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Coût de Electricité : une facture de 500 milliards et des hausses de tarifs et de taxes

Coût de Electricité : une facture de 500 milliards et des hausses de tarifs et de taxes

Il est clair que tarifs d’électricité ne sont pas près de diminuer. Les besoins d’EDF pour la production sont de 250 à 300 milliards, les besoins de RTE pour le transport sont de 100 milliards et les besoins d’ENEDIS pour la distribution de 100 milliards également. Total environ 500 milliards.Il y a d’abord les énormes besoins d’EDF pour produire notamment en modernisant des centrales actuelles et en construisant les EPR. EDF qui traîne une dette de plus de 60 milliards, qui doit notamment moderniser les centrales actuelles (notamment le grand carénage, assurer le cout de l’enfouissement des déchets), financer les nouvelles centrales EPR 2, investir aussi dans les autres renouvelables. Mais il y a également les besoins de financement pour le développement du réseau et la modernisation de sa distribution. 100 milliards pour le réseau RTE et encore 100 milliards pour la distribution ENEDIS . Des sommes à ajouter au besoin d’EDF de l’ordre d’ici une quinzaine d’années de 250 à 300 milliards.

Interrogé ce jeudi 7 décembre à l’occasion du Forum Zéro Carbone, organisé par La Tribune, France Urbaine et la ville de Paris, à l’Hôtel de ville de Paris, sur un possible montant d’investissements proche de 100 milliards d’euros, le dirigeant a confirmé qu’il s’agissait du bon « ordre de grandeur ».

« Vous avez raison c’est de cet ordre de grandeur-là d’ici à 2040, voire 2045 pour le transport d’électricité. C’est du même ordre de grandeur pour la distribution [dont le réseau est géré par Enedis, ndlr]. Donc vous voyez que ce sont des volumes de milliards avec plusieurs zéros », a répondu le président de RTE.

Le président de RTE a ajouté que ces chiffres seraient « à confirmer » au printemps 2024, lors de la présentation du SDDR. Les prévisions du gestionnaire s’appuieront sur les données de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) mise en consultation par le gouvernement fin novembre.

Insécurité-Coût des Violences quartiers : une facture de 730 millions

Insécurité-Coût des Violences quartiers : une facture de 730 millions

Les violences dans les quartiers auront été de courte durée mais par contre d’une violence extrême avec des conséquences financières tout à fait exceptionnelles. Une facture en effet de 730 millions pour plus de 1500 sinistres liés. Une violence avec pillage mais souvent aussi gratuite visant à détruire simplement les équipements collectifs comme les écoles ou les équipements privés. Dernier exemple récente de la folie des crétins : la destruction de camions du resto du cœur.

La facture s’alourdit. Le coût des dégradations liées aux violences urbaines qui ont suivi la mort d’un adolescent tué par la police lors d’un contrôle routier a été réévalué mercredi à 730 millions d’euros, contre 650 millions précédemment, selon un communiqué de France Assureurs publié ce mercredi.

Au total, 15.600 sinistres liés aux violences qui ont suivi la mort de Nahel, 17 ans, tué lors d’un contrôle routier à Nanterre, ont été déclarés. Dans le détail, les dommages aux biens professionnels et aux collectivités locales représentent plus de 90% du coût total (respectivement 65% et 27%), selon la fédération des assureurs. De leur côté, «les dommages aux véhicules représentent 46 % des déclarations de sinistres et 6 % du coût total», précisent les professionnels. «Cette réévaluation des dommages liés aux violences urbaines de fin juin confirme le lourd tribut payé par les collectivités locales et leurs assureurs à ces émeutes», a déclaré Florence Lustman, présidente de France Assureurs, citée dans le communiqué.

Société-Coût des Violences quartiers : une facture de 730 millions

Société-Coût des Violences quartiers : une facture de 730 millions

Les violences dans les quartiers auront été de courte durée mais par contre d’une violence extrême avec des conséquences financières tout à fait exceptionnelles. Une facture en effet de 730 millions pour plus de 1500 sinistres liés. Une violence avec pillage mais souvent aussi gratuite visant à détruire simplement les équipements collectifs comme les écoles ou les équipements privés. Dernier exemple récente de la folie des crétins : la destruction de camions du resto du cœur.

La facture s’alourdit. Le coût des dégradations liées aux violences urbaines qui ont suivi la mort d’un adolescent tué par la police lors d’un contrôle routier a été réévalué mercredi à 730 millions d’euros, contre 650 millions précédemment, selon un communiqué de France Assureurs publié ce mercredi.

Au total, 15.600 sinistres liés aux violences qui ont suivi la mort de Nahel, 17 ans, tué lors d’un contrôle routier à Nanterre, ont été déclarés. Dans le détail, les dommages aux biens professionnels et aux collectivités locales représentent plus de 90% du coût total (respectivement 65% et 27%), selon la fédération des assureurs. De leur côté, «les dommages aux véhicules représentent 46 % des déclarations de sinistres et 6 % du coût total», précisent les professionnels. «Cette réévaluation des dommages liés aux violences urbaines de fin juin confirme le lourd tribut payé par les collectivités locales et leurs assureurs à ces émeutes», a déclaré Florence Lustman, présidente de France Assureurs, citée dans le communiqué.

Coût des Violences quartiers : une facture de 730 millions

Coût des Violences quartiers : une facture de 730 millions

Les violences dans les quartiers auront été de courte durée mais par contre d’une violence extrême avec des conséquences financières tout à fait exceptionnelles. Une facture en effet de 730 millions pour plus de 1500 sinistres liés. Une violence avec pillage mais souvent aussi gratuite visant à détruire simplement les équipements collectifs comme les écoles ou les équipements privés. Dernier exemple récente de la folie des crétins : la destruction de camions du resto du cœur.

La facture s’alourdit. Le coût des dégradations liées aux violences urbaines qui ont suivi la mort d’un adolescent tué par la police lors d’un contrôle routier a été réévalué mercredi à 730 millions d’euros, contre 650 millions précédemment, selon un communiqué de France Assureurs publié ce mercredi.

Au total, 15.600 sinistres liés aux violences qui ont suivi la mort de Nahel, 17 ans, tué lors d’un contrôle routier à Nanterre, ont été déclarés. Dans le détail, les dommages aux biens professionnels et aux collectivités locales représentent plus de 90% du coût total (respectivement 65% et 27%), selon la fédération des assureurs. De leur côté, «les dommages aux véhicules représentent 46 % des déclarations de sinistres et 6 % du coût total», précisent les professionnels. «Cette réévaluation des dommages liés aux violences urbaines de fin juin confirme le lourd tribut payé par les collectivités locales et leurs assureurs à ces émeutes», a déclaré Florence Lustman, présidente de France Assureurs, citée dans le communiqué.

Budget 2024 : Augmentation de 30 milliards du coût de la dette et 43 000 Euros par habitant

Budget 2024 : Augmentation de 30 milliards du coût de la dette et 43 000 Euros par habitant


Selon les « Echos », à l’horizon 2027, la charge de la dette ( autour de 3000 milliards !) pourrait coûter 10 milliards d’euros supplémentaires. Une augmentation mécanique puisque la France augmentée empruntait à 0 % en 2021 et en 2023 autour de 3%. Conséquence l’endettement coûtera 30 milliards de plus.

Rappelons qu’en 2000 la dette ne représentait que 60% du PIB. Elle représente maintenant 112,5% du PIB, ce qui représente 44.300 euros par Français.

À titre indicatif, à fin 2022, la dette française représentait une charge de 43.060 euros par habitant (+ 1.843 euros pour la seule année 2022, soit nettement supérieur à l’endettement moyen du citoyen européen qui a augmenté de 1.191 euros sur la même période).

Bercy estimait à 20 milliards d’euros la hausse de la charge d’endettement entre 2022 et 2027 mais selon les dernières prévisions, le montant pourrait être de 30 milliards d’euros, soit 10 milliards d’euros de plus que prévu, d’après des informations ressortant du programme de stabilité, citées par Les Echos.

La Cour des comptes avait pourtant alerté « le retournement marqué de la charge de la dette », en forte hausse « après une décennie de quasi-stabilité ou de légère baisse ». De fait, l’inflation joue, une partie des obligations françaises étant indexées sur l’évolution des prix.

Plombée par son endettement public à 111,6 % du PIB, la France reste fortement exposée à une remontée des taux. Début 2021, Paris se finançait à un taux proche de 0 % pour ses emprunts à 10 ans. Las, il tourne autour de 3% actuellement (avec un pic à plus de 3 % en janvier et en mars). La charge de la dette publique française risque de peser lourd dans les années qui viennent. D’où, aussi, la nécessité de trouver des pistes de réduction de la dépense publique. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, notamment, planche sur la question.

Budget 2024 : Augmentation de 30 milliards du coût de la dette

Budget 2024 : Augmentation de 30 milliards du coût de la dette


Selon les « Echos », à l’horizon 2027, la charge de la dette ( autour de 3000 milliards !) pourrait coûter 10 milliards d’euros supplémentaires. Une augmentation mécanique puisque la France augmentée empruntait à 0 % en 2021 et en 2023 autour de 3%. Conséquence l’endettement coûtera 30 milliards de plus.

Bercy estimait à 20 milliards d’euros la hausse de la charge d’endettement entre 2022 et 2027 mais selon les dernières prévisions, le montant pourrait être de 30 milliards d’euros, soit 10 milliards d’euros de plus que prévu, d’après des informations ressortant du programme de stabilité, citées par Les Echos.

La Cour des comptes avait pourtant alerté « le retournement marqué de la charge de la dette », en forte hausse « après une décennie de quasi-stabilité ou de légère baisse ». De fait, l’inflation joue, une partie des obligations françaises étant indexées sur l’évolution des prix.

Plombée par son endettement public à 111,6 % du PIB, la France reste fortement exposée à une remontée des taux. Début 2021, Paris se finançait à un taux proche de 0 % pour ses emprunts à 10 ans. Las, il tourne autour de 3% actuellement (avec un pic à plus de 3 % en janvier et en mars). La charge de la dette publique française risque de peser lourd dans les années qui viennent. D’où, aussi, la nécessité de trouver des pistes de réduction de la dépense publique. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, notamment, planche sur la question.

Budget : Augmentation de 30 milliards du coût de la dette

Budget : Augmentation de 30 milliards du coût de la dette


Selon les « Echos », à l’horizon 2027, la charge de la dette ( autour de 3000 milliards !) pourrait coûter 10 milliards d’euros supplémentaires. Une augmentation mécanique puisque la France augmentée empruntait à 0 % en 2021 et en 2023 autour de 3%. Conséquence l’endettement coûtera 30 milliards de plus.

Bercy estimait à 20 milliards d’euros la hausse de la charge d’endettement entre 2022 et 2027 mais selon les dernières prévisions, le montant pourrait être de 30 milliards d’euros, soit 10 milliards d’euros de plus que prévu, d’après des informations ressortant du programme de stabilité, citées par Les Echos.

La Cour des comptes avait pourtant alerté « le retournement marqué de la charge de la dette », en forte hausse « après une décennie de quasi-stabilité ou de légère baisse ». De fait, l’inflation joue, une partie des obligations françaises étant indexées sur l’évolution des prix.

Plombée par son endettement public à 111,6 % du PIB, la France reste fortement exposée à une remontée des taux. Début 2021, Paris se finançait à un taux proche de 0 % pour ses emprunts à 10 ans. Las, il tourne autour de 3% actuellement (avec un pic à plus de 3 % en janvier et en mars). La charge de la dette publique française risque de peser lourd dans les années qui viennent. D’où, aussi, la nécessité de trouver des pistes de réduction de la dépense publique. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, notamment, planche sur la question.

Frais d’études étudiants : coût en hausse de de 7 à 10%

Frais d’études étudiants : coût en hausse de de 7 à 9%

Après l’UNEF, c’est la Fage (syndicat majoritaire) qui attire l’attention sur la dérive des coûts pour les études. La Fage (Fédération des associations générales étudiantes) a publié ce mercredi son 21e indicateur du coût de la rentrée pour 2023. Ce dernier s’élève à 3.024,49 euros pour un ou une étudiant(e) de 20 ans à l’université. C’est presque 9% de plus qu’en 2022.

D’après une autre enquête de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), publiée lundi 14 août, le coût de la vie pour les étudiants a fortement augmenté pour l’année 2023-2024, rapporte Le Monde. L’inflation est en cause : les frais intrinsèques aux études augmentent de 6,47 %, soit une hausse à l’année de 594,76 euros, ce qui représente 49,56 euros supplémentaires par mois. L’année dernière, une hausse similaire (+ 6,47 %, à 428 euros) avait déjà été dénoncée par le syndicat étudiant.

Dans le détail, ce sont les frais alimentaires (+14,3 %) et d’électricité (+10,1 %) qui ont le plus augmenté, suivis par les frais de transport (+5,91 % pour les non-boursiers, +3,95 % pour les boursiers).

Face à cette situation alarmante, en mars dernier, l’exécutif a décidé de revaloriser le montant des bourses étudiantes, pour un budget de plus de 500 millions d’euros. Cet élargissement du dispositif devrait permettre à 35 000 nouveaux étudiants de pouvoir toucher une bourse, dont le montant variera de 145,40 à 633,50 euros par mois. Un effort « largement insuffisant », estime l’UNEF. Selon le rapport, note France Inter, 23,79 % des étudiants touchent une bourse ; ils étaient 26,74 % il y a 6 ans.

Etudiant- Frais d’études: coût en hausse de 6,47 % sur l’année 2023-2024

Frais d’études: coût en hausse de 6,47 % sur l’année 2023-2024

D’après une enquête de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), publiée lundi 14 août, le coût de la vie pour les étudiants a fortement augmenté pour l’année 2023-2024, rapporte Le Monde. L’inflation est en cause : les frais intrinsèques aux études augmentent de 6,47 %, soit une hausse à l’année de 594,76 euros, ce qui représente 49,56 euros supplémentaires par mois. L’année dernière, une hausse similaire (+ 6,47 %, à 428 euros) avait déjà été dénoncée par le syndicat étudiant.

Dans le détail, ce sont les frais alimentaires (+14,3 %) et d’électricité (+10,1 %) qui ont le plus augmenté, suivis par les frais de transport (+5,91 % pour les non-boursiers, +3,95 % pour les boursiers).

Face à cette situation alarmante, en mars dernier, l’exécutif a décidé de revaloriser le montant des bourses étudiantes, pour un budget de plus de 500 millions d’euros. Cet élargissement du dispositif devrait permettre à 35 000 nouveaux étudiants de pouvoir toucher une bourse, dont le montant variera de 145,40 à 633,50 euros par mois. Un effort « largement insuffisant », estime l’UNEF. Selon le rapport, note France Inter, 23,79 % des étudiants touchent une bourse ; ils étaient 26,74 % il y a 6 ans.

Santé- Addiction Tabac et alcool: coût social largement supérieur aux recettes fiscales

santé- Addiction Tabac et alcool: coût social largement supérieur aux recettes fiscales

Le montant des taxes engrangées par l’Etat sur l’alcool et le tabac est largement inférieur à celui du « coût social » entraîné par l’addiction, souligne une note de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). L’organisme encourage les pouvoirs publics à poursuivre leurs efforts en matière de prévention et d’information qui ont permis de réduire le nombre de décès.
selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) le « coût social » des drogues licites mais aussi illicites qui ont fait respectivement, en 2019, 73.189 morts pour le tabac, 41.080 pour l’alcool et 1.230 pour les drogues illégales.

Ce coût tient compte de la valeur économique des vies humaines perdues, de la perte de qualité de vie des malades atteints de cancer liés à ces drogues et des pertes de production pour les entreprises. Il tient aussi compte du coût pour les finances publiques : dépenses de prévention, de répression et de soins.

Pour l’Etat, « les recettes de taxation de l’alcool et du tabac, respectivement de 4 milliards d’euros et 13 milliards d’euros » sont inférieures au coût des traitements des maladies dues à ces deux drogues, 7,8 et 16,5 milliards d’euros, précise l’OFDT. En tenant compte aussi des économies de retraite, « le déficit public engendré par l’alcool et le tabac est respectivement de 3,3 milliards et de 1,7 milliard, et de 2 milliards d’euros pour les drogues illicites ».

Autre enseignement de l’étude: constatant la baisse du nombre de décès causés par l’alcool le tabac et les drogues illicites entre 2010 et 2019, respectivement de -16%, -7% et -23%, l’OFDT estime que les politiques publiques ont permis de « réduire nettement la consommation de tabac, d’améliorer la prise en charge des usagers de drogues illicites et de renforcer, plus modestement, la prise en compte des dangers de l’alcool ».

Impact social et environnemental- le vrai coût de nos achats

Impact social et environnemental- le vrai coût de nos achats

L’impact environnemental et social de notre consommation pose la question du juste prix de nos achats. Qui des externalités négatives, ces coûts non intégrés dans le prix d’un bien ou d’un service et qui pèsent sur la collectivité ? Mise au point avec Saskia Fiszel, autrice de la newsletter Spoune qui décrypte les méandres des finances perso.( dans les Echos)

Lors de l’acte d’achat, la principale référence est le prix affiché. Cependant, ce prix ne tient généralement pas compte des coûts indirects associés à la production et à la consommation. Encore aujourd’hui, de nombreuses entreprises privilégient la délocalisation pour réduire leurs coûts de production et afficher des prix compétitifs. Mais derrière cette apparente économie se cachent des externalités négatives : le chômage ou la pollution pour n’en citer que deux. Les coûts liés à ces externalités finissent par être supportés indirectement et collectivement par les politiques publiques (Sécurité sociale, allocations-chômage, programme de lutte contre la pollution, etc. Ces coûts sont réels et important et pourtant souvent ignorés.

Prenons l’exemple d’un vêtement bon marché. Il peut sembler être une bonne affaire, mais si l’on tient compte des conditions de travail précaires des ouvriers du textile et de l’impact environnemental de la production à grande échelle, le véritable coût de cet achat devient alarmant. Même dans notre consommation quotidienne, de nombreux produits dissimulent des externalités négatives. Par exemple, une simple salade verte (non bio) peut sembler bon marché à environ 70 centimes, mais si l’on prend en compte toutes les externalités négatives associées à l’utilisation de pesticides dans l’agriculture, son coût réel devrait atteindre entre 17 euros et 27 euros, selon les estimations de la Cour des comptes.

Autre exemple : le tabac. Sur ces 11 euros, 1 euro va au buraliste, 1 au fabricant et 9 pour l’Etat, soit 80 % de taxes. 80 %, c’est beaucoup ? Non, ce n’est même rien par rapport au vrai coût du tabac. En 2020, l’Etat a touché 10 milliards d’euros grâce aux ventes de cigarettes, pour un coût social de… 122 milliards ! Soit 73 euros supplémentaires pour chacun du 1,7 milliard de paquets vendus en 2021.

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Et si le prix affichait les conséquences de la production ?
Dans un monde idéal, le prix d’un produit devrait refléter à la fois son coût de production et les conséquences de sa fabrication. Par exemple, une fraise importée d’Espagne au printemps engendre une empreinte carbone plus élevée qu’une fraise cultivée localement. Malheureusement, cette réalité est rarement prise en compte. Ainsi, le véritable coût pour la société dépasse largement le prix affiché. Cette problématique est d’autant plus complexe dans un contexte d’inflation, où il devient difficile pour les consommateurs de s’engager à payer le prix réel des choses.

Car la consommation responsable est souvent perçue comme un luxe réservé à une élite privilégiée. Cependant, si le véritable prix des choses se répercute directement sur le consommateur, il est crucial de mettre en place un système qui intègre les externalités négatives en pénalisant les entreprises polluantes. De plus en plus, les entreprises qui négligent les conséquences de leurs actions au profit de leur seule performance économique se heurtent à des obstacles majeurs, allant de la défiance des consommateurs à des difficultés de financement, en passant par des problèmes d’image de marque et de recrutement.

LIRE AUSSI :
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DECRYPTAGE : « Profitflation » : les industriels se servent-ils de l’inflation pour gonfler leurs marges ?

Il est temps de revoir notre perception du prix des choses et d’agir activement pour créer un avenir meilleur. Après un siècle de surconsommation, nous entrons dans une ère où la sobriété et la prise de responsabilité sont nécessaires. En sensibilisant les consommateurs et en encourageant les entreprises à assumer leurs responsabilités, nous pouvons participer à la construction d’une économie plus équitable. C’est d’ailleurs tout l’enjeu de la Corporate Sustainable Reporting Directive qui imposera aux entreprises une norme extra-financière harmonisée dans les mois à venir. De quoi faire doucement changer les choses, après un siècle de surconsommation ?

Addiction Tabac et alcool: coût social largement supérieur aux recettes fiscales

Addiction Tabac et alcool: coût social largement supérieur aux recettes fiscales

Le montant des taxes engrangées par l’Etat sur l’alcool et le tabac est largement inférieur à celui du « coût social » entraîné par l’addiction, souligne une note de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). L’organisme encourage les pouvoirs publics à poursuivre leurs efforts en matière de prévention et d’information qui ont permis de réduire le nombre de décès.
selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) le « coût social » des drogues licites mais aussi illicites qui ont fait respectivement, en 2019, 73.189 morts pour le tabac, 41.080 pour l’alcool et 1.230 pour les drogues illégales.

Ce coût tient compte de la valeur économique des vies humaines perdues, de la perte de qualité de vie des malades atteints de cancer liés à ces drogues et des pertes de production pour les entreprises. Il tient aussi compte du coût pour les finances publiques : dépenses de prévention, de répression et de soins.

Pour l’Etat, « les recettes de taxation de l’alcool et du tabac, respectivement de 4 milliards d’euros et 13 milliards d’euros » sont inférieures au coût des traitements des maladies dues à ces deux drogues, 7,8 et 16,5 milliards d’euros, précise l’OFDT. En tenant compte aussi des économies de retraite, « le déficit public engendré par l’alcool et le tabac est respectivement de 3,3 milliards et de 1,7 milliard, et de 2 milliards d’euros pour les drogues illicites ».

Autre enseignement de l’étude: constatant la baisse du nombre de décès causés par l’alcool le tabac et les drogues illicites entre 2010 et 2019, respectivement de -16%, -7% et -23%, l’OFDT estime que les politiques publiques ont permis de « réduire nettement la consommation de tabac, d’améliorer la prise en charge des usagers de drogues illicites et de renforcer, plus modestement, la prise en compte des dangers de l’alcool ».

Tabac et alcool : le coût social largement supérieur aux recettes fiscales

Tabac et alcool : le coût social largement supérieur aux recettes fiscales

Le montant des taxes engrangées par l’Etat sur l’alcool et le tabac est largement inférieur à celui du « coût social » entraîné par l’addiction, souligne une note de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). L’organisme encourage les pouvoirs publics à poursuivre leurs efforts en matière de prévention et d’information qui ont permis de réduire le nombre de décès.

selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) le « coût social » des drogues licites mais aussi illicites qui ont fait respectivement, en 2019, 73.189 morts pour le tabac, 41.080 pour l’alcool et 1.230 pour les drogues illégales.

Ce coût tient compte de la valeur économique des vies humaines perdues, de la perte de qualité de vie des malades atteints de cancer liés à ces drogues et des pertes de production pour les entreprises. Il tient aussi compte du coût pour les finances publiques : dépenses de prévention, de répression et de soins.

Pour l’Etat, « les recettes de taxation de l’alcool et du tabac, respectivement de 4 milliards d’euros et 13 milliards d’euros » sont inférieures au coût des traitements des maladies dues à ces deux drogues, 7,8 et 16,5 milliards d’euros, précise l’OFDT. En tenant compte aussi des économies de retraite, « le déficit public engendré par l’alcool et le tabac est respectivement de 3,3 milliards et de 1,7 milliard, et de 2 milliards d’euros pour les drogues illicites ».

Autre enseignement de l’étude: constatant la baisse du nombre de décès causés par l’alcool le tabac et les drogues illicites entre 2010 et 2019, respectivement de -16%, -7% et -23%, l’OFDT estime que les politiques publiques ont permis de « réduire nettement la consommation de tabac, d’améliorer la prise en charge des usagers de drogues illicites et de renforcer, plus modestement, la prise en compte des dangers de l’alcool ».

Sauver les forêts: un coût de 10 milliards

Sauver les forêts: un coût de 10 milliards


Au moins 15 % de la forêt métropolitaine, soit 2,6 millions d’hectares, nécessiteraient « une action volontaire dans les dix prochaines années », d’après le rapport « Objectif forêt », dont les conclusions doivent nourrir l’élaboration d’un plan national de renouvellement forestier.

« Si on laisse faire, les forêts vont tout simplement dépérir puis disparaître », a souligné le ministre de l’Agriculture, accompagné de la secrétaire d’Etat à la Biodiversité Sarah El Haïry. L’Etat prendra donc « sa part » des « 8 à 10 milliards d’euros nécessaires », a-t-il ajouté, sans préciser le montant. Une source ministérielle a toutefois évoqué une fourchette « entre 150 et 250 millions par an », soulignant que cet engagement dépendrait de la prochaine loi de finances.

Dans la continuité de France Relance et de France 2030, Marc Fesneau souhaite « qu’un fonds pérenne soit mis en place pour permettre le portage d’une partie de l’effort que nous devons tous collectivement assumer ». Le reste de cette somme devra être investi par les 3,4 millions de propriétaires privés, qui détiennent 75 % des forêts françaises.

Les forêts sont également indispensables pour combattre le changement climatique, grâce à « leur fonction de pompe à carbone, qu’il convient de sécuriser sur le long terme », souligne le rapport. Les arbres absorbent en effet le carbone de l’atmosphère par la photosynthèse et le stockent dans leurs troncs, branches et racines. Un rôle non négligeable pour permettre à la France d’atteindre ses objectifs de neutralité carbone d’ici 2050.

Budget : Augmentation de 30 milliards du coût de la dette

Budget :Augmentation de 30 milliards du coût de la dette

Selon les « Echos », à l’horizon 2027, la charge de la dette ( autour de 3000 milliards !) pourrait coûter 10 milliards d’euros supplémentaires. Une augmentation mécanique puisque la France augmentée empruntait à 0 % en 2021 et en 2023 autour de 3%. Conséquence l’endettement coûtera 30 milliards de plus

Bercy estimait à 20 milliards d’euros la hausse de la charge d’endettement entre 2022 et 2027 mais selon les dernières prévisions, le montant pourrait être de 30 milliards d’euros, soit 10 milliards d’euros de plus que prévu, d’après des informations ressortant du programme de stabilité, citées par Les Echos.

Le document devrait être révélé d’ici quelques jours, puis envoyé à la fin du mois d’avril à la Commission européenne.
Jeudi 13 avril, la Cour des comptes alertait déjà sur la situation dans son rapport sur « la gestion du budget de l’Etat en 2022 ». Les Sages de la rue Cambon évoquaient « le retournement marqué de la charge de la dette », en forte hausse « après une décennie de quasi-stabilité ou de légère baisse ». De fait, l’inflation joue, une partie des obligations françaises étant indexées sur l’évolution des prix.

Plombée par son endettement public à 111,6 % du PIB, la France reste fortement exposée à une remontée des taux. Début 2021, Paris se finançait à un taux proche de 0 % pour ses emprunts à 10 ans. Las, il tourne autour de 2,8 % actuellement (avec un pic à plus de 3 % en janvier et en mars). La charge de la dette publique française risque de peser lourd dans les années qui viennent. D’où, aussi, la nécessité de trouver des pistes de réduction de la dépense publique. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, notamment, planche sur la question.

Mots clés: EMPRUNTS

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