Archive pour le Tag 'courbe'

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Sondage popularité : inversion de la courbe de Hollande à 21%

Sondage popularité : inversion de la courbe de Hollande à 21%

 

Est-ce l’effet festif de Noël ou de la pauvreté actuelle de l’information économique, toujours est-il que Hollande enregistre une inversion de la courbe d’impopularité. La cote de popularité de François Hollande progresse de cinq points en décembre, repassant au-dessus des 20%, et celle de Manuel Valls fait un bond de huit points, à 45%, selon le baromètre Odoxa-Orange/Presse régionale/France inter/L’Express publié ce mardi.  Avec 21% des personnes interrogées jugeant qu’il est « un bon président », François Hollande « retrouve en décembre tous les points qu’il avait perdus en novembre », selon Gaël Sliman, président d’Odoxa. Mais 78% sont d’un avis contraire. 1% ne se prononce pas. Les jugements sont plus équilibrés concernant le Premier ministre, 45% trouvant qu’il est un bon Premier ministre, pour 54% d’avis opposés (-7). 1% n’a pas d’avis. Au palmarès des personnalités, Alain Juppé (UMP) est en tête (+1) avec 47% (14% le soutiennent, 33% ont de la sympathie pour lui), devant François Bayrou (34%) et Nicolas Sarkozy (33%, stable). Le président de l’UMP est à égalité avec Emmanuel Macron, qui gagne neuf points en un mois. Poussée également de Bruno Le Maire (30%, +5) et Martine Aubry (29%, +5 aussi), ainsi que de Ségolène Royal (32%, +4) et François Baroin (26%, +6). Toutefois, souligne Odoxa, Nicolas Sarkozy « est de nouveau la personnalité politique qui dispose du plus fort taux de partisans résolus et domine largement la cote d’amour des sympathisants de l’UMP avec 62% d’adhésion contre ‘seulement’ 49% à Alain Juppé ».

 

Sondage conjonture PME : pas d’inversion de la courbe du pessimisme

Sondage conjonture  PME : pas d’inversion de la courbe du pessimisme

D’après le sondage Agefos auprès des PME il ne faut pas s’attendre à une inversion de la déprime des PME. 39 % des patrons interrogés affichent une activité «en régression» quand 23 % affichent une activité en hausse. «2013 a été une “anus horribilis”, 2014 marque un retour à une situation plus normale», pointe le directeur général de Agefos-PME, Joël Ruiz. Mais le retournement n’est pas pour demain. La situation à la fin de l’année reste très mauvaise au regard de celle qui prévalait avant la crise de 2008, où la proportion de patrons en croissance et en régression était inversée.  Et aucune inversion n’est prévue pour l’instant. Les perspectives s’améliorent cependant, augurant d’une année 2015 un peu meilleure : 25 % des entreprises interrogées prévoient une baisse de leur activité et 19 % une hausse dans les six mois, quand au printemps 2014 ils étaient respectivement 30 % et 16 %. Côté embauches, le baromètre de l’Agefos-PME montre une amélioration des perspectives très timide : 13 % des entreprises prévoyaient d’embaucher au dernier semestre de 2014 ; elles sont 15 % à l’envisager pour le premier semestre de 2015. Dans 70 % des cas, des créations de postes sont évoquées. Un signal plutôt positif. Mais, en même temps, la proportion d’entreprises envisageant des suppressions de postes dans les six prochains mois ne se réduit pas : 9 % des patrons interrogés sont dans ce cas, contre 8 % il y a six mois.

Sondage Hollande : inversion de la courbe d’impopularité. ?

Sondage Hollande : inversion de la courbe d’impopularité. ?

 

Un petit rebond de Hollande maintenant à 15%, (auusi de Valls). Sans doute un effet des événements du Proche et Moyen Orient qui ont tendance à resserrer l’unité des Français. , auusi le fait qu’il pouvait difficilement tomber pus bas. Notons que 80% des personnes interrogées demeurent conte la politique économique du gouvernement. Ce n’est pas vraiment un rebondissement spectaculaire, selon le baromètre YouGov du mois d’octobre réalisé pour Le HuffPost et Itélé.  A en croire cette étude réalisée entre le 24 et le 28 septembre dernier, le couple exécutif semble avoir atteint le fond du trou après un mois de septembre calamiteux. Certes, les avis favorables à l’action de François Hollande (15%) ne progressent guère d’un mois sur l’autre. Mais le chef de l’Etat est parvenu à apaiser la détestation de ses détracteurs, comme en témoigne le glissement de 6 points des avis « très défavorables » vers une opposition plus modérée. Ce glissement est plus palpable encore avec son premier ministre, dont la cote de popularité était en chute libre depuis son arrivée à Matignon en avril dernier. Manuel Valls récolte 24% d’avis favorables (+2 points en un mois) et voit la part des avis défavorables baisser de 3 points. Bonne nouvelle pour le chef du gouvernement. Cette progression est particulièrement sensible dans son propre camp où il retrouve une majorité d’opinions favorables qu’il avait perdue le mois dernier. « Le premier Ministre a su convaincre sa famille politique. Il gagne auprès d’elle 9 points d’opinions positives (les sympathisants PS déclarant 57% ce mois-ci, contre 48% le mois dernier), mais redore aussi son image auprès de la droite : les sympathisants UMP et FN le créditent chacun de 4 points d’opinions positives supplémentaires) », relève l’institut YouGov.  Si les frappes ordonnées contre l’Irak et le réflexe de solidarité nationale après l’assassinat d’Hervé Gourdel ont probablement contribué à l’amélioration de l’image du président et de son premier ministre, l’efficacité du gouvernement et de ses choix politiques continue à faire l’objet du même rejet. Et il y a fort à parier que la perte du Sénat (intervenue après ce sondage) impactera tout aussi négativement la prochaine vague de notre baromètre. 82% des personnes interrogées continuent à mettre en cause sa gestion de l’économie, 73% dénoncent l’incompétence des ministres et 69% estiment que la ligne défendue par l’exécutif manque de clarté. Comme un écho aux nouvelles annonces de réduction des dépenses alors que les déficits et la dette ne cessent de s’emballer.

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Michel Sapin promet l’inversion de la courbe du déficit

Michel Sapin promet  l’inversion de la courbe du déficit

 

Michel Sapin célèbre inverseur de la courbe du chômage s’attaque maintenant à celle du déficit public puisqu’il est devenu ministre des fiances. Ce sera donc l’inversion de la courbe du déficit, c’est promis. Certes on ne sait pas comment on va faire les 50 milliards d’économies, ni comment financer les « pactes » de Hollande mais on va inverser quand même. D’ailleurs Lagarde du FMI l’a dit, la France atteindra les 3% dès 2015. Curieux cette bienveillance du FMI et de Lagarde. Peut-être Lagarde souhaite-telle en retour la même bienveillance de la justice « indépendante » de la France pour son implication dans l’ennuyeuse affaire Tapie.   »L’objectif dit des 3% est un objectif que nous devons maintenir », a dit Sapin, précisant ensuite qu’il parlait de l’année 2015, et assurant que c’était « dans l’ordre du faisable ».  M. Sapin était interrogé sur les récentes prévisions du Fonds monétaire international (FMI), qui a surpris en prévoyant un déficit public français de 3% du PIB alors que beaucoup pensaient cet objectif définitivement enterré.  Le ministre des Finances et des Comptes publics, aux Etats-Unis pour assister à des réunions du G7, du G20, du FMI et de la Banque mondiale, avait récemment annoncé qu’il voulait « discuter » avec la Commission européenne du « rythme » de la réduction des déficits français, ce qui avait été interprété comme un renoncement au retour aux 3%.  La France avait déjà bénéficié de deux reports pour atteindre ce seuil l’an prochain.

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Montebourg : « les indicateurs économiques s’inversent enfin »…comme la courbe du chômage ?

Montebourg : « les indicateurs économiques s’inversent enfin »…comme la courbe du chômage ?

Alors que Bruxelles vient de démentir les prévisions de réduction de déficits, Montebourg, lui, voit une amélioration économique. En réalité la France est à la traine en matière de croissance en Europe. Invité de BFMTV ce mercredi 26 février, Arnaud Montebourg n’a pas manqué de commenter les prévisions pessimistes de Bruxelles, hier, annonçant un déficit accru en 2014 et 2015.  » La Commission fait des pronostics, moi je prends les résultats », a lancé le ministre du Redressement productif. Il a donc égrené ces résultats: inversion de la courbe du chômage des jeunes, moins de plans sociaux, la production industrielle qui repart dans certains secteurs comme la métallurgie ou la fonderie.  » Les indicateurs (économiques) s’inversent enfin », a-t-il estimé.  A propos des déficits persistants, il a estimé qu’ »il y avait un moyen de combattre à la fois le chômage et les déficits, c’est la croissance ». Ce qui lui a permis le lancer un nouveau tacle à l’égard de l’euro fort. Ce n’est pas à la Banque centrale européenne de fixer le niveau de l’euro, « mais aux chefs d’Etat », a-t-il rappelé.  Concernant le Pacte de responsabilité et les contreparties liées, Arnaud Montebourg a demandé aux entreprises partout dans l’Hexagone de dire: « je suis capable de faire cela ou cela ». « La France est capable de créer des emplois », a-t-il insisté. D’ailleurs « on peut faire mieux qu’entre 1997 et 2002 où la France avait créé 2,2 millions d’emplois nets », a-t-il rappelé. Une référence à la période du gouvernement Jospin.

Hamon : « inversion de la courbe du chômage réalisée mais pas perceptible » !

Hamon :  « inversion de la courbe du chômage réalisée mais pas perceptible » !

En ces périodes de crise, on cherche des comiques pour égailler en peu la grisaille ambiante, On en a trouvé un, benoit Hamon, qui a décrété que l’inversion du chômage a été réalisée par le gouvernement mais qu’elle n’est pas perceptible sur France Inter dimanche 5 janvier.  Effectivement,  on ne la voit pas cette inversion et ce n’est pas 20 000 en plus un mois (novembre), 20000 en moins un autre mois (‘octobre) qui change la tendance structurelle. Surtout quand on tripatouille les chiffre avec les radiations (autour de 100 000 par mois). Pas facile d’être de gauche comme Hamon. Il faut affirmer le changement mais constater qu’on ne le voit pas ; bref ça change mais il faut une loupe ou des lunettes pour le voir. Des lunettes roses ou plutôt rouges pour Hamon. Pas étonnant, lui qui ne cesse de taper sur les entreprises, il  ne devrait pas être surpris  de la difficulté à percevoir réellement les avancées en matière d’emplois. Il aura au moins réussi une chose, faire fermer Spanghero. Il serait comique Hamon s’il n’était pas pathétique, en désaccord avec la ligne de Hollande mais contraint de la soutenir pour demeurer au gouvernement  où il ne sert strictement à rien. Bref choisir  entre révolutionnaire et notable,  pas facile sauf pour un  comique de gauche.

Pas d’inversion de la courbe du chômage

Pas d’inversion de la courbe du chômage

 

Pari perdu pour Hollande, il n’y aura pas d’inversion durable de la courbe du chômage ni en 2013, ni en 2014 pour l’INSEE pourtant encore un peu optimiste sur ses prévisions. . L’économie française paraît bien condamnée à une reprise poussive en 2014, insuffisante pour provoquer une inversion de la courbe du chômage qui se stabiliserait à 11,0% de la population active au premier semestre, prédit l’Insee. Certes sur un mois donné avec un nouveau bricolage des statistiques de pôle emploi (exemple la radiation pour motif administratif : 52 000 le mois denier en hausse de 50% ou encore procédé le plus utilisé radiation pour non actualisation à Temps).  L’institut pense que le redémarrage de l’investissement des entreprises, sur lequel le gouvernement tablait pour faire baisser le chômage dès fin 2013, sera limité à un accompagnement de la croissance et ne saurait être le moteur de celle-ci. Dans sa dernière note de conjoncture publiée jeudi, l’Insee table sur des progressions du produit intérieur brut de 0,2% au premier et au deuxième trimestres de l’an prochain, un rythme inférieur de moitié à celui de la fin 2013. Car il confirme dans le même temps sa prévision de hausse de 0,4% du PIB pour le trimestre en cours, après la baisse de 0,1% enregistrée sur juillet-septembre, ce qui permettrait d’enregistrer sur l’ensemble de 2013 une croissance moyenne de 0,2% après la stagnation de 2012. Les comparaisons du PIB en glissement sur 12 mois – +0,7% attendu fin 2013 contre -0,3% fin 2012 – témoignent du retournement de tendance intervenu cette année. A partir de là, au 30 juin prochain, qui constitue l’horizon de prévision de l’Insee, l’acquis de croissance pour l’ensemble de 2014 s’élèverait à 0,7%. A ce niveau, une stabilisation à 0,2% du rythme de croissance trimestrielle sur les six derniers mois de l’année suffirait à valider le scénario de hausse de 0,9% du PIB retenu par le gouvernement dans sa loi de finances, a indiqué Cédric Audenis, responsable du département conjoncture de l’Insee.

 

Chômage juin : pas d’inversion de la courbe, 5 millions de chômeurs

Chômage juin : pas d’inversion de la courbe, 5 millions de chômeurs

Le chômage continue d’augmenter mais mois que les mois précédents ; plusieurs facteurs explications ; traditionnellement les inscriptions sont mois nombreuses l’été, les emplois saisonniers, la chasse aux inscrits radiés pour non actualisation. Plus grave l’intérim ne reprend pas, idem pour les embauches dans le privé. Fin juin, le nombre d’inscrits dans cette catégorie, en hausse continue depuis 26 mois, a ainsi atteint un nouveau record: 3,279 millions.  Au total, en ajoutant les personnes ayant eu une activité réduite, on grimpe à 4,799 millions d’inscrits à Pôle emploi (plus de 5 millions outre-mer compris), soit une hausse de 4.100 personnes en juin.  Si les moins de 25 ans ont été épargnés le mois dernier, un signe jugé « très encourageant » par le ministère, le nombre de seniors et de chômeurs de longue durée a lui explosé.   »Après une forte progression observée sur les quatre premiers mois de 2013 (35.000 en moyenne en catégorie A) », « cette progression modérée du nombre de demandeurs d’emploi confirme une amélioration sur le front du chômage, même si elle ne traduit pas encore l’inversion de la courbe du chômage qui est l’objectif des prochains mois », a réagi le ministère du Travail dans un communiqué.  Mardi, lors d’un déplacement à Dunkerque (Nord), François Hollande a une nouvelle fois répété que sa « première volonté » était d’inverser la tendance à la fin de l’année.  Les prévisionnistes de l’OCDE, comme ceux de la Commission européenne et du FMI, restent pessimistes pour l’emploi en France jusqu’en 2014. Et l’Insee n’entrevoit pas non plus d’embellie d’ici à la fin de l’année, sur fond de croissance atone.   »Je sais que les prévisions ne sont pas forcément conformes à mon engagement, mais justement l’engagement, ça consiste à ne pas valider les prévisions. Sinon pourquoi être aux responsabilités? », a dit le président de la République.  De son côté le ministre du Travail Michel Sapin estimait lundi que « la première bataille est de stopper la hausse » et que « nous sommes dans cette phase ». Pour Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis, la hausse modérée en juin par rapport à la moyenne de l’année écoulée (27.000 par mois) est imputable à deux facteurs: un recul des entrées reflétant « une stabilisation de l’activité » d’une part, et des sorties nombreuses, du fait du « très haut niveau des radiations et des cessations d’inscription pour défaut d’actualisation » d’autre part. « Le nettoyage des fichiers a continué à un rythme fort », dit-il.  En mai, le nombre de demandeurs d’emploi avait marqué une pause inattendue (+100 en catégorie A, sans aucune activité). Mais un grand nombre de chômeurs (36.400) avaient disparu des listes faute d’avoir « actualisé » leur situation mensuelle.  Pour inverser la tendance, François Hollande compte sur les outils mis en place depuis le début du quinquennat (les emplois d’avenir, dont 40.000 ont déjà été signés, le contrat de génération et la loi emploi) et sur un allongement des contrats aidés classiques (440.000 en 2013 dans le secteur non marchand).  Afin de consolider cet arsenal anti-chômage, il a annoncé à Dunkerque que le nombre de formations prioritaires destinées à pourvoir des emplois non pourvus serait porté à 100.000 d’ici à fin 2014.  Pour Marion Cochard, économiste à l’OFCE, « inverser la courbe reste mission quasi-impossible ». « Le seul moyen serait un effet statistique, induit par la création de beaucoup d’emplois aidés et de formations. On n’a pas assez de croissance pour faire baisser le chômage », dit-elle.  Après la publication des chiffres de juin, la CGT a appelé « à mettre fin à la politique d’austérité et changer de cap » et « à se mobiliser le 10 septembre prochain ».  Pierre Gattaz, patron du Medef, a quant à lui plaidé pour des « réformes structurelles indispensables », estimant que ce sont « les entreprises qui créent de l’emploi ».  Le mois dernier, l’exécutif insistait sur des « signaux positifs » sur le front de l’emploi, parmi lesquels une reprise de l’intérim et des déclarations d’embauche. Or ces deux indicateurs sont de nouveaux repartis à la baisse.

 

Hollande : plus d’inversion de la courbe du chômage

Hollande : plus d’inversion de la courbe du chômage

 

« Le chômage va continuer à progresser jusqu’à la fin de l’année » déclaration de Hollande à la conférence sociale ; un aveu qui contredit sin affirmation d’inversion du chômage.  Pas du tout dit-il l’augmentation du chômage c’est la réalité, l’inversion c’est son engagement !! Belle dialectique et belle hypocrisie  pour masquer son échec sur ce plan.  Le chef de l’Etat a réaffirmé qu’il entendait inverser «durablement» la courbe du chômage à la fin de l’année et redit sa certitude d’y parvenir, tout en admettant que le nombre de sans emploi continuerait à augmenter en France d’ici là. «Le chômage (…) va continuer hélas encore à progresser jusqu’à la fin de l’année. Je n’ai jamais caché cette réalité. Quand il n’y a pas de croissance, il n’y a pas de créations suffisantes d’emplois». «Mais j’ai aussi affirmé un engagement : inverser durablement la courbe du chômage, pas un mois, pas deux mois, durablement (…) à la fin de l’année. Je veux ici réaffirmer ma volonté mais aussi redire ma conviction», a-t-il ajouté. A l’appui de cette conviction, François Hollande a évoqué des «signes de reprise économique en France et en Europe».

 

Hollande : l’inversion de la courbe du chômage à nouveau tenable

Hollande : l’inversion de la courbe du chômage à nouveau tenable

Au salon de l’agriculture, Hollande a laissé entendre que l’inversion de la courbe du chômage, n’était pas tenable ; après sans doute conseil des communiquant, il affirme maintenant le contraire. C’est ce qu’on appelle du volontarisme politique. Après l’annonce mardi soir d’une nouvelle hausse du nombre de chômeurs, en janvier, désormais proche du record de 1997, le président de la République ne veut pas jeter l’éponge et renoncer à cette promesse d’inverser cette année la courbe du chômage. Dimanche au Salon de l’agriculture, il avait indiqué que cet objectif pouvait ne pas être atteint « si nous arrivons à accélérer la reprise, à anticiper la reprise. Mercredi, au cours du Conseil des ministres, il a parlé d’un objectif « tenable« . Comment ? En accélérant. Il a ainsi « appelé l’ensemble des membres du gouvernement à mettre en oeuvre les décisions prises, annoncées pour consolider la croissance, à accélérer le rythme de mise en oeuvre de ces décisions et à veiller en même temps à préserver le pouvoir d’achat des Français. » Michel Sapin, le ministre du Travail, qui a présenté au Conseil des ministres une communication sur ce thème, s’est chargé de l’explication de texte. Il a détaillé « l‘ensemble des outils en faveur de l’emploi«   : les emplois d’avenir « qui commencent et que nous allons accélérer« , les contrats de génération qui devront « avoir des effets massifs pour le deuxième semestre de cette année« , les emplois aidés « dont nous avons allongé la durée ». « Pas opportun de prendre des mesures supplémentaires » (Pierre Moscovici) En ce qui concerne la lutte contre les déficits, au cours du même Conseil, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a indiqué qu’il « ne serait pas opportun, pour l’économie française, de prendre cette année des mesures supplémentaires, au-delà de celles qui sont déjà mises en oeuvre ». Pas de mesures supplémentaires. Une façon de « veiller à préserver le pouvoir d’achat des Français. »

Hollande : inversion de la courbe du chômage fin 2013 ; une illusion !

Hollande : inversion de la courbe du chômage fin 2013 ; une illusion !

 

2013 devait être l’année du renouveau, échéance reportée à 2014. Hollande a convenu que le chômage allait continuer de s’aggraver l’année prochaine. Le bout du tunnel serait pour 2014. Pourquoi 2014 ? Hollande compte sur a reprise internationale (Etats-Unis, Asie). Rien n’est certain dans ce domaine et cela ne saurait exonérer la France de faire les efforts structurels nécessaires en particulier dans le domaine des dépenses publiques ; En2013, il faudra compter avec environ 500 000 chômeurs en plus car la croissance prévue ne sera pas atteinte. En fait 2014 risque même d’être la pire année surtout avec les hausses de fiscalité sur les ménages, non seulement la fiscalité nationale mais surtout la fiscalité locale qui va exploser sous le coup en particulier de la montée des aides sociales,  aussi des gestions calamiteuses et des grands projets. On voit mal comment la mesure miracle du crédit d’impôts pourrait porter ses fruits. Mesure miracle  «  supérieures à tout autre » à dit Hollande. En fait la  baisse de la demande conjuguée à la hausse fiscale de 2013 va plomber les bénéfices des entreprises et le crédit d’impôt n’aura pas lieu d’être pour nombre d’entreprises. Pour conclure, on se demande si le gouvernement a bien pris la mesure de la nature et de l’ampleur de la crise. Il ne s’agit pas en effet d’un petit accident conjoncturel qui va disparaître en 2014 mais d’un phénomène beaucoup plus profond, plus durable  qui implique effectivement un choc de mentalité et compétitivité si on ne veut pas que toute notre industrie (et certains services) disparaissent. La vérité c’est que la gauche opère des virages de manière soudaine parce qu’elle ne sait pas où elle va. Un coup à gauche en 2014, un coup à droite en 2014 et pour la suite l’inconnu. Bref une sorte de bouillie pour les chats qui s’inspirent des motions de synthèse du PS où chacun y trouve ce qu’il veut mais qui ne saurait être une orientation cohérente.

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