Remaniement: Un gouvernement de courtisans
Rien de très nouveau dans ce micro remaniement qui se caractérise surtout par un repliement sur un cercle de partisans et de courtisans comme Aurore Bergé ou encore Gabriel Attal. Pour le reste des inconnus remplace d’autres inconnus. On se prépare aussi à l’échéance des sélections municipales avec un gouvernement pléthorique destiné pour beaucoup à soutenir des personnalités candidates aux municipales.
En fait, la montagne accouche d’une souris exceptée pour le ministère de l’éducation ou le niveau titulaire issu d’un institut politique est proche de Macon sera utilisé des mots sans contenu pour occuper le terrain politique à défaut de réforme.
Si le gouvernement essaye depuis plusieurs mois de tendre la main aux Républicains à l’Assemblée nationale, ce sont des macronistes plutôt issues de formations de gauche qui sont promus. Le grand gagnant de ce remaniement, Gabriel Attal vient ainsi du Parti socialiste. Aurélien Rousseau, nouveau ministre de la Santé, est aussi étiqueté à gauche, comme Élisabeth Borne, puisqu’il dirigeait son cabinet. Autre exemple: Patrice Vergriete, qui travaillait avec Martine Aubry. Exception notable cependant: Aurore Bergé, qui vient, elle, de l’UMP.
Si Élisabeth Borne avait fait part de son souhait d’effectuer des « ajustements », la Première ministre avait sous-évalué le nombre de mouvements. Ainsi, pas moins de 8 nouveaux ministres, ministres délégués et secrétaire d’État font leur entrée au gouvernement, 4 femmes et 4 hommes. Mais ce gouvernement pléthorique comprend plus de 40 députés dont les trois quarts sont à peu près inconnus et inutiles.