PSA – « Ça ne coûtera rien aux contribuables », dit Arnaud Montebourg le magnifique !
Sil n’existait, pas sûr qu’on pourrait l’inventer. Montebourg le magnifique affirme-sans rire- que l’investissement de l’Etat dans le capital de PSA ne coutera rien au motif qu’on le fiancera avec la ventes d’autres participations. Curieuse, très curieuse conception de la gestion du « redresseur productif. Un peu comme si un comptable indélicat disait à son patron j’ai détourné telle somme mais ne vous inquiétez pas je l’ai comblée avec les fonds d’un autre compte. Pas sûr en effet que l’argent de PSA reviendra compte tenu de la dégradation de sa rentabilité et surtout de son manque de puissance industrielle. « Ça ne coûtera pas d’argent aux contribuables ». C’est en ces termes qu’Arnaud Montebourg est revenu au micro de RTL sur la confirmation par PSA de l’arrivée dans son capital du chinois Dongfeng et de l’État français dans le cadre de son projet de renflouement de 3 milliards d’euros. « Nous avons 71 participations dans des grandes entreprises françaises qui pèsent 68 milliards d’euros », détaille le ministre du Redressement productif. « Nous avons décidé d’en vendre à dose homéopathique dans un certain nombre d’entre elles pour réinvestir dans PSA », indique-t-il. « Ça ne coûtera pas d’argent aux contribuables. C’est de la gestion dynamique pour agir conformément à des stratégies industrielles », poursuit-il. En revanche, le ministre du Redressement productif ne peut pas confirmer que l’État présidera le conseil de surveillance : « Ces décisions ne sont pas prises », assure-t-il. « Mais une chose est sûre : être présent dans le capital de PSA, c’est un acte de patriotisme industriel », poursuit-il.