Hollande : l’inversion de la courbe du chômage à nouveau tenable
Au salon de l’agriculture, Hollande a laissé entendre que l’inversion de la courbe du chômage, n’était pas tenable ; après sans doute conseil des communiquant, il affirme maintenant le contraire. C’est ce qu’on appelle du volontarisme politique. Après l’annonce mardi soir d’une nouvelle hausse du nombre de chômeurs, en janvier, désormais proche du record de 1997, le président de la République ne veut pas jeter l’éponge et renoncer à cette promesse d’inverser cette année la courbe du chômage. Dimanche au Salon de l’agriculture, il avait indiqué que cet objectif pouvait ne pas être atteint « si nous arrivons à accélérer la reprise, à anticiper la reprise. Mercredi, au cours du Conseil des ministres, il a parlé d’un objectif « tenable« . Comment ? En accélérant. Il a ainsi « appelé l’ensemble des membres du gouvernement à mettre en oeuvre les décisions prises, annoncées pour consolider la croissance, à accélérer le rythme de mise en oeuvre de ces décisions et à veiller en même temps à préserver le pouvoir d’achat des Français. » Michel Sapin, le ministre du Travail, qui a présenté au Conseil des ministres une communication sur ce thème, s’est chargé de l’explication de texte. Il a détaillé « l‘ensemble des outils en faveur de l’emploi« : les emplois d’avenir « qui commencent et que nous allons accélérer« , les contrats de génération qui devront « avoir des effets massifs pour le deuxième semestre de cette année« , les emplois aidés « dont nous avons allongé la durée ». « Pas opportun de prendre des mesures supplémentaires » (Pierre Moscovici) En ce qui concerne la lutte contre les déficits, au cours du même Conseil, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a indiqué qu’il « ne serait pas opportun, pour l’économie française, de prendre cette année des mesures supplémentaires, au-delà de celles qui sont déjà mises en oeuvre ». Pas de mesures supplémentaires. Une façon de « veiller à préserver le pouvoir d’achat des Français. »