Archive pour le Tag 'coût'

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Fêtes du mois de mai : un coût d’un milliard pour l’économie

Fêtes du mois de mai : un coût d’un milliard pour l’économie

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Pour le seul mois de mai de cette année, il est possible de bénéficier de 12 jours chômés pour seulement trois jours de posés. Un avantage pour les salariés, qui n’est pas sans conséquences sur l’économie française.  Les trois jeudis fériés chômés coûtent 500 millions d’euros à l’économie française, selon l’Insee. En ajoutant à cela le prix des trois ponts possibles, le chiffre peut atteindre le milliard d’euros perdu. Mais ces jours de vacances ont tout de même quelques côtés positifs. À commencer par le repos des salariés, difficilement chiffrable mais bénéfique pour la productivité et donc pour la croissance. Certains secteurs, comme le tourisme, l’hôtellerie, les loisirs, ou encore les transports se frottent les mains. Pour eux : les 1er, 8 et 29 mai sont synonymes de bénéfices.

 

Pollution à Paris :coût 4 millions d’euros par jour

Pollution Paris : 4 millions d’euros par jour

Plus de 30 départements sont en alerte maximale à la pollution aux particules fines, vendredi 14 mars. Les autorités prennent des mesures d’urgence comme la gratuité des transports en commun, notamment en IIe-de-France jusqu’à dimanche. Et selon les informations recueillies par RTL, le coût d’une telle mesure s’élève à 4 millions d’euros par jour. Ces 4 millions par jour, c’est la recette quotidienne des billets vendus à l’unité qui ne sera pas perçue. Pour les pass Navigo, en revanche, aucun impact financier puisque ces abonnements sont payés à la semaine, ou à l’année et aucune ristourne n’est prévue pour cause de pollution .  Cette perte de recette pour la RATP, la SNCF et le réseau OPtile qui regroupent des compagnies de bus privées qui desservent la grande banlieue, sera compensée par le STIF, l’organisme qui regroupe les collectivités territoriales en Ile-de-France pour gérer les Transports Publics .  Le budget du STIF étant de près 9 milliards d’euros, 4 millions pour absorber cette journée de gratuité, cela ne pose pas de problème nous dit-on. Mais si cela dure plusieurs jours, ça risque de finir par peser lourd et le STIF n’exclut pas de se retourner vers l’État pour obtenir une aide financière car c’est un arrêté préfectoral qui a instauré la gratuité. Ce n’est pas une décision des élus locaux, le gouvernement doit assumer.  En tout cas promesse du STIF : il n’y aura pas de hausse des tarifs en cours d’année pour absorber le coût de la mesure.

Retraites des fonctionnaires : un coût pour l’Etat de 37 milliards en 2013 ( Le Figaro)

Retraites des fonctionnaires : un coût pour l’Etat de 37 milliards en 2013  ( Le Figaro) 

Seul un quart des pensions de la fonction publique est financé par les cotisations des agents de l’État. Les contribuables doivent payer la différence : 37,3 milliards en 2013.

Les retraites des fonctionnaires souffrent d’un déséquilibre abyssal. C’est ce que confirme le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR), que Le Figaro s’est procuré et qui doit être présenté ce mardi après-midi. Vicissitude du calendrier: à la même heure, les députés s’exprimeront, pour la deuxième fois et en procédure de vote bloqué, sur la réforme Ayrault des retraites. Un projet de loi qui ne s’attaque nullement au besoin de financement des retraites de la fonction publique. Et pourtant: d’après les calculs actualisés du COR, seul un quart des pensions est financé par les cotisations salariales. Le régime des fonctionnaires n’est certes pas techniquement en déficit. Mais c’est jouer sur les mots: le trou – la différence entre les recettes et les dépenses – est automatiquement comblé par le budget de l’État. Résultat, un euro dépensé en subvention pour les retraites des fonctionnaires, c’est un euro de moins pour l’éducation. Ou un euro de plus de dette publique. Au final, l’État, qui ne verse pas à proprement parler de cotisation employeur, subventionne discrètement les retraites des fonctionnaires à hauteur de… 73 % de ses besoins. Concrètement, la facture atteindra 37,3 milliards d’euros cette année, selon les prévisions du COR. L’administration nomme, pudiquement, cette ligne budgétaire «cotisations fictives». Hélas, la douloureuse, elle bien réelle, ne cesse de gonfler: + 5,5 % en 2011, + 4,2 % en 2012 et + 1,7 % en 2013. Ce nouveau rapport du COR ne prend pas en compte la réforme Ayrault des retraites, qui ne s’appliquera qu’en 2014. Mais qu’importe puisqu’elle ne s’attaque pas aux retraites des fonctionnaires, le gouvernement ayant resserré sa cible sur les seuls 7 milliards de besoin de financement du régime des salariés à horizon 2020. Évidemment, les agents de la fonction publique seront soumis à la hausse des cotisations à partir du 1er janvier 2014. Mais à un rythme moins prononcé, car le rattrapage de l’écart de cotisation avec les salariés du privé, décidé en 2010, n’est pas terminé. Ils n’échapperont pas non plus à l’allongement de la durée de cotisation à partir de 2020. Mais, au final, ces mesures ne rapporteront que 300 millions l’année prochaine et 800 à horizon 2020. On est loin du trou de 37 milliards comblé chaque année par le budget de l’État… Pourquoi le régime des fonctionnaires est-il à ce point dans le ­rouge? Primo, il souffre d’un déséquilibre démographique car il compte plus de retraités (2,33 millions) que de cotisants (2,1 millions). Sur ce point, le régime général des salariés est «avantagé», avec un ratio démographique de 1,38 salarié par retraité. Secundo, les pensions dans le public sont calculées sur les six derniers mois de traitement, contre les 25 meilleures années dans le privé. Une différence qui avantage les futurs ex-agents de l’État. «Une majorité de fonctionnaires bénéficient d’un “coup du chapeau” avant leur départ en retraite, une forte augmentation de traitement dans les six derniers mois de leur carrière, décrypte Bruno Chrétien, le président de l’Institut de la protection sociale. Un faible coût pour l’administration, qui octroie, pour quelques mois, ladite hausse, mais une charge énorme – un gonflement artificiel de la pension versée pendant des dizaines d’années – pour l’État, et donc pour l’ensemble des contribuables français!» Et pour cause: l’État augmente ainsi la base de calcul des cotisations en fin de carrière, sans que cela corresponde en face aux cotisations versées par le fonctionnaire, à partir de salaires largement moins élevés, durant la vie active. Le régime de la fonction publique est enfin plus généreux que celui des salariés du privé. Les «dispositifs de solidarité» (départs anticipés, majoration de durée d’assurance pour enfant, minima de pension…) représentent 27,9 % des pensions versées, contre 16,2 % dans le privé. Le gros de ces dépenses provient du financement des départs anticipés à la retraite, par exemple des militaires.

 

100 millions : le coût de la monarchie républicaine à L’Elysée

100 millions : le coût de la monarchie républicaine à L’Elysée

 

 

La France n’as plus d’argent mais sait entretenir la pompe monarchique républicaine. Un coût de 100 millions pour l’Elysée, une bricole dans un pays en crise, il faut bien sûr y ajouter les quelques milliards nécessaires pour faire fonctionner le gouvernement, l’assemblée nationale, le sénat, le conseil économique et social etc. La royauté coûtait  cher et n’était pas très démocratique, pas sûr que cette monarchie républicaine coûte moins chère et soit plus démocratique! « Logiquement, » c’est le contribuable qui finance le fonctionnement de la présidence de la République via le budget de l’Etat. Pour 2014, la dotation destinée à l’Elysée s’élèvera à 101,7 millions d’euros, soit 1,8% de moins qu’en 2013. Mais les crédits budgétaires ne représentent pas tout. Selon le projet de budget 2014, les « produits divers de gestion » rapporteront 2 millions d’euros l’an prochain. « Ils représentent désormais près de 2% des ressources de la Présidence », remarque le député UMP Marc Le Fur, rapporteur des crédits de l’Elysée pour la commission des finances de l’Assemblée nationale. Parmi ces produits, les intérêts des deux comptes courants ouverts par l’Elysée auprès du Trésor public atteindront en 2014 quelques 902.000 euros pour des dépôts de 27,1 millions. Une somme qui devrait cependant baisser de 6,5% par rapport à 2013. Ces comptes servent à payer les dépenses courantes engagées durant l’année par l’Elysée. D’autres produits exceptionnels alimentent le budget présidentiel. C’est le cas des recettes du restaurant de l’Elysée, cantine très nettement améliorée où se restaurent les collaborateurs et les employés de la présidence. En 2014, ces recettes s’élèveront à 606.000 euros, soit 4,7% de moins qu’en 2013 sans que les documents budgétaires fournissent d’explication. Quant aux plateaux-repas servis aux conseillers du président dans leurs bureaux, ils génèreront 29.200 euros de recettes, soit 3,9% de plus qu’en 2013. Enfin, en 2014, l’Elysée pourra utiliser une partie du produit de la vente aux enchères d’un dixième de la cave que la Présidence a réalisée en mai dernier. « Après reversement de la moitié du produit de cette vente au budget de l’État, soit 250 000 euros, 50 000 euros seront en effet prélevés sur la part restant à la Présidence, soit 250 630 euros, pour acquérir de nouveaux millésimes et concourir au renouvellement de la cave », explique le député Marc Le Fur…. qui ne semble éprouver aucune honte !

Sauvetage zone euro: coût de 82 milliards pour l’Allemagne, 62 milliards pour la France

Sauvetage zone euro: coût de 82 milliards pour l’Allemagne, 62 milliards pour la France

Les citoyens allemands ont garanti le sauvetage de la zone euro à hauteur de 86 milliards d’euros jusqu’à présent, selon une note du ministère allemand des Finances, rapporte la presse allemande, ce jeudi 8 août. Ce chiffre ne comprend que les versements au Fonds européen de stabilité financière (FESF), le premier mécanisme européen de sauvetage créé en 2010. A cette somme de 86 milliards, déjà versés, vont donc s’ajouter 28 milliards d’ici avril 2014 pour le Mécanisme européen de stabilité (MES), qui doit assurer la relève du FESF.  Au total, l’Allemagne aura donc déboursé 114 milliards d’euros en quatre ans pour sauver ses voisins européens. Une annonce qui ne devrait pas calmer la grogne des Allemands, alors que les prochaines élections auront lieu dans moins d’un mois. A titre de comparaison, le sauvetage de la zone euro va coûter 62,5 milliards d’euros à la France, cette année. D’ici 2015, cette somme devrait grimper jusqu’à atteindre au total 68,7 milliards d’euros.  L’Irlande, le Portugal et la Grèce sont, pour le moment, les trois seuls bénéficiaires du FESF, pour un montant total de 188,3 milliards d’euros. La Grèce, à elle seule, a déjà touché 133 milliards et dispose d’encore 10,7 milliards d’euros d’aides potentielles à venir. Chypre et l’Espagne, eux, ont bénéficié de l’aide du second mécanisme, le MES. Le montant de l’aide au secteur bancaire espagnol a ainsi atteint 41,3 milliards d’euros en février 2013, et celui pour Chypre était de 3 milliards d’euros fin juin.

 

Ponts de mai: coût de 2 milliards d’euros

Ponts  de mai: coût de 2 milliards d’euros

L’année 2013 comporte en effet 251 jours ouvrés, soit deux jours de moins que 2012, comme l’explique une enquête de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) publiée l’été dernier. Cette situation, qui ne s’était pas présentée depuis 2006, coûterait pas moins de 0,1 point en moins au PIB français, avance l’étude. La répartition des jours fériés est capricieuse, et cette année, seul le 14 juillet se trouve être un dimanche. Les autres jours fériés, dont quatre pour le seul mois de mai, impactent négativement la croissance du PIB du pays. Cette différence de jours ouvrés entraînerait donc une diminution de 0,1 point du produit intérieur brut, soit environ 2 milliards d’euros. Mais cette facétie de calendrier affecte différemment les secteurs de l’économie. En effet, ceux à l’activité continue, notamment l’industrie, voient d’un mauvais oeil ce mois de mai propice à la pose de congés ou de jours de RTT. Avec les 1er et 8 mai, le jeudi de l’Ascencion (9 mai) et le lundi de Pentecôte (20 mai), les entreprises ont fort à faire pour adapter leur planning afin d’assurer bon fonctionnement de leurs activités et de limiter les pertes de chiffres d’affaire. A l’inverse, le secteur du tourisme profite de la situation et voit ses réservations donc ses résultats augmenter lors de cette période. Paradoxalement, la crise économique actuelle a un effet bénéfique et atténue le manque à gagner provoqué par ces jours fériés. Comme l’explique Eric Heyer, économiste à l’OFCE cité par Challenges, « avoir plus de jours fériés quand on est en haut de cycle, c’est ennuyeux car les usines tournent à plein régime et les entreprises ne peuvent pas répondre à toute la demande ». Or plutôt que des entreprises qui tournent à plein régime, c’est une production en berne qui est touchée par la perte de jours ouvrés, dont l’impact négatif est moins important.  Pour autant, il faut noter l’importance du jour de la semaine sur lequel tombe les jours fériés. Par exemple, les prévisions de l’INSEE pour l’année 2014 présentent seulement un impact négatif de 0,01 point pour le PIB, soit dix fois moins que l’année en cours, alors que les deux années présentent le même nombre de jours ouvrés. Ainsi, même si en 2014 aucun jour férié ne tombe un dimanche, on comptera un mardi et deux jeudis ouvrés de moins mais trois mercredis supplémentaires, toujours selon l’étude. Or l’effet d’un mercredi ouvré est supérieur à celui d’un mardi ou d’un jeudi rappelle l’INSEE, la perte de croissance sera donc inférieure à celle attendue pour 2013.

Évasion fiscale : un coût de 1000 milliards par an pour l’UE

Évasion fiscale : un coût de 1000 milliards par an pour l’UE

Affaire Cahuzac mais surtout la diffusion par la presse des personnalités ayant des comptes dans des paradis fiscaux ; deux éléments pour faire enfin réagir la commison européenne. La Commission européenne a exhorté jeudi les pays de l’UE à « se saisir de la question » de l’évasion fiscale, notamment en adoptant une définition commune de ce qu’est un paradis fiscal, et a rappelé que l’évasion fiscale coûtait « plus de 1.000 milliards » d’euros par an à l’Europe. Interrogé au cours d’un point de presse sur la liste de personnalités actionnaires de sociétés dans des paradis fiscaux, publiée jeudi par plusieurs journaux dans le monde, le porte-parole de la Commission européenne, Olivier Bailly, a refusé de la commenter.  Mais, a-t-il rappelé, la Commission « a une position très ferme sur la fraude fiscale en générale » et a proposé en décembre dernier des mesures qui « sont encore en attente d’accord de la part des Etats membres » de l’UE.  Le but est de « limiter le coût de l’évasion fiscale en Europe, que nous évaluons à plus de 1.000 milliards d’euros par an », a-t-il expliqué.   »Pour la Commission, il ne doit y avoir aucune complaisance quelle qu’elle soit pour les individus, les sociétés ou les pays tiers qui contournent les lois internationales pour organiser la fraude fiscale », a-t-il dit.  La Commission a proposé en décembre un paquet d’une trentaine de mesures visant à lutter contre l’évasion fiscale. Elle y invite notamment les Etats de l’UE à faire une liste des paradis fiscaux, et à renforcer les accords de double imposition entre pays, pour éviter les vides juridiques favorisant la fraude fiscale.   »Nous attendons que les Etats membres se saisissent de cette question », a-t-il dit, ajoutant: « nous voulons que les Etats membres développent une position commune et une définition commune de ce qu’est un paradis fiscal ».  A la question de savoir si le Luxembourg est un paradis fiscal, M. Bailly n’a pas directement répondu, rappelant que des règles « très claires » s’appliquaient à « tous les Etats membres » de l’UE en matière de transmission d’informations sur les contenus des comptes bancaires.   »Nous sommes plutôt en train d’essayer d’avoir une définition des pratiques qui seraient illégales, plutôt que d’un terme qui cristallise », comme celui de paradis fiscal, a-t-il ajouté.

 

Coût de la congestion de la circulation : 266 milliards de dollars

Coût  de la congestion de la circulation : 266 milliards de dollars

 

266 milliards de dollars… C’est ce que coûtent les difficultés de circulation dans les 30 plus grandes villes du monde, selon une étude du cabinet Roland Berger. »La mobilité personnelle est clé pour le succès et la prospérité de l’économie d’un pays. Mais la croissance démographique, et donc l’augmentation du trafic au sein des plus grandes mégalopoles mondiales mènent à une paralysie », constatent les spécialistes qui ont réalisé l’étude.  Ils estiment que la solution est « la mobilité connectée »: lier les données de transport et les modes de transport. « Bien que nous vivions dans un monde de plus en plus connecté, la mobilité individuelle reste très fragmentée: au moment opportun, nous manquons d’information sur la meilleure manière d’aller du point A au point B », explique Xavier Aymonod, de la division Transport du cabinet Roland Berger.  Le cabinet suggère en outre d’interconnecter les différents modes de transport (véhicules privés, transports publics, co-voiturage et voitures électriques) pour que les voyageurs puissent passer de l’un à l’autre selon leurs besoins. « L’intégration de modes de transport variés aurait des impacts positifs en termes environnementaux, mais aussi sur la qualité de vie et permettrait d’économiser 266 milliards de dollars par an pour les 30 plus grandes mégalopoles mondiales », selon cette étude.  Roland Berger note que « plusieurs des conditions nécessaires sont déjà en place », à commencer par la vulgarisation des smartphones, « avec déjà plus d’un milliard de smartphones présents sur le marché mondial » (et un doublement attendu dans les deux ans), qui permet d’accéder à l’information en temps réel, n’importe où.  « Les dispositifs mobiles, les technologies de transmission rapide (LTE) et les services en cloud sont déjà une réalité et constituent l’ossature de la future mobilité », explique Xavier Aymonod. L’étude ajoute qu’au-delà des constructeurs de voiture, « déjà au coeur de la mobilité individuelle », les opérateurs ferroviaires et les compagnies aériennes avec leurs réseaux internationaux « pourraient également assumer cette fonction intégratrice ».  Enfin, « les opérateurs télécoms et les fournisseurs Internet sont également en bonne position pour mutualiser les services de divers fournisseurs de mobilité via des portails uniques », estiment-ils.

 

 

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Coût carte grise en 2013

Coût carte grise en 2013

L’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) vient de publier, le taux unitaire du cheval fiscal région par région pour 2013. Ce taux est à surveiller de près car il détermine en partie le montant de la carte grise (ou du certificat d’immatriculation). Chaque année, c’est le Conseil Régional qui fixe cette taxe. Principal enseignement : tout le monde n’est pas logé à la même enseigne..En 2013, le tarif moyen des cartes grises en France est de 40 euros, or, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne.  Le prix peut parfois varier pratiquement du simple au double selon les régions. Exemple avec la Corse où le taux du cheval fiscal est de 27 euros depuis 2008, alors que la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) atteint la somme de 51,20 euros.

Le tarif des cartes grises en 2013
+ 51% en 10 ans

Depuis dix ans, cette taxe a augmenté en moyenne de plus de 51%. Cette année, cinq régions (Centre, Lorraine, Pays-de-Loire, Picardie, Poitou-Charentes) ont relevé le montant de la taxe. La hausse la plus significative a été opérée en Poitou-Charentes avec une augmentation de 31% par cheval fiscal pour atteindre 41,80 euros.

La fiscalité plombe le coût social en France

La fiscalité plombe le coût social en France

Dans son entretien au Figaro, Maurice Taylor affirme enfin que «les ouvriers sont trop chers». Le coût du travail est l’une des failles du système français, régulièrement pointée du doigt. Lors du G20 à Moscou, la semaine dernière, l’OCDE a présenté un rapport sur la croissance sans concession pour la France et son coût du travail «élevé». Tous secteurs confondus, une heure de travail pour les entreprises de plus de 10 salariés coûtait 34,20 euros aux employeurs en France en 2011, selon Eurostat. Un coût salarial, lesté par les diverses cotisations sociales et patronales, qui dépasse largement la moyenne de la zone euro (27,60 euros). À titre de comparaison, travailler une heure coûte 30,10 euros en Allemagne, 26,80 euros en Italie, 20,60 euros en Espagne et 20,10 euros au Royaume-Uni. Le travail en France est toutefois moins cher qu’en Norvège (44,20 euros), en Suède (39,10 euros), au Danemark (38,60 euros) ou encore en Belgique (39,30 euros).

Le coût du travail tue l’emploi en France

Le coût du travail tue l’emploi en France

 

Ce ne sont pas les employeurs qui le disent mais l’OCDE, le coût du travail en France tue l’emploi. Le coût du travail en France reste «élevé» et «réduit les possibilités d’emploi, en particulier pour les travailleurs jeunes et peu qualifiés». Tel est le verdict sans concession du rapport sur la croissance présenté par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) vendredi à Moscou où se tient la réunion des ministres des Finances du G20, sous présidence russe cette année. Depuis le sommet de crise à Pittsburgh (États-Unis) en 2009, les rapports de l’OCDE qui mesurent l’avancée des réformes structurelles et émettent des recommandations pays par pays, figurent à l’agenda des réunions du G20. S’agissant de la France, l’OCDE recommande de «laisser diminuer le coût minimum du travail par rapport au salaire médian, en particulier pour les jeunes». À moyen terme, il faut «alléger encore les cotisations de Sécurité sociale tout en réduisant les dépenses publiques et les dépenses fiscales inefficientes». Dans son plaidoyer d’inspiration résolument libérale, l’organisation du château de la Muette est toutefois favorable à des hausses d’impôts. C’est le cas des taxes environnementales, sujet sensible auquel s’attelle prudemment le gouvernement Ayrault. L’OCDE plaide aussi pour une hausse des impôts immobiliers et des droits de succession, que le gouvernement Fillon avait abaissés et que Jean-Marc Ayrault a augmentés. Le rapport a été bouclé suffisamment tard pour saluer la signature, le mois dernier, essentiellement par le Medef et la CFDT, de l’accord sur l’emploi. L’assouplissement du marché du travail va dans le sens préconisé par l’OCDE: des CDI et des licenciements plus flexibles pour, en principe, faciliter les embauches. Pour les économistes du château de la Muette, la France «doit réformer l’indemnisation du chômage de façon à ce qu’elle soit généreuse à court terme puis dégressive dans le temps, et plus limitée pour les chômeurs âgés». Le rapport tire également un coup de chapeau à la réforme des retraites de 2010. Le manque de concurrence dans l’économie française, également fustigé dans le rapport de Jacques Attali (2007), est pointé par l’OCDE comme un frein «à la productivité et à l’emploi». Sont visés, entre autres et à demi mots, EDF et GDF Suez qui ont conservé dans l’énergie, la mainmise sur leur marché respectif. Sur ce chapitre de la concurrence, «aucune mesure importante n’a été prise», résume sèchement le rapport. À l’échelle macroéconomique, la situation de l’Hexagone n’est guère enviable. En réalité, l’OCDE montre que l’écart du PIB de la France par habitant par rapport à la moyenne des 17 pays en tête de l’organisation (qui compte 34 États, avancés et émergents) date d’avant la crise de 2008 puisqu’il s’est creusé tout au long des années 1990. Depuis il s’est stabilisé, autour de 15% sous cette moyenne. Exprimée en revenu par habitant, la situation des Français, comparée aux 17 meilleurs pays de l’OCDE s’est dégradée depuis 2009. Elle se situe plus de 15% sous la moyenne.

 

 

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Homos : le coût des débats au parlement ?

Homos :  le coût des débats au parlement ?

Le débat actuel sur le mariage pour tous pose la question du coût de fonctionnement du Parlement. Auteur de « Petits secrets et grands privilèges de l’Assemblée nationale », Bruno Botella fait le point.

 

Le long débat sur le mariage pour tous a-t-il un coût supplémentaire pour l’Assemblée ?

Clairement, oui. Car les fonctionnaires de l’Assemblée, qui sont plus d’un millier, touchent une prime lors des séances de nuit. Il est difficile d’évaluer le coût du simple débat sur le mariage pour tous. Par contre, on s’aperçoit que sur l’année 2011, par exemple, les primes de ces fonctionnaires ont coûté 63 millions d’euros, à comparer aux 53 millions qui concernent leur rémunération. Ce qui permet de mieux comprendre leur salaire moyen, à savoir 7862 euros brut par mois. Plus de la moitié (60%) est constituée de primes. A titre de comparaison, le salaire moyen des fonctionnaires d’Etat est de 2830 euros brut (primes comprises).

Les séances de nuit représentent donc un poids important ?

Oui, d’autant qu’il y en a tout au long de l’année. Les fonctionnaires touchent d’ailleurs leurs primes quoiqu’il arrive, qu’il y ait 20 ou 500 députés dans l’Hémicycle. Chose encore plus surprenante, la quasi-totalité des fonctionnaires, même ceux qui ne sont pas là, touchent une prime lors d’une séance de nuit. Car on part du principe que lors des débats, c’est toute l’Assemblée qui est mobilisée. D’ailleurs, une pratique ancienne voulait que le président de séance laisse « traîner » quelque peu les débats pour que les fonctionnaires puissent toucher leur prime. Depuis peu, cette pratique n’est plus en vigueur.

Comment résoudre ce problème ?

La règle du non-cumul des mandats pourrait jouer un rôle important, car les députés seraient à Paris non plus deux jours, mais toute la semaine. Les séances de nuit se feraient donc de plus en plus rares. Il faudrait ensuite réduire les avantages et les primes des nouveaux arrivants, voire leurs effectifs. Et revoir l’échelle des rémunérations. Les deux secrétaires générales de l’Assemblée, par exemple, perçoivent environ 20 000 euros net. Aujourd’hui, la masse salariale des fonctionnaires de l’Assemblée représente 31% du budget total de l’Assemblée (environ 500 millions d’euros). Il faut réduire cette part.

 

Censure conseil constitutionnel : coût d’1 milliard d »€ ?

Censure conseil constitutionnel : coût d’1 milliard d »€ ?

Le coût de la décision du conseil constitutionnel rejetant notamment la taxe à 75% s’élèverait, selon les Echos qui citent des documents budgétaires et parlementaires, à plus d’un milliard d’euros, quand le gouvernement évoque un manque à gagner de moins de 500 millions d’euros.  Le rejet de la taxe à 75% devrait coûter 100 à 200 millions d’euros de plus que prévu. Celui de la rétroactivité de l’intégration dans le barème de l’impôt sur le revenu les intérêts et dividendes perçus en 2012 devrait quant à lui coûter 400 millions à lui seul. L’annulation de l’article modifiant la fiscalité des plus-values immobilières devrait enfin générer un manque à gagner de 180 millions d’euros. 

 

2013, le coût de la voiture encore plus cher

2013, le coût de la  voiture encore  plus cher

 

Après la hausse du prix des assurances depuis lundi (+2% en moyenne, jusqu’à 4%), les prix des péages devraient grimper en février (principalement sur les Autoroutes du Sud de la France et sur l’A13 entre Paris et la Normandie), et l’essence pourrait aussi remonter (le diesel vient de repasser au-dessus de 1,35 euros et la baisse de la taxe sur les carburants s’arrête la semaine prochaine), sans parler des malus à l’achat de votre voiture. « Le gros point noir, c’est l’alourdissement du malus qui est considérable, estime Patrice Pennec, Rédacteur en chef d’Auto Plus pour qui c’est la pire nouvelle pour les automobilistes. A partir de 200 grammes de Co2, ce qui n’est pas encore énorme, ils vont être taxés de 6 000 euros. Le malus commence à 200 euros, dès 136 grammes ce qui n’est pas grand-chose. Ça va quand même de pas mal perturber l’ensemble du marché français parce que ça veut dire que l’ensemble des voitures essence vont être taxées, et ça correspond au cœur de cible des constructeurs français. Il y a une sorte de non-sens bien français », regrette le journaliste. Faut-il, alors, imaginer revendre sa voiture et s’en passer ? Impossible, pense Patrice Leduc, responsable du site Automobilistes en colère. « Pour arrêter la voiture, encore faudrait-il des moyens de transport de substitution. On ne pollue pas par plaisir ! Il y a de quoi être très en colère, car le gouvernement n’a toujours pas compris que l’automobile est un outil de travail pour 80% des gens. Donc en s’attaquant à la voiture, ils s’attaquent à la productivité des Français ». Pour Gilles Dansart, responsable du site sur les modes de déplacement alternatifs Mobilettre, ces hausses en 2013 sont l’occasion de passer à autre chose. « 2013 est peut-être une bonne année pour changer et ne plus posséder une voiture avec ce que ça implique comme coût : d’acquisition, de l’entretien, de l’assurance. On peut avoir recours à des solutions de transport en fonction de ses besoins, un coup le vélo ou la marche à pieds, un coup la location, un coup le train. Il y a aujourd’hui de plus en plus de solutions alternatives pour ceux qui voudraient se passer d’être propriétaires d’une voiture ».

 

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