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Politique – Une réforme des retraites finalement coûteuse

Politique – Une réforme des retraites finalement coûteuse !

Paradoxalement, la réforme des retraites pourrait bien coûter de l’argent, en tout cas ne pas réaliser les économies promises.

Comme pour la réforme des régimes spéciaux par Sarkozy, la réforme des retraites en cours de discussion pourrait beaucoup plus cher que prévu en raison notamment des petits arrangements avec LR. Le premier facteur à prendre en compte est celui des améliorations consenties ici ou là pour certaines catégories qui représentent de l’ordre de 6 milliards. En outre, pour faire avaler sa réforme, le gouvernement petit à petit lâche certains avantages et au total cela pourrait représenter au moins 10 milliards ( Notamment avec ce qu’apprête à lâcher la Première ministre en direction des femmes pour rendre la réforme un peu plus présentable) mais aussi la concession de dimanche les salariés ayant commencé tôt avant 21 ans. Pour faire passer la réforme, le gouvernement va certainement opérer encore certains reculs au cours du débat parlementaire.

La seconde raison tient lieu au taux de chômage des seniors . L’ensemble de ces conséquences se chiffrerait à environ 20 milliards ( mais les déficits seraient supportés par les financements affectés à ces situations de non-emploi). En clair on assisterait à un déplacement des dépenses sur l’Assedic ( assurance chômage) , sur la sécurité sociale branche maladie et sur l’indemnisation des handicapés.

La réalité des économies potentielles repose essentiellement sur le taux de croissance et sur la démographie à plus long terme. Un fort taux de croissance mécaniquement provoque une augmentation des ressources pour les caisses de retraite. Sans croissance, on ne peut guère espérer la moindre économie au contraire. Par ailleurs, il conviendrait d’engager un vaste plan de maintien dans l’emploi . Or le Medef qui approuve la réforme des retraites refuse catégoriquement le moindre concept de quota obligatoire de seniors.

À long terme, l’évolution démographique peut jouer un rôle favorable ou défavorable. Actuellement la démographie française est sur une tendance baissière. Il faudra donc compter sur l’apport de travailleurs étrangers pour rééquilibrer le rapport entre actifs et retraités.

Société – Une réforme des retraites finalement coûteuse !

Société – Une réforme des retraites finalement coûteuse !


Paradoxalement, la réforme des retraites pourrait bien coûter de l’argent, en tout cas ne pas réaliser les économies promises.

Le premier facteur à prendre en compte est celui des améliorations consenties ici ou là pour certaines catégories qui représentent de l’ordre de 6 milliards. En outre, pour faire avaler sa réforme,le gouvernement petit à petit lâche certains avantages et au total cela pourrait représenter au moins 10 milliards ( Notamment avec ce qu’apprête à lâcher la Première ministre en direction des femmes pour rendre la réforme un peu plus présentable)

La seconde raison tient lieu au taux de chômage des seniors . L’ensemble de ces conséquences se chiffrerait à environ 20 milliards ( mais les déficits seraient supportés par les financements affectés à ces situations de non-emploi). En clair on assisterait à un déplacement des dépenses sur l’Assedic ( assurance chômage) , sur la sécurité sociale branche maladie et sur l’indemnisation des handicapés.

La réalité des économies potentielles repose essentiellement sur le taux de croissance et sur la démographie à plus long terme. Un fort taux de croissance mécaniquement provoque une augmentation des ressources pour les caisses de retraite. Sans croissance, on ne peut guère espérer la moindre économie au contraire. Par ailleurs, il conviendrait d’engager un vaste plan de maintien dans l’emploi . Or le Medef qui approuve la réforme des retraites refuse catégoriquement le moindre concept de quota obligatoire de seniors.

À long terme, l’évolution démographique peut jouer un rôle favorable ou défavorable. Actuellement la démographie française est sur une tendance baissière. Il faudra donc compter sur l’apport de travailleurs étrangers pour rééquilibrer le rapport entre actifs et retraités.

A court terme ,La réforme des retraites, conçue pour combler le déficit du système de retraites d’ici à 2030, va commencer par creuser le déficit de la Sécurité sociale en 2023, avant de produire ses effets sur les comptes grâce à l’allongement des carrières réclamé aux personnes nées à partir de 1961.

Politique- Une réforme des retraites finalement coûteuse !

Politique- Une réforme des retraites finalement coûteuse !


Paradoxalement, la réforme des retraites pourrait bien coûter de l’argent, en tout cas ne pas réaliser les économies promises.

Le premier facteur à prendre en compte est celui des améliorations consenties ici ou là pour certaines catégories qui représentent de l’ordre de 6 milliards. En outre, pour faire avaler sa réforme le gouvernement petit à petit lâche certains avantages et au total cela pourrait représenter au moins 10 milliards

La seconde raison tient lieu au taux de chômage des seniors . L’ensemble de ces conséquences se chiffrerait à environ 20 milliards ( mais les déficits seraient supportés par les financements affectés à ces situations de non-emploi). En clair on assisterait à un déplacement des dépenses sur l’Assedic ( assurance chômage) , sur la sécurité sociale branche maladie et sur l’indemnisation des handicapés.

La réalité des économies potentielles repose essentiellement sur le taux de croissance et sur la démographie à plus long terme. Un fort taux de croissance mécaniquement provoque une augmentation des ressources pour les caisses de retraite. Sans croissance, on ne peut guère espérer la moindre économie au contraire. Par ailleurs, il conviendrait d’engager un vaste plan de maintien dans l’emploi . Or le Medef qui approuve la réforme des retraites refuse catégoriquement le moindre concept de quota obligatoire de seniors.

À long terme, l’évolution démographique peut jouer un rôle favorable ou défavorable. Actuellement la démographie française est sur une tendance baissière. Il faudra donc compter sur l’apport de travailleurs étrangers pour rééquilibrer le rapport entre actifs et retraités.

A court terme ,La réforme des retraites, conçue pour combler le déficit du système de retraites d’ici à 2030, va commencer par creuser le déficit de la Sécurité sociale en 2023, avant de produire ses effets sur les comptes grâce à l’allongement des carrières réclamé aux personnes nées à partir de 1961.

Social -Une réforme des retraites finalement coûteuse !

Social -Une réforme des retraites finalement coûteuse !


Paradoxalement, la réforme des retraites pourrait bien coûter de l’argent, en tout cas ne pas réaliser les économies promises.

Le premier facteur à prendre en compte est celui des améliorations consenties ici ou là pour certaines catégories qui représentent de l’ordre de 6 milliards.

La seconde raison tient lieu au taux de chômage des seniors . L’ensemble de ces conséquences se chiffrerait à environ 20 milliards ( mais les déficits seraient supportés par les financements affectés à ces situations de non-emploi. En clair on assisterait à un déplacement des dépenses.

La réalité des économies potentielles repose essentiellement sur le taux de croissance et sur la démographie à plus long terme. Un fort taux de croissance mécaniquement provoque une augmentation des ressources pour les caisses de retraite. Sans croissance, on ne peut guère espérer la moindre économie au contraire. Par ailleurs, il conviendrait d’engager un vaste plan de maintien dans l’emploi . Or le Medef qui approuve la réforme des retraites refuse catégoriquement le moindre concept de quota obligatoire de seniors.

À long terme, l’évolution démographique peut jouer un rôle favorable ou défavorable. Actuellement la démographie française est sur une tendance baissière. Il faudra donc compter sur l’apport de travailleurs étrangers pour rééquilibrer le rapport entre actifs et retraités.

A court terme ,La réforme des retraites, conçue pour combler le déficit du système de retraites d’ici à 2030, va commencer par creuser le déficit de la Sécurité sociale en 2023, avant de produire ses effets sur les comptes grâce à l’allongement des carrières réclamé aux personnes nées à partir de 1961.

Une réforme des retraites finalement coûteuse !

Politique-Une réforme des retraites finalement coûteuse!


Paradoxalement, la réforme des retraites pourrait bien coûter de l’argent, en tout cas ne pas réaliser les économies promises.

Le premier facteur à prendre en compte est celui des améliorations consenties ici ou là pour certaines catégories qui représentent de l’ordre de 6 milliards.

La seconde raison tient lieu au taux de chômage des seniors . L’ensemble de ces conséquences ce chiffrerait à environ 20 milliards ( mais les déficits seraient supportés par les financements affectés à ces situations de on-emploi. En clair on assisterait à un déplacement des dépenses.

La réalité des économies potentielles repose essentiellement sur le taux de croissance et sur la démographie à plus long terme. Un fort taux de croissance mécaniquement provoque une augmentation des ressources pour les caisses de retraite. Sans croissance on ne peut guère espérer la moindre économie au contraire. Par ailleurs il conviendrait d’engager un vaste plan de maintien dans l’emploi . Or le Medef qui approuve la réforme des retraites refuse catégoriquement le moindre concept de quota obligatoire de seniors.

À long terme, l’évolution démographique peut jouer un rôle favorable ou défavorable. Actuellement la démographie française est sur une tendance baissière. Il faudra donc compter sur l’apport de travailleurs étrangers pour rééquilibrer le rapport entre actifs et retraités.

A court terme ,La réforme des retraites, conçue pour combler le déficit du système de retraites d’ici à 2030, va commencer par creuser le déficit de la Sécurité sociale en 2023, avant de produire ses effets sur les comptes grâce à l’allongement des carrières réclamé aux personnes nées à partir de 1961.

C’est la conséquence du choix du gouvernement de revaloriser le minimum de pension à 85 % du smic net dès 2023, y compris pour les retraités actuels qui ont cotisé toute leur vie. C’est ce qu’on apprend dans le projet de loi de financement rectificatif de la Sécurité sociale pour 2023 .

En outre, compte tenu de la très forte contestation de l’opinion publique, il est vraisemblable que le gouvernement va encore modifier son projet est accordé quelques avantages sociaux supplémentaires qui viendront encore affecter les économies potentielles.

Une réforme des retraites coûteuse!

Une réforme des retraites coûteuse!<


Paradoxalement, la réforme des retraites pourrait bien coûter de l’argent, en tout cas ne pas réaliser les économies promises.

Le premier facteur à prendre en compte est celui des améliorations consenties ici ou là pour certaines catégories qui représentent de l’ordre de 5 milliards.

La seconde raison tient lieu au taux de chômage des seigneurs dont actuellement un tiers ne sont déjà plus sur le marché du travail à 62 ans. Conclusion, on retrouvera ses anciens salariés soit considéré comme handicapés, soit comme chômeurs soient encore comme malades. L’ensemble de ces conséquences ce chiffrerait à environ 20 milliards ( mais les déficits seraient supportés par les financements affectés à ces situations. En clair on assisterait à un déplacement des dépenses.

La réalité des économies potentielles repose essentiellement sur le taux de croissance et sur la démographie à plus long terme. Un fort taux de croissance mécaniquement provoque une augmentation des ressources pour les caisses de retraite. Sans croissance on ne peut guère espérer la moindre économie au contraire. Par ailleurs il conviendrait d’engager un vaste plan de maintien dans l’emploi . Or le Medef qui approuve la réforme des retraites refuse catégoriquement le moindre concept de quota obligatoire de seniors.

À long terme, l’évolution démographique peut jouer un rôle favorable ou défavorable. Actuellement la démographie française est sur une tendance baissière. Il faudra donc compter sur l’apport de travailleurs étrangers pour rééquilibrer le rapport entre actifs et retraités.

A court terme ,La réforme des retraites, conçue pour combler le déficit du système de retraites d’ici à 2030, va commencer par creuser le déficit de la Sécurité sociale en 2023, avant de produire ses effets sur les comptes grâce à l’allongement des carrières réclamé aux personnes nées à partir de 1961.

C’est la conséquence du choix du gouvernement de revaloriser le minimum de pension à 85 % du smic net dès 2023, y compris pour les retraités actuels qui ont cotisé toute leur vie. C’est ce qu’on apprend dans le projet de loi de financement rectificatif de la Sécurité sociale pour 2023 .

En outre, compte tenu de la très forte contestation de l’opinion publique, il est vraisemblable que le gouvernement va encore modifier son projet est accordé quelques avantages sociaux supplémentaires qui viendront encore affecter les économies potentielles.

Une justice plus rapide, moins coûteuse et plus professionnelle (François Saint-Pierre, avocat)

Une justice plus rapide, moins coûteuse et plus professionnelle (François Saint-Pierre, avocat)

 

(François Saint-Pierre, avocat spécialiste du droit pénal explique en quoi la justice sera plus professionnelle notamment  avec la réduction des tribunaux d’assises, la simplification des procédures. (Interview Le Monde)

 

L’idée selon laquelle les magistrats professionnels jugeraient plus sévèrement que le jury d’assises vous semble-t-elle réaliste ? La création de cette nouvelle juridiction paraît être justifiée par cette hypothèse et par la volonté d’alléger la charge de travail des cours d’assises, qu’en pensez-vous ?

L’expérience des cours d’assises montre que les verdicts des jurés sont très variables d’un procès à l’autre, d’une ville à l’autre,  sévères ou cléments. Et ceux des magistrats professionnels, dont c’est le métier, plus constants. Mais pas nécessairement plus durs. Les cours d’assises chargées de juger les affaires de terrorisme, sans jurés populaires, depuis 1986, ont montré à plusieurs reprises que, au contraire, elles pouvaient acquitter les accusés ou les condamnés plus modérément que des cours d’assises avec jurés populaires.

On ne peut donc pas soupçonner Nicole Belloubet, ministre de la justice, d’un tel but inavoué. D’ailleurs, souvenez-vous qu’en 2011, sous la présidence de M. Sarkozy, l’introduction de jurés devant les tribunaux correctionnels avait été envisagée justement pour plus de sévérité… Un projet vite abandonné.

 

 Ne plus faire juger certains crimes par les citoyens, c’est remettre fondamentalement en cause un principe essentiel de la justice, non ? Considérez-vous que c’est un tournant ?

Le jury est une création révolutionnaire, c’est vrai, qui date de 1791. Mais depuis, que de changements. Sous le Ier Empire, les jurys étaient composés de bourgeois, seulement des hommes. Sous Vichy, en 1941, leur nombre a été réduit de douze à six, et les jurés délibèrent depuis avec les magistrats professionnels. Il y a longtemps en France que l’on a abandonné un système de jurés populaires vraiment souverain.

 

Cette dénomination qui est « tribunal criminel » n’est-elle pas une violation du droit fondamental de la présomption d’innocence ?

Ce terme désigne clairement le tribunal chargé de juger les crimes. Je ne pense pas qu’il induise un préjugement de culpabilité de l’accusé. En revanche, il sera essentiel que la procédure qui y sera suivie permette à l’accusé de se défendre de manière effective, avec une garantie forte de sa présomption d’innocence.

 

Ne pensez-vous pas qu’au regard du projet présenté actuellement et des nombreuses réformes retirant toute spécificité aux cours d’assises (je pense notamment au récent arrêt du Conseil constitutionnel instituant une obligation de motivation de la peine), cette juridiction telle qu’on la connaît soit finalement vouée à disparaître ? Ne sommes-nous pas simplement face à une première étape dans la suppression totale des jurés ?

Vous avez raison, la question se pose sérieusement. Mais ce n’est pas nouveau. En 1995, Jacques Toubon, qui était garde des sceaux, avait proposé un système similaire à celui que propose aujourd’hui Mme Belloubet, un peu différent : en première instance, des juges professionnels avec deux jurés, et en appel une cour d’assises complète. Les avocats s’y étaient farouchement opposés. Le projet avait été abandonné. Mais depuis, en 2000, la loi a permis de faire appel des verdicts, ce qui a entraîné en 2011 la réforme nécessaire de la motivation des verdicts.

 

La motivation principale de cette réforme est-elle la réduction des coûts du procès ?

C’est exact, le souci d’économie est toujours présent dans ces réformes. Mais pas seulement. Madame Belloubet a aussi avancé la durée des procédures qui est trop longue. La transformation de la procédure criminelle répond aussi à ce souci. Actuellement, la procédure devant le juge d’instruction dure en moyenne trois ans, puis il faut attendre un an pour le procès de cour d’assises de première instance, et encore douze à dix-huit mois pour passer en appel, où se tient un nouveau procès à l’identique du premier. C’est un système globalement très lourd, pas seulement économiquement, mais aussi moralement pour les victimes et leurs familles, pour les accusés et leur famille.

 

En cherchant à délester les cours d’appel « régionales » d’un certain nombre de contentieux spécialisés au profit des cours « territoriales », le ministère de la justice ne procède-t-il pas à une réforme au contraire massive de la carte judiciaire ?

C’est une question que nous pouvons légitimement nous poser. Ce n’est pas nous qui parlons de « réforme mineure de la carte judiciaire », mais la ministre ! Les avocats de tous les barreaux de France sont très attachés à leurs tribunaux, pas seulement pour eux-mêmes, mais surtout parce qu’ils savent par expérience professionnelle que les gens, les justiciables, ont besoin de tribunaux près de chez eux, comme d’hôpitaux et de médecins.

Soyons attentifs, sans préjuger du développement de la réforme en cours, car d’un autre côté, comment nier que l’organisation judiciaire a vraiment besoin d’être modernisée ?

 

 « Aujourd’hui, des affaires sont requalifiées de crime en délit et passent en correctionnelle plutôt qu’en cour d’assises parce que les parties préfèrent avoir un jugement plus rapide. »  Rencontre-t-on vraiment des parties défendant les intérêts de la victime (Parquet ou constitution de partie civile) qui préfèrent que le procès soit correctionnalisé ?

Oui, je vous le certifie. Les avocats conseillent leurs clients et clientes en leur expliquant comment se déroule un procès de cour d’assises, et nombreux préfèrent un procès correctionnel où ils ou elles n’auront pas à exhiber leur vie privée, leur souffrance, leur intimité, dans des délais de jugement beaucoup plus courts. C’est une réalité.

 

En tant qu’avocat, que pensez-vous de la mise en place d’un dossier numérique unique ? Quelles conséquences dans l’exercice de votre métier ?

La numérisation de la justice est en marche (sans jeu de mots) et c’est inéluctable. J’en suis personnellement un partisan convaincu. Les avocats travaillent beaucoup plus efficacement ainsi. Et il en est de même des magistrats, des greffiers, des policiers et des gendarmes, qui le confirmeront je pense. Bien sûr cela implique de nouvelles méthodes de travail auxquelles chacun doit s’accoutumer. Mais n’est-ce pas ainsi dans tous les domaines ?

La fusion des tribunaux d’instance et tribunaux de grande instance ne risque-t-elle pas de restreindre l’accès à la justice des justiciables vivant en zone rurale ?

C’est un risque, nous devons être vigilants sur les propositions concrètes qui seront faites. Je pense que les magistrats et les avocats qui exercent leurs fonctions dans les régions rurales défendent bien leur point de vue et seront entendus.

Quel est le calendrier de cette réforme ?

Nous sommes en mars, souhaitons que les projets importants soient discutés au Parlement dans le courant de cette année 2018.

:P ouvez-vous expliquer à des non initiés ce que signifie rendre les mesures exécutoires en première instance au civil ? Ce n’était pas le cas ?

Il y a un grand principe : c’est celui du droit de toute personne qui a perdu son procès de faire appel, et tant que cet appel n’est pas jugé, le jugement de première instance est suspendu, il n’est pas « exécutoire ». C’est cela qui semble devoir être remis en cause. Distinguons bien la justice pénale et la justice civile.

 

  • En matière de justice pénale, le caractère suspensif de l’appel est un droit constitutionnel et il est hors de question de le remettre en cause.
  • En matière civile c’est différent, mais si l’appel ne devait plus être suspensif par principe, il faudrait prévoir une procédure très rapide permettant de demander à ce qu’il le soit, car, sans être vexant pour les magistrats, il arrive que de mauvais jugements soient rendus, dont l’exécution immédiate pourrait provoquer des conséquences très graves.

Je ne suis donc pas moi-même favorable à cette réforme.

 

Formation permanente : coûteuse et encore inefficace

La formation permanente génère des gâchis considérable par manque de transparence. Avec pourtant un budget énorme de l’ordre de 35 milliards annuels, elle ne parvient ni à satisfaire les besoins les plus stratégiques comme ceux des chômeurs ou les besoins prioritaires des entreprises. La nouvelle loi de mars 94 n’a pas apporté les réponses attendues à une  vraie réforme ; en fait on a ménagé les intérêts des uns et des autres et surtout de ceux qui se gavent de cette manne ( structures, organismes de formations, syndicats patronaux et salariés). En outre on a jouté uen couche bureautique supplémentaire avec le compte personnel formation qui donne des droits individuels mais freinent la mutualisation. Or on ne peut pratiquer légalité en matière de formation permanente selon les branches, les qualifications,  les restructurations, les moments les besoins sont très différents. Le plus scandaleux c’est sas doute qu’on n’  a pas été capable d’accorder une priorité absolue à la formation de chômeurs.  Selon une étude des cabinets Fidal et Amplitude, une majorité de dirigeants et de DRH jugent les textes trop compliqués et s’attendent à devoir dépenser plus. Le verdict est sans appel. Un an après son entrée en vigueur, la réforme de la formation professionnelle n’enchante pas les chefs d’entreprise. Selon une étude des cabinets Fidal et Amplitude que dévoile Le Figaro, 60% des professionnels interrogés affirment que cette réforme n’apportera quasiment pas de changement au système. Pire 70% admettent n’en avoir qu’une connaissance minimum. «La perception de la loi du 5 mars 2014 est doublement négative: la grande majorité des dirigeants et responsables RH n’en ont qu’une faible connaissance ; et ceux qui la connaissent disent en avoir une mauvaise perception!», résume Philippe Rossignol, directeur général d’Amplitude. Les sondés se montrent particulièrement sévères avec le nouveau compte personnel de formation (CPF), qui succède au DIF. Plus de 53% d’entre eux estiment que le remplacement du DIF (droit individuel à la formation) par le CPF va rendre l’accès à la formation plus compliqué. «Le compte personnel de formation est une véritable usine à gaz. Les entreprises ne comprennent pas comment il marche. Surtout il n’est pas adapté aux enjeux», analyse Cyril Parlant, avocat associé au sein du département droit social de Fidal. Plus de quatre répondants sur dix affirment par ailleurs que la réforme va entraîner une augmentation des dépenses. «Les chefs d’entreprise ont compris qu’ils allaient devoir autofinancer leur plan de formation, alors qu’auparavant les financements étaient mutualisés. Ce qui va avoir des conséquences importantes sur le choix des formations qu’ils feront, avec des attentes fortes en termes de retour sur investissement», souligne encore Philippe Rossignol. «Il faut s’attendre à un tsunami sur le marché de la formation, prédit Cyril Parlant, avec des regroupements entre acteurs, sans doute la disparition de certains intervenants et une évolution globale des offres. Ceci est d’autant plus vraisemblable que, depuis le début de l’année, la baisse d’activité du secteur oscille entre 15 et 30%, en grande partie à cause de l’attentisme des entreprises».

 

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