférieur à celui observé dans l’ensemble de l’économie (4,1%) ainsi que dans le secteur tertiaire (2,3%)

L’instauration d’un couvre-feu dans plusieurs métropoles françaises, dont Paris, ainsi que l’appel du gouvernement à limiter les déplacements et les rencontres a mis un nouveau coup de massue à ces professionnels déjà rudement éprouvés. En termes d’emploi au moins 300 000 postes pourraient être supprimés.

«Cette décision équivaut à une fermeture de nos établissements», ont immédiatement réagi plusieurs organisations représentatives de l’hôtellerie-restauration, dont le Syndicat de la restauration thématique (SNRTC), le Groupement des indépendants hôtellerie et restauration (GNI) et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).

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