Archive pour le Tag 'coût'

Page 8 sur 10

Grève et inondations : un coût important pour la croissance et l’emploi

Grève et inondations : un coût important pour la croissance et l’emploi

 

Alors que la France sort à peine la tête de l’eau en matière de croissance et d’emploi, les grèves et des inondations pourraient bien tuer la fragile dynamique observée au premier trimestre. Il est  difficile d’évaluer les conséquences des grèves et des inondations, il y a les conséquences directes c’est-à-dire les pertes financières constatées suite à ces deux événements. Pour les assurances par exemple le coup des dommages pourrait atteindre de l’ordre 1 à 2 milliard. Autre exemple la SNCF aurait déjà perdu 300 millions du fait des grèves. Mais il faut prendre en compte aussi toutes les conséquences indirectes ; exemple : les détournements du pétrole par les ports étrangers du nord  de l’Europe ou encore les ruptures d’approvisionnement qui ont ralenti la production des entreprises. Les deux événements conjugués déjà évoqués pourraient geler la dynamique de croissance, c’est-à-dire coûter de l’ordre de 0,2 % minimum PIB et environ 200 000 emplois.  D’après la Banque de France,  se pourrait en effet qu’on assiste à un tassement pour les deuxième,  troisième et quatrième trimestres après un premier trimestre relativement dynamique qui affichait une progression de 0,6 %. Du coup l’acquis  de croissance est d’ores et déjà de 1,1 % et la Banque de France ne prévoit pour l’ensemble de l’année 2016 qu’une hausse de 1,4 % du PIB. En cause le tassement de la croissance mondiale depuis le deuxième trimestre également des causes spécifiques à la France notamment les grèves et les inondations. Des grèves qui pourraient coûter entre 0,1 % et 0,3% et la suppression jusqu’à 300 000 emplois. Concernant les inondations, Selon une étude de l’OCDE publiée début 2014, les effets d’une crue comparable à celle observée en 1910 seraient les effets suivants : 5 millions de personnes seraient directement affectées ; 1,5 million de personnes seraient privées d’électricité ; 5 millions de personnes seraient affectées par des coupures d’eau ; 1,3 million de personnes seraient privées d’eau potable. Le coût des dommages matériels s’élèverait entre 3 et 30 milliards d’euros – une fourchette très large – et 400.000 emplois seraient directement affectés, ce qui se traduirait par un recul du PIB compris entre 0,1 % et 3 % sur cinq ans.

 

Le coût salarial: un écart de 1à 10 ou l’explication de la désintégration européenne

Le coût salarial : un écart de 1à 10 ou l’ explication de la désintégration européenne

Il y a bien entendu plusieurs facteurs explicatifs à la désintégration l’Europe actuelle mais une des principales raisons tient aux écarts de coûts salariaux qui varient de un à 10 et qui grâce à la philosophie ultralibérale de l’Europe déstructurent  des économies entières. Un phénomène bien connu dans le transport routier qui a abouti à la disparition quasi totale du pavillon français sur les marchés internationaux tout autant qu’à sa fragilisation sur le marché national. De surcroît les camions étrangers effectuent du trafic en France en toute illégalité. Un phénomène qui affecte désormais l’ensemble de l’économie et qui explique pour une part importante la fragilité de nombre de secteurs de production français face aux distorsions de concurrence. Comment la France par exemple pour peut-elle résister  face à des  coûts de main-d’œuvre de l’ordre  de cinq euros pour la Bulgarie et la Roumanie alors que ce coût  est de  35 € en France. D’où des délocalisations massives,  le recours de plus en plus important à des sociétés de sous-traitance étrangères,  et des travailleurs détachés de plus en plus nombreux dans le bâtiment par exemple, l’agriculture et même les services. En 2015, les coûts horaires de la main-d’œuvre dans l’ensemble de l’économie ont été estimés en moyenne à 25 euros dans l’Union européenne. Un chiffre qui masque des écarts importants entre Etats membres révèle vendredi une enquête d’Eurostat. Un écart de 1 à 10. Ce sont les disparités de coût de la main-d’œuvre dans l’Union Européenne que relève vendredi l’institut Eurostat. Selon son enquête, ceux-ci sont compris en 2015 entre 4,1 et 41,3 euros, les plus faibles étant en Bulgarie et en Roumanie, les plus élevés au Danemark et en Belgique. En 2015, les coûts horaires de la main-d’œuvre dans l’ensemble de l’économie (hors agriculture et administration publique) ont ainsi été estimés en moyenne à 25 euros dans l’Union européenne (UE) et à 29,5 euros dans la zone euro.

« Toutefois, ces moyennes masquent des écarts importants entre États membres de l’UE, les coûts horaires de la main-d’œuvre les plus faibles ayant été enregistrés en Bulgarie (4,1€), en Roumanie (5,0€), en Lituanie (6,8€), en Lettonie (7,1€) ainsi qu’en Hongrie (7,5€), et les plus élevés au Danemark (41,3€), en Belgique (39,1€), en Suède (37,4€), au Luxembourg (36,2€) et en France (€35,1) » précise l’étude.

L’Hexagone prend ainsi la 5e place du classement en termes de coût de la main d’œuvre, passé de 28,2 euros de l’heure en 2004 à 34,7 euros dix ans plus tard, en 2014 Dans l’industrie, les coûts horaires de la main-d’œuvre se sont établis à 25,9 euros dans l’UE et à 32,3 euros dans la zone euro (et à respectivement 24,9 euros et 28,6 euros dans les services et à 22,4 euros et 25,8 euros dans le secteur de la construction. Dans l’économie principalement non-marchande (hors administration publique), les coûts horaires de la main-d’œuvre se sont situés en 2015 à 25,1 euros  dans l’UE et à 29,4 euros dans la zone euro. Ainsi qu’en Bulgarie (+7,0%), et les plus faibles au Danemark et en Croatie (+1,7% chacun). Les coûts de la main-d’œuvre comprennent les salaires et traitements auxquels s’ajoutent les coûts non salariaux tels que les cotisations sociales à la charge des employeurs. La part des coûts non-salariaux dans l’ensemble de l’économie était de 24% dans l’UE et de 26% dans la zone euro, variant de 6,6% à Malte à 33,2% en France.

 

«Brexit» un coût de 100 milliards de livres et 1 million d’emplois en moins pour l’économie britannique !

«Brexit» un coût de 100 milliards de livres et 1 million d’emplois en moins  pour l’économie britannique !

 

Le repli nationaliste est à la mode en Grande-Bretagne comme partout dans le monde. Du coup, les plus apprentis sorciers essayent tous de surfer sur cette vague identitaire qui entretient les peurs, l’égoïsme voire la xénophobie. Les préoccupations politiciennes prennent le pas sur les intérêts économiques et sociaux. Pour schématiser les nationalistes préconisent la fermeture des frontières et promettent la lune en retour. C’est évidemment faire l’impasse totale sur la complexité de nos économies modernes et des interrelations internationales concernant les modes de production, de distribution et de consommation. (Même si on peut légitimement critiquer la régulation des relations internationales) Un seul exemple en France avec la fermeture des frontières ;  à qui vendrait-on nos Airbus qui constituent une part essentielle de nos exportations ? Les mêmes questions se posent en Grande-Bretagne.  Les partisans d’une sortie de l’union européenne sont en effet au coude à coude avec ce qui milite pour le maintien. La sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne constituerait pourtant une véritable catastrophe économique et sociale, elle pourrait coûter 100 milliards de livres à l’économie britannique et détruire près d’un million d’emplois, selon une étude commandée par la CBI, principale organisation patronale du pays. La sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne pourrait coûter 100 milliards de livres à l’économie britannique et détruire près d’un million d’emplois, selon une étude commandée par la CBI, principale organisation patronale du pays. D’après cette étude réalisée par la firme PwC à la demande de la Confédération des industries britanniques (CBI) et publiée dimanche, le «Brexit» causerait «un sérieux choc» à l’économie de la Grande-Bretagne, à laquelle elle coûterait environ 100 milliards de livres (128 milliards d’euros, 145 milliards de dollars) en perte de production, soit 5% du PIB annuel. «Cette analyse montre très clairement pourquoi quitter l’Union européenne serait un vrai coup pour le niveau de vie, l’emploi et la croissance», a déclaré Carolyn Fairbairn, directrice générale de la CBI. «Même dans le meilleur des cas, cela causerait un sérieux choc à l’économie du Royaume-Uni», a-t-elle dit. Le «Brexit» coûterait à la Grande-Bretagne quelque 950.000 emplois, ce qui signifie que le taux de chômage en 2020 serait de 2% à 3% plus élevé que si le pays restait dans l’UE, selon l’étude. Un référendum sur la question du maintien ou de la sortie du bloc européen se tient en Grande-Bretagne le 23 juin.

Rétablissement des frontières en France : un coût énorme pour l’économie

Rétablissement des frontières en France : un coût énorme pour l’économie

Une étude sans doute assez approximative mais qui montre quand même que le rétablissement des frontières serait très couteux pour l’économie. Selon le document réalisé par Vincent Aussilloux et Boris Le Hir, de France Stratégie – un organisme d’expertise auprès du Premier ministre – l’abandon de l’espace Schengen, actuellement mis sous pression par la crise des réfugiés, aurait des conséquences à court terme sur le travail frontalier, le tourisme et le transport de marchandises. La baisse des recettes touristiques est estimée entre 500 millions d’euros et un milliard d’euros par an. France Stratégie estime par ailleurs que le rétablissement des contrôles aux frontières pourrait réduire les opportunités de travail frontalier. L’organisme évalue la baisse du nombre de travailleurs frontaliers entre 5.000 et 10.000, avec une perte pour l’économie de 150 millions à 300 millions d’euros, des chiffres qui ne tiennent pas compte des coûts liés à l’accroissement du chômage. Il y aurait aussi un impact sur les flux de marchandises, chiffré entre 62 millions d’euros par an à l’import et autant à l’export en cas de contrôles réduits des camions aux frontières, et le double en cas de contrôle systématique. A moyen et long terme, une pérennisation des contrôles d’identité aux frontières aurait des conséquences beaucoup plus lourdes sur le commerce extérieur: « Le PIB serait dégradé de 0,50% en 2025 par rapport à la situation soit près de 13 milliards d’euros constants et le coût pour l’espace Schengen serait de 0,79 point de PIB au total, équivalant à une perte sèche de plus de 110 milliards d’euros », écrivent les auteurs de l’étude. Il y aurait aussi un impact « sur les investissements étrangers et les flux financiers, mais ceux-ci restent difficiles à évaluer », concluent-ils. L’espace Schengen est une zone de libre circulation où les contrôles aux frontières ont été abolis pour les voyageurs, sauf dans des circonstances exceptionnelles.  Mais ces derniers mois, face à un afflux de réfugiés parfois incontrôlable, plusieurs Etats membres de l’UE, dont la France, ont réintroduit des contrôles provisoires à leurs frontières.

Le coût du panier moyen des Français n’a pas tant augmenté ?

Le coût du panier moyen des Français n’a pas tant augmenté ?

Curieux cette étude de l’association des familles rurales qui considèrent d’abord que le panier moyen de la ménagère n’a pas augmenté en 2015 et même qu’en francs constants il nettement diminué en 10 ans. Deux observations la première c’est que la structure de ce  panier moyen à évolué  en 10 ans, le panier de référence revêt donc un caractère assez théorique. Par ailleurs souvent le conditionnement des produits a changé de sorte que lorsque les prix affichent une certaine stabilisation c’est souvent grâce à une réduction du volume des produits. Les résultats de l’étude de l’association des familles rurales montrent que les prix ont subi une hausse de 0,37%. En 2015, le panier moyen coûtait 135,59 euros contre 135,08 euros en 2014. La tendance était pourtant à la baisse depuis 2012. Mais l’évolution sur dix ans montre aussi que cette augmentation (4,55% soit 5,9 euros) est trois fois moins importante que l’inflation globale (13,7%). « On voit que les prix ont été vraiment contenus. C’est dû à la guerre des prix dans la grande distribution », explique Dominique Marmier, président de Familles Rurales, au micro de RTL.

Coût de la sécurité : une manœuvre politicienne de Hollande (Fillon)

Coût de la sécurité : une manœuvre politicienne de Hollande (Fillon)

La manœuvre budgétaire de hollande est évidente. Il utilise le coup de la politique sécuritaire pour s’affranchir des contraintes imposées par Bruxelles en matière de réduction des déficits. Certes cette politique sécuritaire engendre de nouveaux coûts mais qui ne dépassent  pas 1 milliard. Une somme à mettre en relation avec les 86 milliards de déficits enregistrés en 2014. D’une certaine manière Hollande monnaye les insuffisances de Bruxelles en matière d’immigration, de politique étrangère et de politique de défense contre un plus grand laxisme budgétaire français. Il est vraisemblable que le montant des dépenses va donc déraper bien au-delà de ce qui est nécessaire pour financer les nouvelles mesures de sécurité et de défense. «Je crains que ce ne soit vraiment là une manœuvre politicienne de François Hollande», accuse ouvertement François Fillon. «Les dépenses de sécurité qu’il a annoncées, j’ai fait le calcul, en 2016 c’est 500 millions d’euros. On n’a pas besoin de rompre le pacte de stabilité pour 500 millions d’euros», juge l’ancien premier ministre, qui ne manque pas de glisser quelques propositions. «Il peut par exemple rétablir le jour de carence dans la fonction publique, il peut réformer l’aide médicale d’État qui a coûté 1,2 milliard d’euros cette année, il peut recruter un peu moins des 60.000 postes d’enseignants qu’il a promis: il financera l’effort de sécurité sans remettre en cause le pacte de stabilité», détaille le candidat à la primaire de la droite de 2016.

Comment réduire le coût des fonctionnaires ?

Comment réduire le coût des fonctionnaires ?

 

 

La dépense relative aux salaires des fonctionnaires est évidemment énorme : 278 milliards d’euros, 25% de la dépense publique et 13% de la richesse nationale. Pour  l’ensemble des 6 millions de fonctionnaires selon un rapport de la Cour des comptes ; mais il faut aussi prendre en compte les effets induits de cette armée de fonctionnaires  : bureaucratie imposée aux entreprises (et au particuliers)  et dérive des budget d’investissement et de fonctionnement . Bien entendu certains fonctionnaires sont nécessaires, indispensables même, d’autres complètements inutiles voire nuisibles. La Cour des comptes propose 9 grands axes pour réduire cette masse salariale qui plombe l’économie.   »Le principal enjeu portant sur la masse salariale est désormais d’identifier les moyens de financer une politique de ressources humaines dynamique dans la fonction publique, tout en respectant les objectifs de maîtrise de la dépense publique que le gouvernement et le Parlement ont fixés », écrivent ainsi les auteurs du rapport.  La Cour rappelle notamment que l’exécutif a récemment fait des propositions aux syndicats pour revoir les grilles de rémunération de la fonction publique. Une réforme qui pourrait coûter jusqu’à 5 milliards d’euros par an d’ici à l’horizon 2020. Les Sages sont convaincus que les mesures d’économies annoncées pour financer ces nouvelles grilles seront « insuffisantes pour compenser totalement ce coût ».  En plus du gel du point d’indice (sur lequel se base le traitement des fonctionnaires), largement utilisé par l’exécutif depuis 2012, la Cour des comptes n’identifie ainsi pas moins de neuf leviers d’économies (voir encadré à la fin de cet article). Même si l’institution préfère parler d’une « boîte à outils ». A charge pour le gouvernement de l’utiliser comme il l’entend. La Cour propose notamment de supprimer progressivement le supplément familial de traitement (770 millions d’euros de coûts en 2014). Il s’agit en fait d’un complément de rémunération versé au fonctionnaire en fonction du nombre d’enfant à sa charge. La Cour estime qu’elle « fait double emploi avec la politique familiale.  Autre aide dans le viseur des Sages de la rue Cambon, l’indemnité de résidence (500 millions d’euros en 2014) dont la Cour estime qu’elle devrait être réservée aux fonctionnaires vivant en Île-de-France car pour les autres « le zonage est en décalage avec les écarts de coût de la vie ».  Surtout, la Cour des comptes cible la progression individuelle des carrières de fonctionnaires. « Les règles d’avancement, encore largement automatiques, pourraient être amendées en limitant les taux de ‘promu-promouvables’ et les réductions d’ancienneté, en réservant le bénéfice de l’avancement à l’ancienneté minimale aux agents qui obtiennent les meilleurs résultats, en contingentant plus souvent l’accès aux grades terminaux, et en supprimant les ‘coups de chapeau’ qui permettent à certains agents de partir en retraite sur la base de rémunérations majorées grâce à une promotion accordée six mois avant le départ en retraite sans que cette promotion soit justifiée par leurs états de service », développent ainsi les auteurs du rapport. La Cour des comptes brise un tabou de plus en expliquant aussi que « la politique de recrutement » doit également mise à contribution. Le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, pourrait permettre une économie annuelle de 750 millions d’euros, estiment les Sages, qui, pour autant, ne recommandent pas explicitement de revenir sur cette mesure.  Enfin, la Cour considère qu’il existe des leviers d’économies sur le coût des heures supplémentaires (1,5 milliard d’euros en 2013) de même que sur la sur-rémunération dont bénéficient les fonctionnaires d’Etat travaillant à temps partiel. Sont concernées, ceux qui passent à 80% ou 90% d’un temps complet. Pour la Cour, il « n’existe pas de réelle justification » à ce complément salarial.

Les 9 leviers d’économies de la Cour des comptes

1. la réduction du nombre de primes et indemnités indexées sur la valeur du point d’indice

2. la prise en compte des primes et indemnités récurrentes pour aligner la rémunération globale brute des agents à l’indice du minimum de traitement sur le SMIC brut

3. la limitation du bénéfice de la garantie individuelle du pouvoir d’achat aux agents dont le traitement indiciaire brut et la rémunération globale primes et indemnités récurrentes incluses ont évolué moins vite que les prix

4. la limitation du bénéfice de l’indemnité de résidence aux fonctionnaires travaillant en Île-de- France ; pour les agents hors Île-de-France, le montant perçu pourrait être gelé au niveau actuel et l’indemnité de résidence supprimée pour les nouveaux agents

5. la mise en extinction progressive du supplément familial de traitement

6. la modification des pratiques d’avancement individuel en baissant les taux de promus-promouvables, en rendant plus fréquents les examens professionnels pour certaines promotions, et plus sélectifs l’attribution des réductions d’ancienneté et l’avancement à l’ancienneté minimale

7. la reprise de la baisse des effectifs de l’État, dans le cadre d’une réflexion sur le périmètre des missions de service public, et le freinage de leur progression dans les autres fonctions publiques

8. le réexamen des régimes de temps de travail dérogatoires aux 1 607 heures, afin d’en apprécier la justification et l’arrêt des pratiques non conformes

9. la mise en extinction du dispositif de sur-rémunération du temps partiel à 80 % et à 90 %, en limitant le bénéfice aux autorisations de temps partiel en cours.

Coût de travail: encore trop élevé en France

Coût de travail:  encore trop élevé en France

 

Pas de secret, depuis les 35 heures la compétitivité de la France s’est encore affaiblie. Le coût horaire est de l’ordre de 30 euros en zone euro en moyenne et de plus de 36 euros en France (un peu plus de 4 euros en Bulgarie !)  En cause notamment le poids des charges sociales 60 à 70% du salaire net (les retraites, les allocations chômage, la sécu). Etc.). Du coup les patrons hésitent à embaucher, le chômage grimpe et le coût de la protection également. Un cercle vicieux car pour boucher les déséquilibres des comptes sociaux, on accroît encore le poids de prélèvements obligatoires donc aussi le chômage.  Dans l’industrie manufacturière, le coût horaire de la main-d’œuvre au 2ème trimestre 2015 s’inscrit à 32.4 euros en moyenne pour l’ensemble de la zone euro. Il progresse de 1.8% sur un an. Pour la France, il ressort à 37.5 euros, en hausse de 1.7% sur un an. En Allemagne, en ressortant à 39.5 euros le coût horaire dans l’industrie manufacturière augmente de 3.2% sur 1 an. Le recul est très vif en Grèce (-8.6%). Il est de 0.8% en Espagne et de 0.9% en Italie. Trois conséquences à cette situation : les embauches se font essentiellement en CDD (80%) car en cas de variation des carnets de commandes à la baisse, les ajustements sont plus faciles. Second élément, le recours plus important à l’intérim pour les mêmes raisons. Aussi le développement du travail au noir y compris légalisé avec l’ubérisation de la société. Les salariés deviennent des entrepreneurs (auto- entrepreneurs ou système Uber). On est quand même dans un pays où 9 travailleurs sur 10 sont des salariés et quasiment tous en CDI nous dit l’INSEE. On a réussi à préserver cela malgré la crise. Et c’est une exception culturelle française dont on peut se réjouir.

Evasion fiscale : un coût de 40 à 60 milliards

Evasion fiscale : un coût de 40 à 60 milliards

 

La concurrence fiscale que se livrent les pays pour attirer les multinationales coûterait entre 40 et 60 milliards d’euros par an à la France, selon un rapport parlementaire qui appelle à lutter contre ces logiques de « prédation ». D’après ce rapport, présenté mardi soir aux députés, le manque à gagner de l’évasion fiscale « représente environ 2 à 3% des PIB nationaux, soit pour la France 40 à 60 milliards d’euros ». Sur ce montant, 15 milliards seraient perdus au titre de l’impôt sur les sociétés. « La lutte contre l’évasion fiscale agressive, c’est-à-dire l’utilisation abusive de mécanismes légaux afin d’échapper à l’impôt, est aujourd’hui une nécessité européenne et mondiale », estiment les députés Marc Laffineur (LR) et Isabelle Bruneau (PS), auteurs de ce rapport.  »Dans un contexte de crise des finances publiques et dans le souci d’éviter que les Etats ne reportent sur les ménages une partie du poids de la fiscalité, ces derniers ne peuvent décemment accepter que leurs ressources fiscales soient +siphonnées+ du fait de la législation de certains pays », ajoutent-ils. Pour lutter contre ce phénomène, les auteurs du rapport appellent à poursuivre l’harmonisation fiscale européenne, en arrêtant une « définition de la base imposable commune à l’ensemble des Etats membres ». Les députés préconisent par ailleurs de taxer les entreprises là où elles réalisent leur activité et non là où se trouve leur siège. « Cette opération a été réalisée pour la TVA sur le commerce électronique depuis le 1er janvier 2015. Elle doit être rapidement étendue à l’impôt sur les sociétés », écrivent-ils. Cette proposition est également portée par l’OCDE, qui a dévoilé lundi un plan contre l’optimisation fiscale des multinationales. Cette refonte des normes fiscales internationales doit être validée par le G20, au niveau des ministres des Finances cette semaine puis des chefs d’Etat en novembre. Les ministres des Finances de l’UE ont par ailleurs adopté mardi un accord pour l’échange automatique d’informations sur les accords fiscaux passés entre Etats et multinationales. Cette directive doit entrer en vigueur au 1er janvier 2017.

35 heures: un coût exorbitant pour l’économie

La gauche se vante (en particulier Aubry bien sûr) que les 35 heures ont permis de créer 350 000 à 400 000 emplois. En fait un calcul très approximatif car il faudrait comparer avec le  nombre d’emplois créés à la même époque sans les 35 heures. Surtout il faut prendre en compte le nombre d’emplois qui ont été supprimés du fait de la perte de compétitivité de l’économie. Ce n’est sans doute pas un hasard si nous connaissons 5 millions de chômeurs aujourd’hui.  C’est la double peine pour la France, les 35 ont engendré un cout budgétaires significatif par ailleurs ils ont plombé la compétitivité sans parler de la banalisation de la culture RTT difficilement mesurable mais qui a sécrété un poison mortel dans l’économie et pour longtemps.). La Direction du budget a évalué ce coût des allègements de cotisations liés aux 35 heures  entre «11 et 13 milliards» par an depuis 2006 et à 12,8 milliards en 2013, dans le rapport parlementaire de décembre sur l’impact des 35 heures. Cette estimation est proche de celle de la Dares, qui avance pour sa part le chiffre de 12 milliards. Sur la période 2003-2013, la facture cumulée s’élève à 118,3 milliards d’euros, soit l’équivalent de près de quatre budgets annuels de la Défense… Ce calcul n’est cependant pas aisé à établir. Car les allégements Fillon (22,8 milliards en 2013) ont absorbé progressivement depuis 2003 toute une série de dispositifs, qui avaient pour objectif de réduire les charges sur les bas salaires (ristourne Juppé), puis d’accompagner le passage aux 35 heures (loi Robien en 1996, lois Aubry I et II en 1998 et 2000). À ce coût de 12,8 milliards, il faudrait ajouter celui de la défiscalisation des heures supplémentaires, mise en place par Sarkozy en 2007 et supprimée par Hollande en 2012. La logique voudrait aussi que soit pris en compte l’impact de cette loi sur les créations d’emplois, qui ont des répercussions positives pour les caisses de l’État et de la Sécu. La Direction du budget juge trop hasardeux d’effectuer le calcul. L’Insee affirme que les 35 heures ont entraîné 350.000 créations de postes entre 1997 et 2002, un chiffre qui fait aujourd’hui consensus. Parallèlement, la RTT aurait entraîné la création de 53.000 emplois entre 2002 et 2005 dans le secteur public, essentiellement à l’hôpital, pour un coût de quelque 2 milliards en 2005, selon un rapport parlementaire de 2004. À cela s’ajoute le coût des heures supplémentaires (1,4 milliard en 2012, uniquement pour la fonction publique d’État). Et des jours stockés dans les comptes épargne-temps. Au-delà des aspects budgétaires, le bilan économique est encore plus difficile à établir et fait aussi l’objet de débats acharnés. Selon Michel Didier, président de l’institut Coe-Rexecode, c’est l’impact des 35 heures sur le coût salarial - la durée du travail a baissé mais pas les salaires - qui explique la perte de compétitivité de la France, comme en témoigne la baisse de la part des exportations françaises dans celles de la zone euro depuis le début des années 2000.

Le coût de non livraison des Mistral : plus d’un milliard !

Le coût de non livraison des Mistral : plus d’un milliard !

 

 

Au départ Hollande avait annoncé que l’annulation de la vente des Mistrals à la Russie serait une opération blanche. On ne devait rembourser que l’avance faite par les Russes. Avec le temps s’aperçoit que la facture risque d’être salée compte tenu des opérations d’entretien de montage et de démontage technique ainsi que des indemnités. Du coup la facture pourrait se monter à plus d’un milliard et on comprend que la France soit pressée de solder ces Mistral dans le prix intéresse de nombreux pays. Le démontage de matériels militaires russes intégrés aux deux navires de guerre de type Mistral, dont la vente par la France à la Russie a été annulée, devrait durer jusqu’en janvier, selon des informations transmises par un haut responsable français à des parlementaires et obtenues vendredi par l’AFP.  Le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), Louis Gautier, a également indiqué, lors d’auditions parlementaires organisées mardi à huis clos, que le montant total des indemnisations à verser au constructeur des navires militaires, le groupe DCNS, en attendant une éventuelle revente des navires, devrait grimper à 1,1 milliard d’euros.   »Les montants finalement garantis par la Coface pourraient être de l’ordre de 1,1 milliard d’euros, dont il faudra soustraire « le montant de la transaction » en cas de revente, a indiqué Louis Gautier aux élus, selon un résumé de l’audition obtenu par l’AFP. Cette estimation inclut notamment des frais de gardiennage et de maintien en état opérationnel des navires, qui s’élèvent à 2 millions d’euros par jour, mais pas encore les frais de remplacement des matériels russes en vue d’une revente à un autre pays, dont le montant n’est pas encore connu.  Le SGDSN, qui était le négociateur français avec Moscou dans ce dossier, a toutefois réfuté la facture totale de 2 milliards d’euros avancée par Le Canard Enchaîné, un montant jugé « absurde » au sein de l’organe gouvernemental, qui dépend de Matignon. Le Canada, l’Inde, Singapour mais surtout l’Egypte ont exprimé leur intérêt « sérieux » pour les navires, a également expliqué Louis Gautier, alors que la France espère conclure rapidement une revente. « Les opérations de démontage et de retour en Russie sont prévues pour durer six mois », a indiqué Louis Gautier lors d’une double audition à l’Assemblée nationale puis au Sénat. Des équipes d’ingénieurs et techniciens russes, assistées d’équipes techniques françaises, sont à Saint-Nazaire pour effectuer ces travaux, a confirmé son entourage. Le projet de loi entérinant l’accord franco-russe après la décision de Paris de renoncer à livrer deux Mistral, du fait de l’implication de Moscou dans la crise ukrainienne, doit être débattu jeudi à l’Assemblée.  Quelque 949,7 millions ont déjà été versés par la Banque de France à la Banque centrale russe dès la conclusion de l’accord avec Moscou le 5 août. Cette somme comprend l’avance de 893 millions versée par la partie russe, plus un montant de 56,7 millions payé par l’Etat français, qui couvre notamment des frais de formations de marins russes.

240 milliards le coût social de l’alcool et du tabac

240 milliards le coût social de l’alcool et du tabac

 

Une évaluation qui peut être discutée comme toutes les évaluations de coût socialec’est-à-dire qui essaye de chiffrer les conséquences directes mais aussi indirectes pour la société. L’évaluation d’une vie humaine en terme monétaire peut par ailleurs paraître réductrice. En tout cas une évaluation qui souligne l’importance du coût social de certaines addictions. Un chiffre qui donne le vertige. 240 milliards d’euros,  c’est la somme que coûte, chaque année, l’addiction au tabac et à l’alcool en France. Dans son rapport, l’économiste Pierre Kopp a pris en compte le coût des vies perdues : une vie humaine pour la collectivité, cela représente déjà 3 millions d’euros. Or chaque année en France, il y a 49.000 morts liées à l’alcool et 79.000 liées au tabac.   Les coûts correspondent aussi aux soins, aux hospitalisations et aux médicaments. En France, près de 2 millions de personnes sont ainsi suivies pour des pathologies dues à l’alcool et à la cigarette. Ces prises en charge coûtent à l’État 33 milliards d’euros, un chiffre astronomique en regard des 13 milliards d’euros que rapportent par exemple les taxes et les économies des retraites non versées. Il y a également les coûts pour les entreprises : absentéisme, arrêt maladie qui représente une perte de productivité substantielle. Autre poste de dépense, les campagnes de prévention et les consultations anti-tabac. Le rapport va jusqu’à prendre en compte la perte de qualité de vie chiffrée par l’OMS pour chaque maladie. C’est par exemple une perte de 75% pour un cancer du poumon pendant la période de traitement et de rémission.

Coût pollution : 100 milliards par an

Coût pollution : 100 milliards par an

 

Encore la preuve qu’on ne sait traiter la crise que de manière isolée avec cette facture de 100 milliards pour la pollution. Une pollution largement alimentée par la concentration urbaine (nullement remise en cause au contraire) ou par l’agriculture industrielle (pas davantage mise en question), plus généralement par le type de production ( exemple l’obsolescence organisée), d’échange ( exemple: le gaspillage dans le transport) et  de consommation ( exemple la gadgétisation)  sont « une aberration économique » plus qu’une « aberration sanitaire ».  En effet, selon ce rapport, les coûts cumulés du phénomène s’élèveraient à plus de 100 milliards d’euros par an en France, entre les dépenses de santé, l’absentéisme dans les entreprises ou la baisse des rendements agricoles. Dans le détail, le coût sanitaire total de la pollution atmosphérique serait compris « entre 68 et 97 milliards d’euros » par an, selon le rapport qui estime le coût non sanitaire à 4,3 milliards d’euros.  Pour Leïla Aïchi, rapporteuse de la commission d’enquête, le coût global est « largement sous-estimé » et la France accuse un retard et « manque de recherches sur cette question ». Dans son rapport, la commission propose 61 mesures pour une « véritable fiscalité écologique » afin de répondre à la mutation de la pollution de l’air à laquelle les normes existantes ne pallient plus.

 

Retards de paiement aux PME : un coût d’une dizaine de milliards

Retards de paiement aux PME : un coût d’une dizaine de milliards

 

Ce n’est pas nouveau mais uen confirmation, la France se distingue en Europe concernant les retard de paiement destinés au PME. Responsables, les grandes entreprises qui travaillent avec cette trésorerie. Les PME en revanche en général doivent payer cash certaines prestations ou dans des délais réduits quand elles ne sont payées que 60 ou 90 jours après voire davantage. Bilan un manque à gagner d’uen dizaine de milliards pour les PME. Les retards de paiement sont donc  toujours la bête noire des entreprises, notamment les plus petites. Ils sont à l’origine d’un quart des faillites recensées en France. Depuis cinq ans, la Médiation interentreprises tente bien d’améliorer les choses, en intervenant à l’amiable et dans le cadre d’un processus confidentiel (certaines actions sortent toutefois sur la place publique, comme la récente intervention entre SFR-Numericable et ses fournisseurs), entre les donneurs d’ordre en délicatesse avec leurs clients ou leurs fournisseurs. «Sur le millier d’actions que nous avons menées l’année dernière, plus d’un quart concernaient des retards de paiement. C’est dire si cette question est cruciale», confirme Pierre Pelouzet, médiateur national des relations interentreprises. Pour prendre la mesure du problème et voir si la situation s’améliore au fil des années, la Médiation va désormais publier, en partenariat avec le cabinet Altares, un indicateur trimestriel des retards de paiement des 120 plus grandes entreprises françaises (à partir de l’étude d’un échantillon de 211 millions de factures). Que révèle la première édition de cet indicateur, dévoilé en avant-première par Le Figaro ? Premier constat, les retards de paiement restent un sport national.  «Deux entreprises sur trois en France règlent leurs fournisseurs et leurs sous-traitants avec retard», constate Pierre Pelouzet. Pire, neuf ETI ou grandes entreprises sur dix sont dans ce cas, contre quatre sur dix en Allemagne et huit sur dix à l’échelle européenne. Pour mémoire, les entreprises ont 60 jours à compter de la date d’émission de la facture pour s’en acquitter et 45 jours fin de mois. Deuxième enseignement, les entreprises françaises sont championnes d’Europe des petits retards de paiement (inférieurs à 15 jours). Aujourd’hui, le retard moyen est de 13 jours, contre un peu plus de 6 jours en Allemagne, mais plus de 17 jours en Espagne et autour de 15 jours en Grande-Bretagne. Le problème, c’est qu’un seul jour de retard de paiement équivaut à 1 milliard d’euros de trésorerie en moins pour les entreprises concernées. «Sur le premier trimestre 2015, les retards de paiement des 120 grandes entreprises étudiées atteignaient quelque 4 milliards, soit 20% de plus qu’au premier trimestre 2014. Nous estimons qu’il manque entre 10 et 13 milliards d’euros chaque année dans les poches des petites et moyennes entreprises à cause de ces retards de paiement», constate Pierre Pelouzet.

 

Le coût de la prostitution : du bricolage méthodologique

Le coût de la prostitution : du bricolage méthodologique

Le moins qu’on puisse dire c’est que l’étude qui montre que le coût de la prostitution pour la France serait de 1.6 milliards relève du bricolage méthodologique. D’abord parce que les recettes sont tout fait approximatives ( forcément puisque la plupart non déclarées) ensuite parce qu’il est supposé que la plus grande partie repart à l’ étranger. D’autres études avaient  démontré que la prostitution « rapporterait » ! Pour le pus grand nombre d’intéressés, l’évaluation ne peut être approchée de manière quantitative surtout de manière aussi approximative. C’est d’abord uen drame humain le plus souvent. A la misère sexuelle s’ajoute surtout la dégradation de nombre d’individus qui se prostituent. C’est un problème sociétal et non une question comptable même approchée en terme de coût social au sens large. Si l’ on tenait le même raisonnement méthodologqiue  ( le retour des profits à  l’étranger)  il faudrait alors considérer que les entreprise du CAC 40 coûte à la France puisque la majorité du capital est détenu par des actionnaires hors de France. Même chose pour le travail des immigrés qui font vivre leur famille à l’étranger  avec le fruit de leur travail en France.  La prostitution coûte 1,6 milliard d’euros par an à la société française, estiment donc  le Mouvement du Nid, qui vient en aide aux prostituées, et la société d’experts Psytel (statisticiens, économistes, etc.), dans une étude dévoilée jeudi. L’étude baptisée Prostcost tente d’établir le coût économique et social de la prostitution, en « prenant à revers le mythe d’une prostitution créatrice de croissance », expliquent les deux structures, qui ont identifié « 29 postes de coûts » (coûts humains, conséquences sociales, etc.) à partir notamment de données nationales, d’études et d’enquêtes existantes, d’analyses d’experts et d’interviews de prostituées.

1...678910



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol